Samia Taos


Samia Taos
Nom : Taos Prénom : Samia Age : 35 ans Taille : 169 cm Race : Humaine
Pouvoir Empathie : Ressentir les émotions des autres, quel calvaire ! C’est difficile à gérer croyez-moi, je dois faire la part entre mes propres sentiments et ceux des gens qui me sont proches. Heureusement je ne ressens pas les émotions à des kilomètres à la ronde, seulement dans un cercle de 10m autour de moi. S’ajoute à cela le don d’apaiser les douleurs, morales ou physiques, grâce à mes mains. Il me suffit d’être en contact mains contre peau avec la personne souffrante pour prendre son mal et la soulager un tant soit peu. Mais tout est là, je prends son mal, il ne disparaît pas comme par magie. C’est alors à moi de la supporter le temps qu’elle s’estompe. Plus la douleur est grande, moins je vais la tolérer, et plus elle sera longue à quitter mon corps. Une douleur trop intense peut me faire perdre connaissance, j’ai déjà mis plusieurs jours à me remettre d’une telle souffrance. J’ai très longtemps renié mon don … Description Encore une journée chargée au garage de Lyanvar. Notre activité ne cessait de croître avec tous ces véhicules en tout genre qu’il nous fallait réparer ou améliorer. Je retrouvais mon petit studio après une dure journée comme je les aime. J’adorais relever des défis, encore plus lorsqu’il s’agissait de mécanique. Nous venions de passer trois heures à trois sur une automobile à vapeur avant d’en trouver la panne. Avant que JE n’en trouve la panne. Vous ne pouvez imaginer ma fierté. Je suis très appliquée dans ce que je fais, rigoureuse, minutieuse. J’adore les casse-têtes et je déteste l’échec. Je peux passer des heures à réfléchir sur un problème sans m’énerver, je suis patiente. Mais je n’abandonne pas, oh ça non ! J’ai peut-être un petit côté têtue … Vraiment petit hum. Je jetais mes vêtements sales dans un coin de la chambre avant de me diriger vers la salle d’eau accolée. Je me regardais dans le miroir, j’avais le visage plein de cambouis. Allons laver cette peau habituellement exsangue de toutes ses tâches. J’allais sous la douche et ouvris le robinet, une eau d’abord gelée s’échappa du pommeau, me faisant sursauter, avant que la vapeur de l’eau devenue bouillante n’emplisse la petite pièce. Que j’aimais cette sensation sur ma peau ! Je fis mousser le savon avant de frotter chaque centimètre de mon corps pas très épais. Du haut de mon mètre soixante-neuf, j’ai une musculature sèche, et heureusement un minimum de forme bien placée. Je n’ai pas trop de hanche, me donnant cet aspect longiligne. Je m’enroulais dans ma serviette avant d’essuyer le miroir pour entrapercevoir mon reflet. J’avais retrouvé ma peau laiteuse, contraste accentué par de fines lèvres couleur framboise et surtout une longue chevelure brune. A défaut de me donner un air malade, l’ébène de mes cheveux fait ressortir le vert amande de mes yeux. Je souris, de fines petites rides apparurent aux coins de mes yeux ... L’âge commençait à marquer son territoire, bien que l’on me donnait souvent quelques années de moins. Du moins, jusqu’à présent. Je me préparais, troquant ma tenue de mécanicienne contre une robe près du corps, ce soir nous fêtions le départ en retraite de notre patron. Son fils aîné reprenait la succession de l’entreprise, c’était un gars bien, nous autres employés n’avions aucun soucis à nous faire. Quant au fils cadet, il venait de sonner à ma porte pour m’accompagner à la soirée. Mat’ et moi travaillions ensemble, il me regardait un sourire en coin, je déposais un baiser sur sa joue fraîchement rasée en riant. - On y va ? Demandai-je d’une voix douce. Bras dessus, bras dessous, nous partîmes pour le pot, il y aurait beaucoup de monde, je commençais déjà à me préparer mentalement. Non pas que j’étais associable, au contraire, mais comme je vous ai dit, mon don est difficile à gérer, je dois me murer pour ne pas ressentir les émotions des gens m’entourant. De ce fait je parais souvent froide au premier abord, et ma réserve naturelle en a découragé quelques-uns déjà. On me croit hautaine alors que je suis de nature enjouée et affable. Je fais partie de ces gens qui préfère écouter que raconter leur vie, mais lancez moi dans un débat qui me tient à cœur et vous ne serez pas déçu. Je cache mes sentiments derrière en sourire bienveillant, seuls quelques amis proches sauront lire en moi, ceux à qui j’ai accordé ma confiance. Ayant appris à être dans le contrôle, il est rare que mes réactions soient excessives. Loin d’être exubérante, je me mue cependant dans un silence de glace lorsque je suis énervée. Je vous conseille alors de me laisser tranquille à ce moment-là. Et j’ai beau avoir une voix calme, je sais parfaitement bien me faire entendre quand il le faut. La soirée se déroulait à merveille, musiques douces, petits fours, cocktails, je me contentais de boissons soft. Je restais auprès de Mat’ que l’alcool rendait guilleret me faisant rire. C’était un agréable moment que rien ne vint gâcher.
