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Aux petits bobos, les grands remèdes

Ven 14 Sep - 22:07


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La capture de Lars était une réussite. Il était menotté et assez amoché pour ne plus faire de mal. Il ne faudra pas longtemps avant qu’il ne s’effondre à cause de la perte de sang. Mon bras m’élance à cause de la balle que j’ai reçue. Mais le pire, ce sont mes côtes, j’ai du mal à respirer correctement. Un tour au sanctuaire s’impose pour mon client mais aussi pour moi.

Mon miroir me permet d’ouvrir une porte directement vers le parvis du sanctuaire. Habitué aux frasques des sanctuaris, une équipe ne tarde pas à faire apparition pour prendre en charge mon client et moi-même. Ils connaissent la procédure pour les soins de prisonniers et je ne m’inquiète pas d’une éventuelle fuite. Il ne passerait même pas le pas de la porte de sa « chambre » avant de recevoir une seringue de somnifère dans le dos.

Pour information, il a besoin de soins pour trois blessures non-négligeable, le reste, laissez-les. Deux aiguilles sont plantées dans son avant-bras droit et sa cuisse gauche. Son épaule droite est totalement disloquée. J’aimerai récupérer les aiguilles et mon couteau s’il vous plaît.

L’un des infirmiers me fait un sourire tandis que les autres essayent d’assoir le requin dans un fauteuil roulant. L’un d’eux se détache du groupe et me demande de le suivre. Il me guide tranquillement jusqu’à une petite pièce contenant une sorte de lit bizarre. Mon guide me fait m’installer sur le lit. Il me questionne sur mes blessures :

D’abord, une blessure par balle au bras droit. Visiblement, la balle a traversé sans toucher de zone critique. Ensuite, j’ai pris un mauvais coup à la poitrine. J’ai du mal à respirer et c’est douloureux.

Un sourire plus tard, mon infirmier m’informe qu’il va m’envoyer un médecin et file.
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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Dim 16 Sep - 14:56




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Tranquillement assise dans le cabinet du Docteur Lou, on bavardait pendant ce temps de répit de nos sujets préférés, à savoir la nourriture, l’amour et diverses choses… avec lui, on pouvait passer des jours et des jours à parler sans s’ennuyer une seule fois mais quelqu’un frappe à la porte, c’était un infirmier, il voulait la présence de mon collègue pour effectuer un diagnostic précis et prodiguer les soins à la jeune sanctuari.

Je m’apprête à me lever pour partir en direction de la salle de consultation quand je constate que Lou ne me suivait pas.

- Bah alors, tu ne viens pas ?

Affichant son plus grand sourire, il me dit qu’aujourd’hui, je ferais ça en solo mais qu’il ne resterait pas très loin si nécessaire. Il se lève me tapote l’épaule et me pousse, sa manière de me dire que ça se passerait bien. Ouais, ça se passera bien pour lui mais pour la patiente ? Je passe le seuil de la porte et suit l’infirmier d’un pas décidé. J’essayais de voir tout ce qu’il m’avait appris depuis des semaines, ça allait bien se passer, enfin je l’espère ! L’infirmier ouvre la porte et voit la patiente sur la table et constate que malheureusement… je la connaissais…

Ca n’allait pas être facile si en plus c’était une proche, allez Moana n’ai pas peur, ça va bien se passer, on ne voit pas d’hémorragie d’ici, ça va aller… Je m’approche d’elle et commence mes premières observations discrètes. Sa respiration semblait saccadée mais elle préférait garder la tête haute comme pour son bras. L’infirmier m’avait dit sur la route ce qu’elle avait eu mais il ne paraissait presque rien quand on la regarde.

- Alors comme ça, on s’attaque aux méchants maintenant, je vais m’occuper de toi Lin, dis moi ça fait mal quand je vais te toucher.

Je commence à palper ses membres inférieurs, rien de casser puis les bras en évitant sa blessure puis aussi ses côtes. En palpant, je vois que quelque chose ne va pas.

- Tu as pris un coup dans les côtes ? Elles semblent cassées, il faudrait faire une radio pour voir si du liquide ne passe pas dans tes poumons mais à première vue, cela ne semble pas le cas. Je vais m’occuper de ton bras et ensuite on file à la radio.

