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Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Ven 24 Sep - 12:19


Cela faisait maintenant une ou deux années que je m’étais installée en ville et pourtant je ne l’avais pas beaucoup exploré. Je m’étais rendue bien des fois à la bibliothèque pour faire des recherches ou simplement passé le temps mais je restais plus souvent en montagne. Parfois j’y restais plusieurs jours, histoire de me ressourcer, d’explorer le terrain… Cela faisait un moment que j’entendais parler de l’Observatoire. Je voulais m’y rendre depuis des semaines ; ne serait-ce que pour voir ce lieu que l’on me décrivait impressionnant. Je rêvais de voir ces mille et un bouquins que l’on m’avait dépeint, ces instruments d’astronomie qui semblaient émerveillés chaque nouvel arrivant. Et puis l’astronomie était un sujet qui m’intéressait.

Il paraitrait que l’astronome communiquait avec les étoiles, il pouvait, selon les dires, connaître la bonne étoile de chacun et vous racontez votre histoire. Il aurait même la capacité de changer vos pouvoirs. Cela ne m’intéressait guère, les connaissances en termes de soins que j’avais acquis étaient trop important pour changer de voie, et cela me plaisait. Cependant, d’où je viens, pourquoi suis-je là, sont des questions dont tout le monde aimerait connaître les réponses. Ne serait-ce que la plus petite information, elle pouvait guider vos pas, vous rassurez, ou vous remettre en question. Tout pouvait changer.
J’aimerais savoir. Je ne sais pas ce que je veux savoir mais j’aimerais comprendre surtout … Ainsi je décidais en cette matinée glorieuse, de bouger de ma montagne, et d’aller voir cet étrange endroit où le destin de plus d’une personne à été changé.

Je m’étais installée depuis maintenant trois jours dans une grotte dans les montagnes de l’Est, pour retourner à la ville il me faudrait marcher longuement, un détour par l’Observatoire serait donc un plus ! Je me mis en route après avoir engloutis un mini casse-dalle. Les gens ont des aprioris stupides sur les nymphes, j’ai déjà entendu dire qu’elles ne mangeraient que des pommes, mais bordel on n’est pas des shinigamis ! Ou encore, qu’il leur suffisait de manger une fois pour la semaine. Bah tiens … Il manquerait plus que ça. J’tiendrais pas longtemps à ce rythme là. Mes journées sont ponctuées comme la plus part des gens de trois repas importants… Ptit dej, midi, soir. Je me suis rajoutée personnellement une dizaine d’encas en plus… Il faut bien se nourrir, non ?!

Je descendais donc du versant de la montagne en suivant le cours d’eau, quand aperçut une myriade de saumons tournant en rond. Bande d’imbéciles … Il ne me fallut pas longtemps pour en attraper un que j’emballais précieusement dans un torchon avant de continuer ma route. Mon 2 casse croute étais là, je n’avais plus à m’inquiéter pour ma survie. Tant qu’y’a d’la bouffe, y’a d’la vie ! Je descendis de ma montagne ( à chevaleuh talalala ) et m’enfonça dans le désert. Arf, ça j’aimais pas des masses. Rien a grailler sur ces terres arides. Si un ptit scorpion ou deux, des milles pattes, plus gros que ma main, plein de sable, et des monstres terrifiants dont on ignorait l’existence mais dont on ressentait la présence aisément. Le silence qui régnait ici me glaçait le sang et je me pressai d’en sortir.

La route pris moins de temps que je ne l’avais imaginée. La solitude dans ce désert silencieux avait du me filer le trouillomètre à moins quinze pour que j’en sorte avant même d’avoir songé à mon ventre gargouillant peut-être. Maintenant je l’entendais gueuler du feu de dieu. Je m’attardais donc quelques minutes pour faire un feu et grillé mon saumon tant réclamé.
Il fut d’un gout exquis et je l’engloutis en 3 minutes top chrono, sans anicroches. Je repartais d’un bon pied, et m’élançais à la découverte de ma bonne étoile !

J’arrivais au pied de l’observatoire et resta muette comme une huître devant ce gigantesque bâtiment. L’architecture me semblait majestueuse et surréaliste mais après tout, je me trouvais dans l’entre monde. Nulle part ailleurs une civilisation aussi hétérogène que la notre ne pouvait vivre. C’était inconcevable …
Je pris soin avant d’entrer, de prendre ma dose de nicotine. Depuis que j’avais découvert ces feuilles de tabac dans les montagnes de l’Est, j’étais accro, c’est comme la bouffe, si je n’en ai pas, je grille mes fusibles ! Je sortis donc tout mon attirail et me fit une roulée.

