Mission: médusée - A la recherche de notre soeur (PV Kilyan)

Il ne fallut pas longtemps à deux personnes pour me rejoindre. Certainement un coéquipier de celui qui est censé retenir mon client et la victime. Après une très rapide présentation, nous filons en direction du bureau de Lars jusqu’à ce qu’une machine nous bloque le passage. Kilyan armé d’un pistolet s’interpose entre le robot et moi m’ordonnant de profiter de la première occasion pour entrer dans le bureau. Occasion qui ne tarde pas arrivée lorsque Kilyan explose la tête de la machine d’un seul tir. Efficace ce machin. Je me précipite dans le bureau en criant :

Sanctuari, déposez vos armes et mettez-vous à genoux !

Un battement de paupière plus tard mon client ouvre le feu vers moi. Le jeune homme tente de le plaquer au sol. Par pur réflexe, j’avais lancé une aiguille sur l’homme au même moment. Mon aiguille se fiche directement dans l’avant-bras du requin invalidant la main tenant l’arme tandis que sa balle m’atteint au bras gauche. Je jette un œil rapide à la blessure très douloureuse, c’est la première fois que l’on me tire dessus mais la balle ne semble pas avoir trop fait de dégâts. Revenant au combat, je grimace en voyant le jeune homme s’écraser contre le mur et le requin se relever sans peine. Dégainant une nouvelle aiguille, je m’élance vers lui. Il est plus fort mais je suis certainement plus rapide.

Rapide, il arrive à me faucher en pleine course m’envoyant m’écraser contre le bureau. Sonnée, je n’arrive pas à me relever alors qu’il m’écrase de tout son poids et me relève la tête en tirant mes cheveux. Allongée face contre terre, mes mouvements sont relativement limitée mais j’arrive à planter mon aiguille dans sa cuisse gauche.

Pris par surprise, il ne remarque pas la porte sous moi, ouverte grâce à mon badge tenue dans ma main gauche. L’homme est dangereux, il est plus important d’éloigner cette crapule de potentielles victimes. La caserne est un endroit de choix pour continuer notre bagarre. Emportés par la gravité à travers la porte, j’arrive à me libérer de mon agresseur figé par la stupeur. Posant le pied au sol en première, je profite de mes appuis pour enfoncer Kumo dans son épaule droite. L’homme s’écrase à moitié sur un bureau. Avec ses blessures, son bras droit et sa jambe gauche devrait être handicapés.

J’empoigne l’une de mes paires de menottes et m’approche du requin pour lui passer les menottes avant qu’il ne se ressaisisse et essaye de me cogner à nouveau. Mes côtes commencent à être douloureuses à cause du coup précédent. Je passe sans difficulté la première menotte au poignet droit de mon client mais il se débat lorsque j’essaye de lui passer la seconde. Un peu agacée, j’attrape ma lame, toujours enfoncée, et la tourne. J’ai la satisfaction d’entendre le requin crier lorsque son articulation se disloque.

Une fois menotté, je pousse le requin au sol. Morok ne va pas être content, le malotru a taché de sang son beau bureau…

Aller mon coco, tu vas au trou maintenant.

J’essaye d’aider mon prisonnier à se remettre sur ses pieds pour l’amener à une cellule lorsque mon chef débarque dans l’open-space en hurlant :

Qu’est-ce que ce foutoir encore !?

Pas grand-chose Chef, je ramène un client pour un séjour longue durée au frais.

Faites ça dans le calme la prochaine fois Lin, vos collègues travaillent aussi. Emmenez-le d’abord au Sanctuaire, je ne veux pas de mort dans nos cellules.

Je fais une grimace au Chef, le passage au sanctuaire est rarement une étape inutile pour nos clients ou pour nous. En l’occurrence, ce sera pour nous deux. Je pousse mon prisonnier en avant et le guide vers l’entrée de l’open-space, enfin le guide… Enfin, on se situe plus dans une situation où j’essaye vainement de le trainer derrière moi. Il n’a vraisemblablement pas envie de me suivre, ce que je peux comprendre. J’attrape mon aiguille plantée dans sa cuisse et la retire sans délicatesse.

Bien, voilà ce qu’on va faire. Tu vas gentiment me suivre parce que je n’ai pas que ça à faire. Si je juge que tu n’es pas assez calme à mon gout, je vais un peu te charcuter. Voyons, qu’est-ce qu’une personne comme toi pourrait bien redouter ?

Prenant une moue faussement pensive, je prends quelques secondes pour réfléchir au meilleur moyen de faire passer le message. Etendu face à moi, il est une proie facile pour n’importe qui. D’un geste brusque, je pose le bout de ma chaussure juste devant ses attributs masculins.

J’ai une idée… Si tu tentes quoi que ce soit, je t’émascule. Je peux te promettre une chose, même les meilleures chirurgiens du Sanctuaire ne pourront rien pour toi lorsque j’en aurais fini.

A l’évocation de son anatomie, mon client avait ouvert de grand yeux et commençais déjà à transpirer. Petit joueur… Je lui fais signe de se lever et d’avancer. Gardant un œil sur lui, je lance aux quelques sanctuaris revenus de mission entre mon départ en mission et maintenant :

A plus tard ! J’espère que le spectacle vous a plus.