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[Suite] Une chasse dans le froid
Ven 17 Juil - 16:35
Siothrún avait peine à croire qu'il était à cet endroit, encore moins pour de telles raisons. Il s'agissait de sa première mission et, diantre, il avait été terrorisé devant la porte. Car au-delà s'étendaient des terres hostiles, mourantes, où guette le danger de prédateurs, où l'obscurité était de mise. Mais il avait signé - au sens littéral du terme - et était entouré de deux personnes qui semblaient plus capables que lui. Eva avait décidé de leur faire confiance, et cela avait rassuré le demi-dieu - jusqu'à ce qu'il se retrouve dans un espace très sombre, relativement silencieux à part quelques bruits inquiétants, avec un chargement de couvertures, de boissons chaudes et d'une trousse de premiers secours qui semblait produire un boucan susceptible d'attirer des ventres affamés. Lui qui n'était pas très bavard de nature, n'allait pas engager une discussion avec ses coéquipiers, la peur lui nouant la langue.
Ils avaient à peine quitté la ville, en réalité. Mais chaque pas l'en éloignait, et le rapprochait de potentiels dangers. Il se demanda vraiment si cette mission était une bonne idée. Mais Siothrún savait également qu'il ne penserait plus à cela lorsqu'il aura l'opportunité d'aider quelques malheureux. Encore fallait-il les trouver avant qu'eux ne soient trouvés par des animaux sauvages. Dire qu'ils étaient là pour aider des personnes désarmées qui se trouvaient également dans ces lieux. Comment faisaient-il pour en avoir le courage ? La nervosité du Souen, alliée au silence du groupe, le faisait légèrement tremblé. Heureusement avait-il l'excuse du froid pour expliquer ceci.
Le terrain était encore plat, le groupe n'ayant pas encore atteint les terrains escarpés du Nord. L'herbe sur laquelle ils marchaient était morte, et créait de petits bruissements sous leurs pas. Tout se mourrait autour d'eux. Siothrún en fut particulièrement touché : même s'ils venaient à gagner contre les dieux, que resterait-il ensuite ? Ces terres deviendraient rapidement désolées. Ce serait aux habitants d'Entre-Monde de tout replanter. Cette épreuve était terrible, quand bien même elle était destinée à arriver. Et il n'osait pas imaginer ce qui devait en être pour La Silnà, presque directement touchée.
Tout était calme pour le moment. Ils marchaient, et depuis plusieurs minutes maintenant, Siothrún ne pouvait plus voir les lumières alléchantes de la capitale. Ils n'avaient pas encore rencontré réfugiés ou animaux, mais le demi-dieu accordait une oreille attentive à son environnement, ses yeux scrutant du mieux qu'ils le pouvaient l'horizon indécelable. Il ne vit rien d'intéressant pendant un moment, n'entendit rien qu'il ne puisse clairement distinguer, jusqu'à ce qu'un petit éclat lointain le fasse cligner des yeux d'étonnement.
« J'ai... Je crois avoir vu une lumière, » annonça-t-il d'une voix mesurée.
- Siothrún Nolan
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Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Sam 18 Juil - 12:26
-Nous sommes encore tous proches du rempart, les bêtes ne descendront pas jusque ici à cause du vombrissement des machines et des lumières.
Je pouvais même entendre mon daken s'épanouir dans l'air au dessus de nous. Il veillait sur nous, ou plutôt sur moi.
-Azurée, tu gardes le titre de la reine, n'utilise le titre que pour t'enfuir. Quant à toi Siothrún, tu garderas le titre du roi, si un danger survenait tu devras l'utiliser pour te protéger jusqu'à ce que l'un de nous arrive. Ne l'utilise que pour toi. Ton boulot c'est de soigner, pas de protéger les autres, compris ? Ce titre est pour toi et personne d'autre.
Ce que je ferai s'il le gaspille pour quelqu'un d'autre ? Je me charge de le tuer. Les poids morts je ne m'en encombre pas pendant une chasse.
Je me demandais si c'était une si bonne idée que ça d'emmener un débutant avec nous. Il était là pour prodiguer des soins aux réfugiés, mais c'était surtout un poids mort en cas de bataille rangée contre une meute ou un clan...
Jusqu'à présent nous suivions une direction vague mais emmenant directement vers les camps au Nord. Les tentes n'avaient pu s'installer plus près du rempart. Ce camp servait aussi de relais, un point où les immigrants pouvaient s'arrêter avant de reprendre la route vers la capitale. Mais la plupart s'y arrête car tout le monde sait que la capitale n'a plus la place d'accueillir qui que ce soit.
