Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Ven 14 Mar - 11:31
Morok se dirige vers l’endroit indiqué sans prendre la peine de se retourner. Il sait pertinemment que désormais, il a au moins un espion qui le suit. Les guildes sont prudentes avec leurs clients. La maisonnée est bientôt en vue. L’auberge Providence. Et son fameux étage aux plaisirs défendus. Morok avance d’un pas décidé et grogne sur le portier qui hésite entre appeler les autorités et ouvrir grand la porte. L’homme choisit la solution de facilité et le laisse entrer, non sans laisser une distance prudente de sécurité.
<< Bienvenue à -
°La ferme. Ou est le bar ?°
Il s’arrête dans le hall. La riche décoration rouge et or ne l’impressionne guère. Lui ce qu’il veut, c’est l’endroit – et la personne qu’on lui a conseillé de trouver. Avec un toussotement et quelques courbettes pincées (ce n’est parce qu’il était plus gros, fort, et menaçant que le serveur que celui-ci n’avait pas le droit à un peu de politesse, après tout), le garçon de service lui indique la direction de la zone de détente.
Un grand bar d’acajou, de nombreuses tables dont quelques unes sont occupés par des gens de toutes races et de tous sexes. Le racisme était inexistant dans l’établissement. Tout le monde pouvait s’y arrêter. Tant que le crocodile bipède était reconnu comme habitant de l’Entre-Monde, il était le bienvenu à Providence. Tant qu’il ne cassait rien.
Cherchant rapidement du regard un endroit au calme, il prit place devant le bar et pose un bras sur le comptoir.
°Une vodka. La plus forte que t’aie en magasin.°
Le barman, nullement impressionné par la carrure du Charan, le sert avec professionnalisme. Son métier l’obligeait à croiser toutes sortes d’espèces, et Morok n’était qu’une étrangeté naturelle de plus.
Ledit crocodile avale sèchement le contenu de son verre, laissant l’alcool lui carboniser la gorge, et fait signe de lui resservir un verre.
Selon le Phoenix Noir, un dénommé Zoran était prêt à tout pour quelques pims, et il connaissait plutôt bien le quartier. La guilde a promis à Morok d’arranger une entrevue à Providence. Morok espère sincèrement que ce type ne va pas mettre quinze plombes à arriver.
<< Bienvenue à -
°La ferme. Ou est le bar ?°
Il s’arrête dans le hall. La riche décoration rouge et or ne l’impressionne guère. Lui ce qu’il veut, c’est l’endroit – et la personne qu’on lui a conseillé de trouver. Avec un toussotement et quelques courbettes pincées (ce n’est parce qu’il était plus gros, fort, et menaçant que le serveur que celui-ci n’avait pas le droit à un peu de politesse, après tout), le garçon de service lui indique la direction de la zone de détente.
Un grand bar d’acajou, de nombreuses tables dont quelques unes sont occupés par des gens de toutes races et de tous sexes. Le racisme était inexistant dans l’établissement. Tout le monde pouvait s’y arrêter. Tant que le crocodile bipède était reconnu comme habitant de l’Entre-Monde, il était le bienvenu à Providence. Tant qu’il ne cassait rien.
Cherchant rapidement du regard un endroit au calme, il prit place devant le bar et pose un bras sur le comptoir.
°Une vodka. La plus forte que t’aie en magasin.°
Le barman, nullement impressionné par la carrure du Charan, le sert avec professionnalisme. Son métier l’obligeait à croiser toutes sortes d’espèces, et Morok n’était qu’une étrangeté naturelle de plus.
Ledit crocodile avale sèchement le contenu de son verre, laissant l’alcool lui carboniser la gorge, et fait signe de lui resservir un verre.
Selon le Phoenix Noir, un dénommé Zoran était prêt à tout pour quelques pims, et il connaissait plutôt bien le quartier. La guilde a promis à Morok d’arranger une entrevue à Providence. Morok espère sincèrement que ce type ne va pas mettre quinze plombes à arriver.
- Spoiler:
- Voila pour le lancement. Comme prévu, 5 Pims/messages dans la zone de Magna pour toute la durée de l'enquete. Ne prends pas personnellement le ton acerbe de Morok, il est comme ça avec tout le monde… Si tu as la moindre question, n’hésite pas à MP. Bon jeu à toi !
- Morok
- Sanctuari
- Race : Charan
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Dim 16 Mar - 16:02
Cela fait maintenant quelques semaines que je traîne dans les rue de Magna. Pas mal de petits jobs, légaux ou non, m’ont été proposé. Pas de quoi devenir millionnaire, loin de là, juste de quoi vivre à peu près décemment. Il faut savoir que ce quartier est mon terrain de jeux, je connais bien ses rues et ses règles.
C’est pourquoi je suis inquiet de la tournure que prennent les choses ici. En quelques temps deux guildes ont pris le contrôle de plusieurs marchés. Si l’on ne s’y intéresse pas il s’agit là d’un artisan et d’un commerçant tout ce qu’il y a de plus respectable. Mais qu’on se le dise, ici il s’agit souvent de double marché. Bref. Je m’inquiète car ils ont de plus en plus de pouvoir, ils avancent tout deux main dans la main pour le moment. Bientôt ils contrôleront entièrement le quartier … Autrement dit, les malfrats de seconde zone ne pourront plus exercer comme ils le souhaitent. Il faudra impérativement travailler pour l’une ou l’autre guilde. Avoir un patron constant ne m’intéresse pas. Je ne suis pas sûr de supporter l’autorité, et encore moins les menaces que l’on pourrait émettre à mon encontre si je décidais de ne plus travailler « pour » …
Passons, je me retrouvais dans cette auberge pour rencontrer un certain Morok. Facile à reconnaître m’a-t-on dit, c’est un crocodile bipède de plus de 2m de hauteur. Beau bébé.
