Reconvertion
Lun 1 Juin - 23:36
Kao'oloa bailla. Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, assise à la terrasse d'un café. Il faisait beau, les oiseaux gazouillaient gentiment dans les arbres, sautant d'une branche à une autre. C'était le printemps et ils avaient l'air de bien s'amuser, eux, à chanter gaiement dans les feuillages et entre les boutons sur le point de se transformer en fleurs épanouies; piquant des morceaux de pain tombés au sol ou délaissés sur le coin d'une table. Oui, eux, contrairement à la presque centenaire à l'allure d'une gamine de vingt ans, eux ils avaient l'air de bien s'amuser. Kao'oloa essuya une petite larme au coin de son œil puis attrapa son cocktail de fruits. Elle joua avec la petite ombrelle verte plantée sur une tranche d'orange servant de décoration à son verre avant de boire trois courtes gorgées. Orange goyave fraise le cocktail. Pas mauvais du tout, lorsque ce sont des fruits fraichement pressés. Elle prit un glaçon dans sa bouche et le laissa fondre en faisant des petites grimaces : sous l'effet du froid, ses gencives la lançaient. Fronçant des sourcils et plissant les yeux, elle observait les passant se promener en chemises à manches courtes et en débardeurs, en jeans et en jupes. Qu'est ce que ça en faisait du bruit, ces promeneurs du dimanche tout émoustillés entrain de rire à des blagues plus que ringardes, entrain de faire du lèche-vitrine sans avoir le moindre sous en poche, entrain de raconter leur vie tout en s'exclamant à haute voix... franchement, les jeunes, de nos jours, ne savent plus se tenir. A son époque, c'était mieux : elle, au moins, quand elle partait faire du shopping, elle avait la carte bleu et le compte bancaire qui vont avec. Et puis elle avait plus de classe que les gamines qui se dandinaient dans la rue entrain d'essayer de mettre leurs atouts, si on pouvait appeler ça comme ça, en valeur avec l'espoir d'attirer le regard de garçons encore boutonneux. Non mais vraiment! Regarder moi ces gamines qui portaient des shorts tellement courts qu'on pourrait les prendre pour des culottes et ces débardeurs qui laissent deviner quels motifs étaient brodés sur leur soutient-gorge! Mais n'ont-elles donc aucune honte? Kao'oloa, quant à elle, portait une petite robe de plage à fleurs hawaïennes avec un dos nu et qui devait s'arrêtait un peu avant mi-cuisse. Comment ça, c'était la même chose que ces gamines habillées avec des pseudo-vêtements? Mais pas du tout, voyons! Elle, elle avait la classe et ce peu importait ce qu'elle se mettait ou pas su r le dos, à l'inverse de ses filles vulgaires. Et elle, sa petite robe de plage c'était de la marque et elle coutait tellement cher que les gamines déambulant sous ses yeux auraient été obligées de s'endetter pour pouvoir l'acheter.
Le spectacle que lui offrait les passants commençant à l'ennuyer, elle saisit un magazine au fond de son sac à fleurs, hawaïennes bien évidemment, et commença à le feuilleter. Elle s'arrêta sur les pages modes, se faisant des réflexions telles que "Mais qu'est ce que c'est moche!" ou "C'est ça la couleur de cet été? Oh mon dieu..." ou "Tiens! je me l'achèterais bien. Ils la font en XS?". Bref, elle prévoyait d'enrichir encore une fois sa garde-robe qui déjà ne tenait plus dans les placard pourtant nombreux de la suite qu'elle occupait à l'hôtel. Elle poussa un soupir en se disant "Mais ils racontent vraiment n'importe quoi ces journalistes..." en lisant un article sur "la meilleure façon d'entretenir sa peau" ou sur comment "choisir le maquillage qui vous convient le mieux". Lassée, elle repoussa l'hebdomadaire vers un coin de sa table et sortit un autre, cette fois un peu plus sérieux avec de vrais articles sur la politique et l'économie. Étrangement, elle le feuilleta beaucoup plus rapidement, ne prêtant attention qu'aux gros titres et aux passages en italiques en réalité. Elle sirota un peu de son cocktail de fruits avant de feuilleter les pages réservées aux petites annonces. Ça faisait déjà un petit moment qu'elle passait son temps à se tourner les pouces et à dépenser son argent en restaurant, vêtements, bijoux, bibelots et accessoires dernier cri... et au bout d'un moment, ça en devenait lassant. Il était venu le temps de se trouver une nouvelle activité, pourquoi pas un nouveau travail. Ça faisait un petit moment qu'elle avait cessé de travailler. Aussi elle se retrouvait à 92 ans à lire les différentes offres d'emploi. Rein de bien palpitant. A la deuxième page, pourtant, une annonce attira toute son attention. C'était un emploi en tant que domestique qui fournissait nourriture et logement. Parfait! Elle en avait assez de loger à l'hôtel! Ni une ni deux, elle ramassa ses affaires, se leva, paya et partit en direction de l'hôtel. Là elleordonna demanda poliment qu'on l'aide à faire ses valises. A la réception, elle réclama un taxi qui arriva dans les minutes qui suivirent.
-Au manoir du technomage.
-Pardon? Où?
-J'ai dit : au manoir du technomage. Vous êtes sourd ou quoi? Vous voulez que je vous le répète combien de fois?
-Exc.. excusez moi mademoiselle... mais vous êtes sûre?
-Mais oui! Allez! Allez! Alors, vous m'y emmenez ou pas, à la fin!
-Comme vous voudrez... mais je vous préviens, là-bas, c'est mal sain. Il y a des trucs bizarres par là-bas, vraiment bizarres. L'herbe n'y poussent pas, les fleurs non plus même en été. Les arbres y sont tous morts et on entend des choses cris d'animaux... Il s'y passe des choses étranges et les gens qui y vont, on ne les revoit jamais... jamais, je vous dit...
-Mais oui c'est cela.
Le chauffeur soupira et ne dit plus rien de tout le trajet. Kao'oloa regardait le paysage défilé. Le décore changeait : les immeubles laissaient place aux villas individuelles puis aux champs. La voiture de luxe semblait totalement inappropriée alors que la route devenait de plus en plus chaotique, les nid de poule et autres défauts se faisant toujours plus fréquents. Au bout d'un moment, la voiture s'arrêta.
-Désolé mademoiselle, mais je n'irais pas plus loin. Il vous suffit de continuer ce chemin durant un petit quart d'heure, et vous y serez.
Le chauffeur déchargea la voiture. Kao'oloa le paya et il repartit aussi sec. Grommelant et fumant, elle prit les trois poignée de ses grosses valises à roulettes et commença à avancer sur un chemin terreux en mauvais état, son immense faux sur l'épaule. a peine quelques instant plus tard, elle croisa un vieil homme qui à son tour la mit en garde contre le technomage et son manoir. Son stock de patience affichant la mention "vide", la patience ne faisant pas partie de ses innombrables qualités, elle laissa sa faux rencontra gaiement le grand-père qui avait oublier la règle d'or des petits enfants : il ne faut pas parler aux étrangers. Au-revoir papi. Un air innocent au visage, elle continua son chemin en sifflotant "un jour mon prince viendra, un jour on s'aimera...". Plus elle avançait, plus le décor devenait lugubre entre les herbes et les arbres morts. Le portail déglingué grinçait d'une manière peu inquiétante alors que des sépultures parsemaient le parc devant la grande bâtisse qui devait appartenir au technomage. Bien que quelque peu inquiète, se demandant si finalement toutes ces mises en garde qu'elle venait de recevoir n'était pas un minimum fondée, elle avança à grands pas jusqu'à la vieille porte en bois du manoir. Là, en tant que gentille fille bien élevée, elle avança vers la main vers le heurtoir avec la ferme intention d'annoncer sa présence. cependant, à la plus grande surprise de Kao'oloa, ce dernier se mit à hurler un espèce de "Mais qu'est ce que tu fais! Ça va pas la tête, de me prendre l'anneau comme ça?". Surprise, la vieille femme à l'allure de jeunette retira sa main puis écouta les complaintes du heurtoir qui, d'après ce qu'il disait, semblait s'appeler Murray. De toute évidence, il ne la laisserait pas annoncer son arriver en frappant à la porte. Elle tenta discrètement d'ouvrir la porte en faisant mine de s'appuyer contre elle, fatiguée par sa marche de quinze minutes, mais celle ci ne bougea pas d'un iota. Apparemment, elle ne pourrait pénétrer dans le manoir que si l'objet un peu trop bavard à son goût dénommé Murray lui accorderait la permission d'entrer. Elle pourrait bien exploser la porte d'entrée, mais ça risquerait de diminuer de manière plus que drastique ses chances de décrocher l'emploi auquel elle prétendit. Elle poussa un petit soupir en se redressant.