Je cessais de marcher et le groupe complet devait bien s'arrêter ou me rentrer dedans. Je ne voyais aucune lumière. Peut-être mes yeux n'étaient pas aussi bons que ceux du garçon ou bien la nuit omniprésente avait fini par altérer sa perception : il voyait les couleurs qu'il imaginait au lieu de voir la réalité. Le cerveau est parfois un allié traitre...
Moi, je craignais que cette lumière soit le reflet de l'oeil d'un prédateur qui aurait capté nos quelques moyens d'y voir clair.
J'ordonnais à Azurée de veiller sur notre jeune allié et je leur donnais ma torche. Après quoi, j'avais dégainé ma dague.
Je reprenais notre avancée non sans rester vigilante.
Je pouvais même entendre mon daken s'épanouir dans l'air au dessus de nous. Il veillait sur nous, ou plutôt sur moi.
-Azurée, tu gardes le titre de la reine, n'utilise le titre que pour t'enfuir. Quant à toi Siothrún, tu garderas le titre du roi, si un danger survenait tu devras l'utiliser pour te protéger jusqu'à ce que l'un de nous arrive. Ne l'utilise que pour toi. Ton boulot c'est de soigner, pas de protéger les autres, compris ? Ce titre est pour toi et personne d'autre.
Ce que je ferai s'il le gaspille pour quelqu'un d'autre ? Je me charge de le tuer. Les poids morts je ne m'en encombre pas pendant une chasse.
Je me demandais si c'était une si bonne idée que ça d'emmener un débutant avec nous. Il était là pour prodiguer des soins aux réfugiés, mais c'était surtout un poids mort en cas de bataille rangée contre une meute ou un clan...
Jusqu'à présent nous suivions une direction vague mais emmenant directement vers les camps au Nord. Les tentes n'avaient pu s'installer plus près du rempart. Ce camp servait aussi de relais, un point où les immigrants pouvaient s'arrêter avant de reprendre la route vers la capitale. Mais la plupart s'y arrête car tout le monde sait que la capitale n'a plus la place d'accueillir qui que ce soit.
Je cessais de marcher et le groupe complet devait bien s'arrêter ou me rentrer dedans. Je ne voyais aucune lumière. Peut-être mes yeux n'étaient pas aussi bons que ceux du garçon ou bien la nuit omniprésente avait fini par altérer sa perception : il voyait les couleurs qu'il imaginait au lieu de voir la réalité. Le cerveau est parfois un allié traitre...
Moi, je craignais que cette lumière soit le reflet de l'oeil d'un prédateur qui aurait capté nos quelques moyens d'y voir clair.
J'ordonnais à Azurée de veiller sur notre jeune allié et je leur donnais ma torche. Après quoi, j'avais dégainé ma dague.
Je reprenais notre avancée non sans rester vigilante.
- Syel
Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Mar 21 Juil - 14:43
Syel était nerveuse, je le savais en l’entendant rabrouer le jeune homme. Je n’aurais pas aimé être la cible des colères de la chasseuse. C’est pourquoi je posais une main sur l’épaule de Siothrun et tentait de le rassurer d’un faible sourire.
Je lui chuchotais :
-Elle est un peu soupe-au-lait…
Je faillis lui rentrer dedans en m’apercevant qu’elle s’était figée. J’allais l’engueuler comme il se doit mais mon instinct me convainc que c’était une mauvaise idée. Elle était bien assez tendue pour me mettre une droite dont je me souviendrai.
Une torche de plus en main, je me plaçais proche du garçon. L’exercice le plus compliqué du voyage : trouver mon hope. Il était si bien coincé entre ma ceinture et mes reins qu’il faillit m’échapper des mains.
Dans le noir, pour le retrouver, ça aurait été amusant à vivre…
Le hope en main, j’éteignis les torches dans une congère. Après quoi c’est la lumière bleutée de la lame énergétique qui nous fit de la lumière. Je ne serais jamais aussi agile avec deux torches et une dague en main. En plus, mon hope est bien plus lumineux !
Marcher derrière Syel voulait dire ralentir l’allure. Nous mettrions peut-être deux heures de plus à ce rythme. Un calcule vite oublié quand un autre point lumineux s’alluma brièvement avant de disparaitre.
-Syel, je crois que ce qu’il a vu c’est le feu du camp de réfugiés.
Si petit… Nous devons être encore à deux kilomètres de leur emplacement.
La brève lumière finit par réapparaitre et deux points lumineux parfaitement distincts s’affirmèrent dans la nuit.
Je lui chuchotais :
-Elle est un peu soupe-au-lait…
Je faillis lui rentrer dedans en m’apercevant qu’elle s’était figée. J’allais l’engueuler comme il se doit mais mon instinct me convainc que c’était une mauvaise idée. Elle était bien assez tendue pour me mettre une droite dont je me souviendrai.
