Une halte auprès de la harde

"Vous m'avez manqué, mes frères."

J'ai atteint la fin du voyage, la grande capitale m'apparu comme un monstre endormi au creux de la plaine jusqu'à ce qu'ils me retrouvent.
En groupe dans les rues sales d'un endroit inaugurant tout les défauts de ces gens venus d'ailleurs, ils m'emportèrent jusqu'à Providence.

Il y avait des visages connus partis peu avant moi. Ceux qui ont senti que l'Entre-Monde était ouverte.
Et des visages inconnus. Ils y avait des serviteurs, ceux qui épousaient notre cause. Je me méfiais de ces opportunistes. Mais dans ces visages inconnus il y avait aussi des frères et sœurs au cœur pur. Leurs familles enfermées dans l'Entre-Monde ont survécus jusqu'à maintenant.
La providence les avaient gardé pour nous les rendre.
L'Infini n'a pas oublié les siens. Il a protégé les plus forts d'entre-nous. Nous ne pouvons pas perdre, n'est-ce pas ?

"Je reviendrai alors !"

On m'a conseillé d'être discrêt. Je dirai que je viens de la zone du dehors, de la campagne pour ces citadins. Je cherche du travail car le paysan qui m'embauchait a perdu sa ferme dans une intempérie.
J'ai besoin d'argent et je veux vraiment travailler.
Je me nomme Azurée du Trèfle, je suis un Papillon de Touen.

Je comprendrai ce pays malade, infecté par ses propres vices et les volontés de créatures qui n'auraient jamais dû avoir tant de pouvoir.
Et je m'en servirai.