-Hum, Murray, c'est bien ça? Bon, écoute Murray, si tu ne veux pas que j'attrape ton anneau pour frapper à la porte, il va falloir que tu me laisses entrer. C'est que, j'ai affaire avec le technomage. Tu comprends? Alors, tu veux bien ma laisser entrer?
Kao'oloa lui fit un sourire style sourire dentifrice alors que le heurtoir semblait la jauger du regard. Finalement, il lui fit signe de passer et elle ouvrit la porte sans aucune difficulté cette fois.
*Ohlalaaaaa... toute cette poussière. C'est pas bon pour mon allergie tout ça... Tu m'étonnes qu'ils cherchent des employés de maison!*
-Helloooooooo! Il y a quelqu'uuuuuuun? Hellooooooo...
Le spectacle que lui offrait les passants commençant à l'ennuyer, elle saisit un magazine au fond de son sac à fleurs, hawaïennes bien évidemment, et commença à le feuilleter. Elle s'arrêta sur les pages modes, se faisant des réflexions telles que "Mais qu'est ce que c'est moche!" ou "C'est ça la couleur de cet été? Oh mon dieu..." ou "Tiens! je me l'achèterais bien. Ils la font en XS?". Bref, elle prévoyait d'enrichir encore une fois sa garde-robe qui déjà ne tenait plus dans les placard pourtant nombreux de la suite qu'elle occupait à l'hôtel. Elle poussa un soupir en se disant "Mais ils racontent vraiment n'importe quoi ces journalistes..." en lisant un article sur "la meilleure façon d'entretenir sa peau" ou sur comment "choisir le maquillage qui vous convient le mieux". Lassée, elle repoussa l'hebdomadaire vers un coin de sa table et sortit un autre, cette fois un peu plus sérieux avec de vrais articles sur la politique et l'économie. Étrangement, elle le feuilleta beaucoup plus rapidement, ne prêtant attention qu'aux gros titres et aux passages en italiques en réalité. Elle sirota un peu de son cocktail de fruits avant de feuilleter les pages réservées aux petites annonces. Ça faisait déjà un petit moment qu'elle passait son temps à se tourner les pouces et à dépenser son argent en restaurant, vêtements, bijoux, bibelots et accessoires dernier cri... et au bout d'un moment, ça en devenait lassant. Il était venu le temps de se trouver une nouvelle activité, pourquoi pas un nouveau travail. Ça faisait un petit moment qu'elle avait cessé de travailler. Aussi elle se retrouvait à 92 ans à lire les différentes offres d'emploi. Rein de bien palpitant. A la deuxième page, pourtant, une annonce attira toute son attention. C'était un emploi en tant que domestique qui fournissait nourriture et logement. Parfait! Elle en avait assez de loger à l'hôtel! Ni une ni deux, elle ramassa ses affaires, se leva, paya et partit en direction de l'hôtel. Là elle
-Au manoir du technomage.
-Pardon? Où?
-J'ai dit : au manoir du technomage. Vous êtes sourd ou quoi? Vous voulez que je vous le répète combien de fois?
-Exc.. excusez moi mademoiselle... mais vous êtes sûre?
-Mais oui! Allez! Allez! Alors, vous m'y emmenez ou pas, à la fin!
-Comme vous voudrez... mais je vous préviens, là-bas, c'est mal sain. Il y a des trucs bizarres par là-bas, vraiment bizarres. L'herbe n'y poussent pas, les fleurs non plus même en été. Les arbres y sont tous morts et on entend des choses cris d'animaux... Il s'y passe des choses étranges et les gens qui y vont, on ne les revoit jamais... jamais, je vous dit...
-Mais oui c'est cela.
Le chauffeur soupira et ne dit plus rien de tout le trajet. Kao'oloa regardait le paysage défilé. Le décore changeait : les immeubles laissaient place aux villas individuelles puis aux champs. La voiture de luxe semblait totalement inappropriée alors que la route devenait de plus en plus chaotique, les nid de poule et autres défauts se faisant toujours plus fréquents. Au bout d'un moment, la voiture s'arrêta.
-Désolé mademoiselle, mais je n'irais pas plus loin. Il vous suffit de continuer ce chemin durant un petit quart d'heure, et vous y serez.
Le chauffeur déchargea la voiture. Kao'oloa le paya et il repartit aussi sec. Grommelant et fumant, elle prit les trois poignée de ses grosses valises à roulettes et commença à avancer sur un chemin terreux en mauvais état, son immense faux sur l'épaule. a peine quelques instant plus tard, elle croisa un vieil homme qui à son tour la mit en garde contre le technomage et son manoir. Son stock de patience affichant la mention "vide", la patience ne faisant pas partie de ses innombrables qualités, elle laissa sa faux rencontra gaiement le grand-père qui avait oublier la règle d'or des petits enfants : il ne faut pas parler aux étrangers. Au-revoir papi. Un air innocent au visage, elle continua son chemin en sifflotant "un jour mon prince viendra, un jour on s'aimera...". Plus elle avançait, plus le décor devenait lugubre entre les herbes et les arbres morts. Le portail déglingué grinçait d'une manière peu inquiétante alors que des sépultures parsemaient le parc devant la grande bâtisse qui devait appartenir au technomage. Bien que quelque peu inquiète, se demandant si finalement toutes ces mises en garde qu'elle venait de recevoir n'était pas un minimum fondée, elle avança à grands pas jusqu'à la vieille porte en bois du manoir. Là, en tant que gentille fille bien élevée, elle avança vers la main vers le heurtoir avec la ferme intention d'annoncer sa présence. cependant, à la plus grande surprise de Kao'oloa, ce dernier se mit à hurler un espèce de "Mais qu'est ce que tu fais! Ça va pas la tête, de me prendre l'anneau comme ça?". Surprise, la vieille femme à l'allure de jeunette retira sa main puis écouta les complaintes du heurtoir qui, d'après ce qu'il disait, semblait s'appeler Murray. De toute évidence, il ne la laisserait pas annoncer son arriver en frappant à la porte. Elle tenta discrètement d'ouvrir la porte en faisant mine de s'appuyer contre elle, fatiguée par sa marche de quinze minutes, mais celle ci ne bougea pas d'un iota. Apparemment, elle ne pourrait pénétrer dans le manoir que si l'objet un peu trop bavard à son goût dénommé Murray lui accorderait la permission d'entrer. Elle pourrait bien exploser la porte d'entrée, mais ça risquerait de diminuer de manière plus que drastique ses chances de décrocher l'emploi auquel elle prétendit. Elle poussa un petit soupir en se redressant.
-Hum, Murray, c'est bien ça? Bon, écoute Murray, si tu ne veux pas que j'attrape ton anneau pour frapper à la porte, il va falloir que tu me laisses entrer. C'est que, j'ai affaire avec le technomage. Tu comprends? Alors, tu veux bien ma laisser entrer?
Kao'oloa lui fit un sourire style sourire dentifrice alors que le heurtoir semblait la jauger du regard. Finalement, il lui fit signe de passer et elle ouvrit la porte sans aucune difficulté cette fois.
*Ohlalaaaaa... toute cette poussière. C'est pas bon pour mon allergie tout ça... Tu m'étonnes qu'ils cherchent des employés de maison!*
-Helloooooooo! Il y a quelqu'uuuuuuun? Hellooooooo...
