Action.... Réaction! Une entrée en matière sur les chapeaux de roue
Lun 3 Mai - 17:52
Une bonne idée où pas? Là était toute la question que je me posai à cet instant précis, alors que mes pieds foulaient pour la première fois l'Ile K'an.
Comment avait-on pu penser à moi pour tenir un tel rôle et puis d'abords, comment se faisait-il que je sois connu à ce point? Non, mais je n'étais que le Chef des Urgences du Sanctuaire des Braves... Et non une de ces personne haute en formes et en couleurs, accumulant les actes de bravoure et j'en passe... Non vraiment, je devais rêver... En fait, j'allais bientôt me réveiller et je serai dans les bras de ma femme, tranquillement dans notre petite maison et ...
Je ne n'aurai jamais fais de voyage en montgolfière et surtout je ne verrai pas cette femme arriver face à moi avec un sourire au lèvre comme si j'étais la réincarnation d'Illuvatar en personne. Je le vis s'incliner légèrement face à moi et prendre la parole d'une façon calme et poser:
"Bienvenue Maître Elambar, je me présente, je me nomme Essaidel et j'ai été chargé de vous accueillir en ces lieux."
Je hausse un sourcil. En ces lieux, il fallait avouer que l'endroit était superbe. Un jardin magnifique et en son centre, ce qui ressemblait à une habitation. Vraiment, cela n'était pas possible, ce devait être une immense supercherie. Voir même un poisson d'avril où une caméra caché non? Je laisse mon regard airer sur le jardin et je soupir:
"Dites moi que c'est un rêve et que je vais me réveiller."
"Il est si étrange que cela qu'on puisse reconnaitre la personne que vous êtes au point de vous offrir une telle responsabilité? Depuis si longtemps notre quartier est sans Maître et depuis si longtemps, nous les K'an n'avons plus de guide... Nous nous sommes simplement reconnus en vous et puis, votre travail et votre dévotion pour notre ville et ces différents quartiers, en tant que guérisseur n'est pas un secret de polichinelle."
Je tourne les yeux vers Essaidel qui me regarde avec des yeux d'un bleu si profond qu'on dirait un océan dans lequel on pourrait se noyer. Elle semble aussi frêle qu'un roseau qui se plierait sous le poids d'un vent trop fort. Je ne peux m'empêcher de lui sourire:
"Vous connaissez les lieux?"
"Oui, j'étais déjà au service de l'ancien maître, libre à vous acceptez où pas que je vous accompagne, tout comme les personnes qui sont à l'intérieur et qui attende de vous être présenter."
Je ne peux m'empêcher d'hausser un sourcil. Des gens à mon service? Mais ce n'est en rien dans mes habitudes ça. Un soupir s'échappe de mes lèvres, dans quoi me suis-je donc embarqué?
"Bien... Je ne peux plus faire marche arrière n'est ce pas? Allons-y pour les présentation."
J'ai la sensation de revenir dix ans plutôt quand le service des Urgences m'a été présenté. Heureusement j'ai immédiatement établis des règles, en disant clairement comment j'agissais. J'espérai pouvoir en faire de même avec ces personnes.
Nous remontons une des allées bordés de plantes et de fleurs en tout genre, je suis un peu surpris, je ne m'attendais pas à voir autant de nature sur une île... Volante de surcroit.
Nous arrivons bientôt dans un silence assez pesant, à un pont de bois qui relis la maison au jardin. En dessous de ce pont, je peux voir une petite rivière passé et le rythme calme de l'eau donne un peu de musique à ce jardin bien calme. A croire qu'ils connaissaient mes goûts, mes envies et mes plus profonds désirs... Cela ressemble tant à l'habitation qui fut la mienne durant des décennies, dans mon ancien monde. Je fronce les yeux et m'arrête alors qu'Essaidel elle se trouve déjà à la moitié du pont. Quand elle se rend compte de mon arrêt, elle se retourne et fais simplement:
"Certaines magies sont changeante Maître. Ici, sur l'Ile K'an, le décor s'adapte à la personnalité de notre Maître."
