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Re: Morts en sursis
Mer 12 Aoû - 11:31
Les médocs ont beau colorer mes visions d'une lumière mystique, je revois encore la scène défiler dans ma tête. Carine propulsé par la rage et la balle qui lui transperce le ventre. Mais Carine ne s'arrête pas pour si peu, il venait de me voir rouée de coups et le loup n'avait pas aimé cette sensation de douleur par Eva interposée, alors il avait continué. Provoquant de nouveaux coups.
Mon nez me démangeait, il flottait dans la chambre une odeur puissante. Mélange de détergeant, de maladie et de quelques autres joyeusetés. J'ouvrais enfin les yeux.
Je ne m'attendais pas à voir Cortovar à mon chevet. C'est très bizarre comme première vision à peine réveillée. Je lui adressais un sourire reconnaissant, je n'aurais pas aimé me réveiller seule.
Un médecin passa, vérifia mes constantes et m'assura qu'une fois l'effet des médicaments dissipés des guérisseurs viendraient accélérer la guérison. Entre temps, une infirmière pointa le bout de son nez et tout en m'aidant à me redresser elle me raconta le destin de ce pauvre Kip qui avait tenté de s'interposer.
Mon pauvre petit Kip. Carine gronda en écho à ce sentiment de pure rage qui m'envahit. Le moniteur marqua un rythme rock'n'roll qui alerta l'infirmière. Elle ne quitta la chambre qu'avec une promesse de me tenir tranquille ou bien elle reviendrait avec un sédatif.
Quelques minutes plus tard, les bras aussi engourdis que les lèvres, je tombais sur Mata Hari au bout du fil au lieu du standard de la Tour. Je n'avais pas reposé le téléphone sur son guéridon que le groupe de volontaire débarquait dans la chambre avec pour prince un torrent de colère contenue : Augure. Et Nij'aku à peine plus calme, ce visage qu'il arbore s'appelle "rencontre avec Augure de bon matin".
Je m'étonnais même que cette chambre réussisse à contenir autant de personnes et surtout autant d'égo.
Augure essayait de son mieux de tenir en place mais il ne faisait pas si bonne figure. Je fronçais les sourcils pour soutenir mon regard sur un Tchen survolté. C'est moi qui suis dans un état pitoyable et je m'efforce quand même à sourire pour essayer de le détendre un peu.
-Je pète la forme !
Autant qu'une bibliothécaire recousue. J'avais envie de fondre en larmes et de jouer aux lancer de couteaux en même temps. Je me montrais brusquement très sérieuse. Ma main saisie celle d'Augure par un réflexe de survie. Je vais avoir besoin de temps pour digérer cette journée.
-Il faut que tu récupères le stockage mémoriel de Kip, il a tout enregistré, y compris le contenu des pièces volées.
Je portais mon regard sur Nij'aku. Mata Hari m'avait dit qu'ils étaient quatre, où sont les deux autres ? Mes paroles s'accéléraient en même temps que mon esprit dérapait.
-Vous n'avez pas beaucoup de temps pour les attraper. Ils sont apparus dans la bibliothèque il y a quelques heures déjà, ça ne vous laisse... dix-huit ou vingt heures, à peine.
Ma cervelle encore embrumée par les produits chimiques, je remontais un fil de pensée dont il manquait une partie. Sortis de nulle part et pourtant expliquant exactement pourquoi ils n'avaient pas beaucoup de temps :
-Ils ont utilisé des titres perçant. Mais ce n'est pas ça le pire, ça vaut dire qu'ils ont placé une plateforme perçant dans la bibliothèque. Ils sont apparus...
Pouf ! Fait avec la main en m'imaginant un lapin sortit de son chapeau.
Comme un disque rayé je pensais à ce pauvre Kip. Cette machine stupide avait peut être sacrifié sa vie pour essayer de me protéger.