Re: Reconvertion
Jeu 4 Juin - 21:39
Oui ! Il y avait quelqu'un ! Mais ce n'était peut-être pas à ce genre de présence que la fille des îles devait s'attendre... A ses pieds, des petits bonshommes en pain d'épice qui s'agitaient et courraient en rond, cherchant désespérément une cachette. Ils poussaient de petits cris aigus, coupés parfois par quelques exclamations incompréhensibles mais viriles. D'un coup, venant du bout du couloir, quatre autres petits bonshommes en pain d'épice couraient de manière coordonnée, transportant une peluche de panda. Ils s'arrêtèrent au milieu de leurs semblables, regardant la femme en poussant de grands "hoooooo". Limite, on avait l'impression qu'ils étaient en face d'une forme de vie extraterrestre ! Par contre, un grand bruit les tirèrent de leur contemplation : un individu masculin aux cheveux blancs argentés descendit les escaliers quatre à quatre, visiblement par content, et lança un grand "haha !" avant de piquer un sprint droit vers la nourriture comestible.
- Rendez-moi ma peluche !
Rainer était vête d'un magnifique pyjama bleu turquoise décoré de petits nuages blancs, détail ayant toute son importance dans cette histoire de manger animé et de vol de peluche ! A vrai dire, après avoir fait la grasse matinée, le jeune homme s'était fait apporter des petits bonshommes en pain d'épice au lit en guise de petit déjeuner. Hélas, encore à moitié endormi, il avait confondu le sirop d'érable avec une fiole de liquide noir ! Les petits bonshommes animées se firent en partie manger et, ayant décidés de se venger, ils capturèrent la peluche préférée du maître de maison et s'enfuirent à toutes jambes, sans oublier de poser des "pièges" sur leur chemin. Hélas, Murray n'avait aucune envie de les laisser sortir et ils étaient bloqués devant la porte ! Porte qui s'était refermée directement derrière la future employée. Rainer, irrité, attrapa sa peluche et donna quelques coups de pieds dans les petits bonshommes, en cassant certains. Les valides supportèrent les estropiés et ils s'enfuirent à nouveau. Le jeune homme ne prit pas la peine de les poursuivre, il se contenta tout simplement de lancer avec un air triomphant :
- C'est ça, allez vous-en ! Je l'enverrais tous vous traquer jusqu'au dernier ! Bwahaha !
Qui ça ? Rik le rat, évidemment ! Il raffolait du pain d'épice et n'hésiterais pas une seconde avant de se transformer en prédateur. Finalement, la nourriture animée serait la victime d'un pseudo-film d'horreur. Rainer se tourna finalement vers ce qui lui semblait être une jeune femme, intéressé. Elle était habillée de manière assez... déshabillée, en fait. amusant ! Après l'avoir bien observée (matée), le blanco argenté lui sourit et finit par lui demander :
- Puis-je savoir ce qui t'amènes ?
Si c'était une cliente, il demanderait à Bobow de la manger ! Si pas, il risquait de bien s'amuser aujourd'hui ! Il avait déjà reçu la visite de deux employées très intéressantes, celle-ci avec ses atouts non négligeables le serait tout autant. En attendant, il n'était pas le moins du monde gêné de se présenter ainsi en pyjama devant la première venue. Et il était encore moins gêné de montrer son grand attachement à ce nounours en forme de panda noir et blanc ! La honte est un sentiment qui n'existe que chez ceux qui ressentent la peur.
- Rendez-moi ma peluche !
Rainer était vête d'un magnifique pyjama bleu turquoise décoré de petits nuages blancs, détail ayant toute son importance dans cette histoire de manger animé et de vol de peluche ! A vrai dire, après avoir fait la grasse matinée, le jeune homme s'était fait apporter des petits bonshommes en pain d'épice au lit en guise de petit déjeuner. Hélas, encore à moitié endormi, il avait confondu le sirop d'érable avec une fiole de liquide noir ! Les petits bonshommes animées se firent en partie manger et, ayant décidés de se venger, ils capturèrent la peluche préférée du maître de maison et s'enfuirent à toutes jambes, sans oublier de poser des "pièges" sur leur chemin. Hélas, Murray n'avait aucune envie de les laisser sortir et ils étaient bloqués devant la porte ! Porte qui s'était refermée directement derrière la future employée. Rainer, irrité, attrapa sa peluche et donna quelques coups de pieds dans les petits bonshommes, en cassant certains. Les valides supportèrent les estropiés et ils s'enfuirent à nouveau. Le jeune homme ne prit pas la peine de les poursuivre, il se contenta tout simplement de lancer avec un air triomphant :
- C'est ça, allez vous-en ! Je l'enverrais tous vous traquer jusqu'au dernier ! Bwahaha !
Qui ça ? Rik le rat, évidemment ! Il raffolait du pain d'épice et n'hésiterais pas une seconde avant de se transformer en prédateur. Finalement, la nourriture animée serait la victime d'un pseudo-film d'horreur. Rainer se tourna finalement vers ce qui lui semblait être une jeune femme, intéressé. Elle était habillée de manière assez... déshabillée, en fait. amusant ! Après l'avoir bien observée (matée), le blanco argenté lui sourit et finit par lui demander :
- Puis-je savoir ce qui t'amènes ?
Si c'était une cliente, il demanderait à Bobow de la manger ! Si pas, il risquait de bien s'amuser aujourd'hui ! Il avait déjà reçu la visite de deux employées très intéressantes, celle-ci avec ses atouts non négligeables le serait tout autant. En attendant, il n'était pas le moins du monde gêné de se présenter ainsi en pyjama devant la première venue. Et il était encore moins gêné de montrer son grand attachement à ce nounours en forme de panda noir et blanc ! La honte est un sentiment qui n'existe que chez ceux qui ressentent la peur.
- Rain(er)
Re: Reconvertion
Dim 7 Juin - 21:39
Kao'oloa s'apprêtait a relancer un nouvel appel du style "la petit Kao'oloa Hanehane attend que quelqu'un vienne la chercher à [stricke]l'accueil[/stricke] l'entrée" dans ce vestibule recouvert d'un bonne couche de poussière lorsqu'elle entendit des piaillements venant d'en bas. Elle baissa les yeux et observa du haut de ses talons de huit centimètres et demi, surprise, un regroupement de petits bonshommes tout bruns tout dorés comme si ils venaient de sortir du four, avec des visages et des boutons de chemise dessinés à l'aide de sucre colorés et dont l'odeur sucrée qui émanait d'eux les rendait plus qu'appétissants. Eux aussi étaient plus qu'étonnés de faire face à la pas tout à fait jeune femme vue les "Ooooooooooooh..." et les "Aaaaaaaaaaaaaah..." qu'ils poussainet, la fixant avec de grands yeux ronds. On se serait cru dans rencontre du troisième type. Les petits bonshommes sucrés à l'odeur alléchante et la petite grand-mère qui avait l'apparence d'une jeune femme d'une vingtaine d'année se fixaient mutuellement, se demandant ce qui se passait. Kao'oloa venait de rencontrer une nouvelle forme de vie et elle se demandait si cette forme de vie habitait bel et bien du pain d'épice et surtout si ça avait altéré le goût de ces petites douceurs à forme humanoïde.
Tadada tadada tadada... une peluche de panda semblait flottée sur un petit nuage de poussière et avançait en direction de Kao'oloa à une bonne vitesse. Mais qu'est ce que c'était que ce manoir débile! D'abord, des bouts de pain d'épice vivant, maintenant une peluche flottante... mais bien sûr! Kao'oloa était-elle entrée dans une garderie enchantée? Tiens... après quelques observations, la presque jeune fille remarqua que le panda ne flottait pas mais était porté par d'autres sucreries ambulantes drôlement bien organisées. Elles avançaient à un pas de course digne de militaires bien entrainés. Un magistral et très persuasif "Rendez moi ma peluche" retentit dans l'entrée alors qu'un gamin aux cheveux blancs dans un pyjama turquoise très élégant déboulait dans le vestibule, soulevant à son tour un joli nuage de poussières. Kao'oloa éternua deux ou trois fois de suite et ses yeux commençaient à la piquer. Eh bien, heureusement qu'elle avait ses cachets antihistaminiques sur elle... ou plutôt dans l'une de ses valises. Les retrouver risquaient de prendre un certain temps. Kao'oloa regarda celui qui était fraichement sorti du lit récupérer sa peluche de panda, envoyer les petits bonshommes de pain d'épice valdinguer à travers la pièce à coups de pieds, puis proférer des menaces plus ou moins impressionnantes.