Tranquillement je tirais quelques bouffées, et tout en regardant les détails architecturaux je me rendis compte que j’avais de nouveau faim. Je décidais de ne pas tarder et poussa la porte de cet espèce de manoir.
Refermant la porte derrière moi j’avançais prudemment jusqu’au beau milieu de cette caverne d’Ali Baba. Dingue, dingue, dingue. C’était un foutoir monstre ! Des livres étalés un peu partout, un bibelot par ci, un ustensile par là. Certains objets pouvaient aisément se confondre avec différents objets de tortures. D’autres semblaient n’avoir aucunes utilités. Et le reste me semblait n'être qu’un amas de vieilleries entretenues par un vieillard savant rendus fou par la solitude. Je me dépeignais mentalement l’être que je m’attendais à voir surgir d’un bureau, où sortir de derrière une pile de livres en bondissant sur moi comme un enragé. Vraiment, j’n’étais pas tellement en confiance là. Seule a errer, parmi tous ces objets et bouquins entretenant l’aliénation mentale de l’être qui devait vivre ici, avec ma démarche de pingouin.

J’n’avais pas fière allure. Je glissais ma cigarette entre les dents et lança une sorte de formule de présentation.

-« Bonjour, bonjour, où êtes vous ?! J’aimerais voir l’astronome ! »

J’attendis un moment. Silence radio. Je me décidais donc à explorer cette étendue de savoir qui s’offrait à moi, le temps que quelqu’un décide de passer par là. Je me dirigeais vers l’étagère la mieux rangée de la pièce et étudia les titres avant d’en choisir un qui s’intitulait « Coordonnées polaires et significations ». Je m’adossais au seul pan de mur libre, fumant ma clope, et tentant de comprendre un charabia venu d’ailleurs.

* L’astronome finira bien par débarquer un jour de toute façon … * pensais-je en recrachant une épaisse volute de fumée malodorante.



HS : si certaines choses te posent probleme, préviens moi, je rectifie le tir

Very Happy


Dernière édition par Esoria le Sam 25 Sep - 22:20, édité 1 fois
Esoria
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Ven 24 Sep - 18:21


Il faisait beau ce jour là. Oui, c'était une journée ensoleillée avec à peine un ou deux nuages traversant l'azure du ciel. Erwann avait terminé par se réveiller complétement vers les midi. Cela faisait déjà un moment qu'il errait entre le sommeil et l'éveil, mais il n'avait pas réussi à choisir l'un des deux. Son corps lui disait qu'il était temps d'ouvrir les yeux et de se lever, alors qu'une envie tenace exigeait de lui qu'il resta au chaud sous sa couette en somnolent. Ce ne fut que lorsque l'odeur de la tarte au citron meringuée de sa grand-mère vint lui chatouiller les narines qu'il se décida enfin à sortir de sa torpeur. Il ouvrit difficilement un œil puis souleva tout aussi péniblement sa seconde paupière avant de s'étirer dans son lit de princesse, avec baldaquin et pieds sculptés. Ses draps bleus imprimés de lune, d'étoiles et de petits lapins, ne recouvraient plus que son pieds droit quand son esprit devint clair. Il se redressa et s'assit en tailleur. Il resta ainsi, immobile, durant une longue minute. Ses neurones n'étant pas encore en état de fonctionner, il se contenta de regarder le vide. A tâtons, ses yeux noisettes rivés vers les plis de ses draps, il chercha lentement son immense lapin rose de deux mètres. Mais ses doigts ne trouvèrent rien d'autres que ses énormes coussins, éparpillés de parts et autres de son lit. Pas de trace de la peluche! Horreur et damnation! Inquiet, il s'arracha à son attitude faussement stoïque et méditative. Une soudaine panique l'envahit lorsque qu'il constata que Lapinou manquait à l'appel : il n'était ni caché derrière les coussins, ni recouvert par la couette. Il commença à farfouiller dans son lit, allant d'un bord à l'autre du meuble à quatre pattes. Les larmes commençaient à lui piquer les yeux alors qu'il jetait ses draps et ses oreillers par terre en des mouvements désordonnés et précipités. Une fois qu'il ne resta plus rien sur le matelas, il commença à chougnier misérablement. Son pire cauchemar était entrain de se réaliser : on lui avait enlevé son doudou. Lapinou avait disparu, très certainement kidnappé pour ensuite demander une rançon. Où peut-être que c'était juste un acte terroriste et que Lapinou était une victime innocente. Ou peut-être qu'on l'avait enlevé pour en faire un cobaye pour d'obscures expériences réalisées secrètement dans des laboratoires top secrets d'une agence au service du Mal. Des gens mal intentionnés s'étaient introduits dans l'observatoire dans la matinée, sachant pertinemment qu'à cette heure là seule Mamie serait debout. Et comme Mamie est un peu vieille, elle est parfois aussi un peu dure de la feuille et elle peut pas vraiment défendre la maison... Elle ne poserait pas de problème même au plus minable des voleurs ou des squatteurs. Finalement, peut-être que ce serait bien, un chien de garde... mais d'un autre coté, c'est sale. Ces bestioles transportent plein de bactérie. Et ça mord. On risquerait d'attraper des maladies si le chien nous mord... et comme, c'est bien connu, les chiens de garde c'est méchant, on peut être sûr qu'il terminerait par nous sauter dessus et nous arracher la jugulaire. Non, un chien de garde, c'est beaucoup trop dangereux! Voilà où en était Erwann, avec larmes et morves dégoulinant sur son visage divin, lorsqu'il aperçut au pied de son lit une oreille de lapin. Non, Lapinou n'avait pas été enlevé, et oui, l'astronome l'avait juste fait tomber de son lit pendant son sommeil.

