Où on ne sait jamais où se mêler des affaires des autres nous entraîne.

Âdièl adorait le quartier de Cerclon. Parce que c’était celui qui se rapprochait le plus de l’époque terrestre quand il a quitté la planète, mais aussi parce qu’il était nettement mieux que cette dernière. Et que Âdièl arrivait facilement à trouver du travail. Souvent des petits boulots temporaire, mais bon, Âdièl s’y faisait. Ça lui permettait de bouger, de voir du monde, et de faire des tas de rencontre. Superficiel. Temporaire également. Mais des rencontres quand même, et au bout de 2 millénaires de solitude cela lui faisait du bien.

De plus, la population d’Entre-Monde étant aussi hétéroclite que diversifiée, il n’avait pas à se cacher, à fuir. Non, il pouvait se balader en plein jour avec sa queue, ses ailes ses cheveux blancs et ses yeux verts, et encore, il passait presque inaperçu. Bref, pour lui, un pur bonheur.

Aujourd’hui, c’était une belle journée ensoleillée. Âdièl adorait le soleil. Même si dans les bas quartier du Cercle, ils avaient du mal à se frayer un chemin. On ne pouvait pas tout avoir.

Il se promenait dans les rues, à la recherche d’un nouvel employeur. Il venait de finir un petit job et son patron lui avait conseillé un ami pour lequel il pourrait travailler. Âdièl s’était d’abord méfié, avant de se rendre à l’évidence… Il avait besoin de travailler.

Les rues étaient bondés et Âdièl était en train de se demander s’il n’allait pas y aller en volant quand il remarqua une agitation au devant de lui. Il entendit des cris étonnés, des vociférations, et un mouvement de foule. Dans tout ce brouhaha, une parole lui resta dans les oreilles :

« ARRÊTEZ-LE ! »

Arrêtez-le, qui, pourquoi ? Où ? Un jeune homme fendait les gens, les bousculants, se faufilant entre eux. Il venait droit sur lui. En espérant ne pas faire une erreur, Âdièl ne s’écarta pas de sa trajectoire et bondit au devant de lui, exécutant un plaquage digne d’un rugbyman. L’autre tenta de se dégager mais Âdièl le tenait fermement. Et d’autre civil vinrent lui prêter main forte. Il remirent le jeune homme d’aplomb sans lui laisser aucune chance de s’en sortir, et Âdièl en profita pour s’épousseter, alors qu’une autre personne fendait la foule afin de les rejoindre.

Alors que je continuais mes travaux, qui ont l’air de ne jamais finir vu les idées que j’ai… Le Soleil qui brillait bien fort dans le ciel, me tentait bien pour une petite excursion en ville. Je posais alors peinture et pinceaux, puis sauta sous la douche, un peu de fortune en attendant la vraie et bonne douche.
J’enfilai vêtements et gants, et sorti de ma maison en prenant mes fameuses lunettes aux verres teintés argent, les accrochant à mon col. Je respirais le bon air de la forêt, sentant la chaleur du Soleil sur ma peau. Ma peau se transformait progressivement en écailles, mon corps se métamorphosa jusqu’à prendre ma forme originelle. Je m’envolai alors jusqu’à la ville direction… Cerclon tient. Arrivé aux abords de la ville, je me posai aux portes et repris forme humaine. Avec le si beau temps qu’il faisait, je me suis dit qu’une petite balade le long de Cerclon était vraiment une bonne idée, profiter du Soleil et de la vue que cela donnerait… Nickel. Lunettes sur le nez, je pris le chemin de Cerclon, mais… pas le traditionnel. Eh que voulez-vous ?! Je sautai donc pour atteindre le premier toit venu et me rendais ainsi jusqu’à Cerclon, attirant évidemment, quelques regards lorsque les passants me voyaient, certains m’avaient surement déjà aperçu, d’autre en ont entendu parler...

Cerclon enfin atteint, je m’installai sur les remparts un petit moment pour admirer le paysage, essayant d’apercevoir ma demeure. Sans très grands résultats… Ah si, je pense avoir trouvé, mais je n’y mettrais pas ma main à couper. Bien que les rues paraissaient bien chargées, je décidai d’aller y faire un tour, je descendis donc du rempart. Même pas le temps de poser ne serait-ce que le début d’un pied au sol, que je remarquais une agitation dans la foule.

« ARRÊTEZ-LE ! »


« Ma balade calme et paisible serait-elle déjà finie… ? »

Question si peu rhétorique… Je me dirigeai donc vers cette fameuse agitation qui avait apparemment cessé de s’éloigner, voir ce qu’il passe, après tout, comme en témoignait mon brassard à mon bras gauche, je suis sanctuari. Plusieurs personne en tenait une bien fermement, surement celui qui devait être stoppé.

« Que ce passe-t-il ? »

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