Emplette nécessaire
Dim 26 Nov - 12:00
Il y avait, sinon de la nostalgie, du moins une certaine forme de souvenir à la fois tendre et amer pour William quand il se promenait dans ce quartier. Cela lui rappelait effectivement une époque qu’il avait connue et qui se trouvait être similaire sur Terre, il y a déjà de nombreux siècles. L’ange ne se posait pas encore de question quant à son âge mais disons que lors de ces années encore bienheureuses, il n’était pas encore tourmenté par ce qu’il devait faire au nom de son dieu. Le déluge était loin et les hommes, charmantes créatures, menaient leur petit train de vie même s’ils ne leur avaient pas fallu longtemps pour avoir l’idée saugrenue de se battre au nom du dieu unique.
Les bruits, les tenues et même les odeurs désagréables étaient autant de madeleines de Proust pour le blond. En parlant d’odeurs désagréables, il se rendit compte que ce n’était certes pas là l’aspect qui lui manquait le plus concernant cette époque. Il s’arrêta un instant, retira son masque, tira un flacon de sa poche et versa quelques gouttes sur le tissu du masque avant de le remettre en place.
Avec un peu d’essence de fleurs, respirer était déjà plus agréable. C’était absolument nécessaire au sanctuaire, vu l’état de certains patients et de ce qu’ils pouvaient dégager. Surtout ceux qui mouraient en fait.
Le masque de William ne lui couvrait en fait que le nez, les joues et la bouche. Ce serait suffisant pour rendre son identification difficile, encore que c’était là une question qu’il ne se posait pas trop.
Il reprit sa route, demanda une fois son chemin avant de se guider aux bruits métalliques qui ne tardèrent pas à lui parvenir. Il entra dans la forge. Habillé de sa tenue habituelle, il la dissimulait néanmoins sous un large manteau de laine qui ne dépareillait guère avec le reste des locaux. Il s’approcha du forgeron, inclina légèrement la tête pour le saluer, puis plongea ses yeux vides et sans expression dans ceux de son interlocuteur, demanda d'une voix neutre et sans intonation :
« Bonjour. Puis-je voir les couteaux que vous proposez, je vous prie ? »
Les bruits, les tenues et même les odeurs désagréables étaient autant de madeleines de Proust pour le blond. En parlant d’odeurs désagréables, il se rendit compte que ce n’était certes pas là l’aspect qui lui manquait le plus concernant cette époque. Il s’arrêta un instant, retira son masque, tira un flacon de sa poche et versa quelques gouttes sur le tissu du masque avant de le remettre en place.
Avec un peu d’essence de fleurs, respirer était déjà plus agréable. C’était absolument nécessaire au sanctuaire, vu l’état de certains patients et de ce qu’ils pouvaient dégager. Surtout ceux qui mouraient en fait.
Le masque de William ne lui couvrait en fait que le nez, les joues et la bouche. Ce serait suffisant pour rendre son identification difficile, encore que c’était là une question qu’il ne se posait pas trop.
Il reprit sa route, demanda une fois son chemin avant de se guider aux bruits métalliques qui ne tardèrent pas à lui parvenir. Il entra dans la forge. Habillé de sa tenue habituelle, il la dissimulait néanmoins sous un large manteau de laine qui ne dépareillait guère avec le reste des locaux. Il s’approcha du forgeron, inclina légèrement la tête pour le saluer, puis plongea ses yeux vides et sans expression dans ceux de son interlocuteur, demanda d'une voix neutre et sans intonation :
« Bonjour. Puis-je voir les couteaux que vous proposez, je vous prie ? »
- William Lester
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Re: Emplette nécessaire
Dim 26 Nov - 16:06
Le cliquetis de la porte résonna, je levais la tête pour dévisager mon nouveau client, un homme de fine stature à la chevelure d'une blondeur presque surnaturelle. De belles plumes blanches apparurent autour de son torse, témoignant de la nature de l'homme, un ange. Je repensais alors à Thänille que je n'avais pas vu depuis des semaines, allait-elle bien ? S'entraînait-elle toujours à voler ?
L'ange alla droit au but et voulait voir mes couteaux. Il avait parlait d'une voix lasse et monocorde. Je m'exécutais aussitôt.
