Re: [Jour des dieux 2018 - SCENARIO] Résonance

Le dos, les bras et les jambes d'Aokaï avaient été attaqués par les muqueuses acides, ses membres le brûlait il s'était refuser a user de ses capacités avec Elliot dans ses bras de peur qu'ils soient tous deux changés en glaçons. Il se remettait a peine que la sirène leurs intimait de nager pour échapper au dangereux courant qui gagnait en force pour les aspirer vers le fond du lac.

Tant bien que mal, il se mit a nager mais la force lui manquait et une fièvre se manifestait avec force. L'autre sirène conjugait ses éfforts a ceux d'Elliot pour que tout les trois échappent au courant, mais la douleur physique et mentale faisait d'Aokaï un poids mort. Ses forces l'abandonnaient peu a peu, il aurait juste voulu se reposer un peu, c'est la qu'une sensation de gêne lui rappela la présence de la "corde de sécurité", l'aimant, attrapant le sien, trois secondes suffirent a le rendre glacé, il continua a en baisser la température espérant que Wergeld comprendrais qu'il était temps de les sortir de la.

Scénario

Ce Wergeld a beaucoup d’humour, il a peur de ses sirènes mais il peut rien me dire, bah soit on va se débrouiller avec ça. J’ai beau jeté un coup d’oeil dans sa direction, il était en plein conflit intérieur et je vais éviter de me créer des problèmes avec lui, je vais faire avec. Le lac s’agite de nouveau, mon corps réagit, je sens que ça va mal se finir cette histoire, l’aura des deux loups pesaient déjà sur l’atmosphère, on sentait leur regard sur nous, restant en retrait et ne daignant pas nous aider, pourquoi ils ne pouvaient pas mettre au moins un patte sur ce sable, ça leur coûtait quoi ?

Une sorte d’armée de sirènes apparaît, je ne retrouve pas celle au couteau mais une autre se présente à moi, elle semblait docile on va dire alors que l’eau semblait s’échapper, comme aspirer vers le fond, je me vois attirée inlassablement vers la sirène qui m’appelle, la houle fait des ravages dans le camps ennemi mais je n’ose imaginer ce qu’il se passe pour nos deux coéquipiers, est-ce que c’était un piège ou non, ma raison me dit qu’il s’en était un mais je ne pouvais pas la laisser se faire balancer par l’eau sur le rivage avec tous ses rochers et finit par m’avancer peu à peu vers cette main tenue. Je prends des appuis sereins dans le sable, plus d’une fois l’eau a failli me faire vaciller, le sable rentre dans mes bottes, c’est désagréable, Wergeld est à l'affût mais je continue de marcher quand je vois que la sirène tient finalement quelque chose dans sa main, je l’attrape cette main visqueuse, je ne savais pas trop car le courant devient plus fort, je me fais emporter mais j’essaye tant bien mal à prendre appui, j’enfonce même ma main dans le sol pour m’approcher au plein de K’Ouen, j’entends des ordres, il fallait que je m’éloigne du bord, quelle brillante idée…

- Wergeld, fait les sortir !

Voilà le seul truc de sensé que je réussis à dire ou plutôt hurler, si notre pilier se fait emporter, il ne pourrait plus rien faire pour Elliot et Aokaï, j’essayais de rejoindre le bord le plus rapidement possible mais je ne sais pas si une vague m’emportera ou non mais j’aurai fais au moins le maximum pour ressortir cette chose même si je devais partir avec...

Elliot remarqua soudain le courant qui tentait de les emporter au fond, comme si quelqu'un avait retirer le bouchon d'un syphon et que l'eau s'evacuait. Ça ne ressemblait clairement pas a un phénomène naturel et l'ondin comprit à la panique de sa soeur que ce n'était pas la première fois que ça arrivait, et surtout que c'était extrêmement dangereux. Il fallait fuir ! Mais Aokaï semblait mal en point, ses blessures étaient terribles. Elliot prit un de ses bras, la sirène l'autre et ils nagèrent de toute leur force vers la surface.

- Aokaï ! Tiens bon je t'en prie !

Mais ils avaient beau nagés, c'était comme faire du surplace. Si seulement Wergeld pouvait utiliser son machin... Les prières de la sirène furent entendue et en un instant, leur petit groupe se retrouva près de leurs compagnons a la surface. Ils s'effondrèrent près du chef d'équipe, essoufflés par l'effort. La sirène semblait soulagée de s'en être sortie et le bijoutier essayait de remettre ses idées en place. Mais qu'est-ce qu'il se passait sur cette fichue île ?! Il se redressa et toussa un peu, le stress le mettait à bout. Où étaient ses affaires déjà ? Il allait devoir prendre une dose de son "médicament" pour tenir bon.

