Règlement de comptes à Ordae [PV]

Après avoir croisé Wergeld et Ayame dans l'hôtel de Tern, je rentrais à la forge presque dans un état second. Elle, il ? m'avait menti... Pendant des mois, Virgile avait partagé ma vie, et au final je me sentais trahi. Je n'ouvrait pas la forge pour aujourd'hui, je n'avais pas le courage de faire semblant de sourire. Je n'arrivais pas à accepter le mensonge. Assis dans ma cuisine, je fixais le ciel par la fenêtre, et je réfléchissais, l'esprit pratiquement vide. Les choses auraient-elles été différentes si je l'avais su ? Est-ce que j'aurais réagis de la même manière ? Est-ce que j'aurais accepter d'avoir une relation avec un homme ? Je ne sais pas... J'avais craqué sur la femme qu'elle était, c'était une certitude. Mais si elle m'avait dit la vérité dès le début, comment aurais-je pris ça ? J'étais complètement perdu.

Je me pris la tête entre les mains, désespéré, perdu. Si les choses avaient été différentes comment aurais-je réagi ? J'avais envie de hurler. Alors j'attendais. J'attendais qu'elle rentre. J'attendais qu'elle me dise que c'était faux. Que Wergeld s'était trompé. Qu'il l'avait confondu avec un autre Virgile. Que tout ça n'était qu'un malentendu. Que tout allait rentrer dans l'ordre. J'avais besoin d'espérer, de me dire que rien n'allait changer entre nous. Elle avait les clés et devait revenir à la forge après sa représentation. Alors j'attendais.

Je restais assis tout le reste de la journée, tentant de mettre en place mes idées. Tentant de me convaincre que ça allait bien se passer, que rien ne serait différent entre nous. Je levais mon visage vers elle à son entrée, mais si je n'avais pas pleuré, mon visage décomposé était comme si. Et je n'avais trouvé aucune réponse à mes questions. Je n'eus même pas le courage de me lever pour la saluer. Ma voix se brisa.

- Pourquoi tu ne m'as rien dit...?

Je n'avais même pas pris la peine de lui expliquer la raison de cette question, trop perdu pour ça.

[hrp : pardon, c'est à chier... j'avais plus d'idée...]

Cette journée était une bonne journée. Elle l'était pour deux raisons, les derniers spectacles m'avaient permis de mettre pas mal d'économies de côtés. De cette façon même sans activités pendant quelques temps je saurais me débrouiller seul(e) sans problème. Pan était tout aussi heureux car quand j'avais le sourire il savait qu'il pouvait presque tout obtenir de moi. Il fut tenter par un bouquet d'iris, je lui achetais une fleur qu'il garda précieusement entre les pattes jusqu'à ce que nous rentrions sur Ordae.

Je m'étais drôlement habituée à revenir ici aussi souvent que possible, je devenais une habituée de ces rues si bien que les gens me disaient bonjour avec le sourire, se souvenant que la dernière fois ils m'avaient vue aussi. La forge n'était pas loin, je pressais un peu le pas quand...

Un énorme chat me sauta dessus en essayant d'attraper Pan.
Le singe bondit au sol et s'esquiva à toute vitesse vers la forge. La suite fut presque automatique. Je m'élançais à la suite de l'animal en papier.

-Pan !

Il griffe (notion très relative) la porte de la forge de Caël de peur que le chat ne cherche à le dépecer. Le temps de glisser habillement la clef dans la serrure, je soulève le singe, j'entre dans l'endroit et claque la porte au nez du chat. L'agitation me fait oublier de me poser une question essentielle "Depuis quand la forge ferme en plein jour ?" Caël aimait tellement ses armes et son métier que pour le voir fermer la forge c'était soit il était gravement malade soit... encore pire.
Pan dû comprendre ce qui me traversa l'esprit, car quand je le lâchais sur le sol pour gagner le rideau et les quelques marches menant à l'appartement du forgeron, il retomba sur ses pattes aussi habilement qu'un chat. Me suivant à la trace son iris coincé dans la bouche.