- Puis-je savoir ce qui t'amènes ?
-Hum... je viens pour un emploi de maid. La maitre de maison est-il là?
Kao'oloa jaugeait du regard le gamin à la tête blanche en pyjama et avec un panda dans les bras alors qu'elle parlait. Ce devait sûrement être le fils du technomage ou quelque chose comme ça. L'héritière Hanehane se retint de pousser un petit soupir et à l'idée qu'elle le travaille de maid risquerait de comporter la tâche difficile, enfin surtout barbante, de devoir jouer à la baby-sitter.
Tadada tadada tadada... une peluche de panda semblait flottée sur un petit nuage de poussière et avançait en direction de Kao'oloa à une bonne vitesse. Mais qu'est ce que c'était que ce manoir débile! D'abord, des bouts de pain d'épice vivant, maintenant une peluche flottante... mais bien sûr! Kao'oloa était-elle entrée dans une garderie enchantée? Tiens... après quelques observations, la presque jeune fille remarqua que le panda ne flottait pas mais était porté par d'autres sucreries ambulantes drôlement bien organisées. Elles avançaient à un pas de course digne de militaires bien entrainés. Un magistral et très persuasif "Rendez moi ma peluche" retentit dans l'entrée alors qu'un gamin aux cheveux blancs dans un pyjama turquoise très élégant déboulait dans le vestibule, soulevant à son tour un joli nuage de poussières. Kao'oloa éternua deux ou trois fois de suite et ses yeux commençaient à la piquer. Eh bien, heureusement qu'elle avait ses cachets antihistaminiques sur elle... ou plutôt dans l'une de ses valises. Les retrouver risquaient de prendre un certain temps. Kao'oloa regarda celui qui était fraichement sorti du lit récupérer sa peluche de panda, envoyer les petits bonshommes de pain d'épice valdinguer à travers la pièce à coups de pieds, puis proférer des menaces plus ou moins impressionnantes.
- Puis-je savoir ce qui t'amènes ?
-Hum... je viens pour un emploi de maid. La maitre de maison est-il là?
Kao'oloa jaugeait du regard le gamin à la tête blanche en pyjama et avec un panda dans les bras alors qu'elle parlait. Ce devait sûrement être le fils du technomage ou quelque chose comme ça. L'héritière Hanehane se retint de pousser un petit soupir et à l'idée qu'elle le travaille de maid risquerait de comporter la tâche difficile, enfin surtout barbante, de devoir jouer à la baby-sitter.
Re: Reconvertion
Dim 14 Juin - 20:22
Un emploi de maid, hein ? Il déshabilla la jeune femme du regard, se disant qu'elle conviendrait parfaitement pour ce rôle ! Il la voyait très bien dans l'uniforme ! Encore un membre du personnel de trouvé ! Ayant terminé de dévisager la demoiselle du regard, il fixa la grosse quantité de valises qu'elle transportait, espérant qu'elle ne lui demande pas de l'aider à tout transporter jusqu'à ses appartements, parce qu'il risquait de tout faire tomber vu comment les bagages avaient l'air encombrantes ! Estimant qu'il était temps de répondre, serrant toujours sa peluche tout contre lui comme un gamin, il finit par dire :
- Yep, il est là ! Même que tu l'a devant toi !
Le pauvre ne savait même pas à quel point sa révélation allait être choquante pour cette pauvre miss koala ! Bon, on ne pouvait pas dire que Rainer était un jeune homme turbulent, et même s'il faisait un peu plus jeune que son âge, il avait tout de même dix-neuf ans ! Pas comme s'il avait encore besoin qu'on s'occupe de lui, à son âge ! Enfin, je veux dire... il embauchait des gens pour qu'on prenne soin de lui, oui, mais c'était plus par caprice que par réelle nécessite !
- Donc tu postules pour le rôle de maid, hein ? T'as de la chance, parce qu'il ne reste plus qu'une place à prendre sur les deux !
En réalité, c'était surtout lui qui avait de la chance, parce que vu la tête et le caractère de la première, il avait beaucoup de soucis à se faire ! Au moins, il ne pouvait pas dire que sa vie allait continuer d'être monotone et ennuyeuse, surtout vu tout ce qu'il allait subir à cause de ses employés qui ne savaient pas rester à leur place ! Surtout l'albinos, en fait. Aïe ! Maintenant qu'il y pensait, être jolie ne signifiait pas spécialement avoir bon caractère... et si celle-là aussi se mettait à être autoritaire ? Pas moyen ! Il n'avait aucune intention d'être dominé dans sa propre maison ! Il leur montrerait à tous qui était le maître dans le manoir ! Après tout, s'ils ne faisaient pas ce qu'il ordonnait, ils pouvaient toujours aller voir ailleurs s'il n'y avait pas du travail pour eux !
- Pourquoi accepter un emplois dans un endroit paumé comme celui-ci ? Et puis... t'aime la tarte aux fraises ?
Haaa, la fameuse tarte aux fraises... pourquoi cette question récurrente ? Cela ne vous sera pas encore révélé, mais ce détail aurait toute son importance plus tard. Allez savoir, peut-être y avait il un piège et que ceux qui détestaient les tartes aux fraises seraient les plus favorisés... ou pas... bwahaha !
- Yep, il est là ! Même que tu l'a devant toi !
Le pauvre ne savait même pas à quel point sa révélation allait être choquante pour cette pauvre miss koala ! Bon, on ne pouvait pas dire que Rainer était un jeune homme turbulent, et même s'il faisait un peu plus jeune que son âge, il avait tout de même dix-neuf ans ! Pas comme s'il avait encore besoin qu'on s'occupe de lui, à son âge ! Enfin, je veux dire... il embauchait des gens pour qu'on prenne soin de lui, oui, mais c'était plus par caprice que par réelle nécessite !
- Donc tu postules pour le rôle de maid, hein ? T'as de la chance, parce qu'il ne reste plus qu'une place à prendre sur les deux !
En réalité, c'était surtout lui qui avait de la chance, parce que vu la tête et le caractère de la première, il avait beaucoup de soucis à se faire ! Au moins, il ne pouvait pas dire que sa vie allait continuer d'être monotone et ennuyeuse, surtout vu tout ce qu'il allait subir à cause de ses employés qui ne savaient pas rester à leur place ! Surtout l'albinos, en fait. Aïe ! Maintenant qu'il y pensait, être jolie ne signifiait pas spécialement avoir bon caractère... et si celle-là aussi se mettait à être autoritaire ? Pas moyen ! Il n'avait aucune intention d'être dominé dans sa propre maison ! Il leur montrerait à tous qui était le maître dans le manoir ! Après tout, s'ils ne faisaient pas ce qu'il ordonnait, ils pouvaient toujours aller voir ailleurs s'il n'y avait pas du travail pour eux !
- Pourquoi accepter un emplois dans un endroit paumé comme celui-ci ? Et puis... t'aime la tarte aux fraises ?
Haaa, la fameuse tarte aux fraises... pourquoi cette question récurrente ? Cela ne vous sera pas encore révélé, mais ce détail aurait toute son importance plus tard. Allez savoir, peut-être y avait il un piège et que ceux qui détestaient les tartes aux fraises seraient les plus favorisés... ou pas... bwahaha !