Je me tourne vers les étagères, enfile de nouveaux gants, prends le nécessaire pour recoudre sa plaie, de quoi désinfecter et enlever les débris. Je prends le premier tabouret à roulette à disposition et roule jusqu’à son bras.

- Bon, raconte moi comment tu as fini ici toi… Ne me dis pas que tu y es allée toute seule sinon je vais devoir te taper !

Pendant qu’elle me raconte, je m’occupe alors de son bras.


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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Mer 19 Sep - 17:47


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Je ne reste pas longtemps seule, à peine le temps de souffler un peu et de maudire ce requin de malheur… Avec tout ça, je vais rester des semaines coincées au bureau ! Depuis notre mission de recherche de dragon fugueur, je n’ai pas revu Moana. Avec un peu de chance, ce sera elle qui s’occupera de moi. Ce sera certainement un plus agréable moment qu’avec un illustre inconnu.

Lorsque la porte s’ouvre à nouveau, mon vœu est exaucé. Moana entre dans la petite pièce avec un petit moment d’hésitation. Elle m’avait dit être en formation peut-être n’est-elle pas encore finie ou subit-elle un examen au passage. J’essaye de la rassurer comme je peux :

Salut Moana ! ça fait un bail depuis la dernière fois.

Après une rapide inspection visuelle, elle se détend un peu. Je n’ai rien de visiblement trop grave, hormis ce petit trou de balle dans le bras. Un peu plus à l’aise, elle trouve le moyen de plaisanter un peu.

Je suis sanctuari maintenant, c’est mon travail de me battre avec les grands méchants. On a un peu abimé les bureaux de la caserne mais ce n’est pas grave. Cette bande de machiste avait besoin d’une piqure de rappel.

Après un avertissement, Moana commence à ausculter mon corps à la recherche d’éventuelles blessures invisibles et peu douloureuses. Arrivée à mes côtes, son contact ravive la douleur qui s’était un peu calmée en restant immobile. Je fais une petite grimace, il ne sied pas à une prêtresse de geindre inutilement. Moana tire rapidement les conclusions et prend les mesures qui s’impose afin de vérifier la gravité de la fracture.

J’ai pris un sacré coup directement sur la poitrine mais je pense que la fracture vient de mon rebond sur le bureau. Allons-y pour la couture !

Je reléve la manche de mon kimono. Il est bon pour la poubelle avec tout ce sang et le trou causé par la balle… Encore une malédiction pour ce requin de malheur. Avec aisance, Moana s’installe pour commencer à recoudre mon bras et me taquine.

On a reçu une demande urgente venant d’Atlantis pour mettre un homme aux arrêts. Un demi-requin très violent qui est avec tes collègues en ce moment même. Il n’y avait que moi de disponible donc je me suis imposée contre la volonté du chef… Non mais, ce n’est pas parce que je suis une femme que je ne peux pas tabasser des méchants ! J’y suis allée et en entrant, il m’a tiré dessus avec son arme d’où la blessure que tu charcutes.

Visiblement la couture n’est pas le fort de Moana, elle s’y reprend à trois fois avant de réussir à coudre à peu près correctement la première plaie. Je retourne docilement le bras pour qu’elle puisse continuer tranquillement.

En gros, on a fini par se battre au corps à corps. Et me voilà !

Je fixe ma doctoresse en pleine concentration pour réussir sa couture du premier coup essayant de ne pas rire devant sa moue.
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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Ven 21 Sep - 16:54




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Je commence doucement à faire la couture, d’habitude c’était sur des mannequins ou autres mais là, sur quelqu’un qui vit c’est bien différent et en plus elle me connaissait, je ne voudrais pas lui “ défigurer “ le bras, j’essaye de m’y prendre bien mais j’ai eu du mal à faire mes premiers points, la première plaie n’était pas la meilleure que j’ai fais mais quand elle me tourne le bras pour le reste, j’arrive à prendre le coup de main et intérieurement je me sentis limite fière de moi. Alors que je me concentre sur sa blessure, elle m’explique ses mésaventures. Je m’arrête un instant pour lui parler.