Une torche de plus en main, je me plaçais proche du garçon. L’exercice le plus compliqué du voyage : trouver mon hope. Il était si bien coincé entre ma ceinture et mes reins qu’il faillit m’échapper des mains.
Dans le noir, pour le retrouver, ça aurait été amusant à vivre…
Le hope en main, j’éteignis les torches dans une congère. Après quoi c’est la lumière bleutée de la lame énergétique qui nous fit de la lumière. Je ne serais jamais aussi agile avec deux torches et une dague en main. En plus, mon hope est bien plus lumineux !
Marcher derrière Syel voulait dire ralentir l’allure. Nous mettrions peut-être deux heures de plus à ce rythme. Un calcule vite oublié quand un autre point lumineux s’alluma brièvement avant de disparaitre.
-Syel, je crois que ce qu’il a vu c’est le feu du camp de réfugiés.
Si petit… Nous devons être encore à deux kilomètres de leur emplacement.
La brève lumière finit par réapparaitre et deux points lumineux parfaitement distincts s’affirmèrent dans la nuit.
- Azurée du Trèfle
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Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Mer 22 Juil - 17:26
- Spoiler:
- Prédateur ou réfugiés ? J'ai choisi au pile ou face, le hasard tranche.
Syel parlait d'un ton sec et ferme, qui ne laissait pas place à la discussion. Elle imposait. Le terme désagréable aurait également pu être utilisé dans une certaine mesure, mais Siothrún ne l'utiliserait pas pour la qualifier. Il aurait plutôt opté pour nerveuse ; ce qui s'expliquait clairement dans leur situation actuelle. Ses ordres étaient clairs et précis, et peut-être seront-ils bénéfiques, car ils aideront le demi-dieu à faire le bon choix. Il ne savait pas ce qui l'attendait, ni ce qu'il serait amené à faire, la perspective de pouvoir compter sur quelqu'un était rassurante.
Une main amicale se posa sur son épaule, et un sourire lui répondit. Si Syel était une commandante indéfectible, Azurée était un compagnon chaleureux.
« Oui. Mais elle a raison, » concéda-t-il dans un murmure.
Leur groupe pouvait paraître étrange, mais Siothrún se sentait bien entouré malgré tout. Sans un mot, la femme s'arrêta pour tendre une torche à Azurée, qu'il s'empressa de jeter. Tout en remontant le sac chargé sur son dos, l'artiste le regarda faire avec curiosité, découvrant une lame lumineuse étonnante. L'arme était belle, et sa lumière apportait du réconfort dans son cœur. Ils reprirent leur marche, éclairée par une torche et le rayon, plus puissant, de la merveille d'Azurée. Siothrún reporta son regard sur l'horizon sinistre. À nouveau, un éclair perça l'obscurité.
« Là ! » s'écria-t-il dans un volume très bas.
Cette fois-ci, son compagnon de mission l'avait vu - ce qui rassurait un peu le demi-dieu, ce n'était pas son imagination - et suspectait que ce soit le camp de réfugiés. La réponse à cette question aurait pu être confirmée par Siothrún, simplement en projetant son regard au loin, mais il lui était impossible de faire ceci discrètement. La lumière revint, mais deux autres points lumineux, plus proches, attirèrent leur attention. Qu'est-ce que cela pouvait être ? En tout cas, cela semblait s'approcher d'eux. Le jeune homme sentit ses deux équipiers se tendre.
Siothrún plissa les yeux, ne pouvant rien faire d'autre, et dans la très faible lumière que projetaient ces deux lueurs, il distingua un mouvement. Elles s'approchèrent encore un peu, lui permettant de comprendre ce mouvement. Un grand sourire s'étira sur ses lèvres, et en guise de réponse, il leva sa main haut pour leur faire signe. Évidemment, avec la lame d'Azurée, ils devaient être plus visibles que ce petit groupe équipés de vieilles lampes torches. Une joie idiote de croiser quatre personnes dans cet endroit hostile étreignit le cœur de Siothrún. Les deux groupes se rejoignirent, et un homme d'un certain âge (celui qui faisait de grands signes de bras) s'avança.
« Bonjour, » les accueillit le demi-dieu, d'un murmure jovial.
« Bonjour ! » répondit le réfugié. « On a vu votre lumière de loin, on a eu un peu peur, c'est pour ça qu'on a éteint nos lampes. On vient du grand camp de réfugiés, plus loin, et nous cherchons à rejoindre la ville. Et vous ? Vous venez de la ville ?
Grâce à la lumière d'Azurée, les réfugiés pouvaient être distingués. Ils semblaient en relative bonne santé : aucune blessure ni trace de maladie. Ils étaient chaudement couverts, ce qui était nécessaire par ce froid. Leurs traits étaient cependant tirés, preuve de leur fatigue, et ils avaient encore un long chemin à parcourir pour atteindre leur but.
