[Dun] Créatures chelou! [PV Léviathan]

[Dun] Créatures chelou!
Avec. Léviathan


Cette enfant, si délicieuse… Son cauchemar avait commencé par son père qui le frappait, le visage en lambeau, des toiles d’araignée partout… Moi, dans l’ombre d’une de ces toiles, j’avais simplement davantage empiré les choses, passant derrière le père sous l’apparence d’une araignée géante, feulant d’un horrible bruit. Touchant le père, ses lambeaux se transformant en autant d’arachnides poilus et venimeux, énormes. Le môme n’avait pas besoin de plus, car d’un coup, les monstres sortirent de la bouche même de ce paternel qui, j’en suis sure, devait être très gentil dans la réalité. Sans cesse des cris, des pleurs de ce môme pétrifié, la colère du fruit de son imagination… Un instant, il crut voir une lumière, tentative désespérée de son esprit, qui se dirigeait vers lui. J’eus un sourire intérieur si malsain… Transformant cette lumière en désespoir, car dès qu’il le prit dans sa main, la bulle explosa, laissant voir un cœur encore battant et il regarda l’apparition de son géniteur, le torse troué, sanglant. Je crois qu’il cria, mais je ne le lâchai pas, il ne se réveillait toujours pas. C’est si bon.

ENCORE, PAUVRE REPAS TOMBER SOUS MON EMPRISE !

Il courait, courais sans cesse, essayant de fuir. Mais qui peut fuir de son propre esprit ? Le décor changea, je dû changer aussi alors qu’il arriva dans un parc d’attractions. Tout semblait si joyeux… Un clown arriva vers lui, il sourit deux secondes et moi, je touchai ce rêve… Le maquillage coula, le môme recula, le diable sortit son instrument d’une poche arrière, tranchant. Je pris aussi la forme d’un clown démoniaque, ma queue telle celui d’un diable. Une marche pato et pourtant, on le rattrapait, qu’importe où il était. Les manèges devenaient sombres, grinçant à mon passage, la corruption gagnante peu à peu du terrain… Les cheveux de bois devenaient des chevaux zombie, ensanglantés. Et plus il avançait, plus des corps jonchaient les routes, son esprit essayant de trouver de la cohérence a mon carnage. Il prit un moment un sceau, me le lança, je me le pris en pleine poire, je ne m’y attendais pas. Ma corruption continuait le travail tout seul ceci dit… Et je le sentais que sa crainte grandissante risquait de le réveillé. Il fallait que j’y aille, déjà. Enfin, je lâchai la chose, je savais de toute manière que bien d’autres repas m’attendaient… Bien que celui-ci était déjà bien gouteux. Je me frottai la tête de retour dans la réalité, ça fait quand même mal. Je le regarde avec un sourire en m’éclipsant, il n’arrêtait pas d’hurler à présent…. Quel plaisir bien qu’en soi, mes oreilles n’appréciaient nullement. Je redescends, sans un mot, même si, à la vue de l’ambiance, on ne peut pas parler de silence. Mais je crois que quand j’arrivais enfin en bas, le spectacle était déjà fini à la vue des corps au sol. Il y avait encore quelques résistants, mais soyons sincère, on aurait dit des petites sourit paniquer devant un colosse. Je regardais d’où j’étais, souriant. Léviathan avait l’air de bien s’amuser en tout cas. Devrais-je m’attacher autant à lui ? Je veux dire, je suis un cauchemar, en ai-je le droit ? Pourtant, ces mots ont le don de me toucher et surtout, pour une fois, j’ai trouvé quelqu’un qui n’a pas peur de ma seconde forme, la trouve même belle….

POURTANT, N’AI-JE PAS TOUJOURS FAIT CE QUI ME PLAIT ?