La tête pleine d'images en défilement rapide, je m'enfouis le visage dans les mains.
Mon nez me démangeait, il flottait dans la chambre une odeur puissante. Mélange de détergeant, de maladie et de quelques autres joyeusetés. J'ouvrais enfin les yeux.
Je ne m'attendais pas à voir Cortovar à mon chevet. C'est très bizarre comme première vision à peine réveillée. Je lui adressais un sourire reconnaissant, je n'aurais pas aimé me réveiller seule.
Un médecin passa, vérifia mes constantes et m'assura qu'une fois l'effet des médicaments dissipés des guérisseurs viendraient accélérer la guérison. Entre temps, une infirmière pointa le bout de son nez et tout en m'aidant à me redresser elle me raconta le destin de ce pauvre Kip qui avait tenté de s'interposer.
Mon pauvre petit Kip. Carine gronda en écho à ce sentiment de pure rage qui m'envahit. Le moniteur marqua un rythme rock'n'roll qui alerta l'infirmière. Elle ne quitta la chambre qu'avec une promesse de me tenir tranquille ou bien elle reviendrait avec un sédatif.
Quelques minutes plus tard, les bras aussi engourdis que les lèvres, je tombais sur Mata Hari au bout du fil au lieu du standard de la Tour. Je n'avais pas reposé le téléphone sur son guéridon que le groupe de volontaire débarquait dans la chambre avec pour prince un torrent de colère contenue : Augure. Et Nij'aku à peine plus calme, ce visage qu'il arbore s'appelle "rencontre avec Augure de bon matin".
Je m'étonnais même que cette chambre réussisse à contenir autant de personnes et surtout autant d'égo.
Augure essayait de son mieux de tenir en place mais il ne faisait pas si bonne figure. Je fronçais les sourcils pour soutenir mon regard sur un Tchen survolté. C'est moi qui suis dans un état pitoyable et je m'efforce quand même à sourire pour essayer de le détendre un peu.
-Je pète la forme !
Autant qu'une bibliothécaire recousue. J'avais envie de fondre en larmes et de jouer aux lancer de couteaux en même temps. Je me montrais brusquement très sérieuse. Ma main saisie celle d'Augure par un réflexe de survie. Je vais avoir besoin de temps pour digérer cette journée.
-Il faut que tu récupères le stockage mémoriel de Kip, il a tout enregistré, y compris le contenu des pièces volées.
Je portais mon regard sur Nij'aku. Mata Hari m'avait dit qu'ils étaient quatre, où sont les deux autres ? Mes paroles s'accéléraient en même temps que mon esprit dérapait.
-Vous n'avez pas beaucoup de temps pour les attraper. Ils sont apparus dans la bibliothèque il y a quelques heures déjà, ça ne vous laisse... dix-huit ou vingt heures, à peine.
Ma cervelle encore embrumée par les produits chimiques, je remontais un fil de pensée dont il manquait une partie. Sortis de nulle part et pourtant expliquant exactement pourquoi ils n'avaient pas beaucoup de temps :
-Ils ont utilisé des titres perçant. Mais ce n'est pas ça le pire, ça vaut dire qu'ils ont placé une plateforme perçant dans la bibliothèque. Ils sont apparus...
Pouf ! Fait avec la main en m'imaginant un lapin sortit de son chapeau.
Comme un disque rayé je pensais à ce pauvre Kip. Cette machine stupide avait peut être sacrifié sa vie pour essayer de me protéger.
La tête pleine d'images en défilement rapide, je m'enfouis le visage dans les mains.
- Eva Carine
- Bibliothécaire
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Re: Morts en sursis
Lun 24 Aoû - 23:16
Voir Eva dans cet état n’engendre en moi que plus de fureur. Aujourd’hui, pas besoin de la voix pour laisser échapper la sauvagerie et pourtant toute cette rage bouillonnante se transforme peu à peu en une haine froide. De l’extérieur on pourrait croire que je me calme enfin, mais il n’en est rien.
