Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Romo et July - par Cixi

Lun 19 Sep - 10:44


Protagonistes:

Cixi: July, renarde du clan des K'Pulays
Nicolaïs Amadeus: Romo, prince du royaume des Mont-Aigus
Mouna: Léonore, princesse du royaume des Mont-Aigus (sœur de Romo)
Ryner: Le chevalier noir (fiancé de Léonore)
Uriko Sheron: La Reine Moana des K'Pulays
Khrones: Roi des Mont-Aigus (forme humaine)


.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

~Prélude

.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

La pénombre règne dans la salle, des rideaux d’un vert bouteille particulièrement lourds et épais maintiennent la scène fermée à tout œil curieux jusqu’à ce qu’un homme-tigre blanc passe par la démarcation entre les deux rangées de tissus pour apparaître, droit, majestueux, vêtu d’un plastron d’argent- du moins ressemblant à de l’argent – avec une grande toge nouée sur son épaule gauche. Tenant un long bâton doré rappelant évidemment un sceptre, il regarde d’un air digne le public, sa tête suivant son regard d’un bout à l’autre de la salle.

« Mesdames et Messieurs, bonsoir. Le monde dans lequel vous allez être transporté, est en proie à la peur des différences depuis la nuit des temps. Les animaux d’intelligence supérieure, nommés les K’Pulays, essaient tant bien que mal de vivre en paix dans leur contrée, où la reine, Dame Moana, tente de gouverner avec sagesse et magie. Mais les hommes jalousent cette magie, et craignent qu’un jour, les K’Pulays n’en fassent usage pour faire la guerre à leur encontre, et malgré de nombreuses tentatives pour s’emparer de ce pouvoir, la reine Moana a toujours su repousser l’ennemi sans partir à l’offensive à son tour, assurant tant qu’elle le pouvait la paix pour son peuple. »

Voix grave et monocorde, le tigre-blanc ne faisait qu’aller et venir d’une personne à l’autre, l’air toujours grave, les mains jointes dans le dos. Prenant une profonde inspiration, il reprit en hochant légèrement la tête

« L’histoire que nous allons vous raconter aujourd’hui, concerne un peuple d’humains en particulier, les Mont-Aigus. Ce royaume, comme tous les autres, semblait jalouser la magie des K’Pulays, mais un homme en particulier, y voyait là un objet de curiosité, un moyen de préserver la paix sur son propre peuple, lorsqu’il constata que la Reine Moana ne se servait de ses pouvoirs que pour se défendre. Sa curiosité le poussa jusqu’à la Forêt de Vérona, sans arme, où sa sœur et lui cherchèrent un moyen d’en apprendre plus sur cette magie très précieuse. C’est là que cette histoire commence. »

Il s’inclina alors, respectueusement d’un côté, puis de l’autre, et enfin vers le fond de la salle avant de disparaître à reculons derrière le rideau.

.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

~Acte 1 : une rencontre~

.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

Le rideau s’ouvre sur un décor de verdure, le fond représente une forêt dense aux fleurs délicates et probablement parfumées, des papillons de papier volent, poussés par des ventilateurs dont le bruit laisse penser au vent soufflant dans les branches. Un homme et une femme entrent en scène, lui a une capuche ramenée sur sa tête et un bandage sur les yeux, un corbeau noir repose sur son épaule alors que sa sœur aux longues oreilles et cheveux blonds – une perruque ayant été accrochée pour l’occasion – s’accroche à son bras. Ils marchent très doucement, s’arrêtant bien avant le milieu de la scène. Tous deux vêtus de longues capes, ils regardent autour d’eux, comme s’ils cherchaient quelque chose alors qu’une légère musique d’ambiance aux violons souffle dans la salle. La jeune femme se tourne alors vers son frère, un doux sourire aux lèvres alors qu’il regarde résolument devant lui, seul le corbeau semble regarder ce qu’il se passe aux alentours

« Nous y sommes, Romo. La Forêt de Vérona… c’est ici que j’ai rencontré July pour la première fois. »
L’homme hocha la tête d’un air entendu alors que le corbeau s’agita quelque peu.

« Es-tu sure qu’elle viendra aujourd’hui ? » demanda t’il d’une voix douce mais trahissant une pointe d’inquiétude
- « Non, je ne peux en être sure. Il m’est arrivé plusieurs fois de ne pas la voir malheureusement, mais c’est devenu de plus en plus rare ! Je pense que ses pouvoirs lui permettent de me détecter de plus en plus loin. »
- « Fascinant ».


Un sourire illumina le visage de Mouna ainsi déguisée pour l’occasion de cette pièce, elle regarda une nouvelle fois autour d’elle alors que la musique changea, des cordes plus graves se faisaient entendre, signe de quelqu’un ou quelque chose en approche. Un bruit de broussaille fut alors provoqué à l’aide de papiers froissés, puis Cixi entra doucement, son collier d’argent autour du cou, elle grondait doucement.