- Siothrún Nolan
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Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Lun 27 Juil - 15:42
Le daken ne se posa pas il décrivait des cercles bas, assez pour que la lumière se reflète sur son ventre nacré. Je dois me faire à cette bête…
Il n’attaqua pas les étrangers, c’est bien qu’ils n’étaient pas un danger potentiel selon lui.
Je me détendis lorsqu’ils nous saluèrent.
-Gardez vos lampes allumées, la plupart des prédateurs ont peur du feu.
Au départ je comptais les laisser s’aventurer tous seuls sur le chemin de la ville. Ils veulent quitter le camp de réfugiés, très bien, ce n’est pas mon problème s’ils se mettent délibérément en danger.
C’était aller à l’encontre de mes principes. Elevée pour protéger, même s’ils ne sont pas de la famille, je ne peux pas les laisser aller sans rien dire.
-Retourner au camp avec nous, on vous accompagnera en ville quand un autre groupe de chasseurs nous relayera au camp.
C’était une proposition, même si cela sonnait comme un ordre…
Le daken n’y tenant plus vint se poser près de nous. Il rampa prestement pour se positionner à hauteur, sa tête dépassant de très haut la mienne.
Le dragon était curieux en plus de ne pas apprécier d’être mis à l’écart. Il porta son regard sur les intrus et son naseau expulsa de la vapeur.
A croire qu’il s’ennuyait…
-Je suis sérieuse, le froid va vous engourdir et vous manquerez de vigilance. Vous n’êtes pas assez dangereux pour que des prédateurs affamés vous laissent tranquilles. Retournez au camp avec nous. On vous aidera à rallier la ville dès que possible.
Ils parurent réfléchir, ils échangèrent un regard et celui qui avait le plus de caractère répondit pour eux deux.
-Au camp, ce n’est pas mieux qu’ici, les monstres leurs tombent dessus tous les deux jours, ils ont beau fortifier, il y en a toujours un ou deux qui passent… Quand ce n’est pas toute une troupe !
A l’autre de surenchérir :
-Là-bas tout le monde vie les uns sur les autres, ils n’y a pas assez de nourriture et d’eau pour tous alors le moindre faux-pas manque de vous faire égorger ou rouer de coups… Je préfère affronter cette nuit et tous les prédateurs que de retourner au camp.
Très bien, c’est leur choix. Ils veulent se faire dévorer, je ne les empêcherai pas…
Même si j’ai une furieuse envie de...
-Très bien.
Je repris ma route sans plus me soucier d’eux. S’ils changent d’avis tant mieux, sinon et bien nous avions appris que la vie au camp se résume au chaos total. Ils ont bien besoin qu’on leur remette les idées en place… Cette chasse sera plus amusante encore !
Il n’attaqua pas les étrangers, c’est bien qu’ils n’étaient pas un danger potentiel selon lui.
Je me détendis lorsqu’ils nous saluèrent.
-Gardez vos lampes allumées, la plupart des prédateurs ont peur du feu.
Au départ je comptais les laisser s’aventurer tous seuls sur le chemin de la ville. Ils veulent quitter le camp de réfugiés, très bien, ce n’est pas mon problème s’ils se mettent délibérément en danger.
C’était aller à l’encontre de mes principes. Elevée pour protéger, même s’ils ne sont pas de la famille, je ne peux pas les laisser aller sans rien dire.
-Retourner au camp avec nous, on vous accompagnera en ville quand un autre groupe de chasseurs nous relayera au camp.
C’était une proposition, même si cela sonnait comme un ordre…
Le daken n’y tenant plus vint se poser près de nous. Il rampa prestement pour se positionner à hauteur, sa tête dépassant de très haut la mienne.
Le dragon était curieux en plus de ne pas apprécier d’être mis à l’écart. Il porta son regard sur les intrus et son naseau expulsa de la vapeur.
A croire qu’il s’ennuyait…
-Je suis sérieuse, le froid va vous engourdir et vous manquerez de vigilance. Vous n’êtes pas assez dangereux pour que des prédateurs affamés vous laissent tranquilles. Retournez au camp avec nous. On vous aidera à rallier la ville dès que possible.
Ils parurent réfléchir, ils échangèrent un regard et celui qui avait le plus de caractère répondit pour eux deux.
-Au camp, ce n’est pas mieux qu’ici, les monstres leurs tombent dessus tous les deux jours, ils ont beau fortifier, il y en a toujours un ou deux qui passent… Quand ce n’est pas toute une troupe !
A l’autre de surenchérir :
-Là-bas tout le monde vie les uns sur les autres, ils n’y a pas assez de nourriture et d’eau pour tous alors le moindre faux-pas manque de vous faire égorger ou rouer de coups… Je préfère affronter cette nuit et tous les prédateurs que de retourner au camp.
