[Libre] Traversée des remparts

C'est pas la première fois que j'viens sur Cerclon, le quartier me plait bien. Il est vraiment différent de l'endroit d'où je viens, toute cette technologie qui dépasse l'entendement... pas étonnant que les remparts attirent autant de gens. La première fois que j'ai posé les pieds ici, je m'suis sentie complètement dépaysée, et y'avait de quoi ! Certains m'observaient comme si j'étais une extraterrestre, d'autres semblaient habitués, d'autres encore, semblaient se moquer de mes gouts vestimentaires. Bah quoi, mes draps écrus ne plaisaient pas ? La première chose que j'ai faite, c'est trouver une boutique qui vendait des fringues. La vache, ils en jetaient ! J'avais pas beaucoup de pims sur moi, alors j'me suis contentée d'un ensemble pas très cher. Enfin, ça remonte tout ça !

Aujourd'hui, si j'suis venue, c'est pour traverser les remparts, découvrir par moi-même ce qu'il se cache derrière tout ça. On m'en a raconté des anecdotes à ce sujet, j'ai vraiment hâte d'y être. Mais bon, là, ça fait une heure que je tourne en rond, et j'commence à trouver le temps long. Cerclon nous protège du monde extérieur, grâce à un mur qui génère un champs de force surpuissant. Mais maintenant que j'suis là, j'commence à me demander comment on fait nous, si on veut passer de l'autre côté. Ca parait complètement con hun, c'est bien pour ça que j'ose pas demander mon chemin. J'ai l'air d'une touriste en fait, même si j'ai enfilée une tenue locale. Avec le temps, j'ai accumulé une belle collection de fringues et d'accessoires, c'est qu'il m'en a bouffé des pims, c'fichu quartier.

A court d'idée, j'décide de m'approcher du mur. Je colle mes mains contre la paroi métallique, avec un peu de chance, j'vais le traverser ce mur ! J'balaye rapidement les alentours du regard, histoire de m'assurer que personne ne fait attention à moi. C'est le moment. Les sourcils froncés et les yeux fermés, je tente de pousser de toute mes forces... mais non d'un chien il s'passe rien ! M'adossant cette fois contre le mur, je soupire, j'aurais mieux fait de me renseigner avant. J'savais me rendre n'importe où à l'intérieur de cette ville, mais en sortir, c'était une autre histoire. Ca s'trouve, y'a une porte à deux pas de moi.

C'est pas le moment de s'décourager, j'vais le faire ce voyage, j'ai quand même pas fait mon baluchon pour rien. Il faut que j'trouve un moyen de traverser ce mur sans avoir besoin de demander comment s'y prendre, simple fierté. Stupide pour le coup, mais fière.

*Non ! Pas le mur ! NON ! J'ai dis PAS LE MUR !*

-Mamaaaaaaaaaaaaaaaan ! suivit d'un AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Je me ramassais une gamelle volante en plein sur un mur métallique. Le choc fit un "Dong" sonore, un peu plus grave qu'un vrai gong et je terminais sur le sol à moitié sonnée avec mon planeur sous mon dos toujours bien fixé à mon harnais.
L'histoire depuis le début ? Mais bien sûr madame (monsieur ?), j'ai voulu tester mon planeur avec le décollage magique. Il a décollé à merveille... Mieux nous étions tous les deux (moi et ma paire d'ailes donc) au beau milieu de Cerclon. Un courant d'air mal placé m'a déstabilise et a fait prendre trop de vitesse à l'engin déjà trop léger. Bref, j'ai filer subitement droit dans un mur dans un cri hautement courageux appelant une mère que je n'ai jamais connu/eu (oui ma mère est une fleur... Les fées sont étranges chez moi). Enfin, après mon ramassage royale je recouvrais mes esprits et les gens me regardaient comme si j'étais une folle sortie de l'asile.
On avait déjà essayé de m'y mettre une fois.