- Rain(er)
Re: Reconvertion
Dim 28 Juin - 17:46
Kao'oloa attendait patiemment que le gamin en pyjamas veuille bien lui répondre. Il semblait la fixer intensément et la regarder intensément. Il la détaillait du regard et gardait le silence. La presque jeune femme se demanda un instant si le nabot avait compris ce qu'elle lui avait demandé ou si elle devait répéter sa question. Après tout, quand on est un mini-pouce, on a parfois un peu de mal à connecter ses neurones. Enfin, on a parfois un peu de mal à connecter ses neurones même lorsqu'on est pas un mini-pouce... Peut-être qu'on lui avait dit de ne pas parler à des étrangers et qu'il venait de s'en souvenir et que, du coups, il ne savait plus trop si il pouvait parler et répondre aux questions de Kao'oloa.
- Yep, il est là ! Même que tu l'a devant toi !
Non! Pas possible! L'ex petite faucheuse avait-elle bien entendu? Était-ce une hallucination auditive? Le petit truc en pyjama lui jouait-il une farce? Pourtant... pourtant... serait-ce possible? Le gamin en face d'elle était-il réellement le technomage dont la réputation n'était plus à faire? Non non non non! Pas possible! Hors de question! Kao'oloa refusait que l'espèce de mioche qui chassait du pain d'épice pour récupérer une peluche de panda et qui accueillait des étrangers alors qu'il n'était même pas convenablement habillé soit le fameux technomage dont beaucoup recherchaient les services et les faveurs. Non non non non! Le technomage devait être un adulte responsable, peut-être un peu excentrique sur les bords mais il le faut bien quand on enchante des objets au petit bonheur la chance plus que sur commande, mais un adulte. Une grande personne. Pas une espèce de demi-portion qui n'est pas encore sortie de se période de puberté, ou plutôt qui n'y est pas encore rentrée. Bref, la pas tout à fait jeune femme se retrouvait en état de choque et elle même regardait le propriétaire des lieux avec de grands yeux. Si le maitre de la maison était ce môme, est-ce que l'emploi de maid auquel elle postulait incluait faire la baby-sitter pour lui? Elle le craignait bien et ça ne la réjouissait absolument pas... au contraire, elle eut soudainement une vision d'horreur et craignit pour son avenir. Kao'oloa était tellement choqué qu'elle n'entendit qu'en partie ce que son peut-être futur employeur lui disait.
-Hein? Les tartes aux fraises? Oui, oui, c'est bon... mais je préfère les charlottes... ou les tartes tropesiennes avec des fraises rajoutées dedans...
C'était quoi cette question? C'était son test pour savoir si elle convenait à l'emploi ou quoi? Ohlalaaaaa... ça promettait dit donc... c'était ça, d'avoir un gamin pour patron.
- Yep, il est là ! Même que tu l'a devant toi !
Non! Pas possible! L'ex petite faucheuse avait-elle bien entendu? Était-ce une hallucination auditive? Le petit truc en pyjama lui jouait-il une farce? Pourtant... pourtant... serait-ce possible? Le gamin en face d'elle était-il réellement le technomage dont la réputation n'était plus à faire? Non non non non! Pas possible! Hors de question! Kao'oloa refusait que l'espèce de mioche qui chassait du pain d'épice pour récupérer une peluche de panda et qui accueillait des étrangers alors qu'il n'était même pas convenablement habillé soit le fameux technomage dont beaucoup recherchaient les services et les faveurs. Non non non non! Le technomage devait être un adulte responsable, peut-être un peu excentrique sur les bords mais il le faut bien quand on enchante des objets au petit bonheur la chance plus que sur commande, mais un adulte. Une grande personne. Pas une espèce de demi-portion qui n'est pas encore sortie de se période de puberté, ou plutôt qui n'y est pas encore rentrée. Bref, la pas tout à fait jeune femme se retrouvait en état de choque et elle même regardait le propriétaire des lieux avec de grands yeux. Si le maitre de la maison était ce môme, est-ce que l'emploi de maid auquel elle postulait incluait faire la baby-sitter pour lui? Elle le craignait bien et ça ne la réjouissait absolument pas... au contraire, elle eut soudainement une vision d'horreur et craignit pour son avenir. Kao'oloa était tellement choqué qu'elle n'entendit qu'en partie ce que son peut-être futur employeur lui disait.
-Hein? Les tartes aux fraises? Oui, oui, c'est bon... mais je préfère les charlottes... ou les tartes tropesiennes avec des fraises rajoutées dedans...
C'était quoi cette question? C'était son test pour savoir si elle convenait à l'emploi ou quoi? Ohlalaaaaa... ça promettait dit donc... c'était ça, d'avoir un gamin pour patron.
Re: Reconvertion
Lun 6 Juil - 18:13
- Youhou ? Y'a quelqu'un ?
Voilà que la future sexy maid restait plantée là, yeux grands ouverts, sans plus oser bouger. Qu'est-ce qui lui prenait à celle-là ? La main de Rainer passa deux ou trois fois devant ses yeux, de haut en bas et de bas en haut, ce dernier cherchant à la réveiller sans trop de succès. Tout à coup, cependant, elle se remit à parler d'elle-même, déclarant qu'elle aimait les tartes aux fraises. Parfait ! Par contre, si elle ne répondait qu'à la moitié des questions, ça n'allait pas le faire ! Le jeune homme aimait savoir pourquoi ses futurs employés venaient le voir lui. Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Pourquoi pas quelqu'un vivant en pleine ville ? Parce qu'il était riche ? Parce qu'il était le grand Technomage ? Parce que ses employés aimaient l'ambiance dans laquelle ils allaient vivre ? Parce qu'il ne serait pas là pour les surveiller en permanence ? Bonne question !
- Mais ça ne répond pas à ma première question ! Pourquoi venir postuler dans un endroit perdu et lugubre comme celui-ci, hein ? hein ?!
Le jeune homme attendit la réponse avant de tourner les talons et d'avancer dans le hall.
- Bon, je vais te montrer ta chambre ! J'espère que tu t'y plaira.
La pauvre ne s'attendait probablement pas à ses premiers jours de service ! Non seulement elle devrait jouer à la baby sitter, mais aussi à la masseuse, à l'aide, au bras droit (l'autre servante serait le bras gauche)... en fait, son job tiendrait plus de l'aide à tout faire plutôt que de la vraie maid. Elle n'aurait pas besoin de trop nettoyer le sol, ni d'enlever les toiles d'araignée. Il fallait que le manoir reste vieux et sale ! Au final, elle avait été engagée pour faire l'inverse de toutes les autres maids : entretenir le caractère dégueu et lugubre de la maison. Le Technomage s'arrêta devant les escaliers et se retourna pour voir si la jeune femme le suivait toujours, des fois qu'elle irait se perdre dans les autres pièces de la maison... sait-on jamais ! La curiosité est un bien vilain défaut ! Il commença à grimper les escaliers, voulant rejoindre l'étage, commençant à décrire la tâche qui attendait sa nouvelle employée :
- Bon, comme tu peux le voir, le manoir n'est pas très... propre ! Hé bien, figure-toi que c'est normal. Mon manoir est hanté. Et ton boulot consistera à lui faire garder ses allures de manoir hanté, vieux et abandonné. Je ne veux rien de propre ici, si ce n'est mes couverts et mes vêtements ! Les toiles d'araignées sont les plus belles décorations de ma demeure, les rats peuvent y habiter sans problèmes et la poussière est notre meilleure alliée ! Votre job consistera plus à vous occuper de moi que de la maison, dans un sens. Vous voyez ce que je veux dire ?
Voilà que la future sexy maid restait plantée là, yeux grands ouverts, sans plus oser bouger. Qu'est-ce qui lui prenait à celle-là ? La main de Rainer passa deux ou trois fois devant ses yeux, de haut en bas et de bas en haut, ce dernier cherchant à la réveiller sans trop de succès. Tout à coup, cependant, elle se remit à parler d'elle-même, déclarant qu'elle aimait les tartes aux fraises. Parfait ! Par contre, si elle ne répondait qu'à la moitié des questions, ça n'allait pas le faire ! Le jeune homme aimait savoir pourquoi ses futurs employés venaient le voir lui. Pourquoi pas quelqu'un d'autre ? Pourquoi pas quelqu'un vivant en pleine ville ? Parce qu'il était riche ? Parce qu'il était le grand Technomage ? Parce que ses employés aimaient l'ambiance dans laquelle ils allaient vivre ? Parce qu'il ne serait pas là pour les surveiller en permanence ? Bonne question !