Très bien, c’est leur choix. Ils veulent se faire dévorer, je ne les empêcherai pas…
Même si j’ai une furieuse envie de...
-Très bien.
Je repris ma route sans plus me soucier d’eux. S’ils changent d’avis tant mieux, sinon et bien nous avions appris que la vie au camp se résume au chaos total. Ils ont bien besoin qu’on leur remette les idées en place… Cette chasse sera plus amusante encore !
- Syel
Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Ven 28 Aoû - 19:41
Les deux réfugiés n'ont pas réussi à donner les bonnes réponses. Syel les abandonna sans plus un mot, à moi de me demander si elle n'allait pas le regretter.
-Attendez une minute. Je rattrapais Syel : Attends !
Une main sur l'épaule, j'essayais de rester à sa hauteur.
-Tu es sûre de vouloir les laisser prendre la route ? Ils sont stupides de vouloir tenter le voyage à deux, on peut les convaincre de nous suivre.
Bien entendu, les mots ne venaient pas. Naturellement, j'étais plutôt d'accord avec Syel. Ces Je-suis-un-cornichon veulent braver la mort, qu'ils s'y essayent et comme tous les autres ils échoueront. A cela s'ajoutait mon dégoût prononcer pour la race Entre-Mondienne.
Cela dit, Syel m'a appris le goût des autres. Avant elle j'aimais mes frères et haïssaient le reste de l'univers. Depuis qu'elle m'a appris le sens de l'honneur, j'aime mes frères et je m'incline un peu plus vers cette expression d'ici "il faut de tout pour faire un monde".
Elle ne m'a pas appris la tolérance pour piétiner ses principes maintenant. Je sais que la Nuit nous porte à tous sur les nerfs, mais tout de même...
Je levais un regard interrogateur vers Siothrún, notre débutant secouriste. Aurait-il les mots qui me manquent pour les convaincre eux et Syel ?
-Attendez une minute. Je rattrapais Syel : Attends !
Une main sur l'épaule, j'essayais de rester à sa hauteur.
-Tu es sûre de vouloir les laisser prendre la route ? Ils sont stupides de vouloir tenter le voyage à deux, on peut les convaincre de nous suivre.
Bien entendu, les mots ne venaient pas. Naturellement, j'étais plutôt d'accord avec Syel. Ces Je-suis-un-cornichon veulent braver la mort, qu'ils s'y essayent et comme tous les autres ils échoueront. A cela s'ajoutait mon dégoût prononcer pour la race Entre-Mondienne.
Cela dit, Syel m'a appris le goût des autres. Avant elle j'aimais mes frères et haïssaient le reste de l'univers. Depuis qu'elle m'a appris le sens de l'honneur, j'aime mes frères et je m'incline un peu plus vers cette expression d'ici "il faut de tout pour faire un monde".
Elle ne m'a pas appris la tolérance pour piétiner ses principes maintenant. Je sais que la Nuit nous porte à tous sur les nerfs, mais tout de même...
Je levais un regard interrogateur vers Siothrún, notre débutant secouriste. Aurait-il les mots qui me manquent pour les convaincre eux et Syel ?
- Spoiler:
- Je fais court plutôt que de vous faire attendre, j'ai besoin d'un peu de temps pour me remettre dans le bain.
Sio, si t'as pas envie de les convaincre on reprend le chemin vers le camps.
- Azurée du Trèfle
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Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Lun 2 Nov - 16:08
- Spoiler:
- Tu peux avancer jusqu’au camps, si Siothrun veut revenir il pourra poster quand il le voudra
Au départ on penserait que je suis la plus gentille des deux… Azurée me prouvait le contraire. Sous ses airs de rôdeur qui n’aime personne, il y avait un homme avec du cœur. Une sensibilité qui m’agaçait. Ce n’était pas le moment, j’étais concentrée sur la trace. Droit vers le campement, devant nous.
Je levais un poing fermé vers notre point d’arrivée et même en maitrisant ma voix, on sentait bien mon impatience.
-Là-bas il y a des centaines de personnes qui risquent de mourir à chaque seconde que nous perdons à nous occuper de ces deux-là. Ils espèrent plus de confort en ville, et bien qu’ils y aillent… Quand ils se verront recaler parce que la ville n’accepte plus personne, ils comprendront.
Et puis je levais les bras, résignée : S’ils y arrivent !
Pour les laisser retomber le long de mon corps et reprendre la route aussitôt.
-Avance !
Mon Daken s’envola électrisé par mon autorité. Il aimait bien que sa compagne de route ait du caractère. Ou bien il n’était pas aussi courageux que je l’espérais. Je ne le saurais que le jour où nous croiserons de vrais ennuis.