J’attendais patiemment dans l’espace de détente, reclus dans un petit coin sombre. Je venais de finir mon repas quand une armoire à glace pénétra dans la pièce. Nul doute, c’était mon homme … Enfin, homme …
Je ne me levai pas tout de suite, l’observant un peu avant de le rejoindre. Il s’installa au bar, je l’entendis commander une vodka qui disparut aussitôt dans son gosier avant que le barman ne lui en resserve une autre.
*Belle descente* pensai-je.
Je décidais de ne pas faire trop patienter mon « client ». Prenant une chaise je m’installais à côté de lui. Sans le regarder je me présentais :
- Je suis Zoran.
- Avez-vous du lait ? Demandai-je à l'attention du barman.
Il leva son sourcil mais finit par acquiescer.
- Avec un peu de rhum s’il vous plait, et une lichette de miel. Vous avez bien du miel ?
Je vis un éclair d’exaspération dans les yeux du serveur qui prépara sans un mot ma mixture. Ça m’amusa.
Je me retournais enfin sur le fameux Morok avant de poursuivre plus discrètement :
- Votre métier n’est pas très apprécié dans le coin, fort heureusement que peu de gens vous connaisse. Pour le moment du moins. Tâchons que cela dure. IL m’a parlé de votre requête, je faisais référence au Phoenix Noir, dites-moi exactement ce que vous attendez de moi.
Je suis plutôt doué pour obtenir des infos, maintenant il le savait. J’avais entendu parler du cadavre retrouvé. Du moins de ses restes. Mais je ne m’y étais pas plus attaché que cela, il me fallait maintenant creuser la question.
C’est pourquoi je suis inquiet de la tournure que prennent les choses ici. En quelques temps deux guildes ont pris le contrôle de plusieurs marchés. Si l’on ne s’y intéresse pas il s’agit là d’un artisan et d’un commerçant tout ce qu’il y a de plus respectable. Mais qu’on se le dise, ici il s’agit souvent de double marché. Bref. Je m’inquiète car ils ont de plus en plus de pouvoir, ils avancent tout deux main dans la main pour le moment. Bientôt ils contrôleront entièrement le quartier … Autrement dit, les malfrats de seconde zone ne pourront plus exercer comme ils le souhaitent. Il faudra impérativement travailler pour l’une ou l’autre guilde. Avoir un patron constant ne m’intéresse pas. Je ne suis pas sûr de supporter l’autorité, et encore moins les menaces que l’on pourrait émettre à mon encontre si je décidais de ne plus travailler « pour » …
Passons, je me retrouvais dans cette auberge pour rencontrer un certain Morok. Facile à reconnaître m’a-t-on dit, c’est un crocodile bipède de plus de 2m de hauteur. Beau bébé.
J’attendais patiemment dans l’espace de détente, reclus dans un petit coin sombre. Je venais de finir mon repas quand une armoire à glace pénétra dans la pièce. Nul doute, c’était mon homme … Enfin, homme …
Je ne me levai pas tout de suite, l’observant un peu avant de le rejoindre. Il s’installa au bar, je l’entendis commander une vodka qui disparut aussitôt dans son gosier avant que le barman ne lui en resserve une autre.
*Belle descente* pensai-je.
Je décidais de ne pas faire trop patienter mon « client ». Prenant une chaise je m’installais à côté de lui. Sans le regarder je me présentais :
- Je suis Zoran.
- Avez-vous du lait ? Demandai-je à l'attention du barman.
Il leva son sourcil mais finit par acquiescer.
- Avec un peu de rhum s’il vous plait, et une lichette de miel. Vous avez bien du miel ?
Je vis un éclair d’exaspération dans les yeux du serveur qui prépara sans un mot ma mixture. Ça m’amusa.
Je me retournais enfin sur le fameux Morok avant de poursuivre plus discrètement :
- Votre métier n’est pas très apprécié dans le coin, fort heureusement que peu de gens vous connaisse. Pour le moment du moins. Tâchons que cela dure. IL m’a parlé de votre requête, je faisais référence au Phoenix Noir, dites-moi exactement ce que vous attendez de moi.
Je suis plutôt doué pour obtenir des infos, maintenant il le savait. J’avais entendu parler du cadavre retrouvé. Du moins de ses restes. Mais je ne m’y étais pas plus attaché que cela, il me fallait maintenant creuser la question.
- Zoran
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Mar 18 Mar - 16:38
La pupille fendue du Charan se fige sur le nouveau venu. Le Sanctuari suspend son bras à mi-hauteur, jugeant Zoran d’un rapide coup d’œil, avant d’engouffrer sa deuxième Vodka. Puis il repose sans ménagement son verre, et croise les bras sur le comptoir, sans toutefois sembler une quelconque attention à l’humain.
Un grog. Un grog ! Ce type veut se donner de grands airs tout en sirotant un médicament pour la toux. Un coin de la lèvre supérieur de Morok tressaute d’énervement. Est-ce tout ce que le Phoenix noir a dans les placards ? Un humain chétif buveur de sucre ?
Morok pose un billet largement supérieur au prix de sa consommation, et fait signe au barman d’aller rincer ses verres un peu plus loin d’un regard entendu – et mauvais. Celui-ci empoche la somme et s’exécute, non sans méfiance et en signalant discrètement aux gardes de surveiller ces deux clients. Il y a d’autres endroits moins luxueux pour faire ce genre de rencontre.
°Peu de gens connaissent mon nouveau boulot, nuance.° Puis tournant légèrement le crâne vers Zoran, il reprend. °On dit que t’es une oreille efficace. J’ai besoin de savoir si une arme non-conventionnelle circule sur le Marché. Ou un détail peu ordinaire a été repéré dans la zone du quartier des voiles.°
Qu’importe si ledit quartier est plutôt tortueux. Ce type se dit être riche en informations. Et toute info est bonne à prendre. Le coupable avait tout fait pour s’assurer une retraite parfaite. Pas de traces, d’aucune sorte. Et surtout, cette mystérieuse arme.
Morok, lui, veut absolument finir cette affaire au plus vite. Tant qu’il est occupé sur ce cas, il ne peut rejouer à son jeu préféré : La chasse à l’homme.