-Quoi ? Vous avez jamais vu une fée voler ? Du balais les curieux !

Non mais...

Spoiler:

Spoiler:

Décidée à trouver le moyen de faire le mur, je décollais enfin mon dos de celui-ci quand une jeune femme vint s'échouer contre les remparts. Sur le coup, j'ai étouffé un pouffement de rire, puis, compatissante, je m'suis dit que ça devait faire un mal de chien. Ainsi c'était une fée, j'en avais déjà rencontrée par le passé, mais celle-ci semblait différente, un je ne sais quoi de particulier. Peut être cela venait-il du fait que je les voyais disons moins, ou plutôt plus... colorées. Mais, drôle de coïncidence, elle aussi tentait de traverser le mur métallique. Enfin, c'est ce que j'imaginais sur le moment, et je me sentais déjà moins seule.

*Les grands esprits s’rencontre, comme on dit…*

Je me dirigeais vers la jeune femme, très sûr de moi, pour lui affirmer la chose suivante :

"Croyez-moi, c'est une perte de temps… j'ai déjà essayé, et impossible de le traverser c'foutu mur !"

Je parlais très sérieusement, agitant mes mains pour appuyer les faits. Ca demandait du courage n'empêche, d'aller jusqu'à prendre le risque de s'écraser contre un mur pour passer de l'autre côté. Mais bon, quand on court après la liberté, on se retrouve souvent dans des situations extrêmes ! Je me dépeignais l'image de cette fée, prisonnière des remparts, et prête à tout pour découvrir le monde extérieur. Elle était comme moi. Pour l'coup, j’étais complètement à côté de la plaque, mais surtout très loin de m'en douter.

"Cet endroit est une vraie prison !"

Je flanquais un coup de pieds au mur, et il eu sans doute moins mal que moi. Je secouais alors la tête et posais les mains sur mes hanches, observant les remparts comme s'il s'agissait d'une cage immense. Mes yeux vinrent ensuite se poser sur ceux de mon interlocutrice, j'avais omis de lui demander comment elle se sentait après cette entrée fracassante, en même temps, c'aurait été inutile, la réponse était évidente. Sonnée, une bosse ne tarderait sans doute pas à fleurir sur sa tête. J'avais encore des choses à lui dire à cette fée, mais je ne voulais pas non plus la souler de parole alors que je la rencontrais pour la première fois. Je la laissais donc reprendre ses esprits avant d'aller plus loin.

Elle me raconte quoi la petite brune ? Traverser le mur ?
Je la jaugeais un instant du regard et me décidais à me lever car une jeune femme sur le derrière au beau milieu d'un chemin bondé n'était pas le tableau le plus normal qu'on trouve. Même si à Entre-Monde le normal n'est pas normal. ... Oui moi aussi je l'aime cette phrase sans queue ni tête que seul un philosophe saoul comprendrait. On en était à "Dité rencontre une inconnue qui plane mieux qu'elle".

-Tu planes petite.

Et l'effet est jouissif de dire à quelqu'un d'autre "petit" alors qu'on fait soit même à peine la taille d'oser le prononcer. Mais j'ose, parce que c'est moi, que je le vaux bien, non ?

-Si tu veux aller dehors te suffit de prendre la grande porte au pied de l'escalier.

De l'index je lui indique une porte avec un panneau à côté plein de petits grafitis blancs qui ressemblaient étrangement à un texte d'explication vu de loin. C'était soit pour les touristes soit pour ceux qui sortent du coma : histoire qu'ils découvrent les portes de Cerclon, ouvrant le rempart sur l'extérieur, et offrant au dehors un droit d'entrée dans notre belle ville.
Mon planeur entre les doigts, je vérifiais les ailes d'un oeil experte. En fait, ma poitrine avait pris tout le gros du choc, les ailes métalliques n'avaient pas du tout souffert de l'expérience. Ma fierté, elle, avait souffert le martyre et je la sentais agonisante en ce moment même. Mais bon, on ira pas en parler dans les journaux alors l'honneur est sauf.