- Mais ça ne répond pas à ma première question ! Pourquoi venir postuler dans un endroit perdu et lugubre comme celui-ci, hein ? hein ?!
Le jeune homme attendit la réponse avant de tourner les talons et d'avancer dans le hall.
- Bon, je vais te montrer ta chambre ! J'espère que tu t'y plaira.
La pauvre ne s'attendait probablement pas à ses premiers jours de service ! Non seulement elle devrait jouer à la baby sitter, mais aussi à la masseuse, à l'aide, au bras droit (l'autre servante serait le bras gauche)... en fait, son job tiendrait plus de l'aide à tout faire plutôt que de la vraie maid. Elle n'aurait pas besoin de trop nettoyer le sol, ni d'enlever les toiles d'araignée. Il fallait que le manoir reste vieux et sale ! Au final, elle avait été engagée pour faire l'inverse de toutes les autres maids : entretenir le caractère dégueu et lugubre de la maison. Le Technomage s'arrêta devant les escaliers et se retourna pour voir si la jeune femme le suivait toujours, des fois qu'elle irait se perdre dans les autres pièces de la maison... sait-on jamais ! La curiosité est un bien vilain défaut ! Il commença à grimper les escaliers, voulant rejoindre l'étage, commençant à décrire la tâche qui attendait sa nouvelle employée :
- Bon, comme tu peux le voir, le manoir n'est pas très... propre ! Hé bien, figure-toi que c'est normal. Mon manoir est hanté. Et ton boulot consistera à lui faire garder ses allures de manoir hanté, vieux et abandonné. Je ne veux rien de propre ici, si ce n'est mes couverts et mes vêtements ! Les toiles d'araignées sont les plus belles décorations de ma demeure, les rats peuvent y habiter sans problèmes et la poussière est notre meilleure alliée ! Votre job consistera plus à vous occuper de moi que de la maison, dans un sens. Vous voyez ce que je veux dire ?
- Rain(er)
Re: Reconvertion
Ven 10 Juil - 20:57
-Parce que j'en avais assez de passer mes journées à rien à faire et de vivre à l'hôtel. Votre annonce est la première que j'ai lu et les termes de l'emploi réponde à mes attentes : logement et nourriture fournis.
Kao'oloa s'était plus ou moins résignée à son sort et à son futur en tant que baby-sitter et même si le patron était un mioche pré-pubère, il n'en restait pas moins le patron et un minimum de politesse était de rigueur. Elle voyait déjà ce qui l'attendait : réveiller le petit monstre le matin, de préférence entre huit heure et neuf heure, s'assurer qu'il prenne un petit-déjeuner équilibré et surtout, surtout, veiller à ce qu'il reçoive ses hôtes avec un minimum de décence, autrement dit qu'il ouvre la porte d'entrée aux invités qu'une fois qu'il se soit lavé, brossé les dents et habillé correctement. Oui, si elle s'occupe de lui, fini les réceptions en pyjama! Et puis... en plus de tout ça, en tant que maid, il est claire qu'elle devra aussi faire un minimum de nettoyage et faire la chasse aux tâches de gras ou d'autres choses! Ça s'annonçait fatiguant, tout ça... Notre ex-petite faucheuse songea un instant à tourner les talons et à revenir d'où elle venait. Passer un coup de balais par-ci par-là ne la dérange pas outre mesure, mais si en plus elle devait endosser la rôle de puéricultrice ou de gouvernante, là, c'était une autre histoire. Elle le savait désormais, cet emploi n'était pas si merveilleux que ce que l'annonce laissait présager. D'ailleurs, cette annonce pourrait être considérée comme de la publicité mensongère! Une arnaque! Il faudrait en parler aux associations de consommateurs!... ou d'employés? Bref, tout ça ébranlait la détermination de notre très cher héritière. Est-ce que ça valait vraiment la peine? Ou bien ne valait-il pas mieux de retournée à se vie d'écervelée richissime ne se souciant que de ses vêtements et de sa manucure? ... Non! Non non et non! Une Hanehane n'abandonne jamais! Rien ne fait peur aux Hanehane! En réalité, c'était juste que Kao'oloa était bien trop fière pour s'avouer vaincue et accepter une défaite face à n'importe qui ou n'importe quoi, même fasse à un avenir plus sombre que le plus profond des gouffres lors d'une nuit sans lune, sans étoile et au moment d'une coupure de courant empêchant tout lampadaire de fonctionner.
Mais... ô espoir! Le nabot venait de lui annoncer une nouvelle d'une importance primordiale ! Pas de balais ou de plumeaux à passer, pas d'aspirateurs à trimballer d'une pièce à l'autre, pas de vitre à laver, pas de tapis à dépoussiérer! Juste un peu de lessive et de vaisselles à laver! Ça, c'était une bonne idée! Finalement, elle avait bien fait de ne pas tourner les talons et d'être rester dans ce vieux manoir crasseux et soupirant de la poussière! Cependant... une ombre apparut soudainement sur le tableau : son allergie. D'ailleurs, elle s'en souvint parce qu'elle se mit à éternuer et que ses yeux commençaient à la piquer... Pas grave, elle prendrait des cachets!
-Tout à fait! J'aurais donc juste à me charger de la vaisselle et du linge!... Il y a combien de pièces dans cette bic... dans ce manoir exactement? Et pour ma chambre, j'aurais une salle de bain privée, n'est-ce pas...
Kao'oloa suivait le mettre des lieux, portant toujours ses valises et les trainant derrière elle à l'aide de sa faux. Elle jetait des coups d'œil un peu partout, du moins lorsqu'elle le pouvait soit entre deux éternuements. La salle de bain personnelle, elle la voulait, elle ne ferait pas de concession là-dessus. Elle l'a demandait et l'aurait même si pour cela il faudra se battre becs et ongles. Une fois les valise posée dans sa chambre, il faudra aussi qu'elle parte en mission d'exploration pour voir ce que ce manoir pouvait bien renfermé. Pourvu qu'il y est des trucs bizarres et insolites, ce serait intéressant!
Kao'oloa s'était plus ou moins résignée à son sort et à son futur en tant que baby-sitter et même si le patron était un mioche pré-pubère, il n'en restait pas moins le patron et un minimum de politesse était de rigueur. Elle voyait déjà ce qui l'attendait : réveiller le petit monstre le matin, de préférence entre huit heure et neuf heure, s'assurer qu'il prenne un petit-déjeuner équilibré et surtout, surtout, veiller à ce qu'il reçoive ses hôtes avec un minimum de décence, autrement dit qu'il ouvre la porte d'entrée aux invités qu'une fois qu'il se soit lavé, brossé les dents et habillé correctement. Oui, si elle s'occupe de lui, fini les réceptions en pyjama! Et puis... en plus de tout ça, en tant que maid, il est claire qu'elle devra aussi faire un minimum de nettoyage et faire la chasse aux tâches de gras ou d'autres choses! Ça s'annonçait fatiguant, tout ça... Notre ex-petite faucheuse songea un instant à tourner les talons et à revenir d'où elle venait. Passer un coup de balais par-ci par-là ne la dérange pas outre mesure, mais si en plus elle devait endosser la rôle de puéricultrice ou de gouvernante, là, c'était une autre histoire. Elle le savait désormais, cet emploi n'était pas si merveilleux que ce que l'annonce laissait présager. D'ailleurs, cette annonce pourrait être considérée comme de la publicité mensongère! Une arnaque! Il faudrait en parler aux associations de consommateurs!... ou d'employés? Bref, tout ça ébranlait la détermination de notre très cher héritière. Est-ce que ça valait vraiment la peine? Ou bien ne valait-il pas mieux de retournée à se vie d'écervelée richissime ne se souciant que de ses vêtements et de sa manucure? ... Non! Non non et non! Une Hanehane n'abandonne jamais! Rien ne fait peur aux Hanehane! En réalité, c'était juste que Kao'oloa était bien trop fière pour s'avouer vaincue et accepter une défaite face à n'importe qui ou n'importe quoi, même fasse à un avenir plus sombre que le plus profond des gouffres lors d'une nuit sans lune, sans étoile et au moment d'une coupure de courant empêchant tout lampadaire de fonctionner.