Pour Azurée j’étais bien moins optimiste. S’il décidait de ne pas avancer et de s’occuper des deux agneaux perdus, je serais obligée de l’accompagner et ça, c’est hors de question… J’assommerai cet errant avant qu’il n’ose me faire un coup pareil.
Azurée ne sait pas ce que c’est, il n’anticipe pas ce qu’on va trouver là-bas. Moi je le sais, je peux le deviner. Les gens seront épuisés, malades, blessés, les uns sur les autres. Ils vivent dans la saleté et l’inconfort. Le froid…
Il y aura des corps dans les recoins, là où on laisse le froid s’occuper d’eux. Ca limite les odeurs. Il y aura des animaux, des chiens, des chats, d’autres encore qui chaparderont ce qu’ils peuvent, grogneront sur notre passage.
Si on n’a de la chance on arrivera à revers d’un prédateur, d’un clan en chasse, d’un ours égaré. Les tuer apportera de la viande et un peu de sécurité. Le sang en revanche éveillera l’appétit d’autres prédateurs, et nous les tuerons aussi.
Si la chance n’est pas de notre côté… C’est le prédateur qui arrivera dans notre dos…
- Syel
Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Lun 22 Fév - 13:50
Elle était d’une humeur massacrante. Je plains ses proies quand elle est dans cet état. Je ne la reconnaissais pas. Pour une fois, je me fis la remarque que je la connaissais bien peu. C’était la première fois que je suivais derrière elle comme un errant derrière son donjion. Elle sentait quelque chose qui faisait chuter en piquer son humeur d’habitude égale.
Je saluais les deux réfugiés d’un geste de la main et j’accourais pour retrouver le pas de Syel. En silence nous avons continué la marche jusqu’au camp. La nuit se referma à nouveau sur nous une fois la lumière des deux autres évanouie. Nos lampes ne nous dureraient pas éternellement, nous marchions plus au flair du reptile qu’à la vue. Je me tenais à Syel, d’une part car c’était une excellente excuse pour nous rapprocher un peu, elle a plus facilement chaud que moi avec tous ces muscles, et qui ne tente rien n’a rien… Hein.
Le camp se dévoila devant nous comme sortit d’un chapeau. On eut dit qu’un géant assoupit venait de se retourner sur le côté avec sa bedaine saillante et sa tête posée sur sa poitrine. Le camp s’étendait du bout de ses bras à la pointe de ses pieds. Au centre, un monticule de constructions hasardeuses grimpaient en altitude sur un flanc de colline et ses parties les plus intimes s’enfonçaient dans une doline.
Il était là avec quelques lueurs rougeoyantes enflammant quelques volutes de vapeurs, endormi dans les ténèbres.
-Je m’attendais à quelque chose de plus petit…
A deux ce serait compliqué à protéger : Syel et le Daken, entendons-nous bien. Je ne suis pas un guerrier, je me mettrai plus souvent en danger que de raison. Mon rôle consistera à relayer l’information : j’observerai les ombres pour la prévenir de l’arrivée des monstres.
Je saluais les deux réfugiés d’un geste de la main et j’accourais pour retrouver le pas de Syel. En silence nous avons continué la marche jusqu’au camp. La nuit se referma à nouveau sur nous une fois la lumière des deux autres évanouie. Nos lampes ne nous dureraient pas éternellement, nous marchions plus au flair du reptile qu’à la vue. Je me tenais à Syel, d’une part car c’était une excellente excuse pour nous rapprocher un peu, elle a plus facilement chaud que moi avec tous ces muscles, et qui ne tente rien n’a rien… Hein.
Le camp se dévoila devant nous comme sortit d’un chapeau. On eut dit qu’un géant assoupit venait de se retourner sur le côté avec sa bedaine saillante et sa tête posée sur sa poitrine. Le camp s’étendait du bout de ses bras à la pointe de ses pieds. Au centre, un monticule de constructions hasardeuses grimpaient en altitude sur un flanc de colline et ses parties les plus intimes s’enfonçaient dans une doline.
Il était là avec quelques lueurs rougeoyantes enflammant quelques volutes de vapeurs, endormi dans les ténèbres.
-Je m’attendais à quelque chose de plus petit…
A deux ce serait compliqué à protéger : Syel et le Daken, entendons-nous bien. Je ne suis pas un guerrier, je me mettrai plus souvent en danger que de raison. Mon rôle consistera à relayer l’information : j’observerai les ombres pour la prévenir de l’arrivée des monstres.
- Azurée du Trèfle
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Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Jeu 25 Fév - 15:46
Même plus petit ce sera dur à protéger. Je haussais vaguement des épaules et je lui fis comprendre qu'il devait me suivre.
Le daken fermera la marche.