Biographie Accompagnée de mes amis, nous luttons contre les organisations malsaines qui entravent la liberté de notre pays. Mais cette fois la mission se complique, je me fais kidnapper. Les Egalitaristes savent que j’en sais beaucoup sur Elle, ils veulent me soustraire ce que je sais. Jamais je ne leur dirai ! Ils ne peuvent me tuer, je suis trop précieuse pour eux, mais les sévices se multiplient au fil des jours. S’il-vous-plaît, venez m’aider ! Je savais pertinemment que mes coéquipiers me cherchaient, mais la fatigue et la douleur commençaient à avoir raison de moi. Je me taisais, encore et encore, me raccrochant à Elle, Elle était la clé, je ne devais rien révéler. Alors dans les moments de démence je me rappelais juste, me rappelais de sa fierté, son combat, sa douceur, son rire, son sourire … Tiens bon m’encourageais-je. Je ne savais combien de temps s’était écoulé avant qu’Elle ne me retrouve. Des cris, puis la porte de ma salle de torture s’ouvre. La lumière pénétrante m’empêche de la voir, je suis si fatiguée … Je la sens, elle me couvre. Sa voix m’appelle, « Asami ». Je me blottie contre son épaule, enfin te voilà, j’ai si mal, garde moi contre toi … Je me réveille en sursaut, le souffle court et la sueur perlant au front. Encore ce rêve … Il me hante depuis quelques années maintenant. Toujours à cette même période. Je n’arrive pas comprendre le lien, je ne me souviens jamais de Son visage. Qui est-Elle ? Pourquoi Asami ? Je recouvre mes esprits et je vais me préparer pour cette nouvelle journée. Comme à mon habitude je mets ce rouge à lèvre foncé sur ma bouche, celui que ma mère avait pour habitude de porter … Aujourd’hui est un jour particulier, comme chaque année à cette date, mon père ne vient pas travailler au garage, et comme chaque année à cette date, j’ai posé ma matinée pour rendre visite à mon paternel et me tuer à la tâche l’après-midi pour oublier. Je quitte mon studio pour rejoindre l’appartement de mon protecteur. J’en profite pour m’arrêter à la boulangerie prendre une brioche, je sais qu’il y touchera à peine mais je persiste à vouloir petit-déjeuner avec lui ce matin. Je toque, il ouvre. Son regard empreint de mélancolie et de tristesse. J’entre, je le prends dans mes bras en déposant un baiser sur sa joue. Sa barbe me pique, je lui caresse la joue : - Il va falloir te raser papa, on dirait un hérisson, tente-je de plaisanter. Alors je ressens sa détresse et sa peine en plus de la mienne. Le temps a beau passé, le vide est toujours là. Mon père nous sert du café, il me rajoute deux sucres, comme j’aime. Je découpe la brioche avant de m’installer en face de lui et d’en manger un bout sans réelle faim. Il me regarde et je sais à quoi il pense. J’attrape son avant-bras je souffle et essaie de l’apaiser. Il sait que j’utilise mon don, alors il rompt le contact. - Sam … Ne fais pas ça. Laisse-moi gérer ma peine. Avant que je ne proteste il enchaîne : - Oui, je comprends, moi aussi si je le pouvais j’enlèverai la tienne, mais nous avons cette discussion chaque année … Laisse la moi. Je souris, il me renvoie ce même sourire triste. Nous buvons doucement nos boissons, je sens la chaleur de l’arabica se propager dans mon ventre. Je savoure ce silence, je laisse la morosité m’envahir. Je ne peux lutter contre. Nous quittons son domicile une heure plus tard, nous marchons bras dessus, bras dessous jusqu’au cimetière. Nous traversons les tombes lentement, comme si le temps ralentissait nos pas. Nous nous arrêtons devant sa tombe. « Ci-gît Yasmina, mère aimante et femme remarquable » Notre recueillement est long, nous ne parlons pas. Et pourtant il me semble rester qu’une minute. Je dépose un iris violet, sa fleur préférée. Alors les souvenirs remontent … Nous n’avons pas toujours vécu sur Entre-Monde. Notre monde ressemble à Lyanvar en plus évolué. Je suis née trois minutes après ma sœur, elle aimait me charrier en me disant qu’elle était l’aînée. Pour trois malheureuses minutes. Nous étions de vraies jumelles, de parfaites copies l’une de l’autre. Tamara, Tam, était plus garçon manqué que moi, plus casse-cou, toujours fourrées dans les mauvaises blagues. On se chamaillait