Un chat et un loup à la montagne, le premier dans la neige portera le chat.

Kiyiya courut jusqu'à les rattraper. La souris avait bien faillit finir en casse croûte mais heureusement Pwyll ne se fichait pas autant des règles de la bienséance qu’il n’y paraissait. On ne mange ni les dieux ni leur réincarnation, ni leurs cadeaux, mais elle devait bien admettre que le dieu était moqueur, prendre la forme d’une souris était un pousse au crime. Ils suivirent la souris à un rythme moins soutenu cette fois.

- Une petite fille en manque de poupée saura aider, si toi accepter de te déguiser avec tutu, elle surement te nourrir, sinon toi devoir chasser, mais évite de manger souris ok.

Après un temps qui lui parut aussi long que les plaintes du félin, La petite souris décrivit des cercles sur une zone Ils creusèrent, creusèrent et creusèrent, à plusieurs mètres de profondeur jusqu’à ce que leurs pattes entre en contact avec quelque chose de plus dur que de la neige.

- Ici !

Ils dégagèrent l’homme de la neige du mieux qu’ils purent creusant d’abords tout autour, puis Kiyiya se retransforma en humaine après être ressortie du troue

- Je vais prévenir les « cow-boys »

Elle avait dit cette phrase avec toute l’antipathie dont elle pouvait faire preuve. Elle dégaina le pistolet et tira une fusée, le ciel s’illumina d’étincelle rouge qui retombèrent lentement sur la neige.

- Nous pas bouger lui ? Peu-être lui tout cassé… Par contre on peut réchauffer lui

Sous sa forme de louve elle se coucha sur le malheureux inconscient en attendant l’arriver de l’équipe des sauveteurs

Maintenant nous devions le réchauffer. Il était tout froid et désagréable comme coussin... Je bougonnais dans mes moustaches, parlant de tout et de rien, bien que mes paroles incompréhensibles tournaient sur le sujet des louves, des dieux et de toutes leurs idées folles.
Heureusement pour nous deux, le randonneur portait un lourde manteau doublé de fourrure. Je me glissais dedans et m'étalais de tout mon long sur son flanc droit. L'oreille posée sur son coeur.

-J'entends un pouls.

Son sang produisant un son mouillé à l'intérieur de lui et ses poumons se remplissaient d'air. Juste de quoi survivre. L'homme était profondément handicapé par le froid et son corps avait réduit toutes ses fonctions au plus strict minimum.

Les sauveteurs arrivèrent, ils exigèrent qu'on s'éloigne autant que possible de la victime qu'ils enveloppèrent de papier aluminium nommé couverture thermique. Le plus bavard des trois frictionnait l'homme.

-Beau travail tous les deux. On l'emmène à l'hôpital.

Je bondis sur lui toutes griffes dehors.

-Et moi avec ! Vous n'allez pas laisser un chat en pleine montagne par ce froid !

Il m'arracha à son bras au moment où tout le petit groupe se téléporta au sanctuaire.
Mes moustaches frémirent.

-Merci mon brave. Vous faites un excellent taxi.

Altitude inférieure au niveau de la mer, climat tempéré, taux d'oxygène relativement confortable. Je sautais à bas de son bras, me dégageant de sa main glacée. La présence significative de malades et de gens presque morts me poussait vers la sortie. Je m'éloignais à petit pas pressé de cet endroit infesté de microbes et d'agonies.

Kiyiya n’eut pas tellement le temps de comprendre ce qu’il se passait au moment de faire évacuer la victime, Pwyll s’agrippa à un sauveteur, la laissant en plan.

- Maudit soit ce chat

Ne manquerait plus qu’il aille empocher la prime tout seul. Elle remonta la montagne, jusqu’à la plateforme perçante, et attendit patiemment la venue d’un voyageur. Elle dû bien attendre 3 heures dans le froid et le vent avant qu’une occasion se présente. Elle profita du retour d’un pèlerin bien aimable, pour revenir à Cerclon.


(HRP : je poste à la suite de notre sujet à la bibliothèque)