Alors, pourquoi devrais-je reculer à présent ? Non, je crois que j’ai trouver quelqu’un qui me correspond… Je l’avais entendu parler de Sodome en descendant les marches, je crois. Je vois quelques pantins reculer, se disant probablement que la fuite semble être une bonne option. Hummmm ? Je ne voudrais pas que son repas s’échappe, cela serait dommage. Je rentre de nouveau dans la partie maison, sors par une fenêtre, simplement, rapidement. Contourne, vais vers l’entrer, devant l’entré plus précisément et dés que les premiers eurent à peine poussé le battant, me voyant enfin… Je me mis sur mes deux pattes arrière, telle un ours et ainsi à leur hauteur, je leur criai dessus, les laissant admiré ceux qui me sert de bouche… Cette gueule qui pourrait les charcuter si l’envie m’en prenait, certain voulurent saisirent une de mes sortes de tentacules, bien vivace après un repas… Juste du noir resta dans sa main, ne pouvant la saisirent. Ils reculèrent, certains fuyards avisèrent alors les plus proches fenêtres. Moi, je lançai simplement, au-dessus de la tête du gibier.
« - Léviathan, ton repas veut se faire la malle. »
Un sourire aux lèvres. Si je peux rendre service pour une fois. Ils ne dorment pas, donc ils ne sont pas pour moi cela de toute façon. L’un d’eux se dit qu’il aurait peut-être plus de chance de me balancer quelque chose sur moi plutôt que sur le colosse, mais j’eus à peine à me baisser pour l’esquiver. Je serais presque désolé pour ces bougres, mais a moins de sauter sur moi, vous aurez bien du mal à me toucher, à distinguer le tangible à l’intangible. Bien sûr, si je risque trop, je peux toujours vous cisailler de mes crocs… Même si je ne mange pas votre chair dans ma grande forme, sa ne m’empêche pas de me défendre. J’entendis un léger cri derrière moi. Bon, je crois que notre petite affaire a fait débuter un début de panique au sein des rares personnes restantes dans la rue.



(c) Never-Utopia

[Dun] Créatures chelou!

Avec Incuba Martröð

Le Primordial s’engouffra vers le fuyard .

"Merci, tu es vraiment très gentille !

Il prit l’humain entre ses mains et lui goba la tête d’un geste sec et rapide. Le flot important d’âmes desquelles Léviathan s’alimentait l’enivrai avec plus de rapidité et de puissance que toutes les boissons qu’il avait testé cette demi-heure. Qu’il était bon d’être soi-même, qu’il était bon d’éteindre ces carricatures de la Créations comme autant de bougies malodorantes.
Il eut, avec une certaine difficulté, l’impression que la peur écrasait la bourgade. Avec lenteur, il lui vient l’impression confuse que ce n’était pas tout à fait souhaitable. En quelque sorte. Enfin, possiblement.
Il avait entendu parler d’autorités de ce monde redoutables. Il valait mieux être de taille pour donner totalement libre cours à ses instincts.
Voici ce qu’il aura pensé, s’il en avait été capable. Au lieu de ça, Léviathan souffla un jet d’énergie pure qui traversa la rue dans toute sa longueur et les humains qui s’y trouvaient. Dans la foulée, il aspira les âmes qui en sortaient. Décuplant encore plus l’ivresse titanesque qui l’animait.

"Très chère beauté, trouvons un dieu pour le souper ! Et rétablissons l’ordre du monde ! »
Puis, trop sûr de lui, il glissa de tout son long sur un bout de client qui traînait sur le trottoir. Parant son gris bleuté d’un chatoyant nuancier de rouge sang. Hébété, il inspira les dernières âmes qui étaient fauchées à proximité.
"J’aimerai que ceci ne s’arrête jamais, douce créature. »
Il cligna des yeux à la manière d’un chat, de plusieurs centaines de kilos, un sourire satisfait sur la gueule. Un vague air de séducteur se cachait dans cette scène et il espérait bien que son rendez-vous s’en rende compte.

[Dun] Créatures chelou!
Avec. Léviathan


Léviathan se saisit ainsi de son repas, le consommant rapidement, s’empiffrant même. Ha, comme j’aimerais faire de même, laissé mon instinct mais si je mangeais trop, ce satané collier avertirais la caserne. Ce n’étais pas la peine de leur donner une raison de rappliqué. Quoique ? Je regarde autour… Il n’y a plus grand monde d’endormie a présent et puis… Sa pourrait être drôle. Mais je ne pouvais m’éloigner, j’avais fini par me décider.

SI JE DOIS M’ATTACHER, N’EST-CE PAS L’ÊTRE IDEAL ?