Mais... ô espoir! Le nabot venait de lui annoncer une nouvelle d'une importance primordiale ! Pas de balais ou de plumeaux à passer, pas d'aspirateurs à trimballer d'une pièce à l'autre, pas de vitre à laver, pas de tapis à dépoussiérer! Juste un peu de lessive et de vaisselles à laver! Ça, c'était une bonne idée! Finalement, elle avait bien fait de ne pas tourner les talons et d'être rester dans ce vieux manoir crasseux et soupirant de la poussière! Cependant... une ombre apparut soudainement sur le tableau : son allergie. D'ailleurs, elle s'en souvint parce qu'elle se mit à éternuer et que ses yeux commençaient à la piquer... Pas grave, elle prendrait des cachets!
-Tout à fait! J'aurais donc juste à me charger de la vaisselle et du linge!... Il y a combien de pièces dans cette bic... dans ce manoir exactement? Et pour ma chambre, j'aurais une salle de bain privée, n'est-ce pas...
Kao'oloa suivait le mettre des lieux, portant toujours ses valises et les trainant derrière elle à l'aide de sa faux. Elle jetait des coups d'œil un peu partout, du moins lorsqu'elle le pouvait soit entre deux éternuements. La salle de bain personnelle, elle la voulait, elle ne ferait pas de concession là-dessus. Elle l'a demandait et l'aurait même si pour cela il faudra se battre becs et ongles. Une fois les valise posée dans sa chambre, il faudra aussi qu'elle parte en mission d'exploration pour voir ce que ce manoir pouvait bien renfermé. Pourvu qu'il y est des trucs bizarres et insolites, ce serait intéressant!
Re: Reconvertion
Sam 18 Juil - 16:05
- Mmmmh... environ quinze pièces ! Pour la salle de bain, il n'y en a qu'une pour tout le monde, désolé.
Il gravit les escaliers en sifflotant joyeusement, atteignant enfin l'étage. Pas pratique de monter avec des valises, mais ça, ce n'était pas son problème, héhéhé ! Une fois arrivé en haut, il se rendit compte qu'il avait été très impoli, finalement. Regardant sa future maid d'un air compatissant, il finir par lui demander :
- Ha... je me suis rendu compte que je ne me suis pas encore présenté et que je ne connais pas encore ton nom ! Je suis Rainer, et toi ?
Il attendit la réponse et, après l'avoir entendu, il finit quand même par partir aider cette pauvre femme à monter ses affaires. Juste histoire de dire qu'il était gentil. Une fois arrivés à l'étage (tous les deux, donc), il commença à avancer vers le bout de ce couloir inquiétant. On pouvait entendre, de temps à autres, des "houuuuuuu" qui auraient pu être l'oeuvre de fantômes. Le plancher craquait à chacun de leurs pas. Le technomage voulait lui donner la chambre du fond, parce qu'il trouvait que ça lui allait bien ! Seulement... ils passèrent devant sa propre chambre. Et ça, c'était la technique choc pour faire comprendre à la dame qu'elle aurait du travail à revendre ! La porte de la pièce était grande ouverte, le pauvre jeune homme ayant légèrement oublié de la refermer dans sa précipitation. C'est en voyant ce beau bordel qu'il se rendit compte d'à quel point il était négligeant avec ses affaires en général : son lit était défait, quelques boîtes de pizza trainaient sur le sol, au milieu d'amas spectaculaires de vêtements et sous-vêtements (tant pour hommes que pour femmes, d'ailleurs). Certaines chaussettes les regardèrent passer depuis le dessous du lit où n'importe quelle créature pouvait se terrer. Sifflotant toujours, l'air de rien, espérant que madame koala ne remarquerait rien, il passa en vitesse devant sa chambre et alla ouvrir celle qu'il allait offrir à son employée.
Elle était... simple. Un lit, quelques armoires... bref. Loin d'être une chambre de luxe. Et surtout, elle était comme tout le reste de la maison : poussiéreuse, abritant des araignées, peut-être des rats.
- Bon, ce n'est pas le grand luxe, mais venant d'un manoir hanté, il ne fallait pas en attendre beaucoup plus, je crois ! Bienvenue dans ta nouvelle chambre ! Hem... Au moins, dit toi qu'on en trouve pas des comme ça à l'hôtel ! C'est... original.
Il gravit les escaliers en sifflotant joyeusement, atteignant enfin l'étage. Pas pratique de monter avec des valises, mais ça, ce n'était pas son problème, héhéhé ! Une fois arrivé en haut, il se rendit compte qu'il avait été très impoli, finalement. Regardant sa future maid d'un air compatissant, il finir par lui demander :
- Ha... je me suis rendu compte que je ne me suis pas encore présenté et que je ne connais pas encore ton nom ! Je suis Rainer, et toi ?
Il attendit la réponse et, après l'avoir entendu, il finit quand même par partir aider cette pauvre femme à monter ses affaires. Juste histoire de dire qu'il était gentil. Une fois arrivés à l'étage (tous les deux, donc), il commença à avancer vers le bout de ce couloir inquiétant. On pouvait entendre, de temps à autres, des "houuuuuuu" qui auraient pu être l'oeuvre de fantômes. Le plancher craquait à chacun de leurs pas. Le technomage voulait lui donner la chambre du fond, parce qu'il trouvait que ça lui allait bien ! Seulement... ils passèrent devant sa propre chambre. Et ça, c'était la technique choc pour faire comprendre à la dame qu'elle aurait du travail à revendre ! La porte de la pièce était grande ouverte, le pauvre jeune homme ayant légèrement oublié de la refermer dans sa précipitation. C'est en voyant ce beau bordel qu'il se rendit compte d'à quel point il était négligeant avec ses affaires en général : son lit était défait, quelques boîtes de pizza trainaient sur le sol, au milieu d'amas spectaculaires de vêtements et sous-vêtements (tant pour hommes que pour femmes, d'ailleurs). Certaines chaussettes les regardèrent passer depuis le dessous du lit où n'importe quelle créature pouvait se terrer. Sifflotant toujours, l'air de rien, espérant que madame koala ne remarquerait rien, il passa en vitesse devant sa chambre et alla ouvrir celle qu'il allait offrir à son employée.
Elle était... simple. Un lit, quelques armoires... bref. Loin d'être une chambre de luxe. Et surtout, elle était comme tout le reste de la maison : poussiéreuse, abritant des araignées, peut-être des rats.
- Bon, ce n'est pas le grand luxe, mais venant d'un manoir hanté, il ne fallait pas en attendre beaucoup plus, je crois ! Bienvenue dans ta nouvelle chambre ! Hem... Au moins, dit toi qu'on en trouve pas des comme ça à l'hôtel ! C'est... original.