Sang et larmes.
Je bois les paroles d’Eva et à l’évocation de sa boîte de conserve, je fais signe à Cort’ de s’occuper de ça. Le turien a déjà dégainé son téléphone et sort de la pièce après avoir salué Eva et Souen. Nous aurons un rapport de la situation dès que nous franchirons le seuil de cette foutue porte. En attendant, je continue d’écouter la bibliothécaire et je sers délicatement sa main alors que la frénésie l’emporte. Je suis pas le plus doué pour ça, mais il faut qu’elle s’apaise.
- Ils ne s’échapperont pas.
Je fais signe à deux de mes miliciens de rediriger une partie de mes informateurs pour inspecter la ville. Toute info sera la bienvenue. De plus, je leur ordonne de joindre la caserne pour lui suggérer que l’on joigne nos forces. Faire appel à des foutus sanctuaris… ces ab**tis de voleurs ne font qu’aggraver leur cas !
Sang et larmes.
De ma main libre, je décroche mon portable et appelle la banque. C’est une standardiste qui répond et elle est en train de me sortir tout un tas de conneries sur le fait que la Banque Central est sous confinement…
- Passe-moi ta patronne à moins que tu serves vraiment à quelque chose.
Silence. La pauvre petite est vexée, je crois. Bref, son engin a du reconnaître le numéro parce que j’entends qu’on redirige mon appel. On décroche de nouveau et j’entends la voix de Dinu Mihai.
- Comment nos ennemis ont-ils pu créer une plateforme perçant ?!
Je perds pas mon temps à lui expliquer la situation, je suis certain qu’elle est parfaitement au courant de ce qu’il s’est passé. J’en ai rien à carrer qu’elle soit la toute puissante déesse dans sa tour d’argent, elle a été négligente et elle a plutôt à avoir des réponses !
- Je veux la liste des achâts de titres perçants et des personnes disparues ayant un perçant. Je veux aussi un moyen de localiser les titres de ces types. Tu as une heure pour te pointer à l’hosto ou me rappeler.
Après quoi, sa divine personne se retrouvera sur ma liste de gens incompétents et insignifiants. Liste qui comporte déjà nombre de mes confrères. Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Je suis pas d’humeur à supporter son égo surdimensionné.
Sang et larmes.
Je jette un œil à Nij. Souen est insupportable mais au moins, sa façon de ‘faire la guerre’ nous apporte un avantage. Se planquer à Ciel avec seuls ceux qui peuvent payer leur protection laisse peu de marge de manœuvre pour des fuyards, mais offre aussi un nombre non négligeable de maisons vides ou se planquer. Au-dessous, la ville grouille et les chances d’être repéré augmentent d’autant…
- Des idées ou tu comptes rester là à servir de plante verte ?
A ce moment précis, j’ai complètement oublié l’existence du troisième type qui nous accompagne. J’ai du mal à prendre au sérieux un abr*ti comme Souen, alors j’ai autre chose à fo*tre que de materner un bleu !
Sang et larmes.
Sang et larmes.
Je bois les paroles d’Eva et à l’évocation de sa boîte de conserve, je fais signe à Cort’ de s’occuper de ça. Le turien a déjà dégainé son téléphone et sort de la pièce après avoir salué Eva et Souen. Nous aurons un rapport de la situation dès que nous franchirons le seuil de cette foutue porte. En attendant, je continue d’écouter la bibliothécaire et je sers délicatement sa main alors que la frénésie l’emporte. Je suis pas le plus doué pour ça, mais il faut qu’elle s’apaise.
- Ils ne s’échapperont pas.
Je fais signe à deux de mes miliciens de rediriger une partie de mes informateurs pour inspecter la ville. Toute info sera la bienvenue. De plus, je leur ordonne de joindre la caserne pour lui suggérer que l’on joigne nos forces. Faire appel à des foutus sanctuaris… ces ab**tis de voleurs ne font qu’aggraver leur cas !