Heureux et soulagé, il s'essaya le visage avec un mouchoir trainant sur sa table de nuit surchargée et il se jeta sur sa peluche. Tout sourire, il se frotta contre le jouet avant de se lever d'un bond. Il courut presque jusqu'à l'ascenseur qui le mena au premier étage et descendit les escaliers à toute vitesse jusqu'au rez-de chaussé. Là, il fonça vers la cuisine où il dit bonjour à sa Mamie avec un bisou avant de se faire houspiller par ce petit bout de bonne femme lorsqu'il voulu voler tremper son doigt dans une préparation à l'odeur alléchante. Sans ménagement, il se fit mettre à la porte et il dut se résoudre à attendre son petit déjeuner dans la salle à vivre. Un air de chiot battu au visage, il s'installa à la seule table qui n'était pas encombrée d'objets en tout genre. C'était une vieille table en bois, ronde, pouvant accueillir une dizaine de personne. On pouvait y voir des marques de brûlures et l'usure avait rendu sa surface inégale. Sur ses pieds sculptés grimpaient des plantes de toutes les saisons, de tous les climats, de toutes les contrées. C'était sans aucun doute un bien qui avait toujours été dans la famille. L'air boudeur et des larmes aux yeux, Erwann grommelait assis sur sa chaise. Aucune des chaises autours de la table n'était pareille aux autres. On aurait facilement pu croire qu'elles avaient été achetées une part une, sans que l'on se pose la question de savoir si elles iraient bien ensembles ou pas. D'ailleurs, l'ensemble de l'observatoire était comme ça : c'était un amas de bien trouvés ou achetés ça et là, au petit bonheur la chance. Des objets plus ou moins utiles s'entassaient par dizaines. Les livres complexes et savants côtoyaient les romans de gare et les livres d'images pour enfant.

L'air boudeur et grognon, marmonnant des inepties puériles, l'astronome à la renommée mondiale attendait patiemment que sa grand-mère lui amène son petit-déjeuner. Plusieurs de ses assistants avaient envie de fondre en larmes lorsqu'ils avaient découverts qui étaient réellement ce personnage illustre. Et d'autres étaient partis en dépression lorsqu'ils avaient réalisé que sa réputation était loin d'être usurpée. Un sourire illumina son visage encore enfantin malgré son mètre quatre-vingt : son premier gâteau de la journée venait d'être osé devant lui. Il l'engloutit en deux trois mouvements et réclama rapidement d'autres sucreries. Une fois son repas terminé et son estomac au bord de l'implosion, il se dirigea vers un tas de livres, lui-même perdu au milieu d'autres piles d'ouvrages et de babioles en tout genre. Il se saisit du troisième bouquin en partant du haut. C'était un vieil ouvrage aux pages jaunies par le temps, tâchées par endroit, cornées par l'usage et sans aucun titre ou aucun indication marqué sur sa couverture de cuir rouge. Erwann alla jusqu'au sofa tourné en direction de la vitre qui était à environ à trois mètres; trainant son lapin derrière lui et, miraculeusement, sans détruire aucun édifice de son bric-à-brac. Affalé sur le canapé, sa peluche posée contre le meuble, il commença à se plonger dans sa lecture, caressé par les rayons du soleil. Da là où il était, il était difficile de le repérer. Sa Mamie lui apporta un plateau avec verre de lait et muffins vers les quinze heures. Il grignota cet encas tout en continuant à lire jusqu'à ce qu'il s'endorme, soit vers les seize heures.