Ceci expliquait donc cela... Derrière l'imposante demeure, car le terme était loin d'être faible, des montagnes se dressait, enfin, une petite chaîne de montagne qui faisait que la demeure était comme encastré dans la vallée. En tournant la tête, je pu voir un peu plus loin, la nature qui s'offrait à moi, et le jardin semblait tout petit face à cela.
Une sensation de déjà vu se mêlait à l'inconnu qui s'ouvrait à moi.
Je rejoins Essaidel qui n'avait pas bouger et lui demande:
"Qui sont ces personnes que vous dites à mon service?"
Elle sembla surprise de ma question et réfléchis quelques secondes avant de répondre:
"Et bien il y a moi la secrétaire principale, et puis mon allié Chiéon, et puis les personnes liés à l'entretien de la maison. Les autres, soit le Chef de la garde de K'an n'est pas encore ici tout comme le chef de la milice par contre, le soldat du miroir est jamais très loin. Sans oublier..."
Je la voyais partir dans une explication sans fin si bien que je leva la main et aussi sec elle s'interrompit. Je la vis baisser la tête de gêne ce qui me fit sourire:
"Ola... On ce calme... Vous allez aller me chercher ces personnes et je vais les rencontrer ici, ensuite, vous me mènerez à mon bureau, puisqu'il parait indéniable à présent que je ne suis pas au beau milieu d'un rêve..."
Je la vis sourire, puis s'incliner une nouvelle fois, il allait falloir que cette manie lui passe. Je veux bien qu'on soit à mon service mais les courbettes incessantes non merci. Je la vit s'éloigner en trottinant, je me demande si Eldariel aurait le droit de venir ici et s'y installer avec ma petite famille.
Je me perd dans mes pensées, si on m'avait dis il y a deux jours que j'occuperai cette place... Maître du Miroir K'an et chef du quartier des Fumeroles... Il y avait comme quelque chose d'irréaliste dans tout ça...
Les minutes passèrent, je m'accoudais à la rambarde du pont et laissa mon regard se perdre sur la nature environnante. Ma vue me permis d'entrapercevoir les limites que l'Ile proposait. Je cru apercevoir une montgolfière s'élevant dans les airs et ces des bruits de pas qui me firent me redresser légèrement sans pour autant me tourner vers leur origine.
Je baissa le regard sur mes mains et les croisa entre elle avant de prononcer ces mots:
"Je ne sais pas qui vous êtes, mais j'aime savoir qui m'entoure, afin que je puisse être sur de leur loyauté, ainsi que du travail que chacun fais. Mais avant toute chose, peut-être est-il bon que je vous précise qu'aucun d'entre vous ne perdra son emploi actuel?"
A la fin de cette remarque, je me tourne enfin vers eux et vois une dizaine de personne, de tout bord et de toute origines, me regarder, avant de s'incliner dans un mouvement parfaitement synchroniser. Je ne peux m'empêcher de lever la main et de dire:
"Le respect ne se fait pas simplement par des courbettes et des saluts, il est aussi intimement lier à la qualité du travail que vous fournirez. J'attends donc de vous, un certain respect, cela va de soi, mais aussi un travail sérieux, comme cela devait être le cas avec votre ancien Maître. Je ne manquerai pas de récompenser ce qui est donner."
Je vois la surprise, mais pour moi cela semble si normal. Je ne suis pas habituer à être servit, je fais les choses par moi-même alors imaginer qu'on puisse me saluer en courbant la tête...
"La fidélité par l'amour, la valeur par l'honneur et le parjure par la vengeance."
Puis je reporte mon regard sur Essaidel, près d'elle, un homme de petite taille, un nain fort probablement, je la vois congédier les autres qui reparte vers la demeure et elle me présente la personne près d'elle:
"C'est Chiéon, sans lui je ne pourrait guère assumer le secrétariat seule."