On entra dans le camps comme deux curiosités. Les gens se retournaient sur nous, pour ceux qui étaient dehors. Quelques volontaires nous regardèrent passer avec leur mine patibulaire. Ils étaient autant incommodés par trois bouches de plus que par trois inconnus de plus à gérer… Et aussi par le froid. La température ne s'était pas élevé d'un seul degré en entrant dans le camps, c'était ici un vrai chantier, de la neige fondu s'était mélangé à la terre, cette boue épaisse recouvrait tout.
Nous les premiers.
-ça sent mauvais.
Une légère odeur de mort planait ici.
-Comme un peuple en train de mourir.
C'était triste et misérable.
Je haussais la voix.
-Je veux parler au chef du camp à celui ou celle à qui se rôle revient !
On me regardait fixement sans bouger.
-Bordel ! On est envoyés par la ville pour vous aider à survivre dans ce merdier, y en a-t-il un qui va bouger son cul pour nous annoncer ?!
Quelques volontaires, quelques mâles s'avancèrent. Le Daken gronda dans sa gorge et dévoila ses rangées de dents. Un homme à peine plus grand qu'une petite personne se fraya un chemin dans cette petite masse de visages malmenés.
-Vous venez nous aider à quoi précisément… A deux avec un lézard de cette taille et par ce froid.
Le daken se vexa ouvertement. Il rugit et batit des ailes. La plupart de ceux qui se furent approcher s'éloignèrent.
-Ce lézard c'est le dragon qui va se nourrir copieusement dans vos réserves d'ennemis à l'extérieur, sauf si tu préfères leurs servir de dîner…
Le nain pencha la tête… Il n'était pas dupe, on faisait de l'esbrouffe et lui aussi.
-Vous n'êtes pas assez nombreux.
-On est juste assez pour qu'il y ai quelqu'un qui vienne à votre secours, mais si les secours sont accueillis comme ça, pas étonnant qu'ils ne viennent pas.
Sur ces mots je fis demi-tour en tirant Azurée par le bras. Le daken ne me suivi pas tout de suite il jugeait du regard le petit homme. Il se détourna comme un chat honteusement mal reçu dans son palais et nous emboîta le pas. Nous étions sortis du camp plus vite que nous y étions entrés. Ce n'est qu'après une heure de marche retour qu'un homme vient derrière nous, en pleine nuit noire et armée d'un seul petit lampion.
-Attendez ! Attendez !
On s'arrêta et on l'écouta parler des prédateurs autour. Ils rôdent toujours avant le début de la phase nocturne, au moment où la température tombe le plus. Il s'excusa pour son ami trop rancunier et il nous proposa même un coin de sa tente pour dormir si on acceptait de les aider.
-C'est déjà une meilleure proposition, dis-je en me tournant vers Azurée, qu'en penses-tu mon frère ?
Le daken fermera la marche.
On entra dans le camps comme deux curiosités. Les gens se retournaient sur nous, pour ceux qui étaient dehors. Quelques volontaires nous regardèrent passer avec leur mine patibulaire. Ils étaient autant incommodés par trois bouches de plus que par trois inconnus de plus à gérer… Et aussi par le froid. La température ne s'était pas élevé d'un seul degré en entrant dans le camps, c'était ici un vrai chantier, de la neige fondu s'était mélangé à la terre, cette boue épaisse recouvrait tout.
Nous les premiers.
-ça sent mauvais.
Une légère odeur de mort planait ici.
-Comme un peuple en train de mourir.
C'était triste et misérable.
Je haussais la voix.
-Je veux parler au chef du camp à celui ou celle à qui se rôle revient !
On me regardait fixement sans bouger.
-Bordel ! On est envoyés par la ville pour vous aider à survivre dans ce merdier, y en a-t-il un qui va bouger son cul pour nous annoncer ?!
Quelques volontaires, quelques mâles s'avancèrent. Le Daken gronda dans sa gorge et dévoila ses rangées de dents. Un homme à peine plus grand qu'une petite personne se fraya un chemin dans cette petite masse de visages malmenés.
-Vous venez nous aider à quoi précisément… A deux avec un lézard de cette taille et par ce froid.
Le daken se vexa ouvertement. Il rugit et batit des ailes. La plupart de ceux qui se furent approcher s'éloignèrent.
-Ce lézard c'est le dragon qui va se nourrir copieusement dans vos réserves d'ennemis à l'extérieur, sauf si tu préfères leurs servir de dîner…
Le nain pencha la tête… Il n'était pas dupe, on faisait de l'esbrouffe et lui aussi.
-Vous n'êtes pas assez nombreux.
-On est juste assez pour qu'il y ai quelqu'un qui vienne à votre secours, mais si les secours sont accueillis comme ça, pas étonnant qu'ils ne viennent pas.
