Il n'y aurait pas un lézard? [PV Nabi Astrella ]

La fille m’informa qu’elle allait appliquer la sorte de mixture blanchâtre appelé "crème", expliquant qu’elle servait a atténué la douleur musculaire, même si j’avoue ne pas vraiment voir de quoi elle peut bien parler. Mais je ne l’interrompis pas, bizarrement. Elle m’expliqua une nouvelle émotion bien qu’assez sommairement au final ; la colère. Mais j’allais avoir besoin de plus d’explication pour comprendre exactement de quoi il s’agit au final. Surtout à la vue de la formulation qu’elle emploie. Elle répondit enfin à ma dernière interrogation.
« - Je ne saurais pas totalement répondre à cette question. Nos mondes d’origines où bien même l’Entre-Monde pour certains nous ont façonnés ainsi. Nous sommes beaucoup à avoir été créé par des entités supérieures, d’autres par la science. Pourquoi ressentons-nous des sentiments ? Je l’ignore … Peut-être les entités supérieures qui en ont décidé ainsi ou l’évolution qui a fait cela …
- Mais moi… Je ne sais pas d’où je viens et je n’ai pas tant changé depuis que Undress m’a trouvé en fait. »
J’avance alors. Je la regarde ; On m’a dit de comprendre, mais si on a vraiment été créer par d’autre, était-ce vraiment notre mission d’origine ? Ai-je vraiment été créer, je réfléchis au sujet tout en posant ma prochaine question ;
« - C’est quoi, exactement, la colère ? Je ne suis pas sûre d’avoir bien compris. »
Je la fixe et je réfléchis… Ai-je été créé ? Pourquoi je cherche tant mon origine en fait. Puis tout à coup, je regarde dans le vide, un autre souvenir, je crois.

Après un moment, je tourne la tête un peu partout, perdu. Je regarde la fille, suis-je perdu ? Pourtant, je n’ai pas bougé… Pourquoi mon instinct ne sait plus où donner de la tête ? Je lui parle finalement, c’est surement plus simple.
« - Il n’y a pas longtemps, je me suis rappelé que j’avais connu un petit garçon aux yeux bleus et aux cheveux blonds et qu’il s’appelait Morya. Un souvenir simple de quelques secondes, mais je ne comprends pas ce que je viens de me souvenir… »
Je laisse un silence, essayant de comprendre. Je regarde un peu partout, comme si quoi que ce soit aurait pue apporter une explication que je n’ai pas. Mais finalement, je continue.
« - Là, je viens de me souvenir d’un homme beaucoup plus âgé, mais qui ressemblait au petit garçon, m’empoignant et disant, je crois à son fils, que je suis une créature du mal, la pire de toutes, destinée à apporter mort et destruction, comme tous les dragons ténébreux du monde de Ordrae. J’avoue ne pas comprendre, pourquoi je me souviens de cela à présent… »
J’explique alors.

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Je m’étais rappelé de quelque chose, peu de nouveau… Comme la dernière fois en somme, je le dis à Nabi, lui demandant ceux que cela pouvait signifier, ne comprenant pas vraiment moi-même. Mais sa réponse n’apporta pas vraiment de chose claire au final, questionnant à son tour.
« - Je ... serais incapable de vous dire ce que cela veut dire. Je ne connais pas le contexte de vos visions, mais dites-moi ... Vous ... N'avez pas beaucoup de souvenirs concernant cette période avec ce garçon ?
- Non, c’est seulement le second qui me revient, même si je ne comprends pas pourquoi ça me revient maintenant. C’est depuis que j’ai rencontré un garçon qui ressemblait à celui de mes souvenirs que ça me revient ainsi, par morceau. »
J’expliquai alors. Je demande alors qu’elle continue ce qu’elle fait, s’occupant cette fois de mon aile.
« - Pourquoi maintenant ? Pourquoi alors que pendant toutes ces années, je ne me suis jamais rien rappelé… Je ne comprends pas. »
Surtout, ce n’est pas me souvenir qui changera grand-chose, non ?

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J’avais demandé pourquoi je me rappelais à présent alors que cela ne m’apportait rien… Cela ne me permettait pas de mieux survivre après tout, je ne comprenais pas… Depuis que j’ai rencontré ce petit, mais pourquoi ?
« - Il arrive que des gens retrouvent des souvenirs après avoir vécu une situation similaire. Ou même en observant un décor dans lequel s'est produit l'un de leurs souvenirs. C'est peut-être dû à ça. Malheureusement, je ne peux pas le savoir pour vous. »
Je ne réponds rien, réfléchissant à sa réponse. Une situation similaire ? Je cherche, peut-être quand je suis allé en bas, là où j’ai demeuré autrefois avec lui ? C’est depuis cela que j’ai vraiment commencé à me souvenir. Cela n’est donc pas lier à une nécessiter, comme bien d’autres choses, mais plutôt à un ancien vécu. Pourtant, quand j’étais là-bas, autrefois, je ne me suis pas souvenue donc cela serait davantage lié au garçon ? Parce qu’il ressemble à celui de mes souvenirs ? C’est bien étrange. Elle produit de nouveau cet étrange son qu’elle appelait « rire » en disant qu’il lui serait plus simple si elle était dans la tête de ces patients. J’avoue ne pas savoir comment je suis censé interpréter cela. Finalement, elle rangea ceux qu’elle avait sortis au début de sa boite, apparut elle-même de nulle part. Ceux qu’elle avait utilisés pour me recoudre ainsi que l’étrange mixture qu’elle m’appliquait, tout cela fut finalement remis dedans.

Enfin, elle fit disparaitre l’objet de la même manière qu’elle l’avait fait apparaitre. Elle me dit alors ;
« - Voilà. Mon travail ici est terminé. Je vous propose de rester dans ce lit, le temps pour vous de vous reposer. Vous pourrez repartir demain matin sans soucis.
- Entendu. »
Elle m’avait après tout, assuré que je n’aurais pas de prédateur ici, il était donc inutile d’essayer d’aller ailleurs. Du moment que je peux partir le jour suivant pour aller chasser. Par contre, je ne compris pas pourquoi elle me mit du tissu sur moi. Je la laisse faire, essayant de comprendre la manœuvre, en vain.
« - J'ai d'autres personnes à aller aider, mais je suis de garde cette nuit. Enfin … je suis là quoi. N'hésitez pas à me demander si jamais vous en avez besoin. Il suffit d'appuyer là et quelqu'un viendra vous voir. »
J’acquiesce en bâillant. Je ne pose pas d’autre question bien que je me demandais pour quel genre de besoin j’aurais besoin d’appeler quelqu’un et quel intérêt la personne aurait à venir ainsi. Je retiens donc surtout que je pouvais la joindre elle en appuyant sur l’objet qu’elle venait de me montrer. Elle me dit de bien me reposer en partant. J’enlevai la couverture qui me donnait trop chaud et me roula comme je le pus en boule, dormant ainsi.

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