souvent, mais qu’est-ce qu’on s’aimait. On avait beau se taquiner, nous étions toujours là l’une pour l’autre. Trois minutes c’est le temps qu’il a suffi aussi pour que nos vies basculent. J’étais malade ce jour-là, je n’avais pas pu sortir jouer avec ma sœur dans le terrain vague. Peut-être que si j’avais été là … Mes yeux s’humidifient à nouveau. Je pose ma main sur la pierre froide de la tombe, une larme s’éclate à côté de mon pouce. Les circonstances de sa mort ne sont claires pour personne, toujours est-il que ce jour-là, une vie s’éteignit, et trois autres se brisèrent. J’avais onze ans, et mon don se réveillait à peine. Autant vous dire que ça a été les pires années de ma vie. En plus de l’atroce peine que je ressentais, celles de mes parents vinrent m’assaillir de désespoir. Tant d’émotions … Je ne le supportais pas. Cela dura un an avant que nous ne comprenions ce qu’il m’arrivait, je crus devenir folle. Je dois tout à mon père, il a été pilier de nos détresses, il a dû supporter l’abattement total de ma mère, et mes accès sentimentaux. J’ai passé six mois en hôpital, loin de la souffrance familial. J’ai pu respirer à nouveau. Mon mentor prit la décision de quitter notre monde pour la passerelle d’Entre-Monde, pensant ainsi recommencer une nouvelle vie. J’y appris petit à petit à fermer mon esprit et mon corps aux émotions extérieures, peut-être même trop. J’étais devenue une adolescente renfermée. Ma mère ne se remettait toujours pas de la mort de Tam. Sa peine était incommensurable, nous n’arrivions pas à la réconforter. Devant la douleur qu’elle m’infliger malgré elle à cause de mon « don », elle préféra s’éteindre à son tour, incapable de remonter la pente. Elle nous a écrit une lettre, nous demandant de lui pardonner cet acte égoïste. Que nous arriverions à mieux avancer sans elle, elle ne pouvait plus, elle était un fardeau, elle … Les larmes roulèrent de plus belle. Pourquoi toujours ressasser ces souvenirs si pénibles. Ma mère s’était donné la mort trois ans après celle de Tam. Pile trois ans. Nous avons perdu à cette même date deux êtres chers. Affrontant cette nouvelle épreuve, je devins une professionnelle de l’origami. Première activité qui me permis d’éteindre mon cerveau, tellement concentrée à plier le papier comme il fallait, cela me permettait de me fermer aux sentiments ne m’appartenant pas, mais aussi de faire taire les miens. J’avais ce côté altruiste qui me poussait à aider les autres, mais au fil des années je préférais le contact avec le métal qui me laissait seule avec mes propres émotions. Je suivais les traces de mon père, devenant mécano. Cinq ans après la fermeture des miroirs, Entre-Monde commençait à ressembler à une vrai civilisation, avec des lois, une justice, un commerce prospérant … J’avais vingt-deux ans, je décidais de quitter le domicile familial pour avoir mon propre cocon, toujours à Lyanvar. Je dépose un baiser du bout des doigts sur la photo de ma mère incrustée dans la pierre. Nous avions rajouté à ses côtés un portrait de Tam que je caressais avec douceur. Nous retournâmes chez mon père, émus. Nous parlâmes alors du quotidien, de nos projets. Dix-sept ans que nous travaillons dans le même garage. Mon guide allait bientôt prendre sa retraite et songeait à quitter cette ville pour visiter Entre-Monde. Quant à moi, mon départ était imminent. Cela faisait cinq ans que Mat’ et moi étions ensemble, et il avait trouvé un travail dans la capitale. Je n’y avais jamais mis les pieds, ce serait pour moi l’occasion de vivre une nouvelle aventure. A ce qu’il paraît on trouvait de tout là-bas, toutes les époques se croisaient, toutes les espèces. J’avais hâte de le découvrir. Je me prépare après un rapide repas avec mon père, une dernière accolade et je partis me vider la tête au travail. Mat’ m’y accueillit les bras tendu, il savait que c’était un jour particulier pour moi. Je me réfugiais contre son torse chaud, il m’enveloppa de ses bras. Je pensais alors à mon rêve, et ses bras à Elle dans lesquelles je m’étais sentie si bien. Comme si ma place était là … J’embrassais timidement mon amant avant de me dégager. Il fallait se mettre au travail …

Bienvenue à toi !

Bienvenue à toi !

Puisse Lune veiller sur toi.

Au plaisir de RP avec toi

I have a dream:

Bienvenue à toi, femme mécano ! Au plaisir de te croiser mais je n'ai pas de moto, tu répares les Lorfang par contre ?

Merci bien ^^

Avec plaisir Lin pour un rp.

Quant au Lorfang, je ne suis pas certaine de ma complicité avec les animaux Moana, mais on pourra toujours tenter une approche. Wink