- A ce que je vois, on a toutes les deux évoluées ! Bon, d’ici quelques mois, je ferai des plus jolis points mais si tu mets de la crème régulièrement, ça ne se verra pas si tu la protège du soleil.

Je lui attrape son bras et lui montre.

- T’inquiète, tu seras toujours jolie ou sinon ça fera une bonne cicatrice de guerrière !

Je commence à montrer les miennes, j’en avais un peu partout à cause de mes nombreuses aventures, sur les tibias, l’avant-bras et le dos mais bon je ne suis pas connue pour être la plus féminine possible !

- Je commence à avoir une belle collection pour ma part mais ne parlons pas de moi mais finissons de faire des oeuvres d’art puis de te soigner. D’ailleurs, pourquoi être aller seule affronter des méchants ? Ce n’est pas mieux d’être deux, si il te serait arrivée un truc ou au moins deux personnes pour voir la scène pour la confrontation. Il manque tant de sanctuari que ça ?

Peut-être qu’elle prends des risques inconsidérés car il manque de personnel, il faudrait peut-être faire quelque chose, une grande campagne de recrutement ! Bref, je remets au travail, je la vois se retenir de rire, la délicatesse n’était pas mon fort mais en médecine, il fallait être polyvalent et attentionné, mes plus grandes qualités, tout le monde le sait.

- Attention à toi ! Si tu rigoles, je vais déraper et ça sera de ta faute d’abord !

Je tira la langue et finit sa dernière plaie au bras. Bon, la radio maintenant ! Je me lève, range un peu mon matériel, jette ce qu’il est nécessaire. Je prépare le fauteuil roulant, procédure oblige.

- Allez hop, on y va !

Je lui laisse même pas le temps de râler que je glisse ma main sous ses jambes et attapre ses épaules quand je la bascule dans mes bras tout évitant de trop la bouger pour ses côtes. Je la dépose dans le fauteuil et on y va pour la radio.

- Bon, j’aurai bien dit qu’on fasse la course mais on va éviter de te casser plus que tu es ! Donc on va rester sérieuse ! Alors tes collègues sanctuari, tu en as des sympas ? Tu as d’autres affaires en cours, des enquêtes, raconte moi tout ça !

Je la trimballe dans les couloirs aux carreaux blancs et à l’odeur aseptisée, c’était un hôpital quoi, ça ne vends pas du rêve mais on s’y fait. Nous arrivons dans la salle de radio, l’opérateur était là, je l’aide à se relever et l’invite à se changer dans vestiaire, pour la radio, il fallait se promener en petite tenue… A chaque fois, que je voyais les patients, ils étaient tous mal à l’aise et je les comprends, la personne elle est toute seule au milieu de la pièce avec tous ses fils, la machine qui faisait un bruit pas possible et tu dois faire des figures limites bizarres car vu qu’elle était capable de tenir debout, ils vont lui faire les radios debout. Je la vois sortir du box, je détourne le regard, c’était bizarre de voir une personne connue derrière la vitre, avec l’opérateur, nous étions derrière avec tous les moniteurs. Il lui dit de se coller contre la paroi en verre, c’était froid ce machin… L’opérateur lui donne les quelques consignes, je ne regardais jamais dans sa direction, je me concentre simplement sur le terminal. Après cinq de minutes de mesures, mon collègue dit à Lin qu’elle peut se rhabiller, je l’attends avec impatience à la sortie pour attendre avec elle les résultats.

- Bon, ça ne devrait pas tarder, allez grimpe de nouveau dans ton carrosse, aujourd’hui, c’est moi qui va te balader !


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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Lun 1 Oct - 11:33


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Moana s’amuse de la possibilité que ma blessure au bras me laisse une cicatrice. Tant pis. Pour illustrer son propos, elle commence à me détailler ses différentes cicatrices.

En fait, c’est toi le mannequin sur lequel les nouveaux guérisseurs s’entrainent ! Lorsque la mission est arrivée, j’étais la seule disponible pour partir et la mission était très urgente. Il n’était pas possible d’attendre quelqu’un d’autre. En temps normal, on est assez nombreux mais ces derniers temps on a eu une recrudescence des missions. Rien de bien alarmant pour l’instant.