Sang et larmes.
De ma main libre, je décroche mon portable et appelle la banque. C’est une standardiste qui répond et elle est en train de me sortir tout un tas de conneries sur le fait que la Banque Central est sous confinement…
- Passe-moi ta patronne à moins que tu serves vraiment à quelque chose.
Silence. La pauvre petite est vexée, je crois. Bref, son engin a du reconnaître le numéro parce que j’entends qu’on redirige mon appel. On décroche de nouveau et j’entends la voix de Dinu Mihai.
- Comment nos ennemis ont-ils pu créer une plateforme perçant ?!
Je perds pas mon temps à lui expliquer la situation, je suis certain qu’elle est parfaitement au courant de ce qu’il s’est passé. J’en ai rien à carrer qu’elle soit la toute puissante déesse dans sa tour d’argent, elle a été négligente et elle a plutôt à avoir des réponses !
- Je veux la liste des achâts de titres perçants et des personnes disparues ayant un perçant. Je veux aussi un moyen de localiser les titres de ces types. Tu as une heure pour te pointer à l’hosto ou me rappeler.
Après quoi, sa divine personne se retrouvera sur ma liste de gens incompétents et insignifiants. Liste qui comporte déjà nombre de mes confrères. Je raccroche sans lui laisser le temps de répondre. Je suis pas d’humeur à supporter son égo surdimensionné.
Sang et larmes.
Je jette un œil à Nij. Souen est insupportable mais au moins, sa façon de ‘faire la guerre’ nous apporte un avantage. Se planquer à Ciel avec seuls ceux qui peuvent payer leur protection laisse peu de marge de manœuvre pour des fuyards, mais offre aussi un nombre non négligeable de maisons vides ou se planquer. Au-dessous, la ville grouille et les chances d’être repéré augmentent d’autant…
- Des idées ou tu comptes rester là à servir de plante verte ?
A ce moment précis, j’ai complètement oublié l’existence du troisième type qui nous accompagne. J’ai du mal à prendre au sérieux un abr*ti comme Souen, alors j’ai autre chose à fo*tre que de materner un bleu !
Sang et larmes.
- Augure
- Maitre du Miroir
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Titre : Noble, Optimus, Terreur des Cimetières, Lin, Tchi, Daya, Titan, Kohë, Joyeux Noël, Unelma, Hermès, Brume, Itxi, Minor, Domus, Oxygène, Salva, Incontrôlable
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Titre débile : La méchante fée frustrée
Re: Morts en sursis
Mar 25 Aoû - 19:18
Réveillée, elle l'était. Et Eva, toujours fidèle à elle même, restait à tenter quelques brins d'humour pitoyablement ratés. Nij sourit doucement en croisant les bras. Il préférait se focaliser sur sa bibliothécaire préférée plutôt que de savoir qu'à ses côtés se trouvait un homme qui était sûrement aussi intelligent que la corne de ses pieds crasseux. Il en fallait peut pour énerver Aku et là, la jauge de patience venait encore de diminuer. Si seulement ce piaf n'avait pas été là avec son air de psychopathe des villes...
Puis Eva commence à parler. Des explications aux airs de folie. Folie qui d'ailleurs la rattrape bien assez vite. L'oiseau penche la tête sur le côté, toujours l'air sérieux en écoutant la demoiselle blessée qui semblait beaucoup tenir à Tchen s'il en croyait son geste de lui tenir la main. Serait-il jaloux ? Non, le grand Nij'Aku n'était jamais jaloux de ces personnes inférieures ! Il grogne cependant un peu avant de grimacer et de détourner le regard.