Je ose la tête je tend la main pour me présenter, il semble surpris, mais je ne fais aucun mouvement de recul si bien qu'il finit par me la serrer:
"Enchanté. Bien, maintenant que les présentation sont faites, j'impose une chose, le tutoiement des deux partis et plus de maître. Je me prénomme Eönwë et je crois que c'est largement suffisant."
Je les vois échanger un regard avant qu'ils ne hochent de concert la tête.
"Je suppose que j'ai du travail en vue n'est-ce pas? Alors, si vous voulez bien me faire visitez cette demeure et me conduire à mon bureau..."
La glace semble briser, je les vois se mettre chacun sur un côté, je leur adresse un petit sourire et nous remontons le chemin en direction de la demeure qui serait dorénavant la mienne quand je ne serai pas en ville.
Une bonne heure voir même plus se passe, je visite avec eux les pièces et je ne peux m'empêcher de trouver ça à mon goût. C'est tout simplement splendide et il me tarde que ma femme et mes enfants voient ça, car dans la précipitation, je n'ai même pas eu le temps de les prévenir.
Chiéon ne parle pas , c'est Essaidel qui m'explique un peu le tout, lui hoche simplement al tête à ces propos.
Nous arrivons à une porte qu'il s'empresse d'ouvrir, le bois est richement sculpté et je ne peux m'empêcher de contempler les dessins si complexe. Essaidel me suis, je sens son sourire dans mon dos et la voix de Chiéron s'élève me permettant enfin de l'entendre:
"Voici votre bureau... Euh... Ton bureau."
Je pénètre dans la pièce et en est le souffle couper. Et bien...
Il se mélange, comme partout dans la demeure, une ancienneté mélangé à la modernité. Sur les murs, des cartes, je reconnais sans mal celle d'Entre Monde et près d'elle, celle de mon quartier, les Fumeroles. Deux grandes bibliothèques une table de bois massif près d'une fenêtre ouverte donnant sur un balcon qui lui, donne vu sur une cascade.
J'avance dans la pièce, une cheminée avec près d'elle un canapé et deux fauteuils des étagères au murs et quand je me retourne, un vaste bureau qui fait au moins le double de celui que j'utilise aux Urgences.
Les couleurs de la pièces sont chaudes et font que je me sens à l'aise. Mon regard se pose sur les deux personnes qui sont mes secrétaires à présent et je leur fait simplement:
"Tout simplement magnifique, comme les autres pièces."
Ils semblent comme... Soulagés? En même temps je vais pas les jeter au fers pour une pièce qui ne me conviendrait pas, je suis pas un bourreau dans l'âme...
Je me dirige vers le bureau, le contourne et prend place sur un fauteuil. J'ai l'impression d'être un ministre, pire, un roi... Je secoue la tête, Essaidel s'approche alors que Chiéon lui se dirige vers un petit meuble où il saisit une pile de courrier.
Face à moi, je vois des outils fort moderne qu'heureusement j'ai appris à maitriser comme l'ordinateur, le téléphone et j'en passe.
"Il semble y avoir du grabuge parmi les maîtres. Pour votre... Euh ton entrée en matière et bien vous... Euh tu vas avoir à faire à une réunion des maîtres."
Je saisis une feuille que viens de lui donner Chiéron et la parcours.
"Lier à cette histoire d'Hi-Boux?"
"Je dirai plutôt les conséquences de cette histoire."
"Et c'est à l'origine de?"
" Maître Gwendall..."
"Maître de Tchen, je vois de qui il s'agit et si je lis là, les deux protagonistes sont... Immacolata Maître du Miroir Li et... Tiens donc, ce cher Wergeld, maître du miroir Kouen."
Je les connaissais, de nom où de vu. J'ai un souvenir assez cuisant de la dernière visite de Wergeld au Sanctuaire. Je saisis un dossier que me tend Essaidel:
"L'affaire est tout de même assez grave et peut aboutir à une guerre..."
En effet, l'affaire était grave, tout comme les deux maîtres en question visiblement. Une guerre, non mais quelle idée, comme si il n'y avait pas déjà suffisamment à faire et à gérer. Pesaient-ils à leur population?
