Personnage disponible : Léo Gabriel

Léo Gabriel
K’ouen – Lion-Garou

Je suis un lion-garou : c’est le mot technique pour dire humain avec un super pouvoir qui le rend encore plus poilu et encore plus mignon #jesuisunchat.

Je suis né ainsi, mes parents l’étaient tous les deux. Des Garous, pas des lions… Ce fut une sacrée surprise quand maman pinson et papa loutre ont eu un « lion ». Il faut dire que je dépasse ma mère de quatre têtes et mon père de trois, quant aux transformations incontrôlées des périodes de pleine-lune, ce fut toujours un sacré zoo à la maison.
L’école n’en parlons pas, ou pas trop ; entre les tritons et les elfettes des bois, j’étais à la fois le protecteur des plus faibles et le chouchou des amoureux des chats.
Ce phénomène s’accentuait alors que nous approchions chaque jour d’une pleine-lune. Oreilles, canines, griffes et fourrure étaient la source de crainte pour ceux dont l’avenir les prédestinait à devenir des voyous et, le pire de tout pour un jeune garçon, j’étais la cible d’une crise d’amour de la part des filles qui ne cessaient de vanter mon côté « adorable ».
Avec l’âge et les centimètres, les premiers se résignèrent, ils deviendront des voyous et je ne serais jamais leur souffre-douleur, car j’étais et je serais toujours plus costaud qu’eux, les secondes, ces filles en pâmoisons, ne cessèrent d’apprécier mon côté « adorable » de plus en plus.
Adolescent, je suis devenu le véritable justicier de la cour de récré, j’étais le héros de ces demoiselles et le pire ami qui soit pour mes plus proches camarades. Il faut dire que mes oreilles de chat m’auront permis d’obtenir un paquet de rencards…

L’adolescence terminée, ce fut le diplôme de fin d’étude et la vie d’adulte. Les humains, même garou, atteignent un âge de raison à un moment donné où ils ont enfin le droit d’aller boire avec les copains dans un bar de Tern et pourquoi pas passer par le love hôtel de temps à autre. Non pas que je n’en ai jamais eu besoin, n’est-ce pas ?
Sauf qu’il faut vivre et trouver sa voie n’est jamais aisée. Je dis ça, mais je n’ai pas beaucoup cherché, ce sont mes parents qui m’ont aidé.

Je les adore encore plus pour ça. Ils vivent encore et toujours à Northrives et ces deux-là sont les plus gais lurons que je connaisse. Leur optimisme et mes antécédents à l’école n’ont pas été difficiles à rapprocher pour eux. Ils m’ont poussé à utiliser à bon escient mes capacités, selon eux je ferais bien mieux de me servir de mes dents et de ma force pour quelque chose de noble.
Et c’est comme ça que je suis devenu officiellement Sanctuari à 18 ans.
Je m’étais dit que je serais encore et toujours le plus costaud de la bande, j’avais tort. C’est un autre monde que celui des adultes et à la caserne c’est vraiment un drôle de monde…