Ce fut une sieste forte appréciable jusqu'à ce que quelqu'un ait la bonne idée de hurler dans son salon. Il sursauta, ouvrit les yeux en grands et resta tétanisé. Une voix qu'il ne connaissait pas venait de retentir à l'intérieur même de sa maison, de son chez lui, de son château fort! Un intrus! Ou plutôt une intruse! Voilà qu'on se permettait de l'envahir par surprise pendant sa sieste. L'une de ses habituelles bouffée de panique doublée d'une frayeur à vous clouer au sol le saisit. Lentement, sans faire de bruit, il attrape Lapinou et il se cacha ensuite rapidement sous lui. Il se força à contrôler sa respiration et à rester immobile afin d'augmenter ses chances de ne pas se faire repérer et de survivre donc à l'agression. Des larmes silencieuses commencèrent alors à couler depuis le coin de ses yeux alors qu'il se mordait la lèvre inférieur. Sa gorge était nouée. Il guettait le bruit de la porte se refermant, signe que l'oppresseur aurait quitté les lieux. Mais à la place, il entendit juste le pas de se grand-mère, étonnement léger pour une dame de son âge bien qu'il lui arrivait de s'aider d'une canne les jours de fatigue. Erwann eut alors peur pour sa grand-mère, hésitant à se porter à son secours. Elle était tout bonnement inconsciente: elle allait se jeter dans le gueule du loup! Elle allait se faire attraper! D'un autre coté, l'ennemi l'avait sûrement déjà repérée et il se préparait très certainement à ouvrir les hostilités. Il était trop tard pour que l'astronome, homme pacifiste au possible pour ne pas dire passif et trouillard fini, puisse faire quoi que ce soit. Il ne pouvait que prier pour que sa fin rapide et indolore. Le grand froussard ferma les yeux et serrait Lapinou dans ses bars le plus fortement possible lorsqu'il reçut une tapette sur le crâne. Ni une ni deux, leur complétement affolé et désemparé, il bondit de l'autre coté du sofa avant de réaliser que ce n'était autre que sa Mamie qui venait le secouer. Elle avait tout le temps et le loisir de saluer leur invitée surprise, de lui demander de se restreindre niveau cigarette (avec tous les livres autours, ce n'était pas très raisonnable, un accident est si vite arrivé et un incendie est si enquiquinant à gérer) et de lui proposer une tasse de thé, de café ou de lait chaud avec du miel. Elle ordonna à Erwann d'aller saluer leur visiteuse tout en le grondant à moitié, comme elle l'aurait fait à moitié. Quelque peu sonné, le jeune homme obtempéra. Tremblant, épouvanté à l'idée de rencontrer une étrangère qui pouvait très bien être une tueuse fétichiste des marschmallows aux cerises; il se dirigea vers là où attendait la jeune femme. Bien évidemment, il est clair qu'il se cachait derrière sa peluche rose de lapin lorsqu'il salua la nouvelle venue d'un pathétique "Bonjour... Je suis Erwann..."
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Dim 26 Sep - 1:44


Je parcourais lentement le livre que je tenais entre les mains, essayant vainement d’y comprendre quelque chose. La jeune nymphe que j'étais ne saisissait pas toute l’importance des formules expliquées ; je refermai donc ce condensé de savoir et le reposai avant de refaire le tour de l’étagère en balayant les titres d’un œil vitreux. Je m’attardais sur un autre livre qui me paraissait, à la vue du titre, plus accessible, intitulé « Le temps des Astres ». Je l’ouvris au milieu et parcourai les premières lignes, jaugeant si le niveau de ces explications était à ma portée, quand arriva une vieille femme d'aspect discrète et agréable. Elle me demanda d’éteindre ma cigarette, ce que je fis, sans regret puisque j'avais en tête, depuis une semaine, d'arrêter de fumer ; se serait l'occasion de prendre sur moi. La grand-mère me proposa gentiment à boire ; j' acceptai.