- Wergeld... Nous nous sommes fait attaquer par des plantes carnivores, Aokaï est gravement blessé. Et je pense qu'il y a une machine au fond du lac, je ne connais aucun phénomène naturel capable de vider un lac !

Le bijoutier fut coupé par une quinte de toux qui secoua son torse. Une main devant la bouche pour essayer de cacher le sang qu'il crachait, il fit signe vers ses affaires pour que quelqu'un lui donne son sac. La question de savoir comment retourner dans le lac était complexe désormais avec cet aspiration d'eau...

Itxi. Elliot, Aokaï et la sirène furent téléportés à moi, les pieds dans l'eau, dans la vase et les remous, une puissante odeur d'algue dans l'air et les embruns permanent de l'île nocturne... C'était une vision pour le moins surprenante.
J'approche le groupe avec l'intention de les sortir de l'eau, mais la sirène brandit mon couteau sous mes yeux, elles montrent les dents et les griffes. Je lève les deux mains faces à elle, signe de paix ou de reddition. Quelle différence cela fait-il ? Mais Elliot a eu du flaire, il me parle d'une machine et c'est exactement ce que nous recherchions.

-Une machine...

Je me redresse et m'éloigne de l'eau. L'aspiration semble apaisée, le courant se fait moins fort et les sirènes les unes après les autres regagnent le large, là où l'eau est assez profonde pour les envelopper toutes entières.

-Il y avait une machine dans la montagne aussi, elle a projeté de grandes quantités d'eau dans une caverne... Un système de nettoyage, dis-je avec conviction. Vous n'avez rien vu d'autre au fond ? La sirène a parlé d'une plante.

Ne pas s'éparpiller. Se souvenir de la mission pour laquelle nous avons tous de l'eau jusqu'au cou. Soigner Aokaï requière de la délicatesse, talent que je n'ai pas. Je les laisse se remettre de leurs émotions lorsque mon baladeur émet un son significatif.
En quelques mots, l'elfe m'annonce avoir déposé Lya aux guérisseurs et Marc avec elle. De son côté, il est avec les scientifiques, les pods ne permettent pas de trianguler la position d'un émetteur ou récepteur, cependant, ils confirment que les ondes sont belles et biens envoyées vers Moïrïn spécifiquement. Je lui parle de l'aspiration sous-marine, du lac. Il nous souhaite bonne chance et nous recontacte dès qu'il le peut.
Je transmets les informations à mes camarades tout en réfléchissant à comment détruire une bonne fois pour toute une plante polluant tout un lac...

-Si c'est bien ce que je pense, il est possible qu'une machine similaire à celle trouvée sous le temple de N'haciryv soit ici également. Je m'avance peut-être en disant ça, mais il se pourrait qu'elle tente d'endiguer l'empoisonnement du lac à sa manière. Le lac n'a pas rétrécit et les sirènes n'avaient pas à se plaindre de cette machine avant notre arrivée. Et si l'aspiration était un genre de filtre de dernier recours ?

Même si cette information pouvait être partiellement vraie, ça ne nous aidait pas à corriger les problèmes du lac. Si cette plante est la source du mal, comment détruire une plante sous l'eau sans tuer la faune autour ?

Spoiler:

Aokaï allongé dans la vase, respirait enfin. Les brûlures d'acide semblaient se calmer, alors qu'il écoute le débriefing.

A la distance ou on se trouvait on a pas pu distinguer le fond, mais c'est sur qu'il y a quelques chose, mais avant d'y retourner ce serait bien de s'en débarrasser... Des algues !

Il se redresse en position assise, la vase couvrant ses blessures.

On va avoir besoin de mains pour ça. Pensa Aokaï en regardant la sirène, la pile d'armes disposée plus loin, ça te dérange qu'on emprunte tes quelques lames? Puis Wergeld

je pourrais toujours me reposer après tout ça

[Jour des dieux 2018 - SCENARIO] Résonance - Page 7 Kana_610

Nos camarades enfin sortis de l’eau, je fus rassurée de les voir en vie, enfin ils semblait en vie peut-être un peu mal au point mais cela ne demandait pas un rapatriement d’urgence comme avec Lya. Je ne sais pas si j’avais remonté quelque chose ou non, ce passage est flou pour moi, ce que je vois c’est une sirène enragée avec un couteau, menaçant Wergeld, elle n’avait peur de rien celle-là mais je crois que le Maître ne fera rien sinon ça mettrait en péril toute la mission et je le voyais déjà partir un peu plus loin.