-Tu serais pas sortie de l'aile psychiatrique du sanctuaire par hasard ?

J'hasardais la question en ré-ajustant mon harnais sur mes épaules, les ailes bien repliées cette fois. Je peux me vanter d'avoir appris de façon percutante qu'il vaut mieux éviter de décoller au bord du rempart sous peine de se manger les vents ascendants qui viennent de l'intérieur de la ville ou de l'autre côté...

-T'es pas forcée de répondre. En fait...

Plus folle que moi ? C'est possible mais peu probable. Encore une touriste qui n'arrive plus à repartir je parie ! Ou sinon elle est folle. Ou son papy ne lui a pas apprit que pour quitter la ville suffit de faire comme à la maison, de prendre la porte.
Je levais le nez sur elle une moue mi-indifférente, mi-curieuse, je lui lançais :

-Pourquoi tu veux quitter la ville ? Dehors y a des monstres, des dingues, des arbres et des monstres. C'est pas aussi charmant que la télévision veut bien le montrer.

Moi, planer ? Mais pas du tout ! Bon d’accord, je m'étais légèrement, pour ne pas dire lamentablement, trompée sur les raisons qui expliquaient l'arrivée fulgurante d'une fée frappant de plein fouet le mur métallique. En même temps, j'avais vu ce que je voulais voir, vous voyez ? C'était rassurant de rencontrer quelqu'un dans la même situation que moi... alors quand j'ai pris conscience de ma méprise, mon orgueil en a pris un sacré coup ! Pire encore, quand j'appris de cette même jeune femme qu'une porte se trouvait là, juste au pieds de l'escalier.

"Ah ? Oh, je vois ! Non non, je ne suis pas folle ! J'ignorais seulement comment passer de l'autre côté"

Mes yeux s'étaient tournés vers la direction que la fée m'indiquait, j'observais dès lors la porte et le panneau d'indication en question. Donc c'était pas l'entrée d'une boutique de luxe ce truc là ? Bah, ça m'apprendra à ne pas être un peu plus observatrice... à l'avenir, nul doute que je ferais attention à ce genre de détail ! Je m'étais légèrement empourprée pour l'coup, honteuse d'être passée à côté de quelque chose d'aussi évident. Heureusement, mon interlocutrice venait elle aussi, pour d'autres raisons certes, de se retrouver dans une situation embarrassante.

"T'essayes d'apprendre à voler, avec cet engin ? Ça doit vraiment être génial quand on le manipule bien"

Loin de moi l'idée de provoquer cette jeune fée, mais j'dois avouer que mes dernières paroles pouvaient sonner comme un pique, et c'était assez maladroit de ma part. Je décidais alors de me rattraper avant de changer de sujet.

"Tu te débrouilles plutôt bien d'ailleurs, t'as réussi à sauver l'engin ! Est-ce que c'est une sorte de planeur ?"

Mon interlocutrice avait déjà voyagé en dehors de la Ville. Cette façon de décrire le monde extérieur, ça sentait le vécu. Mais peu importe le nombre de créatures terrifiantes qui s'y trouvaient, cela ne m'impressionnait pas. Cela me rendait curieuse au contraire, du genre... c'est si horrible que ça ? J'veux voir ! Non pas poussée par un élan de courage, mais d'inconscience sans doute. J'esquissais un léger sourire, l'idée me plaisait vraiment, et la détermination devait se lire dans mon regard.

"Je préfère affronter les pires dangers plutôt que mourir dans l'ignorance ! Et puis... je n'en ai peut être pas l'air mais je sais très bien me défendre, j'ai pas envie de passer ma vie dans une ville bien protéger alors qu'il y a tant de choses à découvrir dehors, j'aspire à plus de liberté... bref. Je m'appelle Hina au fait, et toi ?"

Je lui demandais ensuite ce qui la motivait à sortir de la ville, après tout, ça ne semblait pas vraiment lui plaire.