Je suis un cauchemar dans les rêves, lui, dans les âmes. On est semblable en quelques points au final. Je fus fasciné, je dois bien l’avouer, de la puissance qu’il mit ensuite en œuvre. Tant de destruction et tant de… Peur, cela me ravissait. Je sentais partout la crainte et même si je ne pouvais m’en nourrir en l’état, cela me faisait frémir de plaisir. Ma longue queue se balançant d’un coté et de l’autre comme un chat… Mes yeux, luisant tel le diable, passait d’un passant à l’autre, captivé par ce spectacle digne de moi, de nous. D’habitude, me montrer ainsi directement ne m’aurais pas servie mais actuellement… A ses coté, au coté de l’être qui aimais enfin ce que j’étais… Cela ne me dérangeait point, malgré le manque croissant de nourriture disponible pour moi, c’était comme une fête, un jeu.

Pourtant, on dit qu’il ne faut pas jouer avec la nourriture.

MAIS C’EST SI DROLE !!

Il s’adressais de nouveau a moi. Je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire sur une bouche cisaillé en crocs comme la mienne.
« - Très chère beauté, trouvons un dieu pour le souper ! Et rétablissons l’ordre du monde ! »
Je vins me frotter à lui, disant en un doux ronronnement.
« - J’imagine que la peur dans les rêves d’un dieu est encore plus délicieuse mon cher. »
C’est vrai que je n’ai jamais tester. Aurais-je moins faim si je me glisse en cette voix ? Il glissa dans un bout de gens, seulement un bout, cela aurait probablement dégouter plus d’un. Mais moi ? Comment cela aurait pue dégouter une créature tel que moi ? Cela n’engendrait que plus de peur, de crainte… Quelque chose que les rares survivants penseront toutes les nuits… Au final, même si je n’ai pu manger jusqu’à l’éternité en ce soir, un buffet m’attendait dans les prochains jours !

J’admirais mon nouveau compagnon, a présent maquillé.
« -J’aimerai que ceci ne s’arrête jamais, douce créature. »
De nouveau, je viens me frotter à lui, bien plus insistante cette fois. Je l’avoue, je lui faisais surement aussi du charme à agir ainsi. Je lui susurrai à ce qui lui servais d’oreille ;
« - Pourquoi faudrait-il que cela s’arrête ? Cela ne me dérangerait pas de remettre ceci tout les soir, pour l’éternité. Après tout, j’ai trouvé quelqu’un avec qui j’ai enfin envie de passé du temps. »
Je me frotte de nouveau, laissant ma queue lui chatouillé le menton.



(c) Never-Utopia

[Dun] Créatures chelou!

Avec Incuba Martröð

Se relevant promptement et avec une gène manifeste il reprit de la contenance. Incuba se frotta à nouveau à lui. Cette fois il l’attrapa et la serra contre lui. Faisant fit du sang.

"Les humains avaient une histoire qui pourrai être la nôtre. L'histoire de d'un... D'un couple... »

Cette idée le sonna et le dégrisa instantanément.

"Un couple, donc, qui parcourait leur pays en vivant de vols de banques et en échappant toujours aux autorités. Ils s'amusaient tellement que même le peuple était avec eux. »

Sans la relâcher, il regarda le charnier qu'il avait fait. Les âmes brutalement bruyantes dans sa tête. Hurlant sur leurs sorts. Léviathan dégluti. Mesurant l'horreur de ce qu'il avait fait.

"Il faudrait arranger un peu tout ça avant de passer au dîner..... »

Relâchant avec douceur sa dulcinée, il entreprit de rassembler les divers éléments organiques en un tas. Puis, quand il eut considéré qu'il n'y avait rien à y ajouter il souffla un long trait d'énergie qui consuma l'amoncellement.

"Tu vois autre chose à y mettre, Incubo ? »

Le Primordial avait la vision trouble, en noir et blanc par à-coups, suivant la pulsion de son coeur. Il avait servit son créateur en faisant ça, Rien d'autre. Son instinct n'en était que l'instrument. Et si la compagnie du cauchemar faisait partie du Plan du Père ? Et qu'une fois de plus, il n'avait pas réellement choisit ses actions, mais seulement accomplis son Oeuvre ?

Le Fléau des mers eut un sentiment de vertige plus fort. Le faisant tanguer par moment tandis que le tas sur consumait dans une sorte de liquide incandescent bleuté.