Et quand je le trouvais prostré sur une chaise, une question terrifiante au bord des lèvres c'est mon petit monde qui s'est effondré.
Je titube, une seconde, deux. J'ouvre la bouche pour dire quelques chose, mon coeur tambourine dans ma poitrine à cause du vent de panique qui m'a secoué l'instant d'avant. Pourquoi je n'ai rien dit ? Je ne sais même plus pourquoi... Enfin, si. Mais est-ce qu'il comprendra ?

-Je suis un changelin. Pour moi être une femme, ou un homme, ça ne fait aucune différence. Cela en fait une pour toi ?

Je regarde le sol car je n'ai pas la force de le regarder lui. Il m'a l'air triste, j'ai l'impression de l'avoir trahis. C'est bien la première fois que je me sens aussi stupide. J'aurais pu lui dire la vérité dès le début, ou au moins un peu plus tôt... Mais, peut-être que ça n'aurait rien changé. Cette scène se serait déroulée à l'avance piétinant les autres pages du script.

Peter Pan me parait triste lui aussi. Il tente d'approcher le forgeron et lui tend la fleur que je lui ai offerte. Un petit iris mauve. Lui aussi il aime beaucoup le forgeron.

[hrp : c'est court, mais j'ai pas plus d'idées...]

Je gardais les yeux tournés vers Virgile, cherchant son regard, attendant de voir si ce n'était pas encore un mensonge. Pas encore un de plus. Je crois que cette fois, je ne l'aurais pas supporté. Depuis le début tout n'avait été que mensonge. Tout n'avait été que chimère. Je croyais que j'avais enfin trouvé une personne avec qui me poser, avec qui créer un semblant d'avenir. Sans se promettre un amour éternel, mais au moins faire un bout de chemin ensemble. Et puis en quelques secondes, mon univers s'est écroulé. J'avais cru...

- Je me doutais que tu ne me disais pas tout le jour de notre rencontre... Mais je ne pensais pas que tu me mentirais aussi sur ce que tu es...

Je croyais la connaitre et au final, je me rendais compte que je n'avais vu que ce que je voulais voir. Est-ce que ça aurait changé quelque chose pour moi ? Je ne sais pas... Je crois que je ne saurais jamais au final...

- Changé quelque chose, je ne sais pas... Mais je suis si peu digne de confiance à tes yeux ?

Si je l'aimais ? Je ne sais pas... Mais j'étais bien avec elle, ça c'était une certitude. Alors peut-être pouvait-on dire que je l'aimais oui... Je voulais savoir la vérité...

- Tu es comment sous forme masculine ?

C'était peut-être complètement idiot comme question, et complètement fou, mais même si je n'étais pas sûr de vouloir connaitre la vérité, une partie de moi-même voulait savoir. Et qui sait, peut-être faire des concessions et accepter cette partie homme, qui était quand même là quand je l'ai connue. Peut-être... Je ne savais pas...

Une grimace ornait mon visage, j'étais évidemment fautive, je le serais toujours... J'aurais mieux fait de me présenter sous ma forme masculine... Si je m'étais révélée être une femme il n'aurait pas été si étonné. Mais on ne peut jamais retourner en arrière, alors on a inventer un truc super qui s'appelle la responsabilité. J'assume et je peux rien faire de mieux.

-Si je te l'avais plus tôt tu m'aurais dit "pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt ?" ! Quoique je fasse j'aurais été dans l'erreur. Alors, non je ne t'ai rien dit pour ne pas avoir à répondre à une question à laquelle il n'y a pas de réponse.