Ouch... Je l'ai mérité, ça t'apprendra à faire des chichis avec tout le monde, ma vieille ! Je m'armais de mon plus beau sourire. Elle et moi on pouvait s'entendre si on avait un sale caractère à deux, non ? -qui se ressemble s'assemble dit le dicton.
Elle a du chien, je sens qu'on va s'entendre.

-Appelle-moi Dité.

Main tendue c'était la première fois depuis longtemps que j'allais serrer la pogne à quelqu'un. Je devrais peut-être vérifier qu'elle va pas me refiler un truc louche dans le genre d'une colonies de verrues ou autre. Je chassais l'idée d'un soupir mal placé dans cette discussion, à me méfier de tout le monde les murs me tomberont dessus (à moins que je ne leur rentre dedans à tous).

-Je sais déjà voler avec mon planeur c'est juste que je l'ai fait modifier récemment et j'ai du mal avec. Je suis une chasseuse de monstres, le dehors ça me connait, j'y vole avec ce truc.

Y parait que je chasse des monstres et McGywer n'a qu'à bien se tenir moi je le fais sans les mains (enfin presque) même si je risque ma peau à chaque fois. Mais ça, je n'allais pas lui dire à cette petite brune. Hina qu'elle a dit ? Je me le répétais mentalement plusieurs fois, c'est toujours mieux de se souvenirs des prénoms des gens qu'on rencontre car sinon quand on les revoit on se sent bête à ne pas savoir qui ils sont.
Quand je parlais de dingue du dehors tout à l'heure, ai-je omis de préciser qu'on me classerait volontiers dans cette catégorie ? Parce que "monstre" ça ne me va pas au teint et "choses étranges" fait trop années 70...

Apparemment, ma nouvelle rencontre n'était pas très bavarde. Une chasseuse de monstres en plus ? Wah, je l'observais l'air de rien, me demandant comment cette jeune fée à l'apparence si frêle, pouvait gagner le moindre combat. Autant dire que si j'étais un homme, on m'aurait traité de vieux macho ! Dité donc, je tâcherais de m'en souvenir. J'écoutais avec intérêt ses explications, pratique l'engin, y'a pas à dire, mais je me voyais mal investir là dedans.

"Bah… toutes ces technologies, ça me dépasse"

Les sourcils froncés, concentrée, j’examinais le planeur de Dité. Ca faisait penser à des petites ailes d’ange, ou de fée ? Enfin, je tiltais la chose suivante : Dité était une fée, mais elle n'avait pas d'ailes, quand j'disais qu'elle était différente, ahah ! Mais était-ce la raison qui l'avait poussé à s'armer d'un planeur métallisé ? Question peut-être un peu trop personnelle, pour l'instant. Je chassais donc l'idée de mes pensées.

"J'y pense, t'es venu ici pour repartir à la chasse ?"

Si j'posais la question, c’est que j'comptais traverser la grande porte bientôt. Et quitte à découvrir le monde extérieur, autant le faire en compagnie de quelqu'un comme Dité, elle avait une sacrée expérience… à n'en pas douter ! Je ne tardais pas à lui faire part de mes intentions.

"J'suis prête à passer de l'autre côté, donc si ça t'embête pas de jouer les guides, j'te suis. Par contre autant te prévenir, sur moi j'ai pas 1 pims!"

On sait jamais, des fois qu'elle décide de me faire payer des honoraires... enfin, encore fallait-il qu'elle accepte !

Un coup d'épaule et le planeur se coinçait sur mon dos comme un sac à dos placé sur un seul bras. Et je levais un sourcil, elle veut vraiment aller dehors en fait. Dans le genre curieuse, elle fait pas mieux.

-Viens on va te cultiver un peu avant.

Je lui indiquais de me suivre.

