Re: Un combat de trop

HRP : désolé pour l'attente noël m'a un peu, beaucoup accaparé ^^"

J’ai le visage cramoisie, je me lève l’air décidée. je vais dans la chambre de ma soeur, prendre une robe à fleur et retourne près du doc. La robe à la main, je la colle sur son torse et j'insiste lourdement. Mon haleine est chargé par les vapeurs d’alcool et le hoquet m’assaille.

- Ooooh allais ! Je suis certaine que ça t’iras chuper bien. Alleeeez quoi ! Fis-je en m’approchant assez près pour que mon haleine chargé aille titiller ses narines.

Je rie fortement et hoquette de plus belle, oula c’est que ça commence à me monter au cerveau.

Voyant qu’il n’est pas près de céder, je me rassoie lourdement dans le fauteuil de la manière la plus désinvolte qui soit. Mes cheveux plaqué sur le visage, je les repousse en soufflant dessus, bien trop flemmarde pour amener ma main jusqu’à mes cheveux c’est la manière la plus simple que j’ai trouvé pour parvenir à mes fins. Enfin ça marche pas très bien vu que mes cheveux me cache encore la moitié du visage.

- baaah… je me suis jamais beaucoup approché des de l'eau a part dans la douche, donc non, je sais toujours pas nager et si tu répètes ça ! je te tue c’est compris.

Je le fusille du regard, l’air très sérieuse, puis j'explose de rire, impossible de garder cette air sur mon visage. Il parlait ensuite de ses talents de danseurs. Ahah c’est clair qu’il a pas la tête d’un danseur. Je suis un peu soulagé qu’il veuille en finir avec les anecdotes. J’étais pas certaine d’avoir envie de continuer la dessus, j’en avait pas beaucoup en stocks, même si j’adorais entendre les siennes.

- c’est d’accord ! euh par contre je suis pas sure d’avoir envie d’entendre ce genre d’histoire sur les fondements, je suis pas encore assez alcoolisé pour ça.

Un hoquet vint contredire mon propos.

- et si tu me faisais la démonstration de tes talents de danseurs plutôt ?

Je me levais et lui tendais la main après avoir allumé la radio. c’est pas mon truc la danse, j’ai deux pieds gauches, mais je suis d’assez bonne humeur pour tenter l’expérience. Sauf qu’une douleur vive dans les côtes me rappelle à la raison, je ne suis pas en état. Je grimace et ma mine jovial s’envole quelques seconde, avant de réapparaitre

- ahah j’avais presque oublié, pas de danse pour moi on dirait.

Elle était complètement bourrée !

Bon, encore quelques verres et j’atteignais son niveau d’alcoolémie. Déjà que la Luciole insistait pour que je mette une robe de sa sœur. La robe à fleurs était si petite que je la déchire en mille morceaux si je tentais de la mettre. Mais pourquoi je pense à ça moi ! Jamais je ne la mettrais ou remettrais une robe de ma vie !

– Oublie cette idée, je t’ai dis ! Dis-je en la voyant aussi insistante.

Enfin, elle laissa tomber et c’est laissé tomber comme une pierre sur le fauteuil, ces cheveux cachant à moitié son visage.
Attends, elle tente de me faire peur avec un regard comme ça ? Bon elle ne veut pas qu’on le sache ok, mais de là à vouloir tenter de me tuer, c’est un peu exagéré ! Ah, mais c’était une blague ! Oulà, l’alcool m’a plus atteint que je ne le pensais si je vois tout au premier degré sans comprendre les sous-entendus. Enfin, ça ne m’empêche pas de boire une petite gorgée.

C’est sur, elle était soûle comme pas possible et le hoquet à la fin de sa phrase en était la preuve évidente !

La Luciole voulait que je lui montre mes talents de danseurs. Autant ne pas se faire prier ! Je pris la main qu’elle me tendit en se levant du fauteuil. La musique que passait la radio à peine allumée était douce, parfaite pour un slow et puis avec ces blessures, ce genre de danse ne lui ferait pas trop mal. Et au vu de sa grimace, ces côtes lui rappelaient la déculottée qu’elle avait prise quelques heures auparavant.

Elle n’était pas en état de danser et encore plus de faire autre chose, elle devait se reposer maintenant. Tiens, mon instinct de docteur était revenu aux galops malgré l’alcool. Je la soulevais.

– Attention, n’oublie pas que tu es en convalescence ! On verra plus tard pour le cours de danse. Dis-je en l’installant doucement sur le canapé. Interdiction de te relever, ordre du médecin !

Je regardais autour de son lit de fortune à la recherche d’une couette, que je trouvai derrière le canapé. Je la pris et la jeta sur le fauteuil avant de m’occuper de ma patiente en lui enlevant ces chaussures et en mettant la couverture sur elle. Non sans abuser un peu en lui mettant des pieds à la tête, la cachant complètement.

Je me rassis sur le fauteuil et termina mon verre.

– Pour ce soir, l’alcool s’est fini pour toi et il est plus que temps de te reposer. Luciole rebelle !

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