- Je prendrais bien un café, s’il vous plait. Excusez-moi, savez vous où je pourrais trouver l’astronome, j'aimerais beaucoup m'entretenir avec lui.

La vieille femme me fit un signe de tête entendu et s’en alla d’un bon pas. Quelques minutes après, je vis avancer dans ma direction, un énorme lapin rose au visage impassible. J'eus la vague impression que ce n'étais qu'une peluche, mais je n'en avais jamais vu de cette taille ; il devait mesurer dans les deux mètres. Après tout, nous étions dans l'entre monde … Que pouvait-il arriver de plus normal que de voir dandiner un lapin rose de deux mètres dans votre direction ?
Je fus pourtant surprise - m'étant accoutumée à l'idée que j'allais converser avec un lapin géant - quand j'entre-aperçu une petite tête d'enfant apeuré qui me lança un « Bonjour .. Je suis Erwann ... ». Une petite d'enfant qui m'apparut, cependant, à hauteur d'1m80 environ.

Un instant désarçonnée, je gardai le silence - se sachant comment réagir- puis je décidai de le considéré comme un enfant. Je m'approchai avec un grand sourire pour le mettre en confiance et lui lançai un discours d'introduction assez doux pour ne pas le brusquer.

- Salut, moi c'est Esoria, mais tu peux m'appeler Eso si tu veux. J'imagine que tu es l'Astronome si talentueux dont tout le monde parle. Je suis venue pour toi. Je m'intéresse beaucoup aux sciences en général et l'astronomie n'est pas un sujet que j'ai eu le temps d'approfondir. Peut-être pourrais tu-m'aider à comprendre certaines choses, et peut-être même me faire des révélations …
Tu penses pouvoir faire ça pour moi ?


C'est ce moment que choisit la grand-mère pour réapparaître, un plateau supportant deux petites tasses de cafés dans les mains. Je saisi celle qu'elle me tendit, bus une gorgée, attendant la réponse de ce singulier personnage.

HRP : Je me permet de faire jouer ta grand mère pour faire avancer le rp. J'espère que cela ne te dérangera pas, auquel cas dis le moi, j'éditerai sans pb.
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Jeu 7 Oct - 17:57


La visiteuse ne semblait pas méchante, no cruelle, ni être une reine dominatrice spécialisée dans le bondage. Du moins, au premier abord. Ces derniers temps, et surtout depuis que de coquines petites étoiles s'étaient encore amusées à le traumatiser avec des histoires tordues mais véridiques -impossible pour elles de mentir face à Erwann -, le jeune homme se méfiait tout particulièrement des femmes adeptes des pratiques S&M. Malgré son âge et sa taille, son manque d'expérience et son coté naturellement ingénu faisaient du jeune homme une créature des plus inoffensives et des plus crédules que l'Entre-Monde ait jamais connu... Parfait jouet pour des astres s'ennuyant à mourir. La façon douce et un tantinet cajoleuse que l'étrangère employait envers lui lui inspirait un mélange d'embarras, de doute et de méfiance. Et un brin de sympathie. Peu de personne ne lui faisait de compliments. Ceux qui le rencontraient pour la première fois avait toujours tendance à se montrer malpoli, pensant qu'il n'était qu'un assistant de l'astronome et ne le prenant pas au sérieux. Certains se mettaient même en colère et lui criait dessus croyant qu'Erwann se moquait d'eux lorsqu'il se présentait comme le responsable de l'observatoire. Après tout, beaucoup de gens avaient tendance à imaginer rencontrer un vieux crouton décrépi lorsqu'ils allaient voir l'astronome censé savoir tout et n'importe quoi... pas un grand dadais pas encore tout à fait sorti de l'enfance. Alors, ça lui faisait plutôt plaisir tout en l'embarrassant que quelqu'un fasse son éloge. Mais en même temps, c'était suspect. Une personne ne pouvait pas être aussi gentille dès la première rencontre sans vouloir quelque chose de lui... La preuve : elle voulait des informations. La question maintenant, c'était quel genre d'information... Des confidentielles? D'ordre privée? Des informations sûr où trouver un trésor caché ou peut-être un ennemi caché?