Un grog. Un grog ! Ce type veut se donner de grands airs tout en sirotant un médicament pour la toux. Un coin de la lèvre supérieur de Morok tressaute d’énervement. Est-ce tout ce que le Phoenix noir a dans les placards ? Un humain chétif buveur de sucre ?
Morok pose un billet largement supérieur au prix de sa consommation, et fait signe au barman d’aller rincer ses verres un peu plus loin d’un regard entendu – et mauvais. Celui-ci empoche la somme et s’exécute, non sans méfiance et en signalant discrètement aux gardes de surveiller ces deux clients. Il y a d’autres endroits moins luxueux pour faire ce genre de rencontre.
°Peu de gens connaissent mon nouveau boulot, nuance.° Puis tournant légèrement le crâne vers Zoran, il reprend. °On dit que t’es une oreille efficace. J’ai besoin de savoir si une arme non-conventionnelle circule sur le Marché. Ou un détail peu ordinaire a été repéré dans la zone du quartier des voiles.°
Qu’importe si ledit quartier est plutôt tortueux. Ce type se dit être riche en informations. Et toute info est bonne à prendre. Le coupable avait tout fait pour s’assurer une retraite parfaite. Pas de traces, d’aucune sorte. Et surtout, cette mystérieuse arme.
Morok, lui, veut absolument finir cette affaire au plus vite. Tant qu’il est occupé sur ce cas, il ne peut rejouer à son jeu préféré : La chasse à l’homme.
- Morok
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Mar 18 Mar - 23:33
Je souris. Ce Morok tombait à pic. Sans le savoir il allait jouer un rôle important dans la préservation de Magna. Et contre son gré.
- En ce qui concerne les armes, je n’ai pas eu vent d’une nouvelle création sur le marché. Et la technologie, je la suis de près, lui répondis-je en lui montrant ma main androïde.
- Mais je dois vous avouer que je n’ai pu me renseigner comme il se doit sur votre enquête. Laissez-moi jusque demain matin pour aller à la collecte aux infos. Je n’ai pas pour habitude de décevoir mes clients … On se retrouve ici même pour le petit-déjeuner. Cela vous convient-il ?
Aucune animosité dans ma voix, aucune attente. Juste l’énonciation des faits. Il était rare que je vienne avec si peu de révélations, j’avais été pris au dépourvu.
- En attendant, rajoutai-je, vous devriez aller voir Dirk Stan, c’est un boucher pas loin de l’entrée de l’Arcos. Il est plutôt bon connaisseurs des armes qui circulent sur le marché, si vous voyez ce que je veux dire. Il pourra vous confirmer qu'aucune nouvelle arme, aussi étrange soit-elle, n'a vu le jour.
Je sais que j’aurai pu faire le boulot moi-même, mais vu le tempérament de mon interlocuteur il ne resterait pas là sans rien faire. Autant lui donner une petite occupation qui va se révéler fort utile … Le premier engrenage était placé.
Je partis sans plus attendre vers le lieu où avait été retrouvé le reste du corps. La scène avait été passée au peigne fin, je ne trouverai rien de plus. Rien de plus qu’un bon témoin, je savais les dénicher. Il suffisait d’observer un peu plus loin.
Tout le monde ne loge pas dans une maison ou autre logis digne de ce nom. Il reste encore quelques bidonvilles par ci par là des anciens temps. Et souvent leur occupant n’y restait que pour y dormir … Et d’un seul œil en ces lieux. Je m’aventurais donc dans la misère du quartier pour y chercher quelques renseignements …
- En ce qui concerne les armes, je n’ai pas eu vent d’une nouvelle création sur le marché. Et la technologie, je la suis de près, lui répondis-je en lui montrant ma main androïde.
- Mais je dois vous avouer que je n’ai pu me renseigner comme il se doit sur votre enquête. Laissez-moi jusque demain matin pour aller à la collecte aux infos. Je n’ai pas pour habitude de décevoir mes clients … On se retrouve ici même pour le petit-déjeuner. Cela vous convient-il ?
Aucune animosité dans ma voix, aucune attente. Juste l’énonciation des faits. Il était rare que je vienne avec si peu de révélations, j’avais été pris au dépourvu.
- En attendant, rajoutai-je, vous devriez aller voir Dirk Stan, c’est un boucher pas loin de l’entrée de l’Arcos. Il est plutôt bon connaisseurs des armes qui circulent sur le marché, si vous voyez ce que je veux dire. Il pourra vous confirmer qu'aucune nouvelle arme, aussi étrange soit-elle, n'a vu le jour.
Je sais que j’aurai pu faire le boulot moi-même, mais vu le tempérament de mon interlocuteur il ne resterait pas là sans rien faire. Autant lui donner une petite occupation qui va se révéler fort utile … Le premier engrenage était placé.
Je partis sans plus attendre vers le lieu où avait été retrouvé le reste du corps. La scène avait été passée au peigne fin, je ne trouverai rien de plus. Rien de plus qu’un bon témoin, je savais les dénicher. Il suffisait d’observer un peu plus loin.
Tout le monde ne loge pas dans une maison ou autre logis digne de ce nom. Il reste encore quelques bidonvilles par ci par là des anciens temps. Et souvent leur occupant n’y restait que pour y dormir … Et d’un seul œil en ces lieux. Je m’aventurais donc dans la misère du quartier pour y chercher quelques renseignements …
- Zoran
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Ven 21 Mar - 23:10
Morok regarde le bras mécanique avec un grand désintérêt. Une telle prothèse est inutile. Si jamais le bras venait à casser, comment se défendrait-il ? Les humains et leurs envies de puissance… Ils n’ont qu’à naitre forts.
Ce Zoran semble débrouillard, suffisamment pour renseigner un minium le Sanctuari avec le peu d’information qu’il dispose. Ce temps supplémentaire nécessaire irrite toutefois quelque peu Morok. Il n’aime pas laisser autant de temps aux guildes pour se renseigner. Cet humain sait la nature de son métier, et malgré le « Tâchons que cela dure », le crocodile se méfie. Malheureusement, le manque cruel de preuves ou d’informations nécessite des mesures drastiques.
