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Re: Dans les pommes....
Jeu 1 Nov - 17:35
La journée n’avait pas spécialement bien commencée. Ruminer le fait de devoir arrêter Kaname pendant la majeure partie de la journée n’a pas aidée à me mettre de bonne humeur. J’avais hésité à quitter tôt la caserne persuadée que nous n’aurions pas de mission croustillante à nous mettre sous la dent.
Mon hésitation se révéla payante lorsque le chef déboula dans l’open-space réquisitionnant tout le monde pour une opération « de grande envergure ». Le chef m’a confié la gestion de la mission, annonçant qu’il était temps que je fasse mes preuves avec une mission plus complexe.
Prenant la tête de l’opération, j’exhorte mes collègues à s’équiper. Départ prévu dans 5 minutes. Avant notre départ, je veille à ce que l’on emporte assez de matériel pour parer aux différentes situations imaginables. On manque d’informations pour l’instant. Divisé en escouades, nous filons à l’aide de nos perçants à Saïmiri, notre point de chute. Nous sommes accueilli par les aventuriers à l’origine de la demande d’intervention. L’une apparait gravement blessée. Je la fait évacuer immédiatement par un sanctuari afin qu’elle reçoive des soins au sanctuaire. Son coéquipier sera bien suffisant pour nous éclairer sur la situation. Pendant que l’homme-lion nous briefe, les premières escouades filent vers la pommeraie indiquée dans la demande.
A la lueur du brief, j’attrape l’un des sanctuaris chargé de la communication entre les escouades et lance mes ordres :
Escouade deux à quatre, ordre de regroupement des employés de la pommeraie, on embarque tout le monde pour interrogatoire à la caserne. Usage des armes autorisé. Risque d’attaques furtives de la part de complices cachés parmi les employés. Escouade cinq, sécurisez le secteur autour de des escouades deux à quatre.
Je fais mentalement le compte de mes effectifs, sept escouades. Quatre escouades pour la pommeraie, trois pour l’assaut de la planque… Soit 15 personnes pour cet assaut complexe. Cela devrait être suffisant.
Escouade six et sept, renforts à l’escouade une. On prend d’assaut la planque. Utilisation des armes autorisée. Capture vivante privilégiée.
Je doute qu’on en ramène beaucoup, ils vont sûrement se défendre. Et on sera certainement obligé d’en abattre la plupart pour continuer. D’un signe de tête, j’invite le lion à nous guider jusqu’à l’accès de la planque. En trajet, les autres escouades nous informent du bon déroulement de leur mission. Les employés et les patrons sous menottés et en cours d’évacuation vers la caserne. Pour l’instant, pas d’incident à déplorer. Nous atteignons la trappe sans difficultés. Maculée de sang, je me questionne sur les actions de ces aventuriers. Auraient-ils combattu là-dedans avant de faire appel aux sanctuaris ? A partir de maintenant, silence radio. Je fais signe au lion de se tenir à l’écart et à l’abri, il ne doit pas participer à l’opération. Son statut d’aventurier n’est pas compatible avec la mission des sanctuaris présents.
Par geste, j’ordonne à l’escouade six de descendre par la trappe. Ils prépareront le terrain pour une entrée sécurisée pour les deux autres escouades. Quelques instants plus tard, le signal est donné, les deux autres escouades pénètrent dans la planque. Dans le tunnel, nous avançons rapidement jusqu’à un embranchement. J’envoie une escouade d’un côté, le moins maculé de sang.
Continuant à deux escouades, nous atteignons la pièce décrite par le lion. Une machine gigantesque faisant circuler du sang vers des portes normalement fermées. Portes actuellement grandes ouvertes… L’homme avait évoqué la possibilité que des créatures inconnues y soient enfermées… Visiblement, elles ont été libérées. Les premiers tirs me sortent de ma réflexion. Les créatures nous attaquent. J’en compte rapidement trois se déplaçant trop vite pour être touchées avec nos armes de services. Je dégaine une lame, la meilleure option face à ce genre de chose, c’est l’attaque au corps à corps. Je m’élance immédiatement suivie par mon escouade armée de différentes armes blanche. L’escouade restante cesse immédiatement les tirs se préparant pour nous sortir de là en cas de besoin.