"Beauté, est-ce mal de faire ça ?»

[Dun] Créatures chelou!
Avec. Léviathan


Il m’attrapa et me serra, je ne m’y attendais pas… Et d’aussi près, il ne pouvait pas me louper. Il a l’air moins saoul. Il me raconte l’histoire d’un couple humain, acclamé par leur peuple malgré leur vice et leur vole. Je ne connaissais pas cette histoire et puis, pourquoi cet humanoïde irait inventer de telles histoires ? Il regarde autour de lui… Mon chou, tu pourrais me lâcher, tu sais ?

NAN, CAR BON, JE NE SUIS PAS TA POUPÉE !

Il ne faudrait pas exagérer. Je l’aime bien, certes. J’ai envie de passer du temps avec lui, certes… Mais bon, cela ne fait pas de moi sa figurine ou son animal de compagnie. Je ne l’espère pas en tout cas. Il me relâche enfin avec douceur, informant tout de même qu’il allait falloir faire du ménage. Hummm, ouai, probablement. Je l’aidai à faire un tas au milieu de la place, tas qu’il pulvérisa quelques instants après. Cela ne le dérangeait pourtant pas quelques instants avant, que se passe-t-il dans sa tête ? Je lui répondis par le négatif quand il m’eut demandé si j’avais d’autres choses a me débarrasse. Étant donné que je ne tue pas en temps normal en me nourrissant, je n’avais pas de déchets. Pourquoi me demande-t-il ça ? Il n’a pas l’air dans son assiette si c’est bien cela l’expression.
« -Beauté, est-ce mal de faire ça ?»
Je le considérai un instant, allant m’assoir en boule juste a coté de lui, collé a ses écailles.

Mal ?

Mais qu’est ce que c’est le mal, à notre échelle, pour des créatures telles que nous ?

Je l’aime, je crois, mais suis la mieux placée pour lui répondre ?

Je le fixai… Même un cauchemar est capable de réflexion et de mot doux, il semblerait.
« - Je ne pourrais te répondre… Qu’a-t-on fait au final ? Tuer ? Et après, combien de créatures l’homme tue uniquement par plaisir alors que toi, tu hôte la vie par nécessiter ?
Je ne pourrais te conseiller plus… Je suis un cauchemar dont son univers natif a voulu tuer à cause de son péché, car j’avais enfreint la règle. J’ai été puni pour cela ; je ne peux jamais être rassasié. Je ne peux que suivre mon instinct. Est-ce que cela en fait quelque chose de mal ? Est-ce que suivre notre nature profonde est mal ? »
Je le regarde un instant. Que pourrais je te répondre ? Je suis le mal ambulant, non ?
« - Quand je suis arrivée ici, je n’inspirais que dégout et peur pour ma nature… Deux fois j’ai essayé… Mais dès que la nuit vient… Alors, j’ai fini par accepter que ces créatures-là, ne se tenant que sur deux pattes, ne pourraient être que nourriture pour moi, et jamais plus. Ces mêmes créatures qui ne voient en nous que monstre et abomination, car on n’a fatalement pas le choix… Alors, face à tant de haine, comment pourrait-on faire autrement alors que de toute manière, aucun ne nous donnera jamais notre chance ? Est-ce mal ? Je ne sais pas. Si c’est le cas, accepterais-tu de te laisser tuer ? Accepterais-tu de devenir leur chien, comme ils l’ont fait avec moi ? Que ce soit bien ou mal, ils ne verront toujours en nous que des monstres, donc qu’est-ce que cela change ? »
Je m’appuyai contre lui, essayant de cacher mon regard triste après cette longue réflexion.

POURQUOI ÊTRE TRISTE ? JE M’Y SUIS POURTANT FAIT !!

Alors pourquoi ?



(c) Never-Utopia

[Dun] Créatures chelou!

Avec Incuba Martröð

Il jeta un pavé pour achever un malheureux qui avait eut d'audace de survivre, et draina par réflexe son âme. La proximité d'Incuba l'apaisa curieusement. Il se sentait nauséeux, mais n'étant jamais malade, il était évident que c'était purement ses états d'âme qui le pesait.