°...Y’a intérêt que tu sois aussi doué qu’on le prétend. Demain, je veux des réponses.°
Le Charan laisse s’éloigner Zoran, en réfléchissant à la proposition de ce dernier. Est-il vraiment nécessaire d’aller se jeter volontairement dans un lieu apparemment relié aux commerces illégaux et menacer de faire sauter sa couverture de plus en plus bancale ? Surtout que les renseignements circulent plus vite que le Charan, et il suffirait d’un simple coup de fil pour que ce Dirk Stan dise exactement ce qu’il doive dire.
Cette situation fait grommeler le crocodile qui se lisse les écailles de la mâchoire dans un crissement malsain. A défaut de se jeter dans la gueule du Phoenix ou d’une autre guilde du Marché, le rapport d’autopsie lui fournirait peut-être un début…
Le problème, c’est qu’il doit surement attendre encore 5 bonnes heures avant que le légiste puisse tirer quelque chose de la maigre carcasse, surtout à la vue de ce qu’il reste du type. Direction le boucher, alors. Au pire, il pourra toujours y acheter un en-cas, qu’il n’y aille pas pour rien.
Ce Zoran semble débrouillard, suffisamment pour renseigner un minium le Sanctuari avec le peu d’information qu’il dispose. Ce temps supplémentaire nécessaire irrite toutefois quelque peu Morok. Il n’aime pas laisser autant de temps aux guildes pour se renseigner. Cet humain sait la nature de son métier, et malgré le « Tâchons que cela dure », le crocodile se méfie. Malheureusement, le manque cruel de preuves ou d’informations nécessite des mesures drastiques.
°...Y’a intérêt que tu sois aussi doué qu’on le prétend. Demain, je veux des réponses.°
Le Charan laisse s’éloigner Zoran, en réfléchissant à la proposition de ce dernier. Est-il vraiment nécessaire d’aller se jeter volontairement dans un lieu apparemment relié aux commerces illégaux et menacer de faire sauter sa couverture de plus en plus bancale ? Surtout que les renseignements circulent plus vite que le Charan, et il suffirait d’un simple coup de fil pour que ce Dirk Stan dise exactement ce qu’il doive dire.
Cette situation fait grommeler le crocodile qui se lisse les écailles de la mâchoire dans un crissement malsain. A défaut de se jeter dans la gueule du Phoenix ou d’une autre guilde du Marché, le rapport d’autopsie lui fournirait peut-être un début…
Le problème, c’est qu’il doit surement attendre encore 5 bonnes heures avant que le légiste puisse tirer quelque chose de la maigre carcasse, surtout à la vue de ce qu’il reste du type. Direction le boucher, alors. Au pire, il pourra toujours y acheter un en-cas, qu’il n’y aille pas pour rien.
- Spoiler:
- Suite dans les quartiers de Magna pour le laps de temps nocturne ?
- Morok
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Sam 22 Mar - 12:45
Suite de Course contre les guildes
J’avais l’habitude de ne pas dormir. Je retrouvais Morok au bar. Nous échangeâmes de vagues salutations.
Je n’allais pas faire patienter le Sanctuari plus longtemps.
- Ce n’est pas le seul mort, dis-je. D’après ma source il y avait une petite dizaine d’agresseurs autour d’un homme. Un autre individu est arrivé, mais mon témoin s’est détourné. Quand ça arrive mieux vaut n’être au courant de rien. Il a préféré partir. Je sais que ce n’est pas suffisant, c’est un début. Vous savez maintenant qu’il y a vraisemblablement deux assassins. Et que ce n’est pas eux qui ont ouverts les hostilités.
Je laissais le temps à mon interlocuteur d’intégrer ses quelques renseignements. Je commandais un second café.
- J’ai un autre témoin. Mais il était complètement défoncé. J’ai organisé une petite rencontre avec lui, dans quelques heures, quand il aura recouvré ses esprits. Il en aurait vu un peu plus que l’autre.
C'était même sûr, il m'avait déjà tout raconté. Il recommencerait avec le crocodile. Sûrement aurait-il du mal avec la dose qu'il venait de sniffer ... Je viendrais alors combler ses lacunes après avoir vu Dirk pour placer mon dernier engrenage ... Les heures feront le reste.
Le dealer était actuellement incapable de parler, marcher. J’irai le chercher moi-même pour l’amener au lieu de rendez-vous avec Morok. Un endroit bien visible pour les sbires de Mary, elle serait vite mise au courant de la rencontre entre le Sanctuari "ripou" et l’un de ses hommes ...
J’avais l’habitude de ne pas dormir. Je retrouvais Morok au bar. Nous échangeâmes de vagues salutations.
Je n’allais pas faire patienter le Sanctuari plus longtemps.
- Ce n’est pas le seul mort, dis-je. D’après ma source il y avait une petite dizaine d’agresseurs autour d’un homme. Un autre individu est arrivé, mais mon témoin s’est détourné. Quand ça arrive mieux vaut n’être au courant de rien. Il a préféré partir. Je sais que ce n’est pas suffisant, c’est un début. Vous savez maintenant qu’il y a vraisemblablement deux assassins. Et que ce n’est pas eux qui ont ouverts les hostilités.
Je laissais le temps à mon interlocuteur d’intégrer ses quelques renseignements. Je commandais un second café.
- J’ai un autre témoin. Mais il était complètement défoncé. J’ai organisé une petite rencontre avec lui, dans quelques heures, quand il aura recouvré ses esprits. Il en aurait vu un peu plus que l’autre.
C'était même sûr, il m'avait déjà tout raconté. Il recommencerait avec le crocodile. Sûrement aurait-il du mal avec la dose qu'il venait de sniffer ... Je viendrais alors combler ses lacunes après avoir vu Dirk pour placer mon dernier engrenage ... Les heures feront le reste.