La première bestiole se jette directement sur moi. J’évite de peu les griffes acérée et plante ma lame dans la patte puis dans le sol immobilisant la créature. Aussitôt immobilisée, aussitôt abattue d’un coup de sabre par un de mes coéquipiers d’escouade. Il ne faut que quelques minutes pour nettoyer la zone. Pendant l’inventaire des blessures et les soins d’urgences, j’inspecte les créatures. Corps musclé et poilu ressemblant à un chien, pattes fine et écailleuse aux griffes acérées et tête de serpent. Des chimères… un assemblage d’animaux pour en former un nouvel. On me fait un rapide rapport sur l’état des troupes en présence. Principalement des blessures légères, une entaille profonde. C’est pas trop mal.
Cette pièce étant une impasse, nous retournons sur nos pas pour rejoindre l’escouade six. Escouade faisant face à une défense armée de la part des fabricants de chimères. Notre arrivée renverse un peu la donne. A quinze contre une poignée de trafiquants peu entrainé au combat, nous prenons petit à petit l’avantage. L’échange de tirs dure pendant quelques minutes avant que les tirs ennemis cessent. J’ordonne la sécurisation des différents couloirs partant de cette pièce. Alors que j’essaye de déterminer le nombre de mort dans les rangs adverses, un hurlement retentis d’un couloir. Immédiatement alertés, les trois escouades prennent position en ligne, face au couloir, prête à faire feu. Aucun de mes hommes n’a pu aller aussi loin, ce cri provient donc de l’ennemi. D’un coup, un animal fait irruption au bout du couloir et charge dans notre direction. De loin, on dirait un gorce similaire à ceux vendu par Leiline.
Feu ! Abattez cet animal !
Je ne peux pas prendre le risque que mes hommes soient blessés par une autre chimère. Immédiatement, une pluie de balle et de plasma s’abat sur le gorce. Solide, il ne s’effondre sous les balles qu’a quelques pas de nos lignes. Ils essayent de se défendre avec tout ce qu’ils ont sous la main quitte à sacrifier leurs travaux… On marche sur une corde raide avec ces malfrats.
Quelques escarmouches plus tard, notre opération se conclus par la capture des quelques survivants de cette planque. Nous laissons rapidement la place aux équipes d’enquêtes et de nettoyage. A ma sortie du tunnel, j’avise notre aventurier et lui lance :
Opération terminée… Vous avez eu de la chance, ils fabriquaient des chimères là-dedans… Vous vous présenterez demain à la caserne pour un rapport concernant votre mission. En attendant, je vois envoi au sanctuaire pour qu’ils vérifient votre état de santé. Vous pourrez aller chercher votre prime après avoir fait votre rapport à la caserne.
Je regroupe mes escouades sur la grande place, près de la plateforme perçant, les prisonniers ayant déjà été évacués. Je passe en revue mes troupes et les félicites pour cette mission rondement menée. Un trafic de moins à Entre-Monde… Au final, nous ne comptons aucun blessés graves, quelques blessures mineures et chevilles foulées dont la mienne.
Les blessés ! Direction le Sanctuaire pour des soins quel que soit la gravité de vos blessures ! Pour les autres, retour à la caserne avec le matériel et rentrez vous reposer. On ouvrira les hostilités demain à dix heures avec les premiers interrogatoires et encore bravo pour cette opération !