Ma forme masculine ? Il est sérieux ? Je reculais d'un pas à la question... Réparer un mensonge est beaucoup plus simple que de me dévoiler, le risque étant qu'il m'ordonne de déguerpir le plus vite possible. Sans compter qu'il n'y aurait plus cette distinction entre moi et moi, l'homme se devrait d'être fidèle aussi bien que la jeune femme, impossible de s'amuser même pour le fun, il n'y aurait plus de séparation entre le caractère des deux personnages. La schizophrénie s'arrêterait au moment même où je lui montrerai.
Dans un sens, depuis quelques temps je m'amuse sans pour autant l'entuber dans le dos mais de là à tout montrer... Lui ai-je demandé de m'écrire une biographie de lui ? Non ! Mais c'est ce qu'il me demande... Lui montrer exactement la personne que je suis au delà de toutes les masques que je porte à longueur de temps. Cela fait si longtemps que je n'ai pas été dans une telle situation que j'en ai presque oublié ce que cela faisait d'être soi-même, une seule personne.

Le forgeron n'a pas vraiment apprécié la fleur, en réalité il l'a complètement ignoré. Pan fais demi-tour l'air triste avec sa fleur dans les pattes et il bondit dans mes bras pour se cacher dans ma chemise. Il a l'habitude de me voir changer de forme régulièrement, pire, il est le seul qui puisse me reconnaitre malgré les tonnes de maquillage et les masque que je pourrai porter.
Dans un long soupir, je remercie intérieurement le voyage de m'avoir forcé à porter un pantalon et une chemise et je commence à changer. Un frisson parcoure mon corps quand mes épaules s'élargissent et que mes membres grandissent. Je peux sentir Pan grimper sur mon bras.

Le bon côté d'être pauvre, on évite d'acheter des vêtements des deux sexes, un pantalon large replié suffira pour la fille comme pour l'homme et la chemise... On fait avec celles qui trainent dans la valise, elles sont grandes mais comme toujours elles sont suffisantes.
Un sourire orne mon visage et j'ai envie de lui raconter une bêtise... C'est ça ou exploser littéralement.

-J'espère que tu es bi...

[hrp: je savais que j'oubliais un truc... j'ai complètement zapé cette histoire de fleur... u_u']

J'étais de plus en plus perdu, ce n'était que quand je vis Pan montrer sur Virgile que je pris conscience de sa présence. Je ne l'avais même pas vu s'approcher de moi tellement j'étais dans mes pensées, pauvre petit singe. Il avait beau être en papier, ses pitreries me faisaient quand même rire. Je me levais lentement et m'approchais de Virgile alors qu'elle changeait de forme. Et je devais avouer que j'en eu le souffle coupé à voir ce spectacle. Je n'avais jamais vu de changelin pour la simple et bonne raison que je ne savais même pas que ça existait jusqu'à ce qu'on m'annonce que ma compagne en était un... Je pris sur moi pour ne pas lui mettre un coup de poingt bien senti. Etrangement j'avais beaucoup moins de scrupule pour sa part masculine... Mais même sous cette forme, l'homme que j'avais en face de moi était la même personne que la femme que j'avais serré tant de fois dans mes bras.
J'haussais un sourcil à sa remarque sur ma possible bissexualité. Et j'avais beau me convaincre que cet homme était bien Virgile, mais rien n'y faisait, je n'avais toujours qu'un homme en face de moi... Il avait beau être encore plus petit que moi, il était quand même plus grand que sous forme féminine, les épaules carrées et... ouais, non, rien à faire. Je ne pus m'empêcher de sortir une remarque. Même si elle risquait d'être mal accueillie.

- Non, désolé, t'es quand même plus sexy en fille...

Je devais avoir déconnecté totale, une petite partie de mon cerveau, sans doute la partie raisonnable, me disait que si Eleyn apprenait ça il risquait de faire une crise cardiaque, lui qui voulait tellement être une fille, je sortais avec un être à la fois homme et femme. Ce serait le drame de sa vie d'apprendre ça... Mais contrairement à ce que je pensais, cette remarque intérieure ne me fis pas rire. Je ne savais même pas comment réagir à ça en fait... Le prendre dans mes bras même sous cette forme pour lui prouver que ça ne changeais rien pour moi, que je tenais à elle quand même ? Impossible mon corps refusait de bouger. La partie lucide de mon cerveau me disait qu'il était mieux en femme. Je me pinçais l'arrête du nez entre deux doigts. Bon sang, tu parles d'une situation pourrie...