Le dealer était actuellement incapable de parler, marcher. J’irai le chercher moi-même pour l’amener au lieu de rendez-vous avec Morok. Un endroit bien visible pour les sbires de Mary, elle serait vite mise au courant de la rencontre entre le Sanctuari "ripou" et l’un de ses hommes ...
- Zoran
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Mar 25 Mar - 19:50
Le légiste n'avait trouvé que des « traces infimes d'une sorte de métal en trop basses quantité pour en déterminer la nature exacte». En gros, que l'arme utilisé était bien en métal, mais qu'ils en savaient toujours pas plus. Encore une piste qui n'amenait à rien. Et malgré les demandes incessantes auprès de son supérieur, Morok n'avait eu le droit d'emmener comme arme une épée longue. On était loin de son arme de prédilection, car celle-ci était trop voyante aux yeux des responsables, et donc dangereux d'utilisation dans un quartier comme celui-ci.
Morok était donc passablement agacé quand il arriva au restaurant. Zoran arrive quelques minutes plus tard, ce qui avait suffit au crocodile pour se payer un steak cru en guise de petit-déjeuner.
Un simple mouvement de tête pour le saluer, et il écoute attentivement l'humain, sans toutefois le regarder. Il n'a d’œil que pour le steak qu'il avale en une bouchée.
Ainsi, il y a eu des témoins. Voila pourquoi il n'aime pas les flics classiques.Le cheval de la dernière fois n'a sûrement pas cherché bien loin et n'a jamais découvert ces fameux témoins. Ni cette histoire de second assassin. Morok aurait économisé beaucoup de temps et d'argent si cet animal stupide avait fait son boulot correctement. Il rabâche sa frustration par un grognement et un geste de la patte indiquant à Zoran de continuer.
Quand aux témoins...
°Défoncé ? J'aime pas ça. Les drogués inventent généralement n'importe quoi pour avoir leur came. Et ton premier témoin, il peut pas donner une description de ce qu'il a vu ?°
Le Sanctuari donne enfin un peu d'attention à Zoran en se tournant vers lui.
De ce qu'il avait pu retenir, l'affaire tournait comme de l'apparente légitime défense. Si c'était le cas, l'affaire serait traitée comme telle et pourrirait au fond d'un tiroir. Personne de sensé ne s'amuserait à déterminer les causes de la bataille dans un quartier du genre. Mais il devait en être sur. Stern demanderait des explications. Il faut toujours des explications, des détails.
C'est pour ça que Morok préfère être chasseur de prime.
Morok était donc passablement agacé quand il arriva au restaurant. Zoran arrive quelques minutes plus tard, ce qui avait suffit au crocodile pour se payer un steak cru en guise de petit-déjeuner.
Un simple mouvement de tête pour le saluer, et il écoute attentivement l'humain, sans toutefois le regarder. Il n'a d’œil que pour le steak qu'il avale en une bouchée.
Ainsi, il y a eu des témoins. Voila pourquoi il n'aime pas les flics classiques.Le cheval de la dernière fois n'a sûrement pas cherché bien loin et n'a jamais découvert ces fameux témoins. Ni cette histoire de second assassin. Morok aurait économisé beaucoup de temps et d'argent si cet animal stupide avait fait son boulot correctement. Il rabâche sa frustration par un grognement et un geste de la patte indiquant à Zoran de continuer.
Quand aux témoins...
°Défoncé ? J'aime pas ça. Les drogués inventent généralement n'importe quoi pour avoir leur came. Et ton premier témoin, il peut pas donner une description de ce qu'il a vu ?°
Le Sanctuari donne enfin un peu d'attention à Zoran en se tournant vers lui.
De ce qu'il avait pu retenir, l'affaire tournait comme de l'apparente légitime défense. Si c'était le cas, l'affaire serait traitée comme telle et pourrirait au fond d'un tiroir. Personne de sensé ne s'amuserait à déterminer les causes de la bataille dans un quartier du genre. Mais il devait en être sur. Stern demanderait des explications. Il faut toujours des explications, des détails.
C'est pour ça que Morok préfère être chasseur de prime.
- Morok
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Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Mer 26 Mar - 13:17
Je comprenais l’inquiétude du Sanctuari quant à la véracité du témoignage de mon homme.
- J’ai bien essayé d’en savoir plus avec mon autre témoin, ça m’aurait évité quelques détours. Mais même quelques pièces d’ors n’y ont rien changé. Chaque histoire à une part de vérité, ce sera à nous de faire la part du vrai et du faux, et de poser les bonnes questions.
J’avais décidé de garder l’auberge Providence comme lieu de rendez-vous. Nous nous étions vu que deux fois pourtant nos rencontres avaient suscité de l’intérêt déjà. Mary serait au courant. Et Dirk aussi !
Le soleil était assez haut dans le ciel quand je partis chercher le dealer drogué. Il était encore dans un état vaporeux lorsque je le récupérais, mais il était apte à parler. Bien que ses phrases n’aient parfois aucun sens apparent … Il me parlait d’une femme fantôme et de démons morts sous son regard. Oui, il me racontait ce qu’il avait vu cette mais version fantasmagorique. La veille j’avais eu droit à la version lucide d’une femme aux cheveux blancs immaculés qui c’était servie de billes de métal pour tuer les agresseurs. Il n’avait su me dire comment, avec quelle arme. Maintenant il délirait en disant qu’elle maîtrisait ces billes par la pensée, que le métal se déformait pour prendre la forme qu’Elle souhaitait … Impossible.
- Voilà l’auberge, tu vas y rencontrer un individu qui veut savoir ce qu’il s’est passé la nuit de l’incident. N’oublie pas notre arrangement, tu en as bien profité, hein, de ta paie. Alors tu lui dit ce que tu as vu okay ?
Je lui donnais une claque derrière la tête histoire de lui remettre les idées en places.
- Et maîtrise-toi un peu ! Sifflai-je. Comment veux-tu qu’il te prenne au sérieux dans ton état !