- Bien le bonjour, venez, ils sont juste là.
Je lui montrais un présentoir où l'on pouvait y voir différent couteau avec des lames plus ou moins fines, plus ou moins longues.
- Voici le couteau Bowie, un seul côté tranchant, la lame s'affine en une pointe très aiguisée qui s'enfoncera facilement et qui est efficace pour crocheter une ... bref. Pointe fine et courbée comme vous pouvez le voir.
Je le laissais observer avant de passer à la présentation suivante :
- Ici le couteau papillon, pareil que le Bowie, un seul coté tranchant, la lame est plus épaisse. Une mini garde permet de l'attraper facilement, ce couteau se dissimulera très bien dans des bottines ou manches. Souvent il est utilisé par paire.
Quelques secondes de réflexion, suivant :
- Ici le couteau Khukuri, à la forme plus primitive si je puis dire. La lame est courbe, et ici, une encoche à la base de la lame lui confère un côté pratique, vous pourrez vous en servir comme outil. Je taisais le fait que cette encoche évitait au sang de s'écouler sur la poignée et d'en avoir plein la main. Je n'étais pas sûr qu'il était de bonne augure de parler meurtre ou combat à un ange. Quoi que parfois les apparences fussent trompeuses. Je me rendis d'ailleurs compte de l'indifférence inexpressive qui figeait le visage de l'homme. Un peu comme sa voix ... Était-il réellement ange ou robot ?
Je continuais :
- Voici des couteaux de combat, la lame est plutôt courte, vous en avez plusieurs sortes, celui au double tranchant, et celui à un côté tranchant et l'autre côté ciselé,
comme une scie. Dans les deux cas le pommeau est pointu, servant de casse-tête ... Littéralement.
Je remis l'arme à sa place pour finir :
- Et enfin le couteau de lancé. Plus fin, plus léger, la lame est à double tranchant et finit en pointe fine pour s'enfoncer plus facilement. Il n'y a pas de garde sur la poignée contrairement aux autres.
Je laissais à nouveau à mon client le temps de la réflexion avant de conclure :
- Chacun de ces couteaux coûte 5 Pims. J'ai également des couteaux à lame pliable avec mécanisme d'ouverture, pour 10 Pims.
L'ange alla droit au but et voulait voir mes couteaux. Il avait parlait d'une voix lasse et monocorde. Je m'exécutais aussitôt.
- Bien le bonjour, venez, ils sont juste là.
Je lui montrais un présentoir où l'on pouvait y voir différent couteau avec des lames plus ou moins fines, plus ou moins longues.
- Voici le couteau Bowie, un seul côté tranchant, la lame s'affine en une pointe très aiguisée qui s'enfoncera facilement et qui est efficace pour crocheter une ... bref. Pointe fine et courbée comme vous pouvez le voir.
Je le laissais observer avant de passer à la présentation suivante :
- Ici le couteau papillon, pareil que le Bowie, un seul coté tranchant, la lame est plus épaisse. Une mini garde permet de l'attraper facilement, ce couteau se dissimulera très bien dans des bottines ou manches. Souvent il est utilisé par paire.
Quelques secondes de réflexion, suivant :
- Ici le couteau Khukuri, à la forme plus primitive si je puis dire. La lame est courbe, et ici, une encoche à la base de la lame lui confère un côté pratique, vous pourrez vous en servir comme outil. Je taisais le fait que cette encoche évitait au sang de s'écouler sur la poignée et d'en avoir plein la main. Je n'étais pas sûr qu'il était de bonne augure de parler meurtre ou combat à un ange. Quoi que parfois les apparences fussent trompeuses. Je me rendis d'ailleurs compte de l'indifférence inexpressive qui figeait le visage de l'homme. Un peu comme sa voix ... Était-il réellement ange ou robot ?
Je continuais :
- Voici des couteaux de combat, la lame est plutôt courte, vous en avez plusieurs sortes, celui au double tranchant, et celui à un côté tranchant et l'autre côté ciselé,
comme une scie. Dans les deux cas le pommeau est pointu, servant de casse-tête ... Littéralement.
Je remis l'arme à sa place pour finir :
- Et enfin le couteau de lancé. Plus fin, plus léger, la lame est à double tranchant et finit en pointe fine pour s'enfoncer plus facilement. Il n'y a pas de garde sur la poignée contrairement aux autres.