- J'y arrive pas... Rend moi un service s'il te plait... Reste en femme... Là je bloque... Je sais que t'es la même personne mais je peux pas...

J'appelais Pan une main tendue vers lui, paume vers le haut et m'excusais de ne pas l'avoir vu plus tôt, espérant qu'il accepterait de venir sur moi. Peut-être que ça me donnerait une excuse pour me remettre d'aplomb que d'avoir le petit singe si familier à mes côtés.

- Virgile, je sais que j'ai pas le droit de te demander ça après la scène que je viens de te faire, mais tu veux bien qu'on reparte à zéro tous les deux...? Je ne veux pas te perdre comme ça...

Je savais que j'allais la perdre de toutes manières... Au final, j'avais été incapable de l'accepter telle qu'elle était sous ses deux formes... Je comprendrais si elle/il décidait de me jeter lamentablement, je n'en méritais pas moins de toutes façons...

[hrp : c'est à ch**r !!!!! aaaarg !!! j'arrive pas à faire mieux...]

Je laissais quelques éclats de rire étouffés me secouer les épaules. Plus sexy en fille, parce qu'il est hétéro... Les filles me trouvent charmant d'abord ! Et puis pour être acteur il faut avoir le physique de l'emploi, auquel cas on risque bien de se retrouver avec des rôles pas forcément arrangeant, et quand on ne joue pas les héros, c'est soit les méchants dans le meilleur des cas soit l'homme de ménage... Quoique j'ai déjà joué des femmes de ménages aussi...

-Tu sais, lançais-je alors que mon corps rapetissait, que mes traits s'affinaient, mes prétendantes me trouvent à leur goût, tu t'y feras un jour... Peut-être.

Un sourire moqueur plus tard j'avais retrouvé mes atours féminins et c'était pas sans me déplaire pour une fois. Au moins n'aurait-il plus cet air outré plus qu'agaçant.

-T'es pas le premier à être choqué, les humains focalisent toute leur attention sur le genre, c'est bien dommage mais je ne peux rien y faire. Mais pour toi je peux bien garder en réserve ma crise d'incomprise.

Un clin d'oeil et Pan bondit de mes bras droit sur celui du forgeron. Il crapahute jusqu'à l'épaule de ce dernier et vient frotter sa joue contre celle du forgeron en essayant de lui emmêler les cheveux. Petite vengeance personnelle pour s'être fait ignoré alors que pour une fois il n'était pas prêt pour une farce.
Sa fleur disparue je me demande bien où il a la mise, l'idée qu'elle puisse faire partie de sa réserve personnelle, de son "estomac" n'est pas si excentrique... L'intérieur de la chose risque d'être assez drôle à nettoyer. Il va finir avec des taches violettes sur le postérieur à ce rythme.

-Mettons les choses au clair puisque nous en sommes aux règlements de compte. Si tu ne veux pas de moi sous ma forme masculine, je peux le concevoir, mais, quand je suis une fille c'est "elle" et un homme c'est "il". En prime, pour ta désobligeance, j'irais voir si de jolies filles veulent pas de mon corps d'esthètes quand je ne serais pas à tes côtés, tu as des choses à redire à ça ?

Ah, oui, la mon sourire dépasse les limites de mon visage et bien que je sois en fille ne m'empêche pas de lui jouer des mauvais tour. Comme quoi, tel singe, tel maitre.

-Dernière chose, Pan veut un panier le plus loin de toute source de chaleur, sinon il pu la cendre, et quand je suis pas là je te conseille de m'appeler au féminin... Un forgeron homo' ça risque de perturber tes affaires.

Mains sur les hanches, la situation allait peut-être tourner en ma faveur...