« Comment as-tu osé venir accompagnée, Léonore ? » demanda t’elle sur un ton de reproche. La musique autour s’était tue, les papillons ne volaient plus et les lumières avaient été diminuées, baignant la scène d’une teinte verdâtre plutôt sombre. Mouna se plaça alors devant Nicolaïs, écartant les bras comme pour le protéger alors que l’aveugle n’avait pas bougé.
« Pardonne moi, July. Il s’agit de mon frère ! Je t’ai déjà parlé de lui. Pardonne moi mais, il tenait vraiment à te rencontrer… » un ton doux mais inquiet, les pouvoirs de la renarde pouvaient les tuer si elle le souhaitait, mais la bête n’était pas de ce genre là, comme le reste de son peuple, sa magie ne devait servir qu’à la protéger, et les lois étaient claires, il était interdit de tuer les humains. Les Mont-Aigus ne dérogeaient pas à la règle. Majestueuse et imposante, Cixi avança d’un pas, mais de la même manière, elle n’atteignit pas le milieu de la scène qui demeurait vide, fixant les deux individus en levant le museau pour capter leur odeur. Finalement, Nicolaïs poussa l’elfe du bras, le corbeau sur son épaule tremblant un peu devant l’animal, avant de se rapprocher un peu d’elle.

« C’est moi qu’il faut pardonner. J’ai insisté pour vous rencontrer, jeune K’Pulays. »
- « Je sais pourquoi vous vouliez me rencontrer. Vous voulez en apprendre plus sur notre magie ! Mais je n’ai pas le droit de vous instruire. »
- « Vos pouvoirs servent à protéger, j’aimerais pouvoir protéger mon royaume de la même manière, votre peuple n’est pas le seul en guerre contre les humains ! D’autres veulent étendre leurs terres. »
- « Les humains ne veulent jamais se contenter de ce qu’ils ont ! Si vous obtenez le moindre pouvoir, vous ne saurez jamais vous en servir que pour la paix ! Vous en userez toujours pour la guerre ! »
- « Sauf si je suis le seul à pouvoir m’en servir. »


La musique reprend alors, Cixi commence à tourner le dos aux deux acteurs pour regarder la foule d’un air inquiet alors qu’elle se met à chanter ses craintes

Il semble si différent…
Jeune et innocent mais pourtant
Je ne peux laisser aller ces sentiments
Qui pourraient causer bien des tourments

La lumière s’éteint sur la renarde pour illuminer Nicolaïs, qui se met à chanter dans un simple murmure, sans vraiment de mélodie, plus une conversation signifiant ses pensées et ses propres craintes

Elle semble si différente
Rien de ce que j’ai connu et pourtant bien vivante
Comment pourrais-je la rendre plus confiante ?
Ou encore faire d’elle ma confidente ?

Mouna s’avança un peu plus, la lumière l’éclairant à son tour alors qu’elle semblait vouloir les forcer à communiquer, son regard passait de l’un à l’autre, comme s’ils venaient de se disputer et qu’elle serait la clé de leur réconciliation. La musique se fit légèrement plus rythmée, tout en restant douce et délicate. Le bruit du vent recommença et les papillons de papier revinrent sur la scène, Cixi les suivant du regard avec excitation, comme si elle se tenait prête à leur bondir dessus.

Allons allons ! Pas de ça entre nous !
La guerre n’a pas lieu d’être, il ne faut pas de jaloux.
July, nous ne voulons pas te faire du tort, ça ne vaut pas le coup
De se disputer alors que tout pourrait être tellement plus doux… »

La renarde se retourna alors, fixant l’étrange couple avant de lever le museau en particulier vers Nicolaïs alors que le refrain se faisait plus entraînant encore pendant qu'ils chantaient tous ensembles

Les différences sont la clé de la guerre
Il faut nous battre pour éviter ce qui a eu lieu naguère
Viens à moi mon ami et ensemble nous changerons les choses
Afin que la vie en ce jour devienne bien plus rose.

L’homme et la renarde s’approchent alors d’un pas, un sourire éclaire un peu le visage de Nicolaïs qui tend le bras vers elle, pendant que la lumière éclaire principalement Cixi qui reprend sa chanson d’une voix moins inquiète

Il semble si différent,
Quelque chose en moi le ressent
Je peux peut-être l’aider dans son élan
Et m’approcher encore de cet être fascinant

À son tour, Nicolaïs se met à murmurer, un nouveau pas vers la renarde alors qu’il a le bras tendu vers elle, la lumière l’éclairant à son tour pour la tirade de ses pensées tourmentées

Elle semble si différente
Et pourtant toujours de manière lente
Je veux m’approcher et faire cesser cette attente
La connaître, la découvrir, quelle créature étonnante.