Je laissais à nouveau à mon client le temps de la réflexion avant de conclure :
- Chacun de ces couteaux coûte 5 Pims. J'ai également des couteaux à lame pliable avec mécanisme d'ouverture, pour 10 Pims.
- Ayren
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Re: Emplette nécessaire
Lun 27 Nov - 0:52
William ne dit plus un mot, se contentant de suivre le forgeron. S’il paraissait ne pas écouter les explications qu’on lui donnait, ses légers hochements de tête de temps à autre indiquaient bien que l’artisan avait toute son attention. Toujours avec un visage de marbre, il ne lança qu’un bref regard au couteau Bowie passant directement au couteau papillon. Il le saisit d’une main et chercha son équilibre, avant de le reposer. Il parut s’intéresser vaguement au Khukuri mais à peine avait-il refermé ses doigts sur l’arme pour la soulever qu’il la reposa aussitôt. Pour une raison ou pour une autre, il semblait l’avoir déjà jugé comme non-approprié à ce qu’il cherchait.
Les couteaux de lancer eurent le même mépris que le couteau Bowie et le blond s’intéressa alors aux quelques autres couteaux de combat. Comme avec le couteau papillon, il en saisit plusieurs et vérifia leur équilibre. Quand certains semblaient passer un premier test, il les prenait correctement en main et d’un mouvement preste faisait passer la lame du long de son bras vers l’avant, avant de ramener encore une fois la lame vers le long de son bras.
L’ange n’était pas un grand fan de shopping. Quand il se déplaçait, il avait généralement une idée très précise de ce qu’il recherchait. Cela se voyait à sa manière d’indiquer rapidement ce qu’il voulait.
« Celui-ci, je vous prie. »
Il tendit en tenant par la lame, pointant le manche vers le forgeron, un couteau de combat à la lame relativement fine, légère, et tranchante des deux côtés mais sans garde.
Toujours relativement mutique, il tira sa carte de sa poche qu’il posa sur un comptoir.
Les couteaux de lancer eurent le même mépris que le couteau Bowie et le blond s’intéressa alors aux quelques autres couteaux de combat. Comme avec le couteau papillon, il en saisit plusieurs et vérifia leur équilibre. Quand certains semblaient passer un premier test, il les prenait correctement en main et d’un mouvement preste faisait passer la lame du long de son bras vers l’avant, avant de ramener encore une fois la lame vers le long de son bras.
L’ange n’était pas un grand fan de shopping. Quand il se déplaçait, il avait généralement une idée très précise de ce qu’il recherchait. Cela se voyait à sa manière d’indiquer rapidement ce qu’il voulait.
« Celui-ci, je vous prie. »
Il tendit en tenant par la lame, pointant le manche vers le forgeron, un couteau de combat à la lame relativement fine, légère, et tranchante des deux côtés mais sans garde.
Toujours relativement mutique, il tira sa carte de sa poche qu’il posa sur un comptoir.
Dernière édition par William Lester le Lun 27 Nov - 16:01, édité 1 fois
- William Lester
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Re: Emplette nécessaire
Lun 27 Nov - 15:52
Après avoir manipulé le couteau avec expertise l'homme le choisit. Son ton était toujours aussi monocorde, et je vis alors le vide de ses yeux. Y avait-il une âme dans ce corps ?
Je récupérais sa carte de paiement pour débiter les 5 Pims avant de la lui rendre. Son aura me fit frissonner et je n'osais imaginer ce qu'il pourrait bien faire avec ce couteau. Non, je devais me faire des idées ...
Je le remerciais avant qu'il ne quitte la forge, aussi vite qu'il y était entré.
Voici une affaire rondement menée. Pensais-je pour moi-même.
Je récupérais sa carte de paiement pour débiter les 5 Pims avant de la lui rendre. Son aura me fit frissonner et je n'osais imaginer ce qu'il pourrait bien faire avec ce couteau. Non, je devais me faire des idées ...
Je le remerciais avant qu'il ne quitte la forge, aussi vite qu'il y était entré.
Voici une affaire rondement menée. Pensais-je pour moi-même.
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