J'ignorai si je serai bien placé dans cette histoire, mais visiblement, on m'y attendait.
Je parcours rapidement le dossier avant de le refermer, puis, j'allume l'ordinateur et au bout de quelques minutes je demande:
"Mes affaires sont-elles arrivées?"
Tout en pianotant sur le clavier, Essaidel répond à la positive et je demande:
"Que l'un d'entre vous aille me chercher mon long manteau vert, je vais me rendre sur Tchen dans l'heure qui arrive. Pas certain qu'ils m'y attendent mais bon."
Chiéon disparut du bureau, je termine d'envoyer un message annonçant ma venue avant de lever les yeux sur Essaidel.
"Un topo très chère serait le bienvenue. Je suis pas ignorant des affaires des quartiers du dessus, mais une mise à jour serait la bienvenue."
Je me relève du siège où j'avais pris place après avoir envoyé mon mail et éteint l'ordinateur. Je sais qu'il me reste encore du travail, les Fumeroles ont besoin d'un petit ménage interne, mais j'avais du temps devant moi. Je vois Chiéon revenir au moment où Essaidel commence à me parler plus en détail de cette affaire.
J'enfile mon manteau vert, je passe mes cheveux par dessus et interrompt tout en m'excusant le débit d'Essaidel:
"Deux minutes Essaidel, Chiéon, j'ai une mission pour toi. Peux tu te rendre à Northrives et ramener ici ma femme et mes trois enfants? Fais leur visiter et les mets les à l'aise, je reviens dès que possible..."
Il semble ravis de me rendre ce service, il m'offre un sourire avant de disparaitre par la porte, chemin que nous prenons avec Essaidel quelques secondes plus tard...
C'est ce que j'appel une entrée sur les chapeaux de roue... Allons affronter les lions à présents, enfin, là en l'occurrence, la lionne et le lion... Un guérisseur pouvait toujours être utile... En cas de bain de sang!
Les paroles en italique sont tirées du SDA, discours de Denethor à Pippin.)
Comment avait-on pu penser à moi pour tenir un tel rôle et puis d'abords, comment se faisait-il que je sois connu à ce point? Non, mais je n'étais que le Chef des Urgences du Sanctuaire des Braves... Et non une de ces personne haute en formes et en couleurs, accumulant les actes de bravoure et j'en passe... Non vraiment, je devais rêver... En fait, j'allais bientôt me réveiller et je serai dans les bras de ma femme, tranquillement dans notre petite maison et ...
Je ne n'aurai jamais fais de voyage en montgolfière et surtout je ne verrai pas cette femme arriver face à moi avec un sourire au lèvre comme si j'étais la réincarnation d'Illuvatar en personne. Je le vis s'incliner légèrement face à moi et prendre la parole d'une façon calme et poser:
"Bienvenue Maître Elambar, je me présente, je me nomme Essaidel et j'ai été chargé de vous accueillir en ces lieux."
Je hausse un sourcil. En ces lieux, il fallait avouer que l'endroit était superbe. Un jardin magnifique et en son centre, ce qui ressemblait à une habitation. Vraiment, cela n'était pas possible, ce devait être une immense supercherie. Voir même un poisson d'avril où une caméra caché non? Je laisse mon regard airer sur le jardin et je soupir:
"Dites moi que c'est un rêve et que je vais me réveiller."
"Il est si étrange que cela qu'on puisse reconnaitre la personne que vous êtes au point de vous offrir une telle responsabilité? Depuis si longtemps notre quartier est sans Maître et depuis si longtemps, nous les K'an n'avons plus de guide... Nous nous sommes simplement reconnus en vous et puis, votre travail et votre dévotion pour notre ville et ces différents quartiers, en tant que guérisseur n'est pas un secret de polichinelle."
Je tourne les yeux vers Essaidel qui me regarde avec des yeux d'un bleu si profond qu'on dirait un océan dans lequel on pourrait se noyer. Elle semble aussi frêle qu'un roseau qui se plierait sous le poids d'un vent trop fort. Je ne peux m'empêcher de lui sourire:
"Vous connaissez les lieux?"