Je laisse mes équipes repartir par petits groupes. Je n’ai pas hâte de rédiger le rapport de mission… Et plus particulièrement de devoir justifier les morts parmi les malfrats, plus de la moitié a été abattu lors de l’assaut. Une fois tout le monde partit, je quitte la zone direction chez Moana. Elle pourra soigner ma cheville et j’ai besoin de parler avec une amie.
Mon hésitation se révéla payante lorsque le chef déboula dans l’open-space réquisitionnant tout le monde pour une opération « de grande envergure ». Le chef m’a confié la gestion de la mission, annonçant qu’il était temps que je fasse mes preuves avec une mission plus complexe.
Prenant la tête de l’opération, j’exhorte mes collègues à s’équiper. Départ prévu dans 5 minutes. Avant notre départ, je veille à ce que l’on emporte assez de matériel pour parer aux différentes situations imaginables. On manque d’informations pour l’instant. Divisé en escouades, nous filons à l’aide de nos perçants à Saïmiri, notre point de chute. Nous sommes accueilli par les aventuriers à l’origine de la demande d’intervention. L’une apparait gravement blessée. Je la fait évacuer immédiatement par un sanctuari afin qu’elle reçoive des soins au sanctuaire. Son coéquipier sera bien suffisant pour nous éclairer sur la situation. Pendant que l’homme-lion nous briefe, les premières escouades filent vers la pommeraie indiquée dans la demande.
A la lueur du brief, j’attrape l’un des sanctuaris chargé de la communication entre les escouades et lance mes ordres :
Escouade deux à quatre, ordre de regroupement des employés de la pommeraie, on embarque tout le monde pour interrogatoire à la caserne. Usage des armes autorisé. Risque d’attaques furtives de la part de complices cachés parmi les employés. Escouade cinq, sécurisez le secteur autour de des escouades deux à quatre.
Je fais mentalement le compte de mes effectifs, sept escouades. Quatre escouades pour la pommeraie, trois pour l’assaut de la planque… Soit 15 personnes pour cet assaut complexe. Cela devrait être suffisant.
Escouade six et sept, renforts à l’escouade une. On prend d’assaut la planque. Utilisation des armes autorisée. Capture vivante privilégiée.
Je doute qu’on en ramène beaucoup, ils vont sûrement se défendre. Et on sera certainement obligé d’en abattre la plupart pour continuer. D’un signe de tête, j’invite le lion à nous guider jusqu’à l’accès de la planque. En trajet, les autres escouades nous informent du bon déroulement de leur mission. Les employés et les patrons sous menottés et en cours d’évacuation vers la caserne. Pour l’instant, pas d’incident à déplorer. Nous atteignons la trappe sans difficultés. Maculée de sang, je me questionne sur les actions de ces aventuriers. Auraient-ils combattu là-dedans avant de faire appel aux sanctuaris ? A partir de maintenant, silence radio. Je fais signe au lion de se tenir à l’écart et à l’abri, il ne doit pas participer à l’opération. Son statut d’aventurier n’est pas compatible avec la mission des sanctuaris présents.
Par geste, j’ordonne à l’escouade six de descendre par la trappe. Ils prépareront le terrain pour une entrée sécurisée pour les deux autres escouades. Quelques instants plus tard, le signal est donné, les deux autres escouades pénètrent dans la planque. Dans le tunnel, nous avançons rapidement jusqu’à un embranchement. J’envoie une escouade d’un côté, le moins maculé de sang.
Continuant à deux escouades, nous atteignons la pièce décrite par le lion. Une machine gigantesque faisant circuler du sang vers des portes normalement fermées. Portes actuellement grandes ouvertes… L’homme avait évoqué la possibilité que des créatures inconnues y soient enfermées… Visiblement, elles ont été libérées. Les premiers tirs me sortent de ma réflexion. Les créatures nous attaquent. J’en compte rapidement trois se déplaçant trop vite pour être touchées avec nos armes de services. Je dégaine une lame, la meilleure option face à ce genre de chose, c’est l’attaque au corps à corps. Je m’élance immédiatement suivie par mon escouade armée de différentes armes blanche. L’escouade restante cesse immédiatement les tirs se préparant pour nous sortir de là en cas de besoin.
