Encore des papelars....

Précedement


Les voyages en ballon, c’est pas vraiment ma tasse de thé. Je me demande si quelqu’un a eu la malchance d’être en-dessous quand j’ai vomi mes tripes ? Désolée, je suis sincèrement désolé. L’autre qui faisait voler le ballon a bien rit ce salopiau… Il ne se serait pas permis si j’avait été en état.

En tout cas, le maître aurait pu mettre un peu du sien pour décoré ce cailloux tout moche. Il n’y a rien, ce n’est qu’une étendue lisse et stérile. Franchement, à quoi peut bien servir un collecteur d’eau ici ? Il n’y a pas de plantes à arroser et, à moins que cela n’ai changé, les machines ne se lavent pas à l’eau. Enfin, bref, ce n’est pas mon problème, s’ils veulent paraître écologique, c’est leurs problèmes.

Un robot apparaît au loin et s’approche à toute vitesse de moi. Les paris sont ouverts. Va t’il tomber dans le vide en glissant sur le marbre polis ou s’arrêter avant le vide ? Et !!! Il est pas tombé. Il semble me scruter, sûrement pour vérifier que je ne suis pas une menace. D’un coup, il s’exclame, en me faisant sursauté :
Type : Humaine, Menace : Faible. But de votre visite ?
Euh, je viens pour demander les droits nécessaire à l’installation du collecteur d’eau demander par le maître des lieux.
Bip !! But enregistré. Veuillez présenter le permis CCEPluFO.
Tenez, le voici, dis-je en sortant le bout de papier de ma poche.
Tout est en ordre, suivez-moi, je vous conduit aux bureaux nécessaires.

Il commence à s’éloigner comme une flèche. Je me met à courir après lui en lui criant de ralentir… Il m’a prit pour quoi lui ? Je me demande si c’est bon une boite de conserve grillé ? Peut-être qu’un robot de passage pourra ce faire un festin s’il continue à me faire courir comme ça !

Il me conduit au pas de course jusqu’à l’entrée, vraisemblablement la seule. Nous entrons dans le hall à un pas enfin raisonnable. C’est quoi ce gros, non gigantesque, machin en bronze ? C’est moche, il n’a aucun gout artistique ce maître… Enfin, c’est un moyen comme un autre d’utiliser un alliage métallique pas très utile pour fabriquer de bonnes armes.

Le robot me laisse regarder cette horreur… Au bout d’un moment, il reprend sa route. Il me conduit à ce qui semble être une cour enfermé dans le bâtiment. Au milieu s’élève une sacrée tour. Elle a déjà un peu plus la classe que le reste de la Res Publica. Il me conduit à l’intérieur jusqu’à un monte-charge. Nous montons de deux étages avant de descendre du monte-charge. Le petit robot me guide ensuite vers un bureau au milieu d’un bordel digne d’une chambre d’un petit garçon… Je cherche quelque chose pour m’asseoir, mais il n’y a rien semble t-il. Un robot d’apparence physique proche de l’humain arrive à son tour. Il s’assoie de l’autre côté du bureau et me lance :
Sujet de votre visite ?
Je viens pour obtenir les droits relatifs à l’installation du collecteur d’eau.
En quoi cela a t-il à voir avec la Res Publica de Ken ? Ce n’est pas ici que nous gérons les remparts de Cerclon.
Le collecteur d’eau doit être installé ici selon ce que dit la mission.
Un collecteur d’eau sur la Res Publica des machines, vous voulez me faire rire ?
La mission a été fourni par le Maître Neythen N., pour le compte de la Res Publica de Ken.
Je n’ai aucune informations en rapport avec une quelconque demande de ce genre. De plus, nos filtres mécaniques sont bien plus performants que de simples filtres organiques.
Si je me souviens bien, Neythen est un mechanima, non ? Il est donc en partie humain. Il préfère peut-être l’organique…
Je vous prierai de ne pas nous insulter, mademoiselle.
Je n’insulte personne. Toujours est-il que le Maitre me paye pour obtenir les droits nécessaire pour installer ce collecteur d’eau donc je compte bien les avoir pour avoir ma paye.
Nous n’avons que faire de votre paye, mademoiselle. Je ne peux vous donner les droits nécessaires.
Vous savez, quand j’ai pris cette mission, on m’a conseillé une chose. Vous savez laquelle ?
Cela ne m’intéresse pas.
On m’a conseillé de ne pas tuer le fonctionnaire en face de moi. Mais je me demande, est-ce que cela vaut aussi pour les machines un peu trop têtues ?
S’agirait-il de menaces ?
Donnez-moi ce que je veux ou je devrais contacté votre maître pour qu’il règle cela. Je suis certaine qu’il n’es pas loin juste quelques étages.