Le chef de mission nous explique pour l’histoire de la machine, je n’y comprenais rien, une machine ça voulait tout et rien dire, ça compense de dire c’est magique, ça aspire l’eau, non c’est juste une énorme pompe qui aspire l’eau le tout entouré d’algues. L’eau du lac était pollué par cette plante, les raisons communes pour la pollution c’était la turbidité de l’eau, la composition de l’eau en elle-même, il y avait diverses raisons pour cela, la température, le PH, la mauvaise oxygénation, l’ensoleillement, manque de prédateurs et j’en passe mais nous n’étions pas dans une expédition scientifique, ces solutions n’étaient pas envisageable, nous n’étions que des aventuriers.

- Et si nous désactivons cette machine, ça permettrait de retourner dans la situation initiale. Les deux machines en route produisent peut-être une électrolyse de l’eau mais tant qu’on n’arrive pas l’atteindre… Elle fonctionnerait par quelle énergie, vous n’avez rien vu en dessous ?

Aokaï propose la solution de tout arraché, technique de brutes et certainement peu efficace.

[- Je ne suis pas sûre que ce soit la bonne solution, la machine est le facteur changeant dans l’équation, c’est elle le soucis.

Je réfléchis à une autre solution et m'adresse à la sirène.

- Amenez nous à la machine, c'est votre lac, vous connaissez les recoins et les passages dans ce labyrinthe d'algues, à plusieurs on pourrait faire quelque chose, l'union fait la force non ?

[Jour des dieux 2018 - SCENARIO] Résonance - Page 7 Bousso10

Quelqu'un finit par rapprocher le sac d'Elliot de lui alors qu'il toussait encore. Le pauvre ondin pût alors attraper une des fioles qu'il contenait et l'ouvrit pour en avaler le contenu rouge profond. Le sang de son ange fit rapidement effet, nettoyant son sang du poison qui le tuait. C'était une drogue aux effets incroyablement positifs...si on oublie la dépendance. Il rangea le flacon vide et repoussa son sac loin du bord pour écouter le débriefing.

La pollution viendrait des plantes d'après Wergeld, mais Kaname pensait plutôt que c'était la machine qui mettait le bazar. Pas un n'était d'accord avec l'autre...et Elliot lui n'en avait aucune idée.

- Dans tout les cas, il faut retourner sous l'eau voir ce qu'il se passe. Nous n'avons pas pu voir la machine, les algues nous ont attaqué avant.

Doucement, la sirène bleutée posa sa main sur celle du lac et essaya de lui parler avec une voix légèrement teinté de magie, pour la relaxer.

- Peux-tu nous guider jusqu'à la machine s'il te plait ?

Peut-être était-ce parce que la requête venait d'un frère qui l'avait sauvé, en tout cas la sirène du lac accepta. Elliot attendit que les volontaires qui souhaitaient le suivre se préparent puis il glissa a nouveau dans le lac.

Il restait près de la sirène, à la fois pour ne pas la perdre de vue mais aussi pour surveiller qu'elle n'attaque pas ses camarades. Ils esquivèrent le gros des algues tueuses et avec un peu de patience, arrivèrent enfin au fond du lac où se trouvait la machine. Elliot n'en avait jamais vu avec un tel design, mais il repéra assez vite l'endroit qui aspirait l'eau. Il se tourna vers les autres.

- Inspectons la, peut-être a t'elle une commande pour nous aider à éradiquer les algues ?

Aussitôt du, aussitôt fait, le bijoutier approcha avec prudence, cherchant le moindre indice qui pourrait les aider.

La sirène ne voulait pas approcher de la bouche d'aspiration de la machine sous-marine. Cet endroit avait toujours été, de mémoire de sirène, un lieu mystérieux. On n'approchait pas ces lieux où le lac n'était plus vraiment le lac. La sirène laissa alors aux étrangers le loisir d'inspecter les lieux. Elle n'allait pas les en empêcher.
Aucun devoir ne lui dictait de protéger ces gens, alors elle ne le ferait pas. Tout simplement. Même si les chiens de Moïrïns les avaient menés jusqu'à elle, ça ne l'obligeait à rien. Ces étrangers pouvaient causer plus de problèmes qu'en résoudre. Comme la dernière fois qu'ils sont venus si près du lac.