Sur ces mots je fis demi-tour en tirant Azurée par le bras. Le daken ne me suivi pas tout de suite il jugeait du regard le petit homme. Il se détourna comme un chat honteusement mal reçu dans son palais et nous emboîta le pas. Nous étions sortis du camp plus vite que nous y étions entrés. Ce n'est qu'après une heure de marche retour qu'un homme vient derrière nous, en pleine nuit noire et armée d'un seul petit lampion.
-Attendez ! Attendez !
On s'arrêta et on l'écouta parler des prédateurs autour. Ils rôdent toujours avant le début de la phase nocturne, au moment où la température tombe le plus. Il s'excusa pour son ami trop rancunier et il nous proposa même un coin de sa tente pour dormir si on acceptait de les aider.
-C'est déjà une meilleure proposition, dis-je en me tournant vers Azurée, qu'en penses-tu mon frère ?
- Syel
Re: [Suite] Une chasse dans le froid
Mar 8 Mar - 13:52
Je l'ai suivi, impossible de faire autrement. Elle m'inquiétait car son humeur était aussi sombre que son armure. Je ne l'ai jamais vu aussi… Donjion que ça.
Même en présence de Mahaut !
Ce n'est que plus tardivement que je compris. L'odeur de la mort prenait Syel au cœur. Me voilà encore plus inquiet qu'au départ. Si je n'avais pas aussi peur de sa réaction, je l'aurais serré dans mes bras.
-Ils ne forment pas les donjions à la diplomatie à la maison…
Presque aussi vite que nous sommes arrivés, nous sommes repartis. Ça ne lui ressemble pas d'abandonner comme ça une mission. Même si le but est de sauver des impies sans aucun esprit de famille.
Plus subtile qu'elle ne le laisse paraître, quelqu'un vient nous chercher. Elle l'a fait exprès. Pour susciter chez eux le besoin de nous avoir chez eux et non l'inverse.
Finement joué donjion, tu m'épates chaque jour un peu plus !
- Va pour ce coin de tente. Mais la tombée de la nuit, si on peut appeler ça ainsi est pour bientôt. Retournons au campement, les monstres ne vont plus tarder.
Nous sommes retournés au camp. A force de marcher dans le froid, mes jambes trembles, pas seulement parce que je grelote. La nuit "tombe" on le sent à la perte de cinq bons degrés.
Il est l'heure de montrer à quoi nous allons être utiles.
-Le soleil me manque petite sœur.
Un sarkina plus tard, Atlas apparait et s'insurge contre le vent froid qui l'assaille subitement. Le pauvre animal n'aura pas le temps de s'y faire. Je me mettais en selle et m'apprêtais à décoller.
-Je ferais l'éclaireur, si je repère des monstres j'allumerai ma dague, si je repère des personnes attaques j'allumerais deux coups successifs rapides.
Même en présence de Mahaut !
Ce n'est que plus tardivement que je compris. L'odeur de la mort prenait Syel au cœur. Me voilà encore plus inquiet qu'au départ. Si je n'avais pas aussi peur de sa réaction, je l'aurais serré dans mes bras.
-Ils ne forment pas les donjions à la diplomatie à la maison…
Presque aussi vite que nous sommes arrivés, nous sommes repartis. Ça ne lui ressemble pas d'abandonner comme ça une mission. Même si le but est de sauver des impies sans aucun esprit de famille.
Plus subtile qu'elle ne le laisse paraître, quelqu'un vient nous chercher. Elle l'a fait exprès. Pour susciter chez eux le besoin de nous avoir chez eux et non l'inverse.
Finement joué donjion, tu m'épates chaque jour un peu plus !
- Va pour ce coin de tente. Mais la tombée de la nuit, si on peut appeler ça ainsi est pour bientôt. Retournons au campement, les monstres ne vont plus tarder.
Nous sommes retournés au camp. A force de marcher dans le froid, mes jambes trembles, pas seulement parce que je grelote. La nuit "tombe" on le sent à la perte de cinq bons degrés.
Il est l'heure de montrer à quoi nous allons être utiles.
-Le soleil me manque petite sœur.
Un sarkina plus tard, Atlas apparait et s'insurge contre le vent froid qui l'assaille subitement. Le pauvre animal n'aura pas le temps de s'y faire. Je me mettais en selle et m'apprêtais à décoller.
-Je ferais l'éclaireur, si je repère des monstres j'allumerai ma dague, si je repère des personnes attaques j'allumerais deux coups successifs rapides.
- Azurée du Trèfle
- Suivi :
Titre : Guide, Perçant, Sarkina
Race : Frère de la Silnà
Statut : Acolyte
Notes : Equipement
Carte Holographique +2
Combinaison de camouflage
Hope (arme)
Griffe (monture)
.
Messages : 749
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