S’il avait pu changer de couleur, je suis sure qu’il serait passé de gris à bleu ! Il doit vraiment être craint ce maître.

Les machines est moi, on n’est pas vraiment copines. Elles m’agacent plus qu’autres choses. Et cela vaut pour ce robot pas beau qui s’échine à me rendre la tâche encore plus ardue. Méchant tas de ferraille, tu vas venir faire un tour entre une enclume et mon marteau. Je me demande si sa carcasse pourrait faire une arme valable… S’il faut le menacer d’appeler le Maître de Ken pour qu’il bouge son tas de ferraille, pourquoi pas ? Il a une réputation pourrie d’emmerdeur… Et je bosse pour lui là.
Alors, je vais les avoir mes autorisations ?

La mission disait qu’il n’est pas patient. Bonne nouvelle, je suis pareil ! Par contre, je doute que cela en soit une bonne pour ce robot là…
Il y a quelques problèmes avec les autorisations.

Il continue à vouloir que je reparte ? Il est chiant, très chiant…
Venons-en au fait. Je veux ces autorisations pour pouvoir me payer une forge, donc vous allez refouillez dans vos données si vous n’avez pas la demande du maître et mes autorisations. Sinon, je suis certaine que l’on se reverra dans d’autres conditions et en un autre lieu.
*Bip* Aucunes données n’existe quand à une demande émanent de Monsieur Neythen pour le permis CCEPluFO que vous demander. Je ne peux vous donner les autorisations pour installer un instrument organique sur la Res Publica. Revenez avec une demande pour un collecteur d’eau à filtres techniques.

Agaçant, je me demande s’il a été programmé pour faire son boulot ou pour faire chier les gens… Disons faire chier. Comment puis-je le convaincre que l’organique, c’est mieux… J’ai une idée !
Dites moi, il vous arrive d’avoir des pannes, non ? Qui vous répare ? Un mécanicien humain, je suppose.
Non, un robot de maintenance.

Problème, c’était pas prévu ça… Plan B !
Bon, alors que diriez-vous d’aller rencontrer les mécaniciens du Sanctuaire des Braves ? Vous verrez, ils sont humains et très compétents. Donnez-moi les autorisations ou je vous envoi dans le sanctuaire par fusée expresse.

Il m’a vraiment foutu en pétard ce robot. La température grimpe en flèche sous l’effet de mon énervement. De petites flammes parcourent mon corps et s’envolent dans tout les sens. On ne contrarie pas une jeune femme !
Mademoiselle, veuillez vous calmer. La violence ne résoudra rien du tout.
On demande à votre maître ? Je me demande s’il dira la même chose que vous. Je veux mes autorisations. Je suis certaine que vous avez juste à taper deux fois sur l’écran pour me les donner. Je ne manquerai pas de préciser l’incompétence des robots d’administration lorsque je rendrais les papiers à Monsieur Neythen.
Voyons madame, calmons-nous, il y a sûrement un malentendu. Voici vos autorisations, dûment signer.

Il est bien gentil d’un coup le saligot. Il mijote un sale coup. Pourtant, il signe un à un la dizaine de papier qu’il me remet.
Voici, vous avez toutes les autorisations nécessaire pour installer le collecteur. Notre Maître n’aura plus qu’à contacter une agence pour le faire poser.

Les tampons ! Il n’a pas mis de tampons. Eva m’a dit signature et tampons. C’est donc cela qu’il mijote, il me donne les autorisations mais sans les tampons, elles ne valent rien du tout.
Il manque les tampons de l’administration. Veuillez les tamponner si vous ne voulez pas perdre votre place ici.

C’est moi ou il grogne. Ca peut faire ça une machine ? Il abat rageusement le tampon sur chaque feuille avant de me les rendre.
Merci bien, il faudrait penser à vous calmer mon brave. Tenez un cadeau de ma part.

Je dépose la balle anti-stress qu’Eva m’a donné au début de la mission. La mienne est finie, j’ai tout ce qu’il faut pour l’installation de ce collecteur d’eau. Je quitte la pièce à grand pas pour rejoindre le monte-charge. Le Maitre doit se trouver en haut. Allez zou !

Je toque à la porte du bureau. Pas de réponse… J’ai pas confiance en ces machines. Elles vont détruire les papiers dès qu’elles les auront en main. Je vais les remettre à Eva. Elle pourra les faire parvenir sans risque à Neythen enfin j’espère.

Aller, on quitte cet endroit louche et franchement pas accueillant. Direction la bibliothèque !