Son plateau à la main, la doyenne de l'observatoire fit son apparition alors que son petit-fils, en proie aux doutes et à la suspicion comme d'habitude, jaugeait l'étrangère caché derrière sa peluche. Elle laissa la jeune femme se servir et saisir une tasse de café avant de se tourner et de discrètement donner un petit coups de pieds à Erwann. Ce dernier, surpris, regarda sa grand-mère avec des yeux ronds avant de comprendre ce qu'il était sensée faire. L'air méfiant et sur ses gardes, il coinça lentement les oreilles de son lapin entre son coude droit et ses cotes tout en fixant la Esoria du regard. Il pinçait les lèvres et fronçait les sourcils comme s'il se concentrait. Enfin, il tourna son regard vers sa Mamie et saisit le plateau qu'elle lui tendait patiemment. Et il tourna les talon et s'enfonça vers le cœur de la salle. Il regardait régulièrement en arrière pour s'assurer que la visiteuse le suivait bien et qu'elle ne touchait à rien. Il ne fallait pas lui laisser la chance de fouiner parmi ses affaires et d'y voler quelque chose ou d'y mettre le bazar tout simplement.

Il s'assit à sa place habituelle, autrement dit à la même place que quelques heures plus tôt lors de son petit-déjeuner. Il attendit qu'Esoria le rejoigne avant de prendre la tasse de café restée poser sur le plateau. Il y versa du lait, donnant ainsi à la boisson une couleur brune avant d'y rajouter six cuillères de sucre roux. Le café, il aimait bien, mais que si c'était avec du lait et beaucoup de sucre. Un instant, il hésita. Au bout d'un dizaine de secondes, il regarda timidement l'étrangère tout en désignant le peau de sucre.

-Vous... hum... Vous voulez du sucre?

Même si on ne savait pas qui elle était vraiment où ce qu'elle voulait vraiment, il fallait tout de même rester courtois et être poli envers l'étrangère. Erwann attrapa précipitamment sa tasse. Le voilà qui rougissait jusqu'au bout de ses oreilles, sa timidité reprenant soudainement le dessus. Il voulut boire , se cachant ainsi derrière sa tasse en attendant d'arriver à retrouver un peu son calme - ce qui était totalement impossible vue sa personnalité -, mais au lieu de cela voilà qu'il se brûlait. Le café venait juste d'être fait et il restait brûlant malgré le lait froid qu'il y avait ajouté. Un en geste brusque, il reposa sa tasse décorée de roses roses et vertes dans sa soucoupe. Encore plus embarrassé, il se passa machinalement la main sur la nuque, tortillant au passage quelques uns de ses cheveux blonds tout en fixant du regard une toupie dorée incrustée de vitraux bleus foncés se trouvant à sa gauche. Il n'osait plus regarder Esoria... Elle devait sans aucun doute le trouver pathétique et si dire elle aussi, comme tant d'autres avant elle, que ce grand dadais rouge comme une tomate et ratatiné sur lui-même ne pouvait certainement être pas l'astronome... Sans aucun doute, elle devait penser qu'il était pitoyable doublé d'un empoté. Ce ne serait pas étonnant. Au bord des larmes à cause de ses propres pensées et de ses suppositions sur les pensées des autres, Erwann tenta tant bien que mal de passer outre son embarras et sa gêne croissante.

-Ça dépend. Ça dépend de ce que tu veux savoir et euuuh...

Le jeune homme voulait reporter l'attention de sa visiteuse sur autre chose que sa propre maladresse. Le mieux était sans aucun doute de se concentrer sur ce pourquoi elle était venue. Un instant, Erwann hésita à continuer sa phrase, puis il se lança après une profonde inspiration.

-et ça dépend de ce que t-tu es prête à me d-donner en échange. Si tu veux juste des informations, il faudra payer un prix. Pas forcément en Pims d'ailleurs. Le prix dépend de l'information et de son degré de confidentialité ou importance. Et j'ai aussi le droit de refuser de donner une information, hein!

L'astronome n'avait pas osé regarder son interlocutrice lors de sa tirade qu'il avait d'ailleurs fait son prendre le temps de respirer. Une fois la bouche fermer et l'air dans ses poumons changé, il lança un timide regard en direction d'Esoria avant de vite se concentrer à nouveau sur cette toupie qui, à ce moment précis, semblait le fasciner...