-Je vais à la tour du savoir chercher du boulot, tu peux en profiter pour voir ce qui t'attend à l'extérieur. Je reviens d'une chasse et je viens en quérir une autre, donc quand j'aurais ma mission je t'emmènerais dehors et gratuitement -j'ai l'air d'une fée avare ?- Où tu veux aller dehors ?

*Je suis vénale mais pas avare, nuance*

Bah oui, je veux bien l'embarquer avec moi -je suis une fée tellement serviable- à condition qu'elle me me précise où je dois la déposer. Et puis je pense -ça m'arrive- je me dis que deux bras supplémentaires peuvent être intéressant pour une chasse aux monstres. Je dois l'avouer avec Helin je me suis drôlement bien amusée. Et un pincement au coeur plus tard je me souvenais que moi aussi je voulais être une fille qui vit de grandes aventures pleines de danger, je voulais découvrir des choses pour satisfaire mon immense curiosité de ce monde et des autres pourquoi pas. Allons bon, je peux lui proposer de venir avec moi.

-Si le job t'intéresse on peut y aller ensemble sinon.

Vrai de vrai, elle voulait bien m'aider ? Franchement, l'occasion était inespérée ! Je tentais au mieux de cacher l'excitation qui m'animait, de peur qu'elle ne change d'avis, réduisant mes espoirs à néant... non. C'était impossible, il fallait penser positivement. Dité avait l'air d'avoir un sacré caractère c'est vrai, mais je pensais surtout qu'elle avait bon fond... à tord, ou à raison. Je fronçais soudain les sourcils, alors comme ça j'étais une inculte ?

"Je..."

*Non non attends, elle cherche seulement à t'aider, sois pas bête, tu vas tout gâcher !*

"J'ai entendu parlé des terres océanides, il parait que les panoramas sont à couper le souffle"

Je suivais la jeune fée, songeant à la tour du savoir qu'elle avait évoquée, je l'avais déjà vu de loin cette grande tour, mais n'y avais jamais posé les pieds. Lorsque Dité me proposa de la rejoindre, je méditais quelques secondes. Moi, une chasseuse de monstre ? J'avais quelques compétences de combat, mais cela serait-il suffisant pour s'enquérir d'un tel job ? Bah, de toute façon avec Dité je ne risquais pas grand chose pas vrai ? En plus, je n'aurais pas deux fois pareille occasion ! Songeant désormais qu'il était stupide d'hésiter, je m'empressais de répondre :

"C'est une excellente idée ! J'ferais de mon mieux pour me rendre utile, je ne ménagerais pas les efforts...!"

J'étais super emballée par l'idée c'est clair, j'arrivais plus à le cacher, j'essayais même pas en fait. Avec ma capacité de soin, je supposais que les risques étaient minimes, en plus mes dons pourrait également servir à Dité. Pour ce qui est de la chasse aux monstres, rien de mieux que les situations réelles pour s'entrainer au combat !

Les terres océanides ? Ah ! Elle veut aller à la plage ! Il suffisait de le demander ! Les terres océanides ça ressemble à un terme dédicacé par un manuel de géographie. 'Tombe bien, j'ai pas connu l'école à Entre-Monde. Si elle parle tout le temps comme ça je vais avoir du mal à la comprendre. Je suis pas bête, loin de là, mais si elle continue je l'enverrais se faire bouffer par un requin !

-J'espère pour toi qu'on trouvera une quête en mer si tu veux voir l'océan. Avec de la chance on ira peut-être sous l'eau ! J'ai toujours rêvé de voir les fonds marins ! T'es jamais allé à Atlantis je suis sûre ! Moi non plus, la coupais-je sans même savoir si elle allait me répondre.

Je me dirigeais droit vers l'escalier, si nous voulions rejoindre la tour, nous passerons par le rempart, visiter l'intérieur de Cerclon c'était aussi de la visite guidée, sauf qu'on verra surtout des murs, des portes, des gens et pas grand chose d'autre.

[on continue à la bibliothèque j'ouvre t'auras qu'à me rejoindre]