"Oui, j'étais déjà au service de l'ancien maître, libre à vous acceptez où pas que je vous accompagne, tout comme les personnes qui sont à l'intérieur et qui attende de vous être présenter."
Je ne peux m'empêcher d'hausser un sourcil. Des gens à mon service? Mais ce n'est en rien dans mes habitudes ça. Un soupir s'échappe de mes lèvres, dans quoi me suis-je donc embarqué?
"Bien... Je ne peux plus faire marche arrière n'est ce pas? Allons-y pour les présentation."
J'ai la sensation de revenir dix ans plutôt quand le service des Urgences m'a été présenté. Heureusement j'ai immédiatement établis des règles, en disant clairement comment j'agissais. J'espérai pouvoir en faire de même avec ces personnes.
Nous remontons une des allées bordés de plantes et de fleurs en tout genre, je suis un peu surpris, je ne m'attendais pas à voir autant de nature sur une île... Volante de surcroit.
Nous arrivons bientôt dans un silence assez pesant, à un pont de bois qui relis la maison au jardin. En dessous de ce pont, je peux voir une petite rivière passé et le rythme calme de l'eau donne un peu de musique à ce jardin bien calme. A croire qu'ils connaissaient mes goûts, mes envies et mes plus profonds désirs... Cela ressemble tant à l'habitation qui fut la mienne durant des décennies, dans mon ancien monde. Je fronce les yeux et m'arrête alors qu'Essaidel elle se trouve déjà à la moitié du pont. Quand elle se rend compte de mon arrêt, elle se retourne et fais simplement:
"Certaines magies sont changeante Maître. Ici, sur l'Ile K'an, le décor s'adapte à la personnalité de notre Maître."
Ceci expliquait donc cela... Derrière l'imposante demeure, car le terme était loin d'être faible, des montagnes se dressait, enfin, une petite chaîne de montagne qui faisait que la demeure était comme encastré dans la vallée. En tournant la tête, je pu voir un peu plus loin, la nature qui s'offrait à moi, et le jardin semblait tout petit face à cela.
Une sensation de déjà vu se mêlait à l'inconnu qui s'ouvrait à moi.
Je rejoins Essaidel qui n'avait pas bouger et lui demande:
"Qui sont ces personnes que vous dites à mon service?"
Elle sembla surprise de ma question et réfléchis quelques secondes avant de répondre:
"Et bien il y a moi la secrétaire principale, et puis mon allié Chiéon, et puis les personnes liés à l'entretien de la maison. Les autres, soit le Chef de la garde de K'an n'est pas encore ici tout comme le chef de la milice par contre, le soldat du miroir est jamais très loin. Sans oublier..."
Je la voyais partir dans une explication sans fin si bien que je leva la main et aussi sec elle s'interrompit. Je la vis baisser la tête de gêne ce qui me fit sourire:
"Ola... On ce calme... Vous allez aller me chercher ces personnes et je vais les rencontrer ici, ensuite, vous me mènerez à mon bureau, puisqu'il parait indéniable à présent que je ne suis pas au beau milieu d'un rêve..."
Je la vis sourire, puis s'incliner une nouvelle fois, il allait falloir que cette manie lui passe. Je veux bien qu'on soit à mon service mais les courbettes incessantes non merci. Je la vit s'éloigner en trottinant, je me demande si Eldariel aurait le droit de venir ici et s'y installer avec ma petite famille.
Je me perd dans mes pensées, si on m'avait dis il y a deux jours que j'occuperai cette place... Maître du Miroir K'an et chef du quartier des Fumeroles... Il y avait comme quelque chose d'irréaliste dans tout ça...
Les minutes passèrent, je m'accoudais à la rambarde du pont et laissa mon regard se perdre sur la nature environnante. Ma vue me permis d'entrapercevoir les limites que l'Ile proposait. Je cru apercevoir une montgolfière s'élevant dans les airs et ces des bruits de pas qui me firent me redresser légèrement sans pour autant me tourner vers leur origine.