Nous rentrâmes dans l’auberge et je l’installais dans un coin sombre réservé pour nous.
- Morok, voici le témoin. Il ne paye pas de mine comme ça, mais il dit des choses intéressantes.
Le type s’installa en face du Crocodile. Il était pris de tics à l’œil.
- Je reviens dans quelques minutes, je vous laisse faire les présentations.
J’aurai préféré que l’on ne me voit pas avec ces deux individus, mais je n’avais plus le choix, il fallait que je me mouille à mon tour. Je disparaîtrai quelques temps de Magna après ça. On se souviendra bien de Lui, le Sanctuari. Mon visage serait aux oubliettes pour la plupart.
Je sortis de l’auberge, juste devant j’interpellais un ados des rues.
- Tiens gamin, dis-je en tendant quelques pièces d’ors. Son regard s’agrandit. Vas donner ça à Dirk, tu sais qui il est. Et ne t’avise pas de l’ouvrir avant ou de me tromper, je le saurai. Fais ce que je te dis et reviens, je te donnerai l’autre moitié. Je fis tinter les autres pièces de la bourse.
Ses yeux se firent plus grands encore, on pouvait y lire la convoitise. Je souris, il ferait ce que je lui demande. Il partit en courant avec l’enveloppe. Au moins ça ne devrait pas prendre trop de temps.
« Cher Dirk,
Un Sanctuari est venu vous voir hier, oui, un Crocodile bipède au crâne dur. Il fait actuellement affaire avec l’un des sbires de Mary à l’auberge Providence, vous pouvez y envoyer un homme de confiance pour vérifier. Bientôt votre petit commerce coulera au fin fond des oubliettes. Commerce qui m’est profitable et que je ne veux voir disparaître. Votre contrat avec la vendeuse de bijoux est rompu, j’espère que vous agirez en conséquence. Je pourrai me présenter à vous pour que nous fassions affaire, mais le risque est trop gros pour moi. Pour le moment.
Un ami qui vous veut du bien. »
Petit côté mystérieux qui attisera sa curiosité. Mais pour le moment la colère devrait faire des merveilles.
Je partis voir le Phoenix Noir, j’en avais pour 10 minutes tout au plus. Puis je revins devant l’auberge, attendant le retour du gamin avant de rejoindre mes deux pions.
Il revint pas loin de trente minutes plus tard. Je lui donnais son dû avant de pénétrer dans la cage aux loups.
Je m’assis de façon à avoir toute la salle en vue.
- Désolé pour l’attente, je ne pensais pas prendre autant de temps. Mon petit gars vous a-t-il éclairé ?
Le dealer tremblait, je ne sais pas si c’était à cause de la drogue ou de Morok. Je lui lançais un regard suspicieux.
Mon junkie bafouilla des au revoir mélangés à des excuses et prit ses jambes à son cou sans plus attendre.
- Que vous a t’il dit ? Demandai-je.
J’écoutais le Sanctuari patiemment avant de finir :
- Sachez que pendant mon absence je ne suis pas resté sans rien faire. Je crois pouvoir vous dire plus précisément qui se cache derrière ce massacre. Mais je veux d’abord me reposer. Je vais louer une chambre, je vous rejoins dans 3h à cette même table.
J’inspirai profondément.
- Je sais que c’est frustrant, et je m’en vois désolé. Mais le résultat sera là, et vous pourrez repartir l’esprit … tranquille.
Je souris et m’éclipsais.
- J’ai bien essayé d’en savoir plus avec mon autre témoin, ça m’aurait évité quelques détours. Mais même quelques pièces d’ors n’y ont rien changé. Chaque histoire à une part de vérité, ce sera à nous de faire la part du vrai et du faux, et de poser les bonnes questions.
J’avais décidé de garder l’auberge Providence comme lieu de rendez-vous. Nous nous étions vu que deux fois pourtant nos rencontres avaient suscité de l’intérêt déjà. Mary serait au courant. Et Dirk aussi !
Le soleil était assez haut dans le ciel quand je partis chercher le dealer drogué. Il était encore dans un état vaporeux lorsque je le récupérais, mais il était apte à parler. Bien que ses phrases n’aient parfois aucun sens apparent … Il me parlait d’une femme fantôme et de démons morts sous son regard. Oui, il me racontait ce qu’il avait vu cette mais version fantasmagorique. La veille j’avais eu droit à la version lucide d’une femme aux cheveux blancs immaculés qui c’était servie de billes de métal pour tuer les agresseurs. Il n’avait su me dire comment, avec quelle arme. Maintenant il délirait en disant qu’elle maîtrisait ces billes par la pensée, que le métal se déformait pour prendre la forme qu’Elle souhaitait … Impossible.
- Voilà l’auberge, tu vas y rencontrer un individu qui veut savoir ce qu’il s’est passé la nuit de l’incident. N’oublie pas notre arrangement, tu en as bien profité, hein, de ta paie. Alors tu lui dit ce que tu as vu okay ?
Je lui donnais une claque derrière la tête histoire de lui remettre les idées en places.
- Et maîtrise-toi un peu ! Sifflai-je. Comment veux-tu qu’il te prenne au sérieux dans ton état !
Nous rentrâmes dans l’auberge et je l’installais dans un coin sombre réservé pour nous.
- Morok, voici le témoin. Il ne paye pas de mine comme ça, mais il dit des choses intéressantes.
Le type s’installa en face du Crocodile. Il était pris de tics à l’œil.
- Je reviens dans quelques minutes, je vous laisse faire les présentations.
J’aurai préféré que l’on ne me voit pas avec ces deux individus, mais je n’avais plus le choix, il fallait que je me mouille à mon tour. Je disparaîtrai quelques temps de Magna après ça. On se souviendra bien de Lui, le Sanctuari. Mon visage serait aux oubliettes pour la plupart.
Je sortis de l’auberge, juste devant j’interpellais un ados des rues.