-Mais si tu veux juste apprendre, alors tu peux rester ici. Je veux dire, si tu étudier l'astronomie ou l'astrologie ou même n'importe quoi d'autre... Dans ce cas... hummm... On doit encore avoir des chambres libres pour les apprentis. Le toit et la nourriture sont offerts, mais pour le linge il faudra se débrouiller. Et il faudra obéir à Mamie. Et à l'assistant en chef. Et à moi. Et j'aurais pas forcement le temps de t'expliquer beaucoup de choses. Mes assistants non pus d'ailleurs... ils sont toujours entrain de faire plein de calcules bizarroïdes qui servent à rien... Par contre, tu pourras lire presque tous les livres ici et utiliser presque tous les outils. A l'exception de mon télescope. Et de mon pendule. Et de mon... Ah! Et bien sûr tu pourras pas les emmener dehors. Ni les abîmer. Sinon il faudra me rembourser et ça risque de coûter très cher... Donc, hummm... en fait tu es là pour quoi exactement?

voilà que l'astronome avait encore vomi un flot de paroles à une vitesse V. C'était la gêne et l'embarras qui le faisaient parler si vite. Lui même n'était pas très sûr de savoir exactement ce qu'il venait de débiter et il entendait déjà les étoiles ricaner et se moquer gentiment de lui. Bizarrement, sous l'effet de l'adrénaline, il n'avait pas su quand s'arrêter de parler ni quand respirer. Du coup, voilà qu'il avait le souffle court. Timidement, il posa lentement son regard sur Esoria, appréhendant sa réaction. Sur son visage pouvait se lire un mélange de peur, d'appréhension, de timidité et de curiosité.
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Mar 19 Oct - 1:20




La jeune femme se décida à suivre le jeune homme qui semblait si timide tout en observant chaque recoin de la gigantesque pièce à vivre. Des bibelots par ci, des engins par là, ces gribouillis étalés ça et là. C’est un magnifique foutoir. Eso aurait aimé vivre dans un tel endroit. Elle n’avait pas encore prit la peine de s’installer quelque part. Concrètement, elle n’avait pas d’adresse. Tous ces objets avait leur place ici, plus ou moins importantes, mais ils l’avaient. Elle aussi ressentait le besoin de s’identifier à certaines choses, à un lieux autre qu’une caverne, etc … Elle allait y songer.


Elle continuait de suivre l’astronome quand elle remarqua qu’il lançait des coup d’œil intrigués, de peur qu’elle ne casse ou ne vole quelque chose peut-être ; alors elle se contenta de le suivre sans brocher. Elle inspecterait tout ça plus tard.

-Vous... hum... Vous voulez du sucre?

Un peu qu’elle prenait du sucre tiens !

- Oui volontiers ! Merci. Vos tasses sont très jolies.


Pendant qu’elle faisait glisser le sucre roux de la cuillère à sa tasse ornée de superbe roses elle remarqua que le jeune homme fit un mouvement brusque et apeuré en reposant la tasse a vitesse grand V. Il avait du se bruler. Elle laisse échapper un léger rictus. Moqueur mais gentillet, puis se calma lorsqu’il reprit la parole.

-Ça dépend. Ça dépend de ce que tu veux savoir et euuuh... et ça dépend de ce que t-tu es prête à me d-donner en échange. Si tu veux juste des informations, il faudra payer un prix. Pas forcément en Pims d'ailleurs. Le prix dépend de l'information et de son degré de confidentialité ou importance. Et j'ai aussi le droit de refuser de donner une information, hein!


Le jeune savant semblait extrêmement gêné et balançait ses explications comme s’il avait eu un couteau sous la gorge. Timidité maladive. Il ne l’avait toujours pas regardé. Fasciné par une toupie que ne cessait de tourner manège, il tentait peut-être de se concentrer pour être le plus clair possible. Il osa enfin la regarder, l’espace d’un centième de seconde, avant de se lancer dans un discours sans fin et décousu.

-Mais si tu veux juste apprendre, alors tu peux rester ici. Je veux dire, si tu étudier l'astronomie ou l'astrologie ou même n'importe quoi d'autre... Dans ce cas... hummm... On doit encore avoir des chambres libres pour les apprentis. Le toit et la nourriture sont offerts, mais pour le linge il faudra se débrouiller. Et il faudra obéir à Mamie. Et à l'assistant en chef. Et à moi. Et j'aurais pas forcement le temps de t'expliquer beaucoup de choses. Mes assistants non pus d'ailleurs... ils sont toujours entrain de faire plein de calcules bizarroïdes qui servent à rien... Par contre, tu pourras lire presque tous les livres ici et utiliser presque tous les outils. A l'exception de mon télescope. Et de mon pendule. Et de mon... Ah! Et bien sûr tu pourras pas les emmener dehors. Ni les abîmer. Sinon il faudra me rembourser et ça risque de coûter très cher... Donc, hummm... en fait tu es là pour quoi exactement?