La première bestiole se jette directement sur moi. J’évite de peu les griffes acérée et plante ma lame dans la patte puis dans le sol immobilisant la créature. Aussitôt immobilisée, aussitôt abattue d’un coup de sabre par un de mes coéquipiers d’escouade. Il ne faut que quelques minutes pour nettoyer la zone. Pendant l’inventaire des blessures et les soins d’urgences, j’inspecte les créatures. Corps musclé et poilu ressemblant à un chien, pattes fine et écailleuse aux griffes acérées et tête de serpent. Des chimères… un assemblage d’animaux pour en former un nouvel. On me fait un rapide rapport sur l’état des troupes en présence. Principalement des blessures légères, une entaille profonde. C’est pas trop mal.
Cette pièce étant une impasse, nous retournons sur nos pas pour rejoindre l’escouade six. Escouade faisant face à une défense armée de la part des fabricants de chimères. Notre arrivée renverse un peu la donne. A quinze contre une poignée de trafiquants peu entrainé au combat, nous prenons petit à petit l’avantage. L’échange de tirs dure pendant quelques minutes avant que les tirs ennemis cessent. J’ordonne la sécurisation des différents couloirs partant de cette pièce. Alors que j’essaye de déterminer le nombre de mort dans les rangs adverses, un hurlement retentis d’un couloir. Immédiatement alertés, les trois escouades prennent position en ligne, face au couloir, prête à faire feu. Aucun de mes hommes n’a pu aller aussi loin, ce cri provient donc de l’ennemi. D’un coup, un animal fait irruption au bout du couloir et charge dans notre direction. De loin, on dirait un gorce similaire à ceux vendu par Leiline.
Feu ! Abattez cet animal !
Je ne peux pas prendre le risque que mes hommes soient blessés par une autre chimère. Immédiatement, une pluie de balle et de plasma s’abat sur le gorce. Solide, il ne s’effondre sous les balles qu’a quelques pas de nos lignes. Ils essayent de se défendre avec tout ce qu’ils ont sous la main quitte à sacrifier leurs travaux… On marche sur une corde raide avec ces malfrats.
Quelques escarmouches plus tard, notre opération se conclus par la capture des quelques survivants de cette planque. Nous laissons rapidement la place aux équipes d’enquêtes et de nettoyage. A ma sortie du tunnel, j’avise notre aventurier et lui lance :
Opération terminée… Vous avez eu de la chance, ils fabriquaient des chimères là-dedans… Vous vous présenterez demain à la caserne pour un rapport concernant votre mission. En attendant, je vois envoi au sanctuaire pour qu’ils vérifient votre état de santé. Vous pourrez aller chercher votre prime après avoir fait votre rapport à la caserne.
Je regroupe mes escouades sur la grande place, près de la plateforme perçant, les prisonniers ayant déjà été évacués. Je passe en revue mes troupes et les félicites pour cette mission rondement menée. Un trafic de moins à Entre-Monde… Au final, nous ne comptons aucun blessés graves, quelques blessures mineures et chevilles foulées dont la mienne.
Les blessés ! Direction le Sanctuaire pour des soins quel que soit la gravité de vos blessures ! Pour les autres, retour à la caserne avec le matériel et rentrez vous reposer. On ouvrira les hostilités demain à dix heures avec les premiers interrogatoires et encore bravo pour cette opération !
Je laisse mes équipes repartir par petits groupes. Je n’ai pas hâte de rédiger le rapport de mission… Et plus particulièrement de devoir justifier les morts parmi les malfrats, plus de la moitié a été abattu lors de l’assaut. Une fois tout le monde partit, je quitte la zone direction chez Moana. Elle pourra soigner ma cheville et j’ai besoin de parler avec une amie.
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