- Rain(er)
Re: Reconvertion
Dim 26 Juil - 13:29
Quoi? Pas de salle de bain personnelle? Cela voulait dire que Kao'oloa allait se retrouver à devoir partager une seule salle de bain avec... avec tous les autres occupant du manoir? Non! Pas possible! Enfin, c'était bien connu : la salle de bain, c'est la clé du bonheur et du bien être! Avec les gâteaux. Avec les vêtements. Avec les bijoux. Avec les cartes de crédit non plafonnées. Avec des comptes en banque explosant leur plafond respectif. Avec un patrimoine conséquent. Avec des stock-options qui ont un rendement de 18% ou plus. Avec... Ahem. Nous disions donc, la salle de bain, c'est la clé du bonheur et du bien être! Pouvoir se prélasser trois heures par jour dans sa salle de bain, décorée et aménagée en fonction de ses goûts et ses préférences personnelles; c'était comme ça que toute bonne journée devait commencer. Mais avoir une salle de bain commune... L'angoisse! Rien que d'y penser, ça la faisait frémir d'horreur. Elle qui n'avait jamais rien eu à partager et qui avait un sens de la propriété fort développé, autrement dit prêter et donner ne faisait pas vraiment parti de son dictionnaire à moins qu'elle ne vous fasse un prêt à un taux d'intérêts quotidiens de 10 %, ne s'imaginait pas devoir attendre son tour pour pouvoir aller faire des bulles dans la baignoire en marbre, si elle était, espérons le, en marbre. Et puis, partager une salle de bain, au fond, c'était pas très hygiénique, non? Qu'est ce que vous faites, lorsque vous retrouvez des cheveux de quelqu'un d'autre dans la baignoire ou par terre? Et pour les petits morceaux d'ongles coupés? Et pour les traces de dentifrices sur le lavabo et sur le miroir au-dessus du lavabo? Et si jamais quelqu'un fait pipi dans la baignoire? Beeeeeeeeerk... Kao'oloa était sous le choc et s'imaginait déjà devoir passer toute la salle de bain à l'eau de javel à chaque fois qu'elle allait prendre un bain. Cette révélation était pour elle un véritable traumatisme et elle s'était arrêtée net au milieu des escaliers avant de se remettre en marche, une fois la nouvelle assimilée. Pour le coup, elle regrettait d'être venu. Si elle avait su, elle serait restée à l'hôtel.
-Je suis Kao'oloa Mahina Hanehane. Vous pouvez l'appeler Kao'oloa...
Le pauvre petit chou répondit d'une voix sans vie et, pour se venger du fait de ne pas avoir de salle de bain personnelle, elle donna à son nouvel employeur sa valise la plus lourde et la plus encombrante lorsqu'il eut la merveilleuse idée de venir l'aider. Elle gardait une partie de ses affaires suspendues à sa faux et en trainant une autre partie. Kao'oloa, en bonne fille, suivit le dénommé Rainer, éternuant à intervalles réguliers. Pas facile d'être allergique à la poussière quand on vit dans un manoir hanté... Après le choc subit que la révélation quant à la salle de bain commune lui avait infligé, Kao'oloa ne tiqua même pas quand elle aperçut la chambre du propriétaire. C'était probablement sale et sans aucun doute désordonné, même très désordonné. Non, en fait c'était juste un bordel sans nom où s'amassaient vêtement de tous genres, reste de nourritures, babioles de tous types... Magnifique spectacle que voilà, et du travail en perspective. Beaucoup de travail même. L'héritière des Hanehane se contenta de pousser un soupir en secouant la tête. Elle fixa Rainer d'un air réprobateur en passant les lèvres. Si elle n'avait pas été aussi accablée par cette histoire de salle de bain, elle lui aurait remonté les bretelles, et comme il faut. Mais là, elle n'en avait pas le courage. Elle remit ça à une prochaine fois, qui ne saurait tarder.
Finalement, Kao'oloa arriva enfin à se chambre. Et le patron pouvait en effet dire que c'était pas du grand luxe. C'était même plutôt du genre spartiate. L'ancienne faucheux inspecta les lieux d'un œil critique. Le lit n'était pas suffisamment grand à son goût, mais elle arriverait tout de même à s'en accommoder. Il faudrait passer un bon coup de balais. La poussière s'était allègrement accumulée avec les toiles d'araignées et autres. D'ailleurs, lorsqu'elle posa ses affaires sur le sol et à chacun de ses pas, un petit nuage de poussière se soulevait. Et elle ne cessait d'éternuer. Mais plus que le lit et la poussière, quelque chose l'inquiétait profondément. Les deux armoires présentent dans la pièce étaient loin d'être suffisante pour contenir toutes ses affaires. Comment allait-elle bien pouvoir faire... Puis soudain, elle se rappela d'un léger détail : le nain en face d'elle était le technomage! Il allait bien pouvoir trouver une solution à son problème! Il avait tout intérêt à le faire d'ailleurs... Kao'oloa se tourna vers Rainer, un grand sourire aux lèvres mais avec des yeux tout ce qu'il y a de plus menaçant.
-Dites moi... J'aurais une faveur à vous demandez. Vous voyez, mes affaires ne rentreront jamais toutes dans ces deux pauvres petites armoires. Alors, est-ce que vous pourriez m'aider à trouver une solution, à défaut de ne pas me laisser avoir une salle de bain personnelle? Après tout, vous êtes le technomage... Vous devez bien pouvoir faire quelque chose d'aussi simple que de m'aider à résoudre ce petit problème... Ah, et au fait, tant que j'y pense, combien sommes-nous à vivre ici?
-Je suis Kao'oloa Mahina Hanehane. Vous pouvez l'appeler Kao'oloa...
Le pauvre petit chou répondit d'une voix sans vie et, pour se venger du fait de ne pas avoir de salle de bain personnelle, elle donna à son nouvel employeur sa valise la plus lourde et la plus encombrante lorsqu'il eut la merveilleuse idée de venir l'aider. Elle gardait une partie de ses affaires suspendues à sa faux et en trainant une autre partie. Kao'oloa, en bonne fille, suivit le dénommé Rainer, éternuant à intervalles réguliers. Pas facile d'être allergique à la poussière quand on vit dans un manoir hanté... Après le choc subit que la révélation quant à la salle de bain commune lui avait infligé, Kao'oloa ne tiqua même pas quand elle aperçut la chambre du propriétaire. C'était probablement sale et sans aucun doute désordonné, même très désordonné. Non, en fait c'était juste un bordel sans nom où s'amassaient vêtement de tous genres, reste de nourritures, babioles de tous types... Magnifique spectacle que voilà, et du travail en perspective. Beaucoup de travail même. L'héritière des Hanehane se contenta de pousser un soupir en secouant la tête. Elle fixa Rainer d'un air réprobateur en passant les lèvres. Si elle n'avait pas été aussi accablée par cette histoire de salle de bain, elle lui aurait remonté les bretelles, et comme il faut. Mais là, elle n'en avait pas le courage. Elle remit ça à une prochaine fois, qui ne saurait tarder.
Finalement, Kao'oloa arriva enfin à se chambre. Et le patron pouvait en effet dire que c'était pas du grand luxe. C'était même plutôt du genre spartiate. L'ancienne faucheux inspecta les lieux d'un œil critique. Le lit n'était pas suffisamment grand à son goût, mais elle arriverait tout de même à s'en accommoder. Il faudrait passer un bon coup de balais. La poussière s'était allègrement accumulée avec les toiles d'araignées et autres. D'ailleurs, lorsqu'elle posa ses affaires sur le sol et à chacun de ses pas, un petit nuage de poussière se soulevait. Et elle ne cessait d'éternuer. Mais plus que le lit et la poussière, quelque chose l'inquiétait profondément. Les deux armoires présentent dans la pièce étaient loin d'être suffisante pour contenir toutes ses affaires. Comment allait-elle bien pouvoir faire... Puis soudain, elle se rappela d'un léger détail : le nain en face d'elle était le technomage! Il allait bien pouvoir trouver une solution à son problème! Il avait tout intérêt à le faire d'ailleurs... Kao'oloa se tourna vers Rainer, un grand sourire aux lèvres mais avec des yeux tout ce qu'il y a de plus menaçant.
-Dites moi... J'aurais une faveur à vous demandez. Vous voyez, mes affaires ne rentreront jamais toutes dans ces deux pauvres petites armoires. Alors, est-ce que vous pourriez m'aider à trouver une solution, à défaut de ne pas me laisser avoir une salle de bain personnelle? Après tout, vous êtes le technomage... Vous devez bien pouvoir faire quelque chose d'aussi simple que de m'aider à résoudre ce petit problème... Ah, et au fait, tant que j'y pense, combien sommes-nous à vivre ici?
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