Re: Le Pilori

Allez savoir où est passé Ee'Zir... Je viens de retrouver l'elfe qui était * censé* le garder tout seul en train de scruter la foule dans l'espoir de le retrouver.
Quelque chose me dit que j'ai bien fais de venir finalement. Et avant que j'ai pu commencer quoi que ce soit dans mes recherches, je le vois là, devant le pilori, jucher sur un perchoir de choix, visiblement en train de s'éclater à balancer des fruits et des légumes avariés sur les pauvres victimes de cette kermesse! Il en faut vraiment peu pour le rendre heureux, son sourire traduit qu'il a l'air de s'éclater.
Je m'approche un peu, je me retrouve je ne sais trop comment avec des tomates guère fraîches et un poireaux n'ayant pas vu un peu de fraîcheur depuis longtemps visiblement, dans les mains.
Bon gré mal gré, je choisis et bien... De les utiliser, comme les autres.

Pauvre gars, enfin... Il savait sans doute à quoi s'attendre en participant non? Enfin, je me glisse près de mon petit bonhomme qui visiblement s’éclate, je soupèse ma première tomate et je me décide enfin à la balancer et quand elle arrive sur cette personne, que fort heureusement je ne connais pas, ça fais un "spaaaaash" magnifique... Sur ces cheveux éclaboussant...
Ah bah en fait, ça me fais bien rire cette histoire, alors, après un regard pour Ee'Zir, je balance ma seconde tomates... Après tout, on est là pour s'amuser non?

Une nouvelle cible ! HK éclata d'un rire métallique qui n'était pas sans rappeler celui d'un psychopathe sur le point de devenir maître du monde, attrapa la première chose qui lui tomba sous la main - une orange tellement moisie qu'on voyait à peine la couleur originale du fruit - et la balança à la figure de l'organique mâle. Puis il attrapa un légume et recommença. Et encore, sans jamais cesser son rire diabolique - c'était l'avantage de ne pas avoir besoin de respirer. A ce stade, personne ne s'approchait plus de HK à moins de deux mètres.

Le paradis est descendu sur terre le temps d'une Kermess. Il suffisait de prendre un légume à la couleur passée (et à l'odeur fulgurante).

Celui là, un peu violet, un peu vert, un peu orange... Il avait l'air d'être prêt pour un vol plané.

Puis, il fallait faire attention à bien effectuer le geste. Ce serait bête de se faire mal et de louper une si belle occasion.
Kaïl prit de l'élan, mima le mouvement, échauffa ses muscles.

-But !

Le fruit alla s'écraser entre un bout du panneau de bois et un petit côté de visage de la malheureuse victime.
Kaïl grommela en se disant qu'au prochain tir, il visera mieux !

« 10 pim's si j'arrive à lui en carrer trois dans la tête !! »

Les sanctuaris mirent un temps interminable à calmer la foule. Jusqu'à ce que, enfin, l'un d'eux approche du pilori et libère l'ange.

-Vous êtes libre monsieur !

Il le regardait partir et lui lança en dernière minute :

-A très bientôt !

Le sanctuari le fit grimper sur la petite estrade où reposait le Pilori. Ou plutôt l'un des nombreux piloris disposés devant la caserne. Certains étaient déjà occupés, d'autres attendaient, menaçant, leur futur locataire.
Il souleva la planche supérieure et invita Corben à bien vouloir s'installer :

-S'il vous plait...

Tout sourire, il pouvait admirer les fournisseurs distribuer quelques tomates molles et divers légumes dont la consistance rappelaient bien plus une ratatouille qu'un végétale.

La planche fut refermée par dessus le cou et les poignets du malheureux perdant et le cadenas bien enclenché dans son verrou.

-Mesdames et messieurs ! Corben est votre nouvelle victime jusqu'au prochain levé du soleil !

Il se retint de justesse d'ajouter "amusez-vous bien"...

Le nouvel attaché, il manqua de ne pas lui tirer dessus.
Il était bien habillé, quelque part, il en jetait vraiment.
Plus que les précédents...
Et puis il avait un regard d'un naturel douteux.
C'était violet, très violet même.

Le sanctuari, après avoir fixé la victime au poteau, eut la délicatesse de lui retirer son chapeau.
Un très beau chapeau, il fallait avouer!

Mais sans, le type avait tout de suite l'air plus...
Enfin juste assez moins classe pour pouvoir être agressé au fruit pourri.

Sélectionnant avec soin la prune la plus molle du lot, violette de surcroît, il décida qu'après tout les tirs étaient anonymes, et que ce gars-là ne le retrouverait pas pour lui mettre la fessée. Parce que oui, ça lui avait traversé l'esprit... Au pire un sanctuari prendrait sûrement sa défense.
L'avantage d'être petit et faible!
Ou d'en avoir l'air.

Armant, il visa et tira.
Juste au-dessus du bas ventre...
Elle était pas passée loin celle-là.

-A mooooort !

Un cri de guerre aussitôt suivi d'une salve de lancé d'abricot déconfits et divers fruits qui, une dizaine de jours plus tôt, auraient été bien accueillit à une bonne table.

Le gosse était suffisamment ravi de se fatiguer les bras à lancer tout ce qui pourrissait dans le coin pour ne pas protester contre l'absence du beau chapeau.
Il aurait vraiment aimé voir combien contenait un tel calibre de bonnet...

Un rire sonore l'étranglait alors qu'il s'autorisait un brugnon dénoyauté qui s'écrasait drôlement sous ses doigts.
En fin de compte, les victimes finissaient juste un tout petit peu plus sales que les lanceurs invétérés !

Les sanctuaris mirent un temps interminable à calmer la foule. Jusqu'à ce que, enfin, l'un d'eux approche du pilori et libère le malheureux Corben déjà couvert de jus de fruit.

-Vous êtes libre monsieur !

Il le regardait partir et lui lança en dernière minute :

-A très bientôt !

Le sanctuari la fit grimper sur la petite estrade où reposait le Pilori. Ou plutôt l'un des nombreux piloris disposés devant la caserne. Certains étaient déjà occupés, d'autres attendaient, menaçant, leur futur locataire.
Il souleva la planche supérieure et invita Voiz à bien vouloir s'installer :

-S'il vous plait...

Tout sourire, il pouvait admirer les fournisseurs distribuer quelques tomates molles et divers légumes dont la consistance rappelaient bien plus une ratatouille qu'un végétale.

La planche fut refermée par dessus le cou et les poignets de l'esprit de la Terre et le cadenas bien enclenché dans son verrou.

-Mesdames et messieurs ! Voiz est votre nouvelle victime jusqu'au prochain levé du soleil !
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Si encore ce Golem pouvait mal vivre d'être couvert de fruits putréfiés.