Une fois sa couture finie, elle prépare un fauteuil roulant. Je lui lance un regard interrogateur. Je peux marcher quand même… Sans même me répondre, elle me soulève et me dépose dans le fauteuil. Je sais bien que je ne pèse pas lourd mais quand même, elle aurait au moins pu me laisser m’assoir toute seule.

- Bon, j’aurai bien dit qu’on fasse la course mais on va éviter de te casser plus que tu es ! Donc on va rester sérieuse ! Alors tes collègues sanctuari, tu en as des sympas ? Tu as d’autres affaires en cours, des enquêtes, raconte moi tout ça !

Evitons surtout d’abimer d’autres personnes. Ils sont plutôt sympas, on s’amuse bien au bureau. Tout le monde emmène ses familiers, c’est un joyeux tintamarre. Morok est un peu ronchon et effrayant mais on s’en accommode. Pour l’instant, je n’ai pas vraiment prise d’enquête, je suis encore en phase d’apprentissage. Je m’occupe surtout de petites missions, c’était ma première mission un peu musclée. Et toi ici, tu as beaucoup de travail ?

Pour la radio, Moana m’explique qu’il faut que je me déshabille et me montre un vestiaire. Je retire rapidement mon kimono en essayant de ne pas trop tirer sur mes côtes mais je récolte quelques éclairs de douleur. L’opérateur m’indique l’endroit où m’installer et la position à prendre contre la plaque en verre froid. Plus désagréable, tu meurs… Fort heureusement, la radio ne dure pas longtemps. Seconde épreuve du jour, remettre mon kimono sans mourir de douleur…

Moana m’attend sagement à l’entrée avec le fauteuil et m’invite à m’installer pour m’emmener ailleurs.
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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Lun 1 Oct - 15:26




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Nous avions enfin un peu de temps de libre et de toute façon, vu son état, elle va devoir rester alitée donc autant en profiter pour papoter un peu.

- Bon, le temps d’avoir les résultats, je vais t’amener à un de mes endroits préférés du sanctuaire.

L’endroit en question se trouvait au dernier étage, on pouvait rejoindre les balcons extérieurs autour du dôme, nous avions imprenable sur Fumeroles et c’était souvent calme. J'appuie sur le bouton de l’ascenseur et nous voilà partit pour le dernier étage.

- Effectivement j’ai beaucoup de boulot, surtout quand nous avons une apprentie sanctuari qui veut frapper des gros balourds mais bon, je te comprends, c’est bien de montrer ce qu’on sait faire aux hommes !

Le dong de l’ascenseur retentit, nous étions arrivées, c’était un grand couloir simple en prime abord, le bureau du directeur, quelques bureaux dont aucun patient ne connaît l’existence, en faite, il devait avoir aucun patient qui devrait passer mais on va dire que je vais faire une exception.

- Fais pas trop de bruit s’il te plait. Opération top secrète.

Je fais le minimum de bruit et traverse le couloir et arrive au niveau du dôme, on était au ⅔ de la hauteur, je prends une porte dérobée, enfin une porte de service pour être exacte mais ça n’a pas le même effet et nous voilà sur le grand balcon avec vu sur l’ensemble des souterrains, ce n’est pas de la verdure ou autre mais le Sanctuaire sur un point haut, on pouvait voir la multitude de lumière, un peu comme les étoiles, j’aimais le silence qui y trônait. J’arrête Lin au niveau de la rambarde et continue alors la discussion quand je m’assois sur la rambarde.

- Sinon, parle moi de tes enquêtes, c’est quoi ta prochaine cible ? Tu as le droit de me le dire ou c’est confidentiel ? Promis, je ne dirais rien.

Je mime de fermer une serrure sur ma bouche et jette la clé imaginaire.

- Je sais je suis curieuse, que veux-tu, de toute façon, tu risque de passer quelques jours ici, je vais te tenir compagnie sauf si ça te dérange puis j’ai hâte de repartir en mission avec toi, c’était sympa la dernière fois !