Et c'est au tour d'Augure de parler. Enfin, parler était un grand mot si l'on prenait en compte ses divers beuglements. Avait-il des gênes de vache ? Ce ne serait pas étonnant vu le tact qu'il avait. Le même que celui d'une vache enragée... L'oiseau de malheur qu'il était regarde rapidement dans toute la chambre d'hôpital. C'était... blanc... Quelques miliciens venaient décorer de leur inutilité cette chambre ainsi que plusieurs moniteurs au son plus qu'agaçant. Le piaf grogne à nouveau avant de se tourner vers l'homme qui avait gâché toute sa semaine.
Ah qu'il ne l'aimait pas. Jamais ils ne pourraient faire ami-ami. De toute manière, le phénix était trop bien pour ce piaf de second rang. Trop bien, trop intelligent, trop rusé, bref, il était le meilleur sur cette planète et personne n'oserait affirmer le contraire.
Enfin, jusqu'à il y a trente secondes...
Augure venait de raccrocher et de se tourner vers la fabuleuse personne qu'il était. Oui, se jeter des fleurs lui permettait de garder un semblant de calme. Nij grince des dents. Personne ne le traitait de la sorte ! Il fronce les sourcils et serre son bras qu'il tient d'un main, ayant les bras toujours croisés. Des idées ? Bien sûr qu'il en avait ! Il en avait toujours ! N'était-il pas le roi des idées ? L'oiseau défis Tchen du regard, le prenant de haut. Puis il soupire et dégage quelques mèches qui étaient venues troubler sa vision de ce magnifique visage horriblement laid.
Au moins, je sers à quelque chose. Bref, je ne vois pas pourquoi je perds mon temps à parler avec une cervelle de moineau comme toi. Oui j'ai des idées, et pas des moindres. Tu viens de menacer Dinu, très bien, c'est ton choix. On ne tirera plus rien d'Eva qui est déjà au pays des licornes roses. Il ne nous reste plus qu'à voir s'il y a des témoins. Ou bien... Une petite idée d'où pourraient fuir des pyrapolites ? Tu dois sûrement bien les connaître. Oh et... il décroche son téléphone, car oui, même s'il aimait le traditionalisme il n'empêchait qu'il était à la pointe de la technologie, beugla des ordres à ses subalternes. Mobilisez deux quart des troupes de surveillance et dépêchez vous d'aller fouiller les résidences de nos chers réfugiés. Je veux un rapport complet toutes les demi-heures. Et il raccroche, fier de lui.
Mais sa joie est de courte durée puisque son téléphone sonne à peine une minute plus tard. Furieux, le maître décroche.
Je m'en tape qu'il ne veulent pas qu'on fouille chez eux... Quelle loi ?! Y a pas de loi pour le maître de Souen donc bougez votre c*l où je vous vire fissa en supprimant votre prime, c'est clair ?!
Il raccroche et grogne tout en regardant Augure.
Bon, on bouge où tu comptes t'enraciner ici ?
Sur ses mots, il ouvre la porte et vois Abysse plongée dans une discussion sûrement passionnante avec le bleu. Celui là, qu'il touche à un cheveux de sa secrétaire et il repart avec un ravalement de face made in Souen. D'ailleurs... qui c'était ce nouveau là ? Il était passé où le gamin ? Gamin qui revint aussitôt à la place du barbu. Ah, métamorphe donc... Utile.
La naga, grandement, que dis-je, hautement agacée par cet homme, fait mine d'écouter en hochant la tête. Elle n'est même pas étonnée, ou presque, lorsqu'il se métamorphose en une espèce de chose barbue sans nom. Et dire qu'il ne faisait que ressortir les faits évidents... Elle soupire.
Oui oui, mais c'est tout ce que tu as trouvé d'intéressant ? Tout compte fait, tu es peut-être aussi utile que mon employeur de piaf vert...
Nij, ayant entendu les paroles de la petite Abysse ne peut s'empêcher de la fusiller du regard et de grogner. Il lui en touchera deux mots plus tard mais là n'était pas le moment.