Six écailles de métal imbriquées obstruaient la bouche d'aspiration. La composition du métal était strictement identique à celle de l'appareil situé sous le temple de N'hacyriv. Evidemment, si Wergeld était descendu avec eux, il aurait pu le leur dire. Mais le chasseur avait opté pour garder la corde sur la rive.
Les sédiments déposés par des centaines de générations d'animaux et plantes mortes s'étaient solidifiés en une roches poreuse sur le pourtour de l'appareil. Rien d'autre de la machine n'était visible.
On distinguait aisément des pédoncules nouveaux de plantes carnivores colonisant progressivement les sols à une distance raisonnable. Non loin d’Eliott une pouponnière végétale préparait une nouvelle génération de cette forêt prédatrice.

A la surface, Wergeld gardait sur l'eau les yeux rivés et se concentrait sur cette corde qu'il tenait fermement. Cette histoire ne lui disait rien qui vaille.

Encore une fois, je me trouvais hors de l’action mise à part surveiller le hargneux Maître de K’ouen. Cette fois-ci par de remous, rien, on ne savait même pas ce qu’il se passait en-dessous, nous n’avions pas de liaison entre nous, juste le nécessaire pour les urgences on va dire.

Me sentant totalement impuissante, je profite de regarder les alentours tout en gardant un oeil sur la surface de l’eau si nécessaire mais le chasseur a une attention redoutable, il captera certainement avant moi le moindre danger. Peut-être que cette fois-ci Aokaï et Elliot nous expliqueront mieux la situation en-dessous…

Spoiler:

En voulant absolument examiner l'appareil, Elliot ne trouva rien de très intéressant. La bouche de métal restait désespérément close. Il n'y avait que ce métal étrange et les algues dévoreuses non loin d'eux. Lui et Aokai firent demi-tour. Ils gagnèrent la surface.
Aussitôt surpris de voir les deux chiens de Moïrïn encercler Kaname et Wergeld. Ils ne semblèrent pas se montrer hostiles, plutôt étaient-ils impatients.
Mais de quoi ?
Elliot et Aokai regagnèrent la rive sous les regards, d'un côté des sirènes, de l'autre des leurs alliés sur la berge.

Le constat d'Elliot sur l'appareil était le même qu'au fond de l'eau, il n'y avait rien sinon de la vase, des algues et l'étrange bouche circulaire de confection plus futuriste que Cerclon.
La description de l'étrange métal eut l'effet de faire s'illuminer le regard du jeune chasseur. Peu à l'aise car entouré de deux énormes molosses, le chasseur leur révéla l'étrange similitude avec l'appareil trouvé sous le temple du dieu taureau.

Wergeld, qui ne pouvait parler aux deux loups sans craindre de signer leur arrêt de mort, laissa le soin à Kaname de parlementer avec eux. Ces derniers affirmèrent que l'appareil était sur Moïrïn depuis bien longtemps. Bien plus longtemps que l'étrange chose qui corrompait les eaux du lac.
A les entendre, ce lac était comme l'épicentre de la vie sur Moïrïn. La mort du lac signifierait la perte de la moitié de l'oxygène de leur micro-atmosphère, la perte de la moitié des températures : en clair, sans le lac tel qu'il est aujourd'hui, l'île toute entière sécherait et ne serait bientôt plus qu'un minuscule satellite stérile glissant autour de l'Entre-Monde.

Kaname se demanda alors si ces algues n'étaient pas le problème. Les algues avaient l'air d'aimer la chair fraiche, leurs racines pourraient apprécier de siroter les minéraux de Moïrïn à l'autre bout.
Personne ne savait d'où elles venaient et pourtant elles étaient présentes depuis assez peu de temps pour que ni les sirènes ni les loups ne puissent leur en dire grand chose.

Nous pourrions les geler proposa Aokai. La chaleur des lieux conférait à son pouvoir un avantage indéniable. Il fut soutenu par Charra dont l'orbe-coeur rougeoyait.

-Il te faudra plus de forces que tu n'en possèdes.

Quant à Astérion, la force tranquille, il ajouta :

-et l'habileté nécessaire pour ne geler que ce qui doit l'être.

Elliot confirma qu'il aiderait Aokai à poursuivre les algues jusqu'à leurs racines, mais... Si l'appareil voulait bien ne pas les avaler.
La corde de Wergeld fut saisie par Kaname et par les gueules serrées de deux arcturiens. Avec une telle attache, il ne restât qu'aux deux aventuriers du lac à plonger et commencer leur besogne.
La corde entre les mains de tous sembla vibrer de pouvoir. Aokaï et Elliot ne manqueraient jamais d'énergie tant qu'ils en seraient à l'autre extrémité.