J'eus un sourire en constatant qu'elle ne m'en voulait pas tant que ça au final. Mais j'allais quand même devoir me faire pardonner mon manque de tact et ma scène de ménage. Mon petit sourire se figea sur mes traits quand Pan s'amusa à mettre un désordre pas croyable dans mes cheveux. Jétais assez heureux d'avoir les cheveux courts sur ce coup là... Je poussais un soupir mais le laissais quand même faire, après tout il avait des raisons d'être vexé contre moi.

Je m'y ferais ? Sans doute oui. Mais là à froid, je ne saurais dire quand. J'eus un nouveau sourire quand elle repris sa forme féminine. Elle était décidément mieux comme ça. J'écoutais ses conditions sans un mot, fronçant juste les sourcils lorsqu'elle me parla d'aller voir ses prétendantes sous forme masculine. Et étrangement, j'en ressentis une pointe de jalousie qui me serra le ventre; Je ne voulais pas qu'elle aille voir ailleurs, mais que pouvais-je y faire, je n'allait pas l'enchainer à moi non plus. Même si je devais reconnaitre que l'idée me parut tentante l'espace d'un instant. Mais je savais qu'elle aimait sa liberté. Aussi je ne dis rien, me contentant de ravaler ma jalousie et m'asseyant sur ce qu'il me restait de fierté. Peut-être que si j'arrivais à accepter pleinement sa partie homme, resterait-elle à mes côtés ? mais rien n'est vraiment sûr avec elle... Aussi je pris sur moi... J'avais encore choisi une relation simple moi tiens... Mais je l'avais cherché il fallait dire...

- D'autres conditions ?

J'avais dis ça avec un sourire, pour lui montrer que j'étais prêt à accepter ses conditions.

- On peut mettre le panier de Pan près de l'entrée de la forge, il sera loin du foyer comme ça, et en haut, la chaleur provient d'en bas, il n'y a pas de source de chaleur à proprement parler. Et quand au fait que je sois "homo"... tu connais beaucoup de personnes assez suicidaire pour venir me critiquer en face ? De toute façons, je préfère le "elle". T'es plus mignonne !

J'avançais des quelques pas restant pour la prendre dans mes bras, me penchant pour enfouir mon visage contre son cou.

- Je t'invite à manger pour me faire pardonner ?

Alors tout allait bien ? Y avait plus de malaise entre nous ?... Et en plus il avait accepté sans rechigner mes conditions... Ah mais ça va pas ça, depuis quand un copain accepte si facilement que sa (à moitié) copine aille voir ailleurs ? Faut que je rectifie ça, je trouverai quelque chose pour me venger. Un jour... Il faut que j'y réfléchisse.
Un large sourire narquois ornait mon visage quand il s'approcha, Pan avait su amadouer le forgeron pour aller le taquiner sans risque de se faire écraser par une paluche humaine, quoiqu'il est pas arrivé le jour où il saura se protéger de MA paluche. Je me retiens d'attraper le singe en papier et de le chiffonner dans ma poche. Le pauvre...
Dans ses bras c'était une toute autre histoire. Le souvenir de notre drôle de première rencontre remontait et m'arrachait un large sourire, au moins aussi moqueur que le précédent, et vint ensuite le souvenir de la soirée de fête à Northrives. J'étais heureux de ne pas l'avoir, en quelque sorte, trompé avec cette jolie fille, Selene je crois bien. Dans un sens c'était beaucoup mieux ainsi. Les amantes ne durent jamais, les amies durent toujours.

-M'inviter à déjeuner ? Je suis d'accord mais...

Mes mains sur son ventre, je palpais ouvertement le corps du forgeron et m'éloignais le nez froncée et les lèvres repliées en une moue significative.

-T'aurais pas pris du poids, toi ?

Mon sourire revint à la vitesse de l'éclair et Pan devinant un possible éclat du forgeron qui en avait déjà bien bavé aujourd'hui plongea droit sur moi pour se cacher derrière ma tête. La cohabitation risquait d'être assez drôle... Je sens que je vais revenir plus souvent, beaucoup plus souvent. Surtout s'il m'invite à déjeuner tous les jours... Bon et après un peu d'exercice, hein !

[rp clos]