Puis Eva commence à parler. Des explications aux airs de folie. Folie qui d'ailleurs la rattrape bien assez vite. L'oiseau penche la tête sur le côté, toujours l'air sérieux en écoutant la demoiselle blessée qui semblait beaucoup tenir à Tchen s'il en croyait son geste de lui tenir la main. Serait-il jaloux ? Non, le grand Nij'Aku n'était jamais jaloux de ces personnes inférieures ! Il grogne cependant un peu avant de grimacer et de détourner le regard.
Et c'est au tour d'Augure de parler. Enfin, parler était un grand mot si l'on prenait en compte ses divers beuglements. Avait-il des gênes de vache ? Ce ne serait pas étonnant vu le tact qu'il avait. Le même que celui d'une vache enragée... L'oiseau de malheur qu'il était regarde rapidement dans toute la chambre d'hôpital. C'était... blanc... Quelques miliciens venaient décorer de leur inutilité cette chambre ainsi que plusieurs moniteurs au son plus qu'agaçant. Le piaf grogne à nouveau avant de se tourner vers l'homme qui avait gâché toute sa semaine.
Ah qu'il ne l'aimait pas. Jamais ils ne pourraient faire ami-ami. De toute manière, le phénix était trop bien pour ce piaf de second rang. Trop bien, trop intelligent, trop rusé, bref, il était le meilleur sur cette planète et personne n'oserait affirmer le contraire.
Enfin, jusqu'à il y a trente secondes...
Augure venait de raccrocher et de se tourner vers la fabuleuse personne qu'il était. Oui, se jeter des fleurs lui permettait de garder un semblant de calme. Nij grince des dents. Personne ne le traitait de la sorte ! Il fronce les sourcils et serre son bras qu'il tient d'un main, ayant les bras toujours croisés. Des idées ? Bien sûr qu'il en avait ! Il en avait toujours ! N'était-il pas le roi des idées ? L'oiseau défis Tchen du regard, le prenant de haut. Puis il soupire et dégage quelques mèches qui étaient venues troubler sa vision de ce magnifique visage horriblement laid.
Au moins, je sers à quelque chose. Bref, je ne vois pas pourquoi je perds mon temps à parler avec une cervelle de moineau comme toi. Oui j'ai des idées, et pas des moindres. Tu viens de menacer Dinu, très bien, c'est ton choix. On ne tirera plus rien d'Eva qui est déjà au pays des licornes roses. Il ne nous reste plus qu'à voir s'il y a des témoins. Ou bien... Une petite idée d'où pourraient fuir des pyrapolites ? Tu dois sûrement bien les connaître. Oh et... il décroche son téléphone, car oui, même s'il aimait le traditionalisme il n'empêchait qu'il était à la pointe de la technologie, beugla des ordres à ses subalternes. Mobilisez deux quart des troupes de surveillance et dépêchez vous d'aller fouiller les résidences de nos chers réfugiés. Je veux un rapport complet toutes les demi-heures. Et il raccroche, fier de lui.
Mais sa joie est de courte durée puisque son téléphone sonne à peine une minute plus tard. Furieux, le maître décroche.
Je m'en tape qu'il ne veulent pas qu'on fouille chez eux... Quelle loi ?! Y a pas de loi pour le maître de Souen donc bougez votre c*l où je vous vire fissa en supprimant votre prime, c'est clair ?!
Il raccroche et grogne tout en regardant Augure.
Bon, on bouge où tu comptes t'enraciner ici ?
Sur ses mots, il ouvre la porte et vois Abysse plongée dans une discussion sûrement passionnante avec le bleu. Celui là, qu'il touche à un cheveux de sa secrétaire et il repart avec un ravalement de face made in Souen. D'ailleurs... qui c'était ce nouveau là ? Il était passé où le gamin ? Gamin qui revint aussitôt à la place du barbu. Ah, métamorphe donc... Utile.