Je baissa le regard sur mes mains et les croisa entre elle avant de prononcer ces mots:
"Je ne sais pas qui vous êtes, mais j'aime savoir qui m'entoure, afin que je puisse être sur de leur loyauté, ainsi que du travail que chacun fais. Mais avant toute chose, peut-être est-il bon que je vous précise qu'aucun d'entre vous ne perdra son emploi actuel?"
A la fin de cette remarque, je me tourne enfin vers eux et vois une dizaine de personne, de tout bord et de toute origines, me regarder, avant de s'incliner dans un mouvement parfaitement synchroniser. Je ne peux m'empêcher de lever la main et de dire:
"Le respect ne se fait pas simplement par des courbettes et des saluts, il est aussi intimement lier à la qualité du travail que vous fournirez. J'attends donc de vous, un certain respect, cela va de soi, mais aussi un travail sérieux, comme cela devait être le cas avec votre ancien Maître. Je ne manquerai pas de récompenser ce qui est donner."
Je vois la surprise, mais pour moi cela semble si normal. Je ne suis pas habituer à être servit, je fais les choses par moi-même alors imaginer qu'on puisse me saluer en courbant la tête...
"La fidélité par l'amour, la valeur par l'honneur et le parjure par la vengeance."
Puis je reporte mon regard sur Essaidel, près d'elle, un homme de petite taille, un nain fort probablement, je la vois congédier les autres qui reparte vers la demeure et elle me présente la personne près d'elle:
"C'est Chiéon, sans lui je ne pourrait guère assumer le secrétariat seule."
Je ose la tête je tend la main pour me présenter, il semble surpris, mais je ne fais aucun mouvement de recul si bien qu'il finit par me la serrer:
"Enchanté. Bien, maintenant que les présentation sont faites, j'impose une chose, le tutoiement des deux partis et plus de maître. Je me prénomme Eönwë et je crois que c'est largement suffisant."
Je les vois échanger un regard avant qu'ils ne hochent de concert la tête.
"Je suppose que j'ai du travail en vue n'est-ce pas? Alors, si vous voulez bien me faire visitez cette demeure et me conduire à mon bureau..."
La glace semble briser, je les vois se mettre chacun sur un côté, je leur adresse un petit sourire et nous remontons le chemin en direction de la demeure qui serait dorénavant la mienne quand je ne serai pas en ville.
Une bonne heure voir même plus se passe, je visite avec eux les pièces et je ne peux m'empêcher de trouver ça à mon goût. C'est tout simplement splendide et il me tarde que ma femme et mes enfants voient ça, car dans la précipitation, je n'ai même pas eu le temps de les prévenir.
Chiéon ne parle pas , c'est Essaidel qui m'explique un peu le tout, lui hoche simplement al tête à ces propos.
Nous arrivons à une porte qu'il s'empresse d'ouvrir, le bois est richement sculpté et je ne peux m'empêcher de contempler les dessins si complexe. Essaidel me suis, je sens son sourire dans mon dos et la voix de Chiéron s'élève me permettant enfin de l'entendre:
"Voici votre bureau... Euh... Ton bureau."
Je pénètre dans la pièce et en est le souffle couper. Et bien...
Il se mélange, comme partout dans la demeure, une ancienneté mélangé à la modernité. Sur les murs, des cartes, je reconnais sans mal celle d'Entre Monde et près d'elle, celle de mon quartier, les Fumeroles. Deux grandes bibliothèques une table de bois massif près d'une fenêtre ouverte donnant sur un balcon qui lui, donne vu sur une cascade.
J'avance dans la pièce, une cheminée avec près d'elle un canapé et deux fauteuils des étagères au murs et quand je me retourne, un vaste bureau qui fait au moins le double de celui que j'utilise aux Urgences.
Les couleurs de la pièces sont chaudes et font que je me sens à l'aise. Mon regard se pose sur les deux personnes qui sont mes secrétaires à présent et je leur fait simplement:
"Tout simplement magnifique, comme les autres pièces."