Le rythme changea encore, se faisant plus rapide alors que Mouna hochait la tête en souriant, se plaçant finalement entre eux mais quelques pas en arrière, juste pour les regarder alors qu’ils sont sur le point de se toucher

C’est cela, il faut s’entraider
Si nous souhaitons vraiment amener la paix
Entre nos peuples pour que plus jamais
La guerre ne vienne à nous séparer. »

Un nouveau pas en avant, Nicolaïs posa enfin sa main sur la tête de Cixi, elle ferma alors les yeux alors que l’air du refrain reprenait en fond sonore

Les différences sont la clé de la guerre
Il faut nous battre pour éviter ce qui a eu lieu naguère
Viens à moi mon ami et ensemble nous changerons les choses
Afin que la vie en ce jour devienne bien plus rose.

Et là, tout devint noir et le silence se fit. On pouvait voir si l’on regardait bien, que les décors étaient changés. Les acteurs avaient quitté la scène, et lorsqu’enfin les lumières revinrent, le fond représentait un mur de pierre avec des armes peintes comme si elles y étaient accrochées. D’autres armes avaient été posées par-ci par là, des draperies et des armures aussi, l’ensemble laissait croire à une salle d’arme. Un homme se dressait là, entièrement vêtu de noir, les bras croisés alors qu’il regardait quelque chose posé sur la table devant lui. Ryner fixait d’une grande concentration la carte du monde alors qu’un homme s’approcha d’un air fier. Si l’on regardait bien, l’on pouvait reconnaître Khrones, le tigre blanc qui avait croqué une noizumène. Ses cheveux étaient blancs mais sa stature restait nettement imposante alors qu’il portait exactement le même plastron et la même toge, à l’exception que désormais, il portait une couronne sur la tête. Les bras croisés dans le dos, il s’avança d’un pas pour parler d’une voix grave

« Chevalier noir, que fais-tu encore là ? Il me semble que ma fille te cherchait ce matin. »
Le silence régna quelques secondes avant que Ryner ne réponde d’une voix douce, presque lasse
« Votre fille ne cesse de me chercher, pourtant je suis toujours ici, à chercher un moyen de contrer cette puissance magique. »

Le roi hocha la tête d’un air ennuyé

« Ma fille souhaiterait que nous laissions les K’Pulays tranquilles. Tu ne sembles pas approuver ? »
- « Si nous les laissons tranquilles, rien ne nous dit qu’ils ne chercheront pas à l’avenir à passer à l’offensive alors que nous ne serions plus préparés. »
- « Et si elle avait raison ? Les K’Pulays, aussi loin que nous le savons, n’ont jamais été les premiers à attaquer. »
- « Il y a un début à tout ».
murmura le chevalier noir en fronçant les sourcils. Un soupir s’échappa des lèvres du roi qui finit par tourner le dos pour se préparer à partir

« Selon toi, la guerre est donc indispensable à la paix ? En tant que fiancé de Léonore, tu es libre de mener mes troupes comme bon te semble, mais prends garde ! Son bonheur compte bien plus à mes yeux que les lois qui m’obligent à te nommer chef de guerre. Elle te cherche, va la trouver. Laisse ces cartes pour le moment. »

L’homme leva les yeux au ciel et s’appuya sur la table, visiblement agacé.

« Très bien majesté. »

Puis, lorsque le roi le laissa seul, l’assassin se contenta de murmurer

« Mais je n’en ai pas terminé. »

Et le rideau se referma, mettant fin au premier acte.
Cixi
Cixi

Féminin Suivi : Romo et July - par Cixi 2morr0n Romo et July - par Cixi 20qnlsp
Romo et July - par Cixi Noizumne:5

Race : Loup-renard
Messages : 1773

Re: Romo et July - par Cixi

Lun 19 Sep - 10:56


.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

~Acte 2 : l’amour interdit~

.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

Les rideaux toujours tirés, une voix grave se fait entendre. Pour ceux qui ont l’oreille, ils sauront reconnaître celle de Khrones sous l’effet de la noizumène, sa voix étant un peu moins féline, trahissant cette apparence qui durera jusqu’à la fin de la pièce alors que les instruments à corde et les flutes jouent une nouvelle mélodie particulièrement douce

« Ainsi, Romo et July s’étaient rencontrés, l’un curieux de connaître les secrets de la magie des K’Pulays, l’autre intriguée par cet homme si différent de ceux qu’elle avait déjà connus. La cécité du prince des Mont-Aigus était-elle pour quelque chose dans sa manière de voir le monde ? Romo lui-même l’ignorait, et alors que sa sœur se battait au château contre son fiancé pour qu’il cesse ses tentatives de guerre contre les créatures de la forêt de Vérona, le prince et la renarde se rencontraient régulièrement dans cette même clairière… et les jours s’écoulaient ainsi… »

Les rideaux s’ouvrirent alors sur les décors de la forêt, les lumières au sol rappelaient une herbe douce et verte, des buissons de papiers avaient été disposés par endroit et les papillons volaient encore, portés par les ventilateurs un peu partout sur la scène. Allongée au centre, Cixi avait posé sa tête sur ses pattes alors que Nicolaïs se reposait contre elle, le corps de la renarde jouant le rôle d’un coussin moelleux pendant que le jeune homme fixait le plafond. Allongé de tout son long, il avait croisé ses mains sur son ventre et semblait fixer le ciel. Ce fut lui qui prit la parole le premier, d’une voix calme et posée, mais quelque peu interrogative alors que les projecteurs se fixaient sur eux

« Je me demande quel animal j’aurais été si j’avais été un K’Pulays… »

La renarde se redressa alors, le regardant d’un air visiblement surpris

« Hum… tu portes sur toi l’odeur des oiseaux. Je pense que tu aurais été un griffon. »

Le jeune homme se mit à rire avant de se tourner vers elle et de passer affectueusement sa main sur sa tête, elle ferma un instant les yeux avant de les rouvrir pour le fixer

« Et selon toi ? Si j’étais humaine ? Je serais comment ? »

Il sourit simplement, haussant les épaules « Je ne sais pas vraiment, mais surement très belle ! »
- « Qu’est-ce qui te fait dire ça ? »
- « Tu sais, je suis aveugle. Pour moi, c’est la beauté du cœur qui compte… »


Il enfonça un peu plus ses doigts dans ses poils alors qu’il fixait à nouveau le ciel. Évidemment, il ne regardait rien, bien que le corbeau sur son épaule fixait le public, malgré tout, il semblait pensif, jusqu’à ce que Cixi reprenne

« Je pense que j’aurais aimé être humaine… »

Il se figea alors, et se redressa pour la regarder. Elle cligna des yeux, craignant d’avoir dit quelque chose de stupide, mais lui affichait un large sourire

« C’est vrai ? » elle cligna encore des yeux
- « Oui… »

Il enlaça alors son cou, elle en fut visiblement surprise, mais de manière agréable. Fermant les yeux paresseusement alors qu’il semblait perdu lui-même dans ses pensées. La musique aux alentours se fit plus douce encore, alors qu’il se détachait d’elle en souriant

« Avec tout ce que tu m’as appris sur vos magies, je suis sur de pouvoir créer une potion qui saura te rendre humaine ! »
La musique se fit alors quelque peu dramatique, signe que quelque chose se préparait et effectivement, un éclairage assez faible illumina un coin de la scène où l’on pouvait voir Ryner appuyé sur ce qui devait être un arbre, les bras croisés, une jambe relevée alors qu’il épiait les deux protagonistes. Il releva alors le menton et disparut en même temps que les lumières de la scène.

Le silence régna, jusqu’à ce que, progressivement, les contrebasses se fassent entendre, laissant le son grave envahir progressivement la salle alors que les lumières réapparaissent sur une salle du trône. Khrones sous son apparence humaine siège sur un fauteuil à dorures et coussins rouges, Mouna et sa perruque blonde assise d’un côté, Nicolaïs de l’autre. Tous sont vécus de manière royale, excepté celui qui s’avance au milieu de la scène, entièrement vêtu de noir, Ryner met un genou à terre.


« Majesté. J’ai à vous parler d’un sujet grave. »
- « Parle mon ami. »
manifesta le roi de sa voix intriguée. Les lumières dansaient autour de la scène comme si les murs étaient couverts de torches enflammées, offrant un contraste de plus en plus rougeâtre, signe du drame qui se préparait
« Je crains qu’il ne faille faire sortir vos enfants. »
- « Je n’ai rien à leur cacher. Parle. »


Un silence de mort se fit, jusqu’à ce que Ryner lève les yeux vers son souverain avant de les porter sur Nicolaïs

« J’ai surpris une conversation entre votre fils, Romo, et une K’Pulays ce matin. »

Les mains de Nicolaïs se crispèrent alors sur son fauteuil alors que le roi le fixait d’un air irrité, sourcils froncés, torse bombé, la musique se faisait de plus en plus rapide et dramatique.

« Il semblerait que votre fils complote pour ramener une K’Pulays parmi nous en usant de leur magie pour la transformer en humaine. Effectuant ainsi un pur acte de sorcellerie contre nature ! »

Nicolaïs se leva alors, mais le roi fut plus rapide et lui empoigna l’épaule en le fixant d’un air furieux

[color=black] « Est-ce la vérité ? »
- « Oui mais... Elle ne souhaite devenir humaine que pour pouvoir rester auprès de moi, père ! Pour que je… puisse l’épouser. »


Nicolaïs rougit alors, bien que ce ne fut pas visible sur l’instant pour la foule, le jeune homme était probablement gêné de devoir jouer une telle tirade, son jeu d’acteur n’était peut être pas aussi impressionnant, disons que cela tombait bien. Khrones lui mima une gifle magistrale, un bruitage du claquement avait été produit depuis derrière le rideau au même moment alors que la musique se faisait de plus en plus intense et dramatique

« Tu es stupide ! Elle se sert de toi pour nous amadouer et que nous cessions cette guerre contre son clan ! »
- « Père ! Non ! July ne ferait jamais cela ! »


Mouna s’était levée, mais le roi n’écoutait rien et se tourna quelque part, comme s’il regardait quelqu’un de précis

« Emmenez le au cachot ! Qu’il ne revoit jamais cette K’Pulays ! »

Et les lumières s’éteignirent. Un silence de mort régnait à présent, pendant les quelques secondes nécessaires au changement de décor, jusqu’à ce qu’un bruit d’une plume sur du papier se fasse entendre, et une toute petite lumière, telle une lampe de chevet apparut pour ne laisser apparaître que Ryner en train d’écrire sur un bureau. L’un des corbeaux de Nicolaïs apparut alors, et il y enroula le message avant que la scène ne soit à nouveau plongée dans le noir.

Le style de musique changea totalement, laissant d’avantage les instruments à vent dominer, des oiseaux chantant se retrouvaient en fond sonore alors que les lumières dans les tons jaunes et vert illuminaient une scène représentant de nouveau une grande clairière, mais le fond était désormais une sorte de hutte faite de branches et des fleurs partout. Uriko se tenait au centre de la scène, un corbeau sur l’épaule et une lettre dans les mains. Vêtue d’une toge d’un intense rouge sang, elle jeta la lettre au sol alors que sa voix résonna dans toute la salle


« Qu’on fasse venir July immédiatement ! »

De nouveaux, des violons se firent entendre, accélérant le rythme alors qu’Uriko faisait les cent pas autour de la scène, commençant à chanter pendant que la lumière la suivait pas à pas

« Amis, ennemis, il est temps de faire un choix !
K’Pulays, Mont-Aigus, il est temps de savoir son camp !
Comment peut-on se sentir ainsi trahi, perdre une part de soi
Alors que jamais une telle chose ne s’était produite auparavant ? »

Faisant toujours les cent pas, Cixi entra alors, la reine pointa du doigt la renarde l’air furieux alors que la musique s’accélérait brutalement

« TOI ! Comment as-tu osé te rebeller
Contre ton sang, ton peuple et tes ancêtres ?
Vouloir ainsi disparaître, devenir une autre, cesser d’exister
En temps que l’une des nôtres pour devenirs l’un de ces êtres ? »

Cixi coucha les oreilles et baissa honteusement la tête. Uriko s’approcha alors pour entamer le refrain, se mettant à genoux devant elle pour prendre sa tête dans ses mains, les deux créatures chantant ainsi ensembles dans une musique des plus douces et tristes

« Être ou ne pas être, est-ce réellement la question ?
Choisir ce que l’on est, vivre comme on est, aimer ce que l’on a
Pourquoi le monde ne peut-il pas s’adapter à mon moi profond ?
Pourquoi est-ce moi qui doit supporter ce que je suis et non ce qui me va ? »

Uriko se leva alors, l’air indigné, marchant en tournant le dos à la renarde qui s’avança pour chanter à son tour. La musique redevenant plus rythmée et dramatique au fur et à mesure de ses petits pas

« Ma reine, je ne renie pas ce que je suis…
Je veux juste écouter mon cœur et ce qu’il me dit de faire…
Il est différent, je vous le jure ! Je l’aime, je vous le garantis.
Je vous en prie, ne m’en voulez pas, mais je souhaiterais tellement lui plaire. »


Uriko se retourna alors, les yeux écarquillés d’horreur alors que Cixi poursuivait, une fois de plus, la musique était rapide et endiablée

[center] « Vous ne pouvez pas comprendre cette douleur !
Tout ce que vous voyez, ce sont nos différences !
Mais pour une fois je vous en prie, écoutez votre cœur
Et laissez moi partir sans exécuter votre sentence… »

Une fois de plus, le rythme se ralentit, plus douce, plus fine alors qu’Uriko se retournait le regard triste, les deux créatures se fixant l’une et l’autre d’un air presque désespéré alors que le refrain se faisait de nouveau entendre

« Être ou ne pas être, est-ce réellement la question ?
Choisir ce que l’on est, vivre comme on est, aimer ce que l’on a
Pourquoi le monde ne peut-il pas s’adapter à mon moi profond ?
Pourquoi est-ce moi qui doit supporter ce que je suis et non ce qui me va ? »

La musique s’était éteinte alors qu’Uriko s’était figée au milieu de la scène. Hochant la tête de gauche à droite, la reine manifesta sa peine à l’égard de la renarde

« Le monde ne fonctionne ainsi, July. Homme et animal ne peuvent s’aimer. Tu ne reverras plus jamais ce Romo. »

Et les lumières s’éteignirent sur la fin de l’acte 2.
Cixi
Cixi

Féminin Suivi : Romo et July - par Cixi 2morr0n Romo et July - par Cixi 20qnlsp
Romo et July - par Cixi Noizumne:5

Race : Loup-renard
Messages : 1773

Re: Romo et July - par Cixi

Lun 19 Sep - 11:06


.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

~Acte 3: un amour jamais vaincu~

.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.

Comme au début de chaque acte, les rideaux restent un moment tirés, aucun son, aucune musique, aucune lumière, la salle toute entière est plongée dans les ténèbres au moment où la voix de Khrones résonne comme une corne dans la brume

« Ainsi donc, Romo et July se retrouvaient chacun capturé par son propre clan. Le chevalier noir s’empara des travaux et des recherches du prince pour échafauder le plan qui leur permettrait la victoire sur les K’Pulays. La guerre était déclarée, les Mont-Aigus passeraient à l’attaque le soir même. »

Le rideau s’ouvre alors sur cette pièce de pierre, là où l’on a vu à plusieurs reprises le chevalier noir réfléchir à ses propres plans. La table où il étudiait ses cartes est toujours disposée au milieu de la scène, le fonds peint en mur de pierre est faiblement éclairé comme si des torches étaient disposées quelque part, il n’y avait qu’une chaise inoccupée alors que Ryner s’appuyait pour regarder les papiers disposés sur la table.

Mouna affublée de sa perruque blonde entra alors précipitamment


« Est-ce donc vrai ? Vous allez vraiment partir en guerre contre les K’Pulays ? »

Le chevalier se retourne alors, lorsque le spot éclaire Mouna, la lumière est d’une couleur dorée, alors qu’elle est bleutée lorsqu’elle est posée sur Ryner, ajoutant le contraste d’amour et de froideur entre les fiancés

« Oui. Nous avons enfin l’arme qui nous permettra de gagner cette guerre, et ce grace à votre frère ! »
- « Ses recherches n’avaient pas pour but de vaincre les K’Pulays ! Vous le savez ! Je vous en prie, ce qu’il voulait, c’était la paix ! Comment pouvez-vous utiliser ses travaux pour faire le mal ? Il n’a créé que des potions et sortilèges de défense ! »


Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Ryner – très léger, il ne fallait pas trop lui en demander – lorsqu’il passa un index sous le menton de sa promise

« Parfois, ma chère. Un bouclier peut être une arme redoutable s’il est bien manié. »

Une musique commença alors à monter, doucement, sourdement, grave dans un premier temps, puis de plus en plus aigue lorsque Mouna leva la main devant son nez, ouvrit son poing et souffla une poussière – à base de craie – sur le visage de son fiancé qui battit un instant des cils avant de tomber en arrière, endormi. La jeune femme se tourna alors vers le public, la lumière qui l’éclairait était désormais bleue pour symboliser sa peine alors que la musique se faisait douce avec de petits airs de violons rapides

« Pardonne moi, mon aimé. Je ne peux te laisser faire… »

Et elle se mit à courir hors de la pièce. Les lumières s’éteignirent juste le temps de retirer la table, la chaise – et Ryner, puis la pièce de pierre revint et Nicolaïs était assis par terre, son corbeau sur l’épaule afin qu’il puisse quand même voir ce qu’il se passait autour de lui, même si son personnage était censé être aveugle, toute la scène était dans l’obscurité sauf lui qui était illuminé d’une lueur rouge. Aucun son, à part le bruit des pas amplifié de Mouna qui accourait jusqu’à lui. Elle se précipita sur lui, enlaçant son cou avant de poser ses mains sur ses épaules alors qu’il levait le visage vers elle

« Léonore ? »
- « Oui Romo. Il faut faire vite ! Père a décidé d’engager la guerre contre les K’Pulays ! Le chevalier a l’intention d’utiliser tes recherches contre eux, je ne sais pas de quelle manière… il faut faire vite ! »
- « Que veux-tu que je fasse ? Je ne peux prendre l’épée, tu sais que je ne sais pas combattre ! »
- « Qui te demande de combattre ? Si July devient humaine, elle ne sera plus une K’Pulays ! La guerre n’aura plus lieu d’être !»
- « Tu perds l’esprit ma sœur, le chevalier noir se moque bien de l’apparence de July ! Cela n’était qu’un prétexte ! »
- « Mais pas pour notre père ! Il se laisse manipuler, mais la reine des K’Pulays ne voudra pas la guerre, si elle décide de ne plus attaquer pour laisser July partir, il obligera les troupes à fuir ! Vite ! Le temps presse, tu dois terminer ton sortilège ! »


Et les lumières s’éteignirent.

On entendit le bruit de mouvements sur la scène, signe qu’on déplaçait les décors, et lorsque tout redevint clair, on se retrouvait de nouveau dans la prairie des K’Pulays, herbe verte, lumières dans les tons jaunes et autres couleurs, papillons de papiers et musique douce. Malgré tout, des bruits de bataille se faisaient entendre en fonds sonore, et l’on pouvait voir Cixi couchée sur le côté gauche de la scène, alors qu’Uriko entrait du côté droit.


« Entends les bruits de la guerre ! Les Mont-Aigus passent à l’offensive pour nous anéantir sous l’affront de votre amour ! Est-ce que ça en valait la peine ? »

Cixi se redressa alors, sans bouger, comme si elle était enchaînée

« Je ne sais pas si ça en valait la peine ! Mais cette guerre est stupide ! »
- « Je n’ai pas demandé cette guerre ! Ils l’ont demandée ! Et toi tu veux devenir l’une des leurs ? »
- « Si je deviens l’une des leurs, il n’y aura plus de guerre ! Romo est prince du royaume ! Nous aurions pu sceller un véritable traité de paix. »
- « Je vois… tu es donc décidée… »


Les lumières se braquèrent alors sur Uriko uniquement, Cixi n’était plus visible, dissimulée dans l’obscurité, signe que le public allait assister au monologue des pensées de la panthère

« Pauvre enfant pleine d’illusion. Très bien, tu veux rejoindre ton amant ? Il en sera ainsi, mais tu partiras en guerre contre ceux que tu veux défendre ! Le sort que je te réserve sera celui de la vengeance, tu tueras notre ennemi de tes crocs et de tes griffes, et là alors ils comprendront qu’ils ont eu tort de vouloir te voler à nous ! »

Puis les lumières éclairèrent de nouveau la scène, et Uriko s’approcha de Cixi en tendant le bras

« Très bien, mon enfant, qu’il en soit ainsi. Si tu l’aimes vraiment, va le retrouver… »

Elle posa alors la main sur la tête de Cixi, la lumière était devenue rouge alors que la musique en fond prenait un air des plus dramatiques, cordes, piano, percussions, tout laissait entendre à la déclaration de guerre et la renarde se mit alors à gronder pendant que les lumières s’éteignaient.

Les bruits de guerre augmentèrent, et lorsque les lumières revinrent, nulle trace de papillons – sauf ceux qui n’avaient pas été balayés – dans le panneau du fond l’on pouvait voir d’un côté des soldats humains peints en armure, de l’autre des lions, loups, ours qui se jetaient les uns sur les autres, signe d’une bataille féroce.

Ryner s’avança alors, l’épée à la main, puis Cixi à son tour, le poil hérissé, babines retroussées. Le chevalier s’avança d’un pas


« Te voilà enfin, traitresse ! Afin que nulle paix ne soit possible, tu périras de ma main ! »

Afin que le public comprenne la situation, la voix d’Uriko se fit entendre

« July ne pouvait entendre le chevalier, entièrement sous mon emprise, son esprit et son instinct tout entier exigeait qu’elle le tue, puis qu’elle tue Romo lorsqu’il se présenterait à elle »

La renarde se jeta alors sur Ryner, visant le bras sur lequel l’on avait placé une épaisse protection, puis elle le lâcha et recula, il donna un coup d’épée qu’elle esquiva avant de repasser à l’attaque, la scène de combat durant ainsi quelques secondes jusqu’à ce qu’elle vise l’épais col de son « armure » et qu’ils tombent tous les deux en arrière. On pouvait alors voir l’épée passer derrière la renarde, la lumière était rouge pour symboliser le sang et toutes les musiques cessèrent. La renarde se redressa alors, recula de quelques pas et tomba alors que les voix d’Uriko et de Mouna se firent entendre en même temps

« NON ! »

Chacune se précipita, Mouna vint placer la tête de Ryner sur ses genoux, Uriko s’approchait de Cixi allongée sur le flanc. La petite fée se mit alors à pleurer en regardant la reine des K’Pulays

« Je vous en prie ! Sauvez le ! Je sais que vous en avez le pouvoir ! »
- « Il a tué l’une de mes filles ! »
- « Vous savez que vous pouvez la sauver aussi ! July est vivante, majesté ! »


La reine soupira alors et regarda la petite humaine en pleurs, et finalement tendit le bras alors que la lumière devenait dorée sur Ryner qui se redressa. Puis elle se pencha sur Cixi, mais la lumière restait rouge

« Qu’est-ce que… je ne peux pas la soigner ? »
- « Désolée, Majesté. Mais voyez-vous, mon épée est imprégnée d’un puissant poison destiné à ne tuer que les K’Pulays ! Votre magie ne peut rien contre elle ! »


Ryner avait fait jongler son épée et regardait Mouna d’un air presque amusé, bien que plutôt sadique

« Un remède destiné à ne guérir que les K’Pulays permettra toujours de créer un poison qui ne peut nuire qu’à eux ! »

Uriko s’apprêta alors à déclarer la guerre lorsque Nicolaïs arriva, poussant Ryner dans les bras de Mouna qui le récupéra alors qu’il se penchait sur Cixi

« Majesté ! Si elle boit cette potion, elle ne sera plus une K’Pulays et vous pourrez la sauver ! »
- « Plus une K’Pulays ? Tu voudrais donc que je perde ma fille pour toujours ? Tu es fou ! »
- « Si vous acceptez qu’elle soit mienne, elle sera aussi toujours vôtre, je vous le promets ! »


La musique se fit des plus silencieuses, comme pour marquer le suspens alors que plus personne ne bougeait sur scène, Nicolaïs tenait quelque chose dans sa main qu’on ne pouvait voir, puis finalement Uriko hocha la tête d’un air vaincu

« Sauvez la »

Il donna alors quelque chose à Cixi, puis la musique augmenta pour masquer le bruit qu’elle fit en croquant la noizumène. La lumière se fit alors presque éblouissante pour ne pas qu’on voit la renarde se transformer, puis une forme nue et recroquevillée apparaissait sur scène. Uriko mima un geste de la main, la lumière qui était rouge encore sur la renarde avait viré au doré, signe qu’elle la soignait alors que Cixi usait de son titre de Lin pour se créer rapidement une petite robe simple de type toge avant de se redresser, battre des cils d’un air entendu avant de regarder ses mains.

« Romo ? Est-ce que je suis… humaine ? »

Nicolaïs hocha la tête et tendit la main pour qu’elle s’en saisisse afin de la relever totalement. Khrones avança alors et se planta devant Uriko

« Cette guerre a failli coûter la vie à mon meilleur soldat »
- « Et à l’une de mes filles »
- « Si mon fils et votre fille s’unissent »
- « La guerre n’aura plus lieu d’être »
- « Scellons donc la paix de nos peuples »
- « À jamais ».


Les lumières devinrent alors plus vives, plus colorées alors qu’un rideau dans les tons dorés, tombait juste sur le fond de guerre, la musique se faisait plus entraînante alors que tous se mettaient à chanter, chacun leur tour…

« Il aura fallu que l’amour
Se mêle à nos coutumes et à nos vies
Et qu’enfin la paix voie le jour
Et que ce soit la fin de nos ennuis »

Le refrain se lançait alors, où ils chantaient tous en chœur

« Vivons enfin nos vies
Chassons pour toujours nos peurs
Pour que la paix règne toujours ainsi
Grâce à l’amour qui vit dans nos cœurs »

Uriko s’éloigna d’un côté, Mouna, Ryner et Khrones de l’autre, laissant Nicolaïs et Cixi au milieu de la scène, comme s’ils dansaient

« Nous pourrons enfin vivre notre amour
Être heureux comme nous l’avions tant désiré
Vivre à jamais au jour le jour
Juste nous, pour toujours, nous aimer.

Et le groupe se resserra alors pour regarder le public et chanter à nouveau en chœur

« Vivons enfin nos vies
Chassons pour toujours nos peurs
Pour que la paix règne toujours ainsi
Grâce à l’amour qui vit dans nos cœurs »

Puis la musique se fit plus douce alors que Cixi se pencha pour embrasser Nicolaïs, inconsciente de la gêne occasionnée à l’aveugle qui vira au rouge cramoisi, la renarde venait de vivre son premier baiser d’humaine, mais évidemment pour elle, cela ne signifiait rien du moins elle ne savait pas ce que cela pouvait être, quant à Mouna, elle profita aussi de l’occasion pour embrasser Ryner – ce qui n’était pas du tout prévu au script – et afin d’éviter tout débordement, le rideau tomba.

Khrones sortit alors, tout seul alors que la musique augmentait pour dissimuler un peu les paroles des acteurs qui se chamaillaient presque ou riaient maintenant que la pièce était finie, mais l’homme – qui n’en avait plus pour très longtemps à garder cette apparence humaine – se tint droit devant tous.


« Ainsi donc, les K’Pulays et les Mont-Aigus étaient désormais en paix. Le mariage de Romo et July avait scellé à jamais l’union de ces deux clans autrefois rivaux. Le chevalier noir renonça à ses rêves de conquête auprès de ses voisins des forêts, se concentrant alors sur d’autres ennemis à pourchasser. Une fois de plus, l’amour aura sauvé bon nombre de vies, et le futur de ces peuples pourra alors être des plus paisibles, grace à l’amour…

de Romo, et July.

Et les lumières s’éteignirent.


.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.
Fin
.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.¤*'*¤.
Cixi
Cixi

Féminin Suivi : Romo et July - par Cixi 2morr0n Romo et July - par Cixi 20qnlsp
Romo et July - par Cixi Noizumne:5

Race : Loup-renard
Messages : 1773

Re: Romo et July - par Cixi


Contenu sponsorisé