Des heures de travail plus tard, aidé des sirènes récupérant les algues mortes et les déversant sur la rives, enfin, le lac fut propre. Ou presque, mais avec la promesse que l'Entre-Monde viendrait porter secours à Moïrïn dès leur retour, Astérion et Charra furent soulagés.
Des créatures des bois se joignirent à eux et lentement une procession d'animaux de toute sorte, leurs coeurs flamboyant dans la poitrine, entreprirent d'emporter avec eux les restes des algues. Elles formeront un humus fertile pour les bois, recyclant alors la mort qu'elles avaient semé pour créer de nouvelles vies.

Les aventuriers étaient épuisés et à présent les loups acceptaient d'accomplir leur part du marché.
Ce n'est qu'après plusieurs heures de sommeil sur ce pays qui ne connait pas le jour, que les aventuriers gagnèrent les grottes.
Elles soufflaient un vent chaud et humide, rendant la respiration difficile pour quiconque y pénétrait.
Trop gros, les deux loups les abandonnèrent là.

-Il y a à l'intérieur un appareil ancien. C'est ce dernier que vous cherchez.

Les deux loups s'éloignèrent alors, laissant au groupe le soin d'explorer l'intérieur.
Depuis la capitale, Ayame leur délivra des nouvelles rassurantes de leur coéquipière, il promit également de préparer immédiatement une équipe pour nettoyer l'île des déchets et appareils et également pour aider les sirènes à s'assurer de la bonne santé du lac.

Les aventuriers gagnèrent l'intérieur du réseau de grotte. Sous leurs pieds Moïrïn semblaient déjà reprendre de la vigueur car des tremblements de terre fréquents secouaient son réseau de ventilation. C'est alors qu'un éboulement révéla la surface lisse et luisante griffée d'un "P-015".
Ils trouvaient une porte d'accès coincée mais assez large pour les laisser passer. La salle n'était pas bien grande, ne disposait que de peu de commodités et surtout elle était assez haute pour un humanoïde moyen.
A l'intérieur, des moniteurs, du mobilier, tout semblait en parfait état mais surtout, tout semblait appartenir à une technologie inconnue mais encore, tout semblait s'être réveillé d'une longue léthargie. Des symboles inconnues s’alignaient sur les écrans, des signaux visuels de toute part alertaient sur des données, des faits, des informations indéchiffrables. Les quatre aventuriers en avaient plein les yeux...

Une rapide exploration des lieux leur permirent de trouver un terminal portable qu'ils décidèrent d'emporter avec eux. Car le temps était compté. Ayame leur signala un affaissement d'une partie de la structure de Moïrïn. Le Titan restructurait son réseau interne. Il était temps de sortir.

De peu, les aventuriers trouvèrent l'air libre, leur faculté de respirer à plein poumon et surtout les étoiles éternelles de Moïrïn.
Soignés et rapatriés sur la terre ferme, le terminal fut confiés aux bons soins de Cerclon et de ses experts tandis que chacun regagnaient un chez-soi où ils pourraient se reposer et tenter d'oublier cette drôle d'aventure.

Le terminal du Mepherys

L'appareil échoué sur Moïrïn se révélera n'être qu'un parmi des centaines. L'histoire du Mepherys étant encore parfaitement obscure peu d'informations filtèrent du terminal étrange au système d'écriture encore jamais vu. Un vaisseau immense s'est un jour écrasé sur l'Entre-Monde. Ne restant de lui que des pièces éparpillées sur la planète.

Ainsi, les journaux de l'Entre-Monde titreront quelques jours plus tard :
Mepherys, les voyageurs perdus
Un peuple arrivés sur l'Entre-Monde avant les miroirs
Des Technologies venues du passé

Et bien d'autres...

Ce que les journaux ne savent pas encore, c'est la carte détaillée de la zone inconnue que le terminal du P-015 révéla aux chercheurs.
Information gardée secrète par les miroirs car elle prépare l'Entre-Monde à de grands bouleversements.

Notes secondaires :
La bouche dans le lac est en réalité un morceau du Mepherys, un système de purification s'étant retrouvé là. On suppose qu'il a contribué à la vie dans le lac en maintenant des conditions favorables grâce à ses filtres (oui, le Mepherys est quasiment impérissable).
Charra et Astérion sont biens des arcturiens et des copains de Témari (donc, oui, il existe bien plus de six arcturiens)
Le P-015 est un pod de survie, il est probable que le peuple ayant construit le Mepherys survive encore aujourd'hui quelque part sur la planète.
Non nous ne savons pas encore comment les algues se sont d'un coup d'un seul retrouvées là.