[ACHAT] Équipons nous un peu

Depuis quelques jours avec Ameth’, on a décidé qu’on devait s’armer pour diverses aventures, elle ne m’a pas trop expliqué ce qu’elle voulait vraiment faire mais elle a insisté que ça me plairait mais il fallait tout de même qu’on travaille un peu pour ça. J’avais déjà fait l’autre jour une petite journée d’intérim chez le forgeron pour une paie plus que raisonnable donc c’était à elle maintenant de la faire pour avoir l’argent nécessaire pour acheter nos surprises !

Après mon entraînement à l’arène, je me suis dis qu’avoir une belle lance de combat pouvait être enfin intéressant surtout si on fait des missions dangereuses et maintenant que je suis “ riche “ je pouvais aisément me l’offrir ! Je reprends de nouveau la direction de la forge pour retrouver cette boutique atypique avec toutes ses armes les plus différentes les unes que les autres, je ne les connaissais pas toutes mais je pourrai toujours compter sur ma belle guerrière pour me montrer comment elle s’utilise. En parlant de belle guerrière, elle était derrière le comptoir. J’avais l’impression de la revoir derrière son bar, maîtresse de maison, on savait que c’était elle la chef. Je rejouais alors la première scène quand je l’avais la première fois, de la même démarche, ne quittant jamais mon regard sur elle, des yeux de braise, je m’approche peu à peu d’elle. C’est fou l’effet qu’elle me faisait même si elle ne me regardait pas forcément. Elle avait ce petit quelque chose qui faisait palpiter mon coeur.

Elle était à la fois si inaccessible, c’était le fruit défendu, le mal mais c’était ma kryptonite, j’allais me brûler mes ailes, c’était un ange, un ange démoniaque… M’accoudant sur le comptoir, je la saluais à ma manière. A peine, les coudes posés sur la table, j’attrape alors son col approchant ses lèvres contre les miennes. Je lui dépose un baiser furtif.

- Bonjour chérie.

Puis repris un baiser plus passionnée, j’aurai voulu bien plus, aller dans cette réserve mais elle travaillait… J’arrêtais alors mes salutations et prends de l’élan pour m’assoir sur le comptoir. Une jambe croisée sur l’autre, je lui demande.

- Il me faudrait une lance, une belle lance… Tu serai me conseiller quelque chose ?

J’attendis qu’elle m’expose ses différents point de vue pour prendre celle qu’elle me tends et la payer la somme due accompagné d’un tendre baiser.

- A très vite..

Je me lasserai jamais de ses lèvres, elle avait toujours ce petit quelque chose qui faisait battre mon coeur et qui me donnait toujours autant envie de la revoir pour la prendre dans les bras. Mais j’étais venue récupérer ma lance de combat, pas faire une séance émotion et calinage.

Elle me passe alors une lance, elle était jolie, bien équilibrée enfin c’était l’impression que ça me donnait, je n’étais pas experte mais je pouvais sentir que le poids était bien répartie, j’avais hâte de l’essayer de nouveau en combat dans l’arène même si mon épaule s’en rappelle encore de la douleur que m’a infligé le géant, il fallait que je le fasse, que je ne devienne plus le boulet de l’équipe…

La lance faisait a peu près ma taille, je pense avoir fière allure enfin du moins en vue du regard que me porte Ameth’ depuis quelques minutes déjà, elle semblait avoir une idée derrière la tête et ça me dit rien qui vaille ! Alors que je donne l’argent et lui dit au revoir pour mieux la retrouver tout à l’heure, je sors de la boutique, jouant un peu avec ma lance. Le temps était clément, les abords étaient toujours aussi sympa comme ce petit chien qui semblait désespéré… Je m’approche alors de la bête, mettant ma lance dans le dos pour qu’il ne prenne pas peur. Je crus comprendre qu’il regardait avec insistance ce paquet de croquettes, il y avait un petit mot dessus. Il fallait courir l’adorable petit chien qui appartenait à Témari… Je me mis à frémir, c’était le chien de notre acturienne…. Ce truc tout mignon et monsieur était au régime. Il est spitulé qu’on devait courir au moins une certaine distance pour lui donner à manger.

Bon j’attrape le sac et essaye de le faire courir mais rien n’y fait. Bon technique numéro 2, l'appater avec une croquette, je la mets devant sa truffe puis j’ai l’impression de réveiller un monstre, cette mignonne petite chose se mit en mode “ donne moi ma b**ffe, avant que je fasse un carnage “ et pris mes jambes à mon cou. Allez résiste Kaname, juste deux minutes à courir comme ça, c’est Témari qui demande de faire ça, ça va aller, je ne vais pas mourir entre les crocs de ce pitbull, non non…

Je pense que la situation était risible mais bon au bout de ce MARATHON frénétique, je donne alors quelques croquettes à ce monstre et pose le paquet sur un banc en hauteur, au suivant de s’amuser !

Kaname qui court: