Les crimes qui ne paient pas.
Mar 15 Mai - 14:44
Après avoir récupéré ma prime de mission, j'ai pu retrouver la trace de Choups. De Main'l on l'avait logé non loin de Cabèche, la cité était un endroit tranquille mais surtout son style ancien lui permettrait de ne pas se faire remarquer avec un élevage de chèvres... On l'avait fait passer pour le cousin d'un résident, un autre saurien bipède.
Si je cherchais ce lézard maudit par un chupacabra d'un autre monde c'était à cause de son odorat. Un odorat d'une trop grande finesse pour ma sécurité. Il avait noté mon odeur dans sa mémoire et aurait su me repérer, je l'ai senti comme on sent le serpent qui se glisse sous le drap.
Alors j'ai établis ce plan : j'ai ramené Choups aux sanctuaris qui ont noté qu'une bande de villageois (bien armés) en voulait à ses écailles. En tant que commissaire je n'étais pas vraiment un suspect potentiel après tout on l'a sauvé avec Dité. Ils l'ont relogé en s'assurant qu'il soit assez éloigné du village pour ça. Sauf qu'au village quelques têtes de mules avaient soudainement disparues. deux jeunes gens très remontés et plutôt excités à l'idée de chasser un prédateur aussi énorme.
Les deux corps sont enterrés à vingt cinq mètres de profondeur au beau milieu des sapins et j'ai fais attention à découper la mousse pour la replacer ensuite de sorte qu'il serait miraculeux de trouver les tombes sans savoir qu'elles y sont.
Et je suis allé à Cabèche.
Je suis un chasseur de tête.
Ma marque de fabrique : aucune trace. Meurtres à mains nues ou à coup d'épée. Mise en scène des corps.
Je devais donc être discret.
Je vérifiais les gants de cuir sur mes mains et la corde, celle la même que j'avais trouvé quelques jours auparavant dans la taverne du village. Elle était solide et venait de loin. C'était l'indice qui relirait ce village à cet endroit.
Il m'a repéré. Je me tenais en dehors de la maison, sur le sentier et il m'a "vu" avant même d'être sorti. Il m'a ouvert la porte en souriant, il faisait jour, il n'avait rien à craindre. Il le sentait tout de même, ce fond de danger qu'inspirent les monstres. Mais parce qu'il s'y était habitué la première fois, il n'y avait pas repensé durant le voyage jusqu'à Main'l, jusqu'à maintenant.
La porte fermée, il me tourna le dos.
La maison avait l'air plus grande de l'extérieur, je soupçonnais un étage dissimulé.
La corde passée autour de son cou, il s'est débattu et même tout sa force de créature de la nuit ne suffit pas. J'ai tenu huit minutes ainsi jusqu'à ce qu'il tombe enfin. Huit longues minutes et je finis par lui trancher la tête avec un couperet trouvé là. Je laissais l'entrée se couvrir de sang et lévitais jusqu'au plafond.
Il y avait bien un étage. On trouvait l'entrée derrière une armoire qui éraflait le sol à chaque fois qu'on la poussait. Elle était très lourde, je dus la renverser pour passer.
Sous les combles, des oeufs, allongés et gris comme la pierre. Mais Choups n'était pas une femelle. Sa femelle se tenait là au milieu des oeufs prête à mourir pour défendre sa progéniture. Et elle avait vu mon visage.
Aucune chance possible. Elle se jeta sur moi je la transperçais de mon épée. Elle ne s'attendait pas à voir la lame léviter dans le vide, elle s'arrêta nette et s'écroula sur le sol, je finis par lui couper la tête à elle aussi. Et j'ai brisé chaque oeuf, un par un, m'assurant que toute la maison était parfaitement vide.
La basse cour qui regroupait les chèvres s'enflamma quelques minutes après et je m'éloignais dans les broussailles. Sûr que personne ne saurait me relier à ce crime là. C'était l'apparence d'un crime de vengeance, pas d'un assassinat dont "Fafnir" serait l'auteur.
Si je cherchais ce lézard maudit par un chupacabra d'un autre monde c'était à cause de son odorat. Un odorat d'une trop grande finesse pour ma sécurité. Il avait noté mon odeur dans sa mémoire et aurait su me repérer, je l'ai senti comme on sent le serpent qui se glisse sous le drap.
Alors j'ai établis ce plan : j'ai ramené Choups aux sanctuaris qui ont noté qu'une bande de villageois (bien armés) en voulait à ses écailles. En tant que commissaire je n'étais pas vraiment un suspect potentiel après tout on l'a sauvé avec Dité. Ils l'ont relogé en s'assurant qu'il soit assez éloigné du village pour ça. Sauf qu'au village quelques têtes de mules avaient soudainement disparues. deux jeunes gens très remontés et plutôt excités à l'idée de chasser un prédateur aussi énorme.
Les deux corps sont enterrés à vingt cinq mètres de profondeur au beau milieu des sapins et j'ai fais attention à découper la mousse pour la replacer ensuite de sorte qu'il serait miraculeux de trouver les tombes sans savoir qu'elles y sont.
Et je suis allé à Cabèche.
Je suis un chasseur de tête.
Ma marque de fabrique : aucune trace. Meurtres à mains nues ou à coup d'épée. Mise en scène des corps.
Je devais donc être discret.
Je vérifiais les gants de cuir sur mes mains et la corde, celle la même que j'avais trouvé quelques jours auparavant dans la taverne du village. Elle était solide et venait de loin. C'était l'indice qui relirait ce village à cet endroit.
Il m'a repéré. Je me tenais en dehors de la maison, sur le sentier et il m'a "vu" avant même d'être sorti. Il m'a ouvert la porte en souriant, il faisait jour, il n'avait rien à craindre. Il le sentait tout de même, ce fond de danger qu'inspirent les monstres. Mais parce qu'il s'y était habitué la première fois, il n'y avait pas repensé durant le voyage jusqu'à Main'l, jusqu'à maintenant.
La porte fermée, il me tourna le dos.
La maison avait l'air plus grande de l'extérieur, je soupçonnais un étage dissimulé.
La corde passée autour de son cou, il s'est débattu et même tout sa force de créature de la nuit ne suffit pas. J'ai tenu huit minutes ainsi jusqu'à ce qu'il tombe enfin. Huit longues minutes et je finis par lui trancher la tête avec un couperet trouvé là. Je laissais l'entrée se couvrir de sang et lévitais jusqu'au plafond.
Il y avait bien un étage. On trouvait l'entrée derrière une armoire qui éraflait le sol à chaque fois qu'on la poussait. Elle était très lourde, je dus la renverser pour passer.
Sous les combles, des oeufs, allongés et gris comme la pierre. Mais Choups n'était pas une femelle. Sa femelle se tenait là au milieu des oeufs prête à mourir pour défendre sa progéniture. Et elle avait vu mon visage.
Aucune chance possible. Elle se jeta sur moi je la transperçais de mon épée. Elle ne s'attendait pas à voir la lame léviter dans le vide, elle s'arrêta nette et s'écroula sur le sol, je finis par lui couper la tête à elle aussi. Et j'ai brisé chaque oeuf, un par un, m'assurant que toute la maison était parfaitement vide.
La basse cour qui regroupait les chèvres s'enflamma quelques minutes après et je m'éloignais dans les broussailles. Sûr que personne ne saurait me relier à ce crime là. C'était l'apparence d'un crime de vengeance, pas d'un assassinat dont "Fafnir" serait l'auteur.
Clos
- Fafnir
- Suivi :
Titre : Perçant,
Race : Demi-dieu
Statut : Ex-assassin, Commissaire pour K'ouen
Notes :Officiellement
Rurik Ingmar
nouveau résident et commissaire de K'ouen.
(avant : assassin de Souen : Fafnir)
Messages : 244
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