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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Sam 6 Oct - 21:57


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Il est toujours plaisant de passer un peu de temps avec Moana, elle ne s’encombre pas de faux-semblants et est toujours naturelle et spontanée. Tout mon contraire, trop politiquement correcte. Mais que voulez-vous, on ne se refait pas une éducation vieille de 20 ans comme ça… Bien décidée à passer un peu de bon temps en attendant les résultats de la radio, elle m’emmène dans un endroit secret du sanctuaire. Pendant le trajet, elle s’amuse de ma venue au sanctuaire lui donnant beaucoup de travail.

Malheureusement pour toi, te voilà médecin attitré de Lin Roben ! Théoriquement, je ne suis plus une apprentie, la formation est un peu basique à mon gout… On nous lance tout seul sur le terrain après quelques heures de présentation. Il a fallu qu’un de mes collègues me montre comment mettre des menottes ! ça laisse vraiment à désirer.

Une fois sorties d’un ascenseur, Moana m’enjoins au silence. Ma présence à cet étage n’est pas vraiment autorisée visiblement. Vilaine Moana, toujours à faire les choses à sa façon. Je lui fais signe de s’approcher pour que je lui chuchote :

Après le verre d’alcool au speed-dating, tu essayes de m’enlever ?

Nous débouchons sur une sorte de balcon juste sous le dôme du sanctuaire. Mon médecin m’installe juste devant la rambarde pour que je puisse profiter de la vue. La vue pourrait être impressionnante si le sanctuaire n’était pas en sous-sol. Le silence et les quelques lumières ont néanmoins un effet reposant sur moi, l’effet d’une belle nuit étoilée. Continuant la discussion, Moana me questionne sur mes enquêtes en cours.

On a un certain nombre de personne que nous recherchons pour des crimes allant du meurtre à l’incendie volontaire. Pour l’instant, je n’y participe pas. C’est une mission compliquée mais j’envisage de m’y investir, c’est la mission des sanctuaris de faire respecter les lois. Ne t’avises pas de finir sur cette liste, je vais devoir venir te mettre en prison sinon !

Je m’amuse de cette perspective, difficile de dire si je serais capable de rivaliser avec elle. Elle a nettement plus d’expérience et un pouvoir offensif pour elle.

Ta compagnie m’est toujours agréable. Surtout lorsqu’il s’agit d’enfreindre les règles du sanctuaire. Tu arrives à t’habituer à la vie sous terre ? Et pourquoi pas retourner en mission ensemble, on verra ce que nous trouverons comme mission amusante.

Je jette un œil au loin, regardant une caravane de lampions se déplacer au loin. Ce calme contraste énormément avec l’effervescence de la ville juste au-dessus.

Si je n’ai pas le droit de sortir, il faudra avertir la caserne pour qu’ils envoient une personne pour récupérer mon client. Et j’espère qu’ils arriveront à récupérer mes aiguilles intactes, ça coute cher ces petits bijoux.

Au pire, j’irai voir Ayren pour qu’il me les remettent en état ou en acheter de nouvelles.
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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Dim 7 Oct - 18:55




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Alors comme ça la formation des Sanctuaris est un peu superficielle, étonnant de la part de l’administration de donner autant de responsabilités et de pouvoirs à des petits nouveaux, ici j’ai eu de la chance, on m’a bien prise en main, il est vrai, avoir la vie des gens entre les mains est complètement différent que de les arrêter, au pire au moment du jugement on peut encore réparer la bêtise, moi si il est mort… bah il est mort quoi ! On nous le répète des milliers de fois et c’était bien une chose qui m'horrifie, faire une erreur et le patient y paye au prix fort que dire ensuite aux familles après ? J’espère n’avoir jamais ce cas ou beaucoup plus tard sinon ça mettrait sûrement à terme ma profession mais ne pensons pas au pire mais aux choses joyeuses. Le Sanctuaire était certes dans le sous-sol mais on pouvait trouver quelques trucs sympas dans tout ce noir, une plafond étoilé grâce aux bestioles fluorescentes, effet garanti Voie Lactée !