Ils semblent comme... Soulagés? En même temps je vais pas les jeter au fers pour une pièce qui ne me conviendrait pas, je suis pas un bourreau dans l'âme...
Je me dirige vers le bureau, le contourne et prend place sur un fauteuil. J'ai l'impression d'être un ministre, pire, un roi... Je secoue la tête, Essaidel s'approche alors que Chiéon lui se dirige vers un petit meuble où il saisit une pile de courrier.
Face à moi, je vois des outils fort moderne qu'heureusement j'ai appris à maitriser comme l'ordinateur, le téléphone et j'en passe.
"Il semble y avoir du grabuge parmi les maîtres. Pour votre... Euh ton entrée en matière et bien vous... Euh tu vas avoir à faire à une réunion des maîtres."
Je saisis une feuille que viens de lui donner Chiéron et la parcours.
"Lier à cette histoire d'Hi-Boux?"
"Je dirai plutôt les conséquences de cette histoire."
"Et c'est à l'origine de?"
" Maître Gwendall..."
"Maître de Tchen, je vois de qui il s'agit et si je lis là, les deux protagonistes sont... Immacolata Maître du Miroir Li et... Tiens donc, ce cher Wergeld, maître du miroir Kouen."
Je les connaissais, de nom où de vu. J'ai un souvenir assez cuisant de la dernière visite de Wergeld au Sanctuaire. Je saisis un dossier que me tend Essaidel:
"L'affaire est tout de même assez grave et peut aboutir à une guerre..."
En effet, l'affaire était grave, tout comme les deux maîtres en question visiblement. Une guerre, non mais quelle idée, comme si il n'y avait pas déjà suffisamment à faire et à gérer. Pesaient-ils à leur population?
J'ignorai si je serai bien placé dans cette histoire, mais visiblement, on m'y attendait.
Je parcours rapidement le dossier avant de le refermer, puis, j'allume l'ordinateur et au bout de quelques minutes je demande:
"Mes affaires sont-elles arrivées?"
Tout en pianotant sur le clavier, Essaidel répond à la positive et je demande:
"Que l'un d'entre vous aille me chercher mon long manteau vert, je vais me rendre sur Tchen dans l'heure qui arrive. Pas certain qu'ils m'y attendent mais bon."
Chiéon disparut du bureau, je termine d'envoyer un message annonçant ma venue avant de lever les yeux sur Essaidel.
"Un topo très chère serait le bienvenue. Je suis pas ignorant des affaires des quartiers du dessus, mais une mise à jour serait la bienvenue."
Je me relève du siège où j'avais pris place après avoir envoyé mon mail et éteint l'ordinateur. Je sais qu'il me reste encore du travail, les Fumeroles ont besoin d'un petit ménage interne, mais j'avais du temps devant moi. Je vois Chiéon revenir au moment où Essaidel commence à me parler plus en détail de cette affaire.
J'enfile mon manteau vert, je passe mes cheveux par dessus et interrompt tout en m'excusant le débit d'Essaidel:
"Deux minutes Essaidel, Chiéon, j'ai une mission pour toi. Peux tu te rendre à Northrives et ramener ici ma femme et mes trois enfants? Fais leur visiter et les mets les à l'aise, je reviens dès que possible..."
Il semble ravis de me rendre ce service, il m'offre un sourire avant de disparaitre par la porte, chemin que nous prenons avec Essaidel quelques secondes plus tard...
C'est ce que j'appel une entrée sur les chapeaux de roue... Allons affronter les lions à présents, enfin, là en l'occurrence, la lionne et le lion... Un guérisseur pouvait toujours être utile... En cas de bain de sang!
Les paroles en italique sont tirées du SDA, discours de Denethor à Pippin.)
- Eönwë
- Maitre du Miroir
- Suivi : Fiche - Carnet de bord
Titre : Noble, Perçant, Hanami
Race : Elfe
Statut : Maître du Miroir / Guérisseur
Notes :
Pnj: Essaidel, secrétaire particulière d'Eönwë
Messages : 473
Titre débile : Eo, maître pervers selon Ez ! xD
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