Haha, bonne question. Elle avait entendu parler de l’observatoire, ça l’avait intéressé, c’étais sur son chemin. Elle s’est arrêtée. L’histoire n’allait pas plus loin, mais c’est vrai qu’elle avait quelques petites idées en têtes. Par exemple elle adorerait savoir à quoi aurait ressembler son destin si elle n’était pas rester bloqué dans l’entre-monde. Où serait-elle aujourd’hui ? Qui serait-elle ? La jeune nymphe aurait-elle toujours ses merveilleux pouvoirs de guérisons si durement acquis ? Tant de questions…

Mais il fallait payer un prix … Si Eso vivait dans les plaines et les montagnes, se nourrissant de bêtes sauvages chassé sur le tas, ce n’étais pas pour payé une sorte de voyant ! Et puis de toute manière elle n’avait pas d’argent… Peut-être pourrait-elle lui rendre un petit service en échange …
Cependant il est vrai qu’elle aurait aimé farfouiller dans tous ses bouquins quelques temps …
Mais après tout, qu’est ce qu’il l’empêchait de s’installer quelque part et de créer son chez elle avec tout autant de livres ? Elle opta pour les informations contre services rendus.

- Eh bien, je suis désolée mais je n’ai pas d’argent, cependant j’ai une question à te poser. J’aimerais connaître ce que j’aurais du devenir si je n’étais pas resté bloquer ici … Que voudrais-tu en échange de cette information ?

Elle but son café d’une traite, attendant impatiemment la réponse de l’homme qui pourrait peut-être éclairé sa lanterne.

HRP : Désolé c'est un ptit peu court, mais bon, au moins ça avancera plus vite ^^
Esoria
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !

Dim 7 Nov - 12:08


[HRP : désolé, j'ai fait un truc super court... j'ai pas trop d'inspi pour le coup]

Erwann haussa les sourcils en entendant la requête de son invitée surprise. Il avait plus l'habitude de voir passer des personnes avides d'informations sensibles qui leur permettraient d'obtenir un avantage quelconque que des rêveurs. Il avait bien quelques nostalgiques qui venaient le consulter, lui demandant ce que devenait telle personne, vivant sur telle planète de telle dimension. Mais généralement, ils n'avaient pas besoin de se déplacer personnellement et de lui poser directement la question "Et si j'étais pas coincé dans l'Entre-Monde, je serais quoi aujourd'hui?". Les nostalgiques des différents univers étaient très doués pour s'inventer une vie qu'ils n'avaient pas, se déroulant dans un monde qui n'était plus le leur depuis la fermeture des miroirs. L'astronome sirota son café au lait perdu dans ses pensées. C'était une bien étrange demande que voilà. On ne lui posait jamais cette question. D'un autre coté, les gens étaient soit trop absorbés dans leur vie quotidienne et leur présent immédiat pour se laisser aller à ce genre de rêveries; soit trop nostalgique pour risquer de découvrir que non ils ne seraient jamais devenu multimillionnaire et qu'ils n'auraient jamais découvert un vaccin contre leur peste noire locale mais que oui, ils seraient bien juste devenu des personnes ternes perdues dans une masse de gens tout aussi déprimés et déprimants qu'eux-mêmes.
Erwann avait encore sa tasse devant sa bouche et fixait le liquide brun clair encore chaud lorsqu'il parla d'une manière un peu plus calme qu'auparavant. Mais juste un peu.

-Tu... Hum, pourquoi tu veux savoir...ça? Je veux te dire, ça va te servir à rien! Et puis, tu seras pas contente! Enfin, il y q beaucoup de chance pour que tu sois... déçue? Je veux dire, ce que je te dirais, ce sera certainement pas ce que tu imaginais. Et il y a beaucoup de chances pour que... hum... Il se peut que tu aies imaginé que ta vie dans ton monde natale soit meilleure que ce que je risque de te révéler... Et dans ce cas tu vas te mettre en colère contre moi... Et si je te dis qu'elle aurait pu être meilleure que ta vie actuelle, tu vas pas être contente non plus... Je suis pas sûre que ce soit une bonne idée de savoir ça... Et puis... Et puis...

Erwann, en grand froussard et en grand timide qu'il était, avait progressivement baissé la voix, sans se soucier de son interlocutrice. Tant pis pour elle si elle n'avait pas l'ouïe assez fine pour saisir son blabla.
Nini
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Re: Peau d'orange, tu t'lépluches et tu t'la manges !


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