La naga, grandement, que dis-je, hautement agacée par cet homme, fait mine d'écouter en hochant la tête. Elle n'est même pas étonnée, ou presque, lorsqu'il se métamorphose en une espèce de chose barbue sans nom. Et dire qu'il ne faisait que ressortir les faits évidents... Elle soupire.
Oui oui, mais c'est tout ce que tu as trouvé d'intéressant ? Tout compte fait, tu es peut-être aussi utile que mon employeur de piaf vert...
Nij, ayant entendu les paroles de la petite Abysse ne peut s'empêcher de la fusiller du regard et de grogner. Il lui en touchera deux mots plus tard mais là n'était pas le moment.
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Re: Morts en sursis
Sam 5 Sep - 12:03
Dinu Mihai décrocha son téléphone et laissa Augure brailler tout son saoul à l'autre bout de la ligne. C'est qu'il était plutôt expressif... Ilinca dans le bureau écoutait attentivement la demande du Maitre de Tchen. A vrai dire, elle savait depuis ce matin que cette demande arriverait d'une façon ou d'une autre. Une fois la conversation, monologue d'un demi-ange, terminée, Ilinca observa sa directrice le visage impassible.
-Tu vas lui envoyer ce qu'il demande, n'oublie pas de lui donner du détail. Les détenteurs de perçants sont nombreux dans ce pays comme dans d'autres, les morts, les disparus, les perçants perdus... Donne-lui tout. Cependant, ne lui donne pas accès à notre système. Tu ne lui transmettras que s'il cherche quelqu'un en particulier. Nous lui indiquerons les coordonnées.
Imperceptiblement, Ilinca s'inclina et fit demi-tour. Juste avant qu'elle ne passa la grande porte du bureau, Dinu Mihai l'interpella une dernière fois.
-Tu peux aussi le prévenir. Nous avons terminé l'observation, dit la banquière avec beaucoup de sérieux.
Alors Ilinca s'en alla. Elle arriva une heure plus tard à l’hôpital et se fit conduire jusqu'à la chambre d'Eva Carine. Celle-ci était endormie, sous le coup des drogues.
-Tchen, Souen, M. Dagg et Mademoiselle Abysse.
Salutations polies, Ilinca déposa au chevet d'Eva une pile de documents. Les impressions en caractères serrés et en recto-verso valaient presque 5000 pages.
-Madame vous informe aussi que pour localiser un perçant en particulier il vous suffira de le demander, nous vous fournirons les coordonnées de localisations. Quant à cette documentation, la partie une est présente à titre d'information, les titres ont été restitués après la mort de leur détenteur.
Elle allait sortir sans exprimer une seule émotion et se retourna avant de passer la porte.
-Madame souhaite aussi que vous sachiez qu'elle a observé les éléments volés à la bibliothèque. Elle vous conseille de mobiliser les troupes en ville le plus rapidement possible.
Alors Ilinca quitta la chambre. Dénuée de sentiment, l'ombre de Dinu Mihai n'avait pas planifié de rester une minute de plus à l'hôpital. Elle se téléporta à la banque.
-Tu vas lui envoyer ce qu'il demande, n'oublie pas de lui donner du détail. Les détenteurs de perçants sont nombreux dans ce pays comme dans d'autres, les morts, les disparus, les perçants perdus... Donne-lui tout. Cependant, ne lui donne pas accès à notre système. Tu ne lui transmettras que s'il cherche quelqu'un en particulier. Nous lui indiquerons les coordonnées.
Imperceptiblement, Ilinca s'inclina et fit demi-tour. Juste avant qu'elle ne passa la grande porte du bureau, Dinu Mihai l'interpella une dernière fois.
-Tu peux aussi le prévenir. Nous avons terminé l'observation, dit la banquière avec beaucoup de sérieux.