"Non... Tu as raison. Pour eux nous ne serons jamais rien d'autre que des monstres à abattre au mieux.. Mais j'ai un peu l'impression d'avoir trop consommé..»

D'un mouvement de sa queue il propulsa le corps gisant dans l’aggloméra des macabés. Un petit craquement indiquant la rupture de cages thoraciques se compléta par un ravivement des flammes bleutés. Une odeur de grillade anglaise se dégageai lourdement.

"Un couple, donc, qui parcourait leur pays en vivant de vols de banques et en échappant toujours aux autorités. Ils s'amusaient tellement que même le peuple était avec eux. »

Sans la relâcher, il regarda le charnier qu'il avait fait. Les âmes brutalement bruyantes dans sa tête. Hurlant sur leurs sorts. Léviathan dégluti. Mesurant l'horreur de ce qu'il avait fait.


"Furieuse cauchemar, si nous allions autre part ? Que dirai-tu de faire disparaître quelqu'un qui te gênes ?»

Le géant d'écailles s'en voulait d'avoir rendu morose ce moment pourtant si léger jusqu'alors.

"Je suis très bon nageur, si ça te dis d'aller par l'eau pour nous déplacer ? »

Le Fléau avait toujours du mal à voir net. Mais il associa cet état à celui qu'il avait pu remarquer chez certains chevaliers qui venaient le déranger quand il prenait le Soleil, dans son monde d'origine.

"Nous n'avons pas à rougir de notre nature....» Dit-il autant pour son épouvantable compagnie que pour lui-même.

Au même moment, au travers le chaos des âmes qui gémissent éternellement dans ses yeux, il entendit un murmure terrifiant. Une voix, pareille à celle de Elle.

[Dun] Créatures chelou!
Avec. Léviathan


Je lui avais dit que je ne pouvais pas répondre à sa question simplement, je lui avais donc expliqué mon point de vue ;
« -Non... Tu as raison. Pour eux nous ne serons jamais rien d'autre que des monstres à abattre au mieux... Mais j'ai un peu l'impression d'avoir trop consommé... »
Il propulsa un corps fraichement tué dans le tas de brasiers à l’odeur de cochon grillé. C’est sans doute ceux que les humains appellent un "barbecue" mais a notre échelle. Enfin, il semblait comprendre ceux que je voulais dire. Nous ne sommes que des choses pour eux, des trucs qu’ils pourront être fiers d’abattre, tout simplement. Alors, est-ce mal de se défendre, de n’être que ce qu’ils pensent que l’on est, puisque de toute manière, leurs pensées ne seront jamais différentes ? Il me reparla de ce fameux couple avant de regarder la grillade. Il fit une proposition.
« -Furieuse cauchemar, si nous allions autre part ? Que dirais-tu de faire disparaître quelqu'un qui te gêne ?»
Je me frottai à lui de nouveau.

Je n’ai pas vraiment de gens à qui je souhaite la mort. Ce n’est pas dans mon intérêt en fait. Je ne fais que me réjouir de la terreur que je sème, puisque c’est tout ce dont ces infortunés sont capables.
« - Je suis très bon nageur, si ça te dit d'aller par l'eau pour nous déplacer ?
- Oui, avec plaisir. »
Je lui répondis. Il n’avait pas l’air bien… Est-ce que l’accomplissement lui pesait tant que ça ? Pourtant, si les rôles avaient été inversés, il n’en a pas à douter que ces voyous se réjouiraient de notre trépas, même plus.
« - Nous n'avons pas à rougir de notre nature....
- Sans doute… Autant être fier de ce que l’on est puisque de toute manière, personne d’autre ne le sera pour nous. »
Je lui dis, ce n’est pas faux en soi.

LAISSONS TOUS CES BANDITS NOUS MAUDIRE ! NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES !

C’est vrai. Je le suis, ne manquant pas de me frotter de temps en temps à lui.



(c) Never-Utopia

[Dun] Créatures chelou!

Avec Incuba Martröð

Léviathan rendu la caresse, avec précaution. sa partenaire de tuerie, ayant peur de la blesser. Son contact était agréable mais surprenant. C'était comme s'il avait quelque chose de gazeux et solide à la fois sous les griffes. Mais ce fuit très plaisant.

D'un geste comparable à une révérence disproportionnée il ouvrit la marche vers une rivière.