- Tiens gamin, dis-je en tendant quelques pièces d’ors. Son regard s’agrandit. Vas donner ça à Dirk, tu sais qui il est. Et ne t’avise pas de l’ouvrir avant ou de me tromper, je le saurai. Fais ce que je te dis et reviens, je te donnerai l’autre moitié. Je fis tinter les autres pièces de la bourse.
Ses yeux se firent plus grands encore, on pouvait y lire la convoitise. Je souris, il ferait ce que je lui demande. Il partit en courant avec l’enveloppe. Au moins ça ne devrait pas prendre trop de temps.
« Cher Dirk,
Un Sanctuari est venu vous voir hier, oui, un Crocodile bipède au crâne dur. Il fait actuellement affaire avec l’un des sbires de Mary à l’auberge Providence, vous pouvez y envoyer un homme de confiance pour vérifier. Bientôt votre petit commerce coulera au fin fond des oubliettes. Commerce qui m’est profitable et que je ne veux voir disparaître. Votre contrat avec la vendeuse de bijoux est rompu, j’espère que vous agirez en conséquence. Je pourrai me présenter à vous pour que nous fassions affaire, mais le risque est trop gros pour moi. Pour le moment.
Un ami qui vous veut du bien. »
Petit côté mystérieux qui attisera sa curiosité. Mais pour le moment la colère devrait faire des merveilles.
Je partis voir le Phoenix Noir, j’en avais pour 10 minutes tout au plus. Puis je revins devant l’auberge, attendant le retour du gamin avant de rejoindre mes deux pions.
Il revint pas loin de trente minutes plus tard. Je lui donnais son dû avant de pénétrer dans la cage aux loups.
Je m’assis de façon à avoir toute la salle en vue.
- Désolé pour l’attente, je ne pensais pas prendre autant de temps. Mon petit gars vous a-t-il éclairé ?
Le dealer tremblait, je ne sais pas si c’était à cause de la drogue ou de Morok. Je lui lançais un regard suspicieux.
Mon junkie bafouilla des au revoir mélangés à des excuses et prit ses jambes à son cou sans plus attendre.
- Que vous a t’il dit ? Demandai-je.
J’écoutais le Sanctuari patiemment avant de finir :
- Sachez que pendant mon absence je ne suis pas resté sans rien faire. Je crois pouvoir vous dire plus précisément qui se cache derrière ce massacre. Mais je veux d’abord me reposer. Je vais louer une chambre, je vous rejoins dans 3h à cette même table.
J’inspirai profondément.
- Je sais que c’est frustrant, et je m’en vois désolé. Mais le résultat sera là, et vous pourrez repartir l’esprit … tranquille.
Je souris et m’éclipsais.
- Spoiler:
- Le rp est un peu long, mais nous voilà dans la phase final. Le prochain rp sera sûrement mon dernier.
- Zoran
- Suivi :
Titre : Voleur, Brume, Cie
Race : Humain bien qu'aillant un bras androïde
Statut : Petite main
Messages : 32
Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Jeu 24 Avr - 23:02
Morok se retient de grogner. C'est pas un morceau de viande ambulant qui va lui apprendre son boulot.
Quand ledit témoin arriva enfin en compagnie de Zoran, le Charan regrette déjà l'idée d'obtenir quoique ce soit de cohérent. Le type est complètement drogué. Tout dans ses mouvements de main désordonnés, ses tics nerveux, son odeur de sueur...
Zoran sort, et Morok le suit du regard. Qu'est-ce que ce type mijote ? S'il n 'était pas retenu pas ce drogué, Morok l'aurait bien suivi. Il n'aime pas ça. Redirigeant son attention vers le nouveau venu, il se montre très clair.
°Dis moi tout. Sans bafouiller. Sans rien oublier. Et tu t'en sortiras sans casse.°
Le charabia qui suit parle d'une femme. Aux cheveux blancs apparemment. Le coup des billes qui se fluidifient, Morok n'y crois pas trop.
Ça pourrait expliquer les traces de métal et le diamètre étrange, quand même. Une magicienne ? D'où l'absence d'une quelconque arme non conventionnelle sur le marché. Rien de tout ça n'est très précis, malgré la volonté apparente du drogué à n'oublier aucun détails. Mais la façon dont il enjolive la scène déplaît au Charan. Trop de « je sais pas comment qu'elle a fait ».
L'autre homme n'a rien fait apparemment, et le témoin était absorbé par le spectacle pour décrire le deuxième suspect.
Le crocodile a désormais des infos. Mais de quelle source ! Un type en sueur, terrorisé et en manque. Aussi valable qu'un badge PIM falsifié. Au moment où ça apparaîtra dans le compte-rendu, ce sera aussitôt supprimé ou mis de coté.
Plus l'homme parle en se mordant les lèvres et en se tordant les doigts, plus l’énervement de Morok monte. Il fait craquer les jointures de ses griffes, craquement qui résonne lugubrement dans le hall.
°Casse-toi.°
< Huh? >
° J'ai dis : Ca-°
Zoran revient sur ces entrefaites et le dealer en profite pour disparaître. Le Charan en profite pour souffler un coup, et raconte la version du drogué à Zoran. Celui-ci demande encore un délais et le Crocodile se sent prêt à exploser.
Qu'est ce qu'il en a à faire que cet humain arrogant soit crevé ?!
Il fait un pas en avant, le museau dangereusement proche du visage du bionique, les yeux emplis d'une fureur froide.
°Non. Donne-moi ton info maintenant. J'en ai marre que tu disparaisses et que tu reviennes tout guilleret avec une nouvel indice mystérieux. Je ne suis peut-être qu'un gros lézard à tes yeux, mais je ne suis pas stupide. Personne à Magna n'a les mains blanches. Dis-moi ce que t'as à dire maintenant, ou tu vas devoir t'acheter un autre bras.°
Quand ledit témoin arriva enfin en compagnie de Zoran, le Charan regrette déjà l'idée d'obtenir quoique ce soit de cohérent. Le type est complètement drogué. Tout dans ses mouvements de main désordonnés, ses tics nerveux, son odeur de sueur...