Alors Ilinca s'en alla. Elle arriva une heure plus tard à l’hôpital et se fit conduire jusqu'à la chambre d'Eva Carine. Celle-ci était endormie, sous le coup des drogues.
-Tchen, Souen, M. Dagg et Mademoiselle Abysse.
Salutations polies, Ilinca déposa au chevet d'Eva une pile de documents. Les impressions en caractères serrés et en recto-verso valaient presque 5000 pages.
-Madame vous informe aussi que pour localiser un perçant en particulier il vous suffira de le demander, nous vous fournirons les coordonnées de localisations. Quant à cette documentation, la partie une est présente à titre d'information, les titres ont été restitués après la mort de leur détenteur.
Elle allait sortir sans exprimer une seule émotion et se retourna avant de passer la porte.
-Madame souhaite aussi que vous sachiez qu'elle a observé les éléments volés à la bibliothèque. Elle vous conseille de mobiliser les troupes en ville le plus rapidement possible.
Alors Ilinca quitta la chambre. Dénuée de sentiment, l'ombre de Dinu Mihai n'avait pas planifié de rester une minute de plus à l'hôpital. Elle se téléporta à la banque.
- Dinu Mihai
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Re: Morts en sursis
Lun 23 Nov - 14:20
L'heure passée à attendre dans la chambre d'Eva a eu raison de sa résistance. Endormie, elle ne me voit pas sur le point d'exploser devant la montagne de paperasse fournie par la banquière... Cette foutue sal*pe ne fait jamais rien au hasard. 5000 pages sont autant de vengeances face à un traitement qu'elle n'a pas l'habitude de recevoir. Un jour ou l'autre, il faudra qu'elle descende de son piédestal. D'ailleurs, plus je regarde ces classeurs, plus je me dis que le meilleur moyen de cacher quelque chose, est de le noyer dans la masse. Dinu joue à un trouble jeu.
Sang et larmes.
J'appelle Crochu. S'il existe quelqu'un capable de tirer quelque chose de ça en un temps record, c'est bien lui. Je me contente de lire les petites notes qui parlent d'un rituel pour identifier la plateforme perçant... Les détails du rituels sont une vraie torture et au final le plus utile c'est la mention d'un mage qui fait autorité sur la question en route pour la bibliothèque. Sauf qu'il est bloqué à Tern. Voilà quelque chose d'aisément rectifiable.
Sang et larmes.
- Je vais à Tern. Tu vas à Cerclon voir ce qu'ils ont tiré de la mémoire de Kip.
Je jette un regard à Souen qui en dit long sur mes dispositions à discuter. Il peut ne pas aimer recevoir des ordres, mais ça ne changera pas ce qui allait se passer. Je quitte la chambre sans attendre et sortit de l'hôpital, je prend le chemin de la surface. Dans dix minutes au plus tard je suis à bord du Scimitar et dans une heure au plus je suis de retour à la bibliothèque.
Sang et larmes.
Sang et larmes.
J'appelle Crochu. S'il existe quelqu'un capable de tirer quelque chose de ça en un temps record, c'est bien lui. Je me contente de lire les petites notes qui parlent d'un rituel pour identifier la plateforme perçant... Les détails du rituels sont une vraie torture et au final le plus utile c'est la mention d'un mage qui fait autorité sur la question en route pour la bibliothèque. Sauf qu'il est bloqué à Tern. Voilà quelque chose d'aisément rectifiable.
Sang et larmes.
- Je vais à Tern. Tu vas à Cerclon voir ce qu'ils ont tiré de la mémoire de Kip.
Je jette un regard à Souen qui en dit long sur mes dispositions à discuter. Il peut ne pas aimer recevoir des ordres, mais ça ne changera pas ce qui allait se passer. Je quitte la chambre sans attendre et sortit de l'hôpital, je prend le chemin de la surface. Dans dix minutes au plus tard je suis à bord du Scimitar et dans une heure au plus je suis de retour à la bibliothèque.
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