"."Je ne veux pas gâcher ce moment avec toi, mais j'ai une question un brin sinistre: que sais-tu de la mort ? Ceci me hante chaque jours. Je tue pour vivre. Mais tuer finie par m'empêcher de vivre réellement. Toi, même si tu occasionne des souffrances pour te nourrir, tu ne tues pas, si ?»

Le géant d'écailles s'en voulait d'avoir rendu morose ce moment pourtant si léger jusqu'alors.

"Tu as besoin de l'air libre pour respirer ? C'est pour savoir vers où aller. »

Le montre à écailles sera les dents,, son cortège infernal faisait des siennes. Et encore cette voix absurde, si semblable à la Sienne. Qui susurrait son nom. Puis qui passa à un discourt plus inquiétant. Et commença à suggérer quelque fatalité à appliquer au cauchemar.

"Tu dis ? Pardon... Je crois que j'ai manqué quelque chose... Tu as parlé de pouvoirs, c'est bien ça?» Sa voix était rauque, un peu saccadée par l'effort

A ce moment précisément, l'écaille qui refermait sa cuirasse naturelle au bout de sa queue, se détacha dans chuintement d'allumette. Ce, dans l’indifférence. .

[Dun] Créatures chelou!
Avec. Léviathan


Il me rendit ma caresse, c’est dur à avouer, mais cela me fut très plaisir. Il ouvrit ensuite la marche vers l’eau, cette chose liquide et bleu bien plus pur que ma personne signifiant tout l’inverse. Mais il me posa également une question.
« -Je ne veux pas gâcher ce moment avec toi, mais j'ai une question un brin sinistre : que sais-tu de la mort ? Ceci me hante chaque jour. Je tue pour vivre. Mais tuer finit par m'empêcher de vivre réellement. Toi, même si tu occasionnes des souffrances pour te nourrir, tu ne tues pas, si ?»
Je le fixe un moment puis, du bout du doigt, sors le fameux collier de la texture de ma poitrine… Il est dur à voir sinon, ce collier rouge. Je lui montre.
« - On ne met pas à une créature un collier si elle ne fait aucun mal sérieux en se nourrissant. Si je me nourris trop, ça prévient la caserne sur-le-champ pour me maitriser, me tuer si besoin. Si je tente de l’enlever, ça peut me tuer aussi. Et ça dit sans cesse à la caserne où je suis. Pour eux, je suis comme un chien qu’il pense pouvoir tenir en laisse. »
J’explique alors, simplement. Je continue de le suivre, lâche le collier, qui revient se confondre avec le reste. Je suis de nouveaux près de lui pour continuer mon explication.
« - Sinon, pour répondre au fond de ta pensée, ça dépend. Je te l’ai dit, je suis insatiable et plus je me nourris dans un endroit de manière répétée, plus ses habitants deviennent dingues… Jusqu’à s’entretuer. Si on me blesse gravement, par exemple dans le monde de Morphée où mon diner peut me blesser physiquement, mais pas moi, je deviens un vrai monstre de leur point de vue. Tuant tous ceux qui se trouve à porter, le dévorant et cela qu’importe sa nature ; humain, créature, animal. Je ne me souviens pas vraiment de ces moments-là, à cause de la douleur, mais je sais que je fais beaucoup de mal et que beaucoup de cadavres sont retrouvés. Donc il est vrai que je ne tue pas directement ou pas consciemment comme toi, mais je laisse aussi ma trainée de cadavre derrière moi. »
Finalement, on arrive.
« -Tu as besoin de l'air libre pour respirer ? C'est pour savoir vers où aller.
- Effectivement, je ne respire pas sous l’eau mon cher. Néanmoins, ma physionomie actuelle me permet d’être majoritairement immergé. »
Enfin, on y alla, j’en profitai, je l’avoue, je l’aimais bien.

MAIS EN SUIS-JE AUTORISÉE À ÉPROUVER CELA ??

Mais il dit quelque chose d’étrange, je me demande même si cela m’était adressé.
« -Tu dis ? Pardon... Je crois que j'ai manqué quelque chose... Tu as parlé de pouvoirs, c'est bien ça ?
- Me parles-tu ? Est-ce que tout va bien sinon ?»
M’assurais-je.



(c) Never-Utopia