Zoran sort, et Morok le suit du regard. Qu'est-ce que ce type mijote ? S'il n 'était pas retenu pas ce drogué, Morok l'aurait bien suivi. Il n'aime pas ça. Redirigeant son attention vers le nouveau venu, il se montre très clair.
°Dis moi tout. Sans bafouiller. Sans rien oublier. Et tu t'en sortiras sans casse.°
Le charabia qui suit parle d'une femme. Aux cheveux blancs apparemment. Le coup des billes qui se fluidifient, Morok n'y crois pas trop.
Ça pourrait expliquer les traces de métal et le diamètre étrange, quand même. Une magicienne ? D'où l'absence d'une quelconque arme non conventionnelle sur le marché. Rien de tout ça n'est très précis, malgré la volonté apparente du drogué à n'oublier aucun détails. Mais la façon dont il enjolive la scène déplaît au Charan. Trop de « je sais pas comment qu'elle a fait ».
L'autre homme n'a rien fait apparemment, et le témoin était absorbé par le spectacle pour décrire le deuxième suspect.
Le crocodile a désormais des infos. Mais de quelle source ! Un type en sueur, terrorisé et en manque. Aussi valable qu'un badge PIM falsifié. Au moment où ça apparaîtra dans le compte-rendu, ce sera aussitôt supprimé ou mis de coté.
Plus l'homme parle en se mordant les lèvres et en se tordant les doigts, plus l’énervement de Morok monte. Il fait craquer les jointures de ses griffes, craquement qui résonne lugubrement dans le hall.
°Casse-toi.°
< Huh? >
° J'ai dis : Ca-°
Zoran revient sur ces entrefaites et le dealer en profite pour disparaître. Le Charan en profite pour souffler un coup, et raconte la version du drogué à Zoran. Celui-ci demande encore un délais et le Crocodile se sent prêt à exploser.
Qu'est ce qu'il en a à faire que cet humain arrogant soit crevé ?!
Il fait un pas en avant, le museau dangereusement proche du visage du bionique, les yeux emplis d'une fureur froide.
°Non. Donne-moi ton info maintenant. J'en ai marre que tu disparaisses et que tu reviennes tout guilleret avec une nouvel indice mystérieux. Je ne suis peut-être qu'un gros lézard à tes yeux, mais je ne suis pas stupide. Personne à Magna n'a les mains blanches. Dis-moi ce que t'as à dire maintenant, ou tu vas devoir t'acheter un autre bras.°
- Spoiler:
- Désolé pour le retard. Pour la fin, je fais trainer un peu, mais c'est pas le caractère de Morok de devoir attendre des réponses, et il n'est pas connu pour sa patience. Si ça te gène, préviens moi tout de même, je m'arrangerais pour qu'il trouve une bonne raison d'attendre un peu.
- Morok
- Sanctuari
- Race : Charan
Statut : Sanctuari
Messages : 135
Titre débile : Sac-à-main (NDLR : Comme Kaizen ! *o*)
Re: Est-ce que j'ai une tête à avoir besoin d'aide ?
Ven 6 Juin - 15:42
[double post, afin de terminer ce RP pour débuter la Crise de Magna.]
Le visage de Zoran ne laisse passer qu’un très bref instant de réflexion et il se fendit d’un air rassurant. Il désigne la sortie de son bras et prévient le Charan de le suivre, s’il désire tant découvrir la vérité tout de suite. Pour toute réponse, Morok grogne, ce qui ne rassure pas les clients alentours.
Zoran s’approche de la porte, le Charan sur ses talons. Et soudain, le chaos.
La porte de bois vole en éclats, Zoran se jetant sur le coté. Quatre hommes entrent dans le hall, armés jusqu’aux dents de divers armes blanches et à feu. Des modèles peu répandus. Des hommes qui portent différents types d’armures, de la plus basique aux versions plus futuristes. Les Aciers. La guilde des mercenaires. L’un d’eux désigne Morok, qui rabaisse le bras qu’il avait placé devant son visage pour se protéger. L’odeur, la silhouette, le ton de voix…
« Là ! C’est le crocodile ! »
Dirk en personne est venu régler ses différents. Le Charan ignore ce que Zoran a fait, mais il n’est surement pas étranger à cette soudaine interruption. Malheureusement pour le Sanctuari, le bionique semble avoir profité de la panique soudaine pour fuir. Les guerriers entourent lentement Morok, lui coupant la retraite tandis que l’arbalète aux flèches d’argent se dresse à nouveau devant le crocodile, qui lève lentement les pattes à hauteur de son crâne.
Pendant un bref instant, personne ne bouge, les muscles de tous les êtres vivants sont tendus au maximum. L’un des hommes s’approche et subtilise le miroir de Morok, toujours en joue par la puissante arbalète. Le guerrier se replie vite afin de ne pas s’exposer aux crocs du crocodile, qui regarde d’un œil furibond le voleur.
Pendant quelques instants, rien ne se passe. La flèche d’argent s’ajuste au niveau du torse de Morok, qui ne peut protéger son point faible.
Les fenêtres du salon de réception explosent soudainement et des hommes en noirs se précipitent sur les soldats en armures. Morok en profite se mettre à 4 pattes et foncer droit devant en direction de la sortie. Un carreau lui frôle le dos, et va toucher à la jambe un serveur qui fuit la salle à manger.
En quelques secondes, l’auberge se transforme en véritable champ de bataille entre les Aciers et les assaillants vêtus de noir. Morok n’a même pas le temps de se demander la raison de leur présence, et alors qu’il se précipite dehors - projetant Dirk au sol en passage-, une troupe d’hommes armés attend sur la place au pied de l’auberge.
« Le Sanctuari ! Mary veut sa tête ! Feu à volonté ! »
Les civils s’enfuient en hurlant tandis que les mitraillettes crachent leur feu. Le Charan bifurque le plus vite possible et se dirige vers une ruelle proche pour tenter de fuir les combats. Trop de gens, et pas assez d’armes.
[suite dans Magna]
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