Je souris alors quand Lin me dit que je serai son médecin, je ne voyais pas du tout médecin même si dans quelques mois je le saurai dû à ma formation, Docteur Ikuma, ça faisait tellement bizarre, j’imagine que les gens qui me connaissent prendrait peur si il savait ce que j’étais, la femme insouciante qui court partout qui endort les gens avec des coups de poings ! Non c’était bien risible et je pense que si Asami voyait ça, elle se dirait que j’ai bien changé, que j’ai mûri mais je sais qu’elle m’encouragerait à faire cela malgré que ce n’est pas ma nature la délicatesse et tout le reste. Je chassais vite cette idée de penser à Asami, ce n’était pas l’heure, ni le moment et me reconcentre sur ma grande blessée qui semblait croire que je voulais la kidnapper.

- Tu voudrais que je te kidnappe ? Pas de soucis, ça peut se négocier si tu veux, le Speed-Dating, c’était de la rigolade à côté.

Trêve de plaisanterie, je lui demande pour ses missions en cours, elle était encore novice, pas grand chose encore mais quelque chose m’interpelle, si un jour je devais arrêter un ami, comment je réagirai ? Est-ce que je serai capable quand je vois ce qu’il peut lui attendre ? J’aurai pu me sentir trompée mais ça dépend du crime évidemment, tout le monde a ses lourds secrets, dans mon monde, j’ai pu faire des choses terribles mais quand c’est nécessaire, il le faut…

- Tu oserais me mettre en prison, moi ton médecin adoré attitré, ce n’est pas très sympa… Tu me coffrais pour maltraitance envers un malade c’est ça ?

Ouais, bon là je peux plaider coupable pour certains cas mais ce n’était pas de ma faute. Bon elle rattrape le coup quand elle me dit qu’elle appréciait ma compagnie et c’était réciproque surtout pour devenir une complice de crime, franchir les couloirs interdits du Sanctuaire !

La vie sous terre… je ne suis pas un ver de terre ni une taupe d’ailleurs, je suis rarement ici, je passe surtout mon temps à récupérer les gens à l’extérieur pour les amener ici, là c’est différent, tu es une camarade et l’atmosphère peut-être pesante ici dans le Sanctuaire, je me suis dis qu’un peu de compagnie te ferait du bien ainsi je profite de me
reposer, tiercé gagnant !

Je me baisse un peu plus vers elle et lui dit tout doucement.

- Ne crie pas trop fort que j'enfreins les règles, je vais encore me faire convoquer au bureau et je n’hésiterai pas à donner des noms dans ma chute !

Au moins, elle était prévenue.

- Pour la caserne, je crois qu’un rapport est envoyé au secrétariat pour indiquer ton indisponibilité mais au pire, on peut toujours les appeler toute à l’heure si tu veux, il n’y a pas de problème, ce n’est pas parce que l'hôpital se trouve en sous-sol qu’on est coupé du monde.

Je pose mes coudes sur la rambarde, cette vue me rendait toujours aussi mélancolique et ce n’était jamais bon quand j’étais dans cet état.

- Dis moi Lin, ne fais jamais quelque chose d’insouciant lors de tes arrestations, je serai triste de te voir un jour sur une table d’autopsie. Ne fais jamais rien seule et ni la warrior car tu te sens forte, je comprends pourquoi maintenant que tous mes proches avaient si peur quand je partais en mission quand j’étais jeune dans mon monde. Je me sentais imbattable, j’avais des pouvoirs surhumains, je pouvais tout faire et je suis revenue des fois à l’article de la mort. Maintenant que je suis de l’autre côté, je comprends alors mais je sais que c’est dur de lutter contre ses envies n’est-ce pas non ? On t’a souvent dit que tu n’étais pas si forte que ça et toute le reste mais sache qu’ils le font pour toi… Je suis peut-être la première qui te dit ça, je ne te connais pas ton avant, tout le monde à avant et maintenant j’essaye à m’habituer à l’après et c’est dur… je ne pense pas que je sois capable de voir la première personne que j’apprécie, revenir blessée mortellement et que je n’ai rien pu faire pour elle….

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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Mar 9 Oct - 11:32


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La compagnie de mon médecin en titre est agréable. Bien qu’elle se lance dans un sermon concernant mon imprudence à aller seule arrêter les gens. Je comprends son inquiétude, cela ne me plairait pas non-plus de retrouver le cadavre d’une amie comme ça.

Partir seule à la chasse au vilain n’était pas vraiment dans mes plans. Je m’en sort pas trop mal, mais ça aurait pu mal tourner avec l’arme à feux. Mais c’est promis, je ferai plus attention. Restes à trouver un partenaire qui voudra bien faire équipe avec moi. Ça, ce n’est pas gagné !

Il n’y aura pas de problèmes pour trouver un partenaire pour aller mettre en prison, mes collègues sont plutôt du genre à fuir le bureau à la moindre occasion. Le plus gros problème pour l’instant, c’est la petite délinquance qui enfle.

Et de ton côté, quand tu sors chercher un patient. J’espère que tu n’es pas seule avec ce qu’il se passe en ce moment. Ces jeunes qui lancent des pierres sur les secours. Il faut combien de temps pour sortir les radiographies ? Je t’avoue que ce fauteuil m’insupporte ! Il n’est même pas confortable.

Le calme du sanctuaire est reposant au premier abord mais il commence à me peser. Je me suis habituer au calme relatif de l’auberge où j’habite maintenant et même à mon village, la nature savait se faire entendre.
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Re: Aux petits bobos, les grands remèdes

Mar 9 Oct - 14:43




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Je ne pouvais pas l’aider dans son travail, elle était Sanctuari et moi Guérisseur, deux professions qui n’avaient à rien à voir. On travaillait ensemble certes, pour des autopsies, rapport criminel et autres mais ça s’arrêtait là. Je ne sais pas si mon discours l’avait affecté ou autre mais je sentis que quelque chose n’allait pas, elle voulait rentrer, peut-être ce que j’ai dis était embarrassant ou je n’étais peut-être pas finalement de bonne compagnie. J’essayais ne rien faire paraître mais sur le fond j’étais un peu triste, pour une fois que j’avais quelqu’un autre du sanctuaire avec qui parler.

- Oui, oui je vais te ramener dans ta chambre désolée, les radios devraient être prête.

J’attrape son fauteuil roulant et fait le chemin inverse mais avec beaucoup moins d’entrain que l’aller.

- Sinon, je n’ai pas de soucis de personnes qui me lancent des cailloux. Je fais essentiellement du sauvetage dangereuse en milieu isolé, je ne suis pas posté en zone urbaine aussi, les urgentistes le font très bien, je suis taillée pour l’aventure et tous mes collègues n’apprécient pas de sortir en dehors des remparts.

J’appelle l’ascenseur sans rajouter un seul mot et me dirige vers sa chambre.Je l’aide à se relever pour qu’elle s’installe dans son lit si elle le souhaite ou il restait le gros fauteuil.

- Bon, je vais aller chercher le radiologue, ça va prendre quelques minutes pour qu’il arrive et surtout que je le trouve.

Je ne rajoutais rien, ni un plus tard, à toute à l’heure, je ne voulais pas la déranger plus que ça, au pire elle m’appellera si nécessaire. Quand je le voulais, je pouvais être une vraie tête de mule et là c’était le cas. Je traverse les couloirs avec une rapidité déconcertante, je rentre dans le bureau et trouve le radiologue que je voulais. J’attrape les papiers dans la corbeille et l’invite gentiment à aller Lin dans sa chambre qui l’attendait. Je suivais le Docteur Cuddy mais ne rentre pas dans la chambre, je restais sur une des chaises dans le couloir, écoutant ce qu’il disait. Le docteur Cuddy était un Ken, je ne savais pas trop quoi enfaite, il ressemblait à un homme standard, taille normal, brun, enfin tout normal, le seul truc qui permet le différencier c’est qu’il n’avait pas besoin de papier pour analyser ses radios, c’était déjà dans sa tête mais par principe, on développe toujours ses clichés, ça fait plus professionnel. Il expliqua à Lin qu’elle s’était deux côtes, rien de bien méchant, on ne pouvait pas faire grand chose mise à part du repos, trois - quatre semaines mais connaissant les sanctuaris, ça va se résumer à deux et ça va vouloir s’échapper à la moindre occasion, ils n'écoutent jamais leur corps ceux-là… Le médecin était resté avec sa patiente une dizaine de minutes, répondant à toutes ses questions et lui indique également si besoin de voir avec moi ou le responsable de service, le docteur Lou pour le reste du traitement.

Le médecin finit par sortir et j’attendais alors mon jugement….


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