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Re: Digne requête
Sam 2 Mai - 18:07
Je marchais dans la salle de l'autel. Mes pas résonnaient dans cette vaste salle. Arrivé devant l'autel, je levais les yeux vers la grande statue du dieu G’einmyra.
- Et bien .... comment commencer.
Ce n'étais que maintenant que je réalisais que ce dieu pouvait nous apporté une grande aide lors de la guerre nous opposant à ses frères.
- Bon .... Je vais pas y aller par quatre chemin. On a besoin de votre aide.
J'eus un petit frisson me parcourant l'échine. C'est étrange je ne ressentais jamais l'effet du froid sur moi.
- Je pense que le sort des populations vivant en Entre-Monde ne vous est pas indifférent, sinon vous ne prendriez pas le risque de vous opposer aux autre dieux de ce monde. je déglutis et continua mon monologue Je sais qu'en temps que divinité ça n'est pas simple tout les jours. Déjà vous décidez de nous emprisonner dans ce monde qui n'est pas le notre pour au final nous demander de sacrifier des gens avec qui nous avons passé près de 15 années par votre faute.
Oula je sens que je dérape. Je suis venu ici pour demander de l'aide par pour blâmer un des Huit.
- Ecoutez. Nous ne pouvons pas lutter seul contre vos frères, autant les frères et sœurs de la Silna que nous entre-mondiens venus des Miroirs. Si vous ne nous aidez pas, c'est votre création toute entière qui disparaîtra.
Bon je sais pas si G’einmyra m'avait entendu et encore moins s'il m'avait compris mais le sort de notre monde reposé entre ses pattes maintenant.
- Et bien .... comment commencer.
Ce n'étais que maintenant que je réalisais que ce dieu pouvait nous apporté une grande aide lors de la guerre nous opposant à ses frères.
- Bon .... Je vais pas y aller par quatre chemin. On a besoin de votre aide.
J'eus un petit frisson me parcourant l'échine. C'est étrange je ne ressentais jamais l'effet du froid sur moi.
- Je pense que le sort des populations vivant en Entre-Monde ne vous est pas indifférent, sinon vous ne prendriez pas le risque de vous opposer aux autre dieux de ce monde. je déglutis et continua mon monologue Je sais qu'en temps que divinité ça n'est pas simple tout les jours. Déjà vous décidez de nous emprisonner dans ce monde qui n'est pas le notre pour au final nous demander de sacrifier des gens avec qui nous avons passé près de 15 années par votre faute.
Oula je sens que je dérape. Je suis venu ici pour demander de l'aide par pour blâmer un des Huit.
- Ecoutez. Nous ne pouvons pas lutter seul contre vos frères, autant les frères et sœurs de la Silna que nous entre-mondiens venus des Miroirs. Si vous ne nous aidez pas, c'est votre création toute entière qui disparaîtra.
Bon je sais pas si G’einmyra m'avait entendu et encore moins s'il m'avait compris mais le sort de notre monde reposé entre ses pattes maintenant.
- Kraynegar
Re: Digne requête
Lun 4 Mai - 16:59
Augure a écrit:Je joue Elrïn Devau.
Il y a des situations qui vous rappellent ce que le temps vous a fait oublier, même si c'est une partie de vous-même. Elrïn passait tellement de temps avec des humains, des démons, ou encore des chimères, qu'elle en oubliait parfois qu'elle était une elfe. C'était loin de la déranger d'ailleurs, elle n'avait au final que bien peu d'affinité avec ses semblables. Mais voilà que les Huit ont fait entendre leur volonté. L'elfe ne se fait guère d'illusions sur la réponse que les maîtres vont leur donner...
Elrïn est une elfe. Les elfes ne plaisantent pas avec les dieux.
Elrïn est une gladiatrice. Les gladiateurs ne plaisantent pas avec la superstition.
Voilà pourquoi, elle était venue dans le nord. Elle allait prier l'un des rares dieux prêt à accorder sa miséricorde. Emmitouflée dans une lourde cape, elle se plaça devant l'autel de G'einmyra. Elle sortit des bâtons d'encens qu'elle disposa de chaque côté de la stèle. Et alors qu'elle les allumait, elle se mit à chanter. La mélodie elfique s'éleva pendant de longue minutes.
Les elfes chantent leurs prières.
Les gladiateurs brûlent de l'encens pour conjurer le mauvais sort.
Enfin, cette elfe-ci tout du moins.
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Re: Digne requête
Lun 4 Mai - 21:42
Tard cette nuit, une femme encapuchonnée passa à l'autel du Dieu.
Manaë remplaca la chandelle fondue que sa fille avait placée et l'aluma religieusement.
Elle se recueillit pendant une longue minute, les mains en prière tandis qu'elle fermait les yeux, sans rien dire, sans bouger. Concentrant juste sa volonté.
Puis s'asseyant sur un des bancs du temple, elle referma sa main gauche sur sa droite, plaçant son front contre ses poings fermés et murmura à la fois pour ne pas troubler le lieu comme pour ne pas être entendue :
>Ô Grand Tigre. Je ne viens pas pour la Silnà ou pour l'Entre-Monde. Je viens pour mes Sœurs. Je ne suis pas humaine, je suis une Latroda, vous le savez. Et je crains pour mon peuple. Vous êtes le Dieu du froid, et de cela je crains. J'ai découvert mon humanité dans les affres de l'hiver. Les hommes peuvent se targuer de pouvoir lutter contre votre élément, mais mes Sœurs n'ont pas ce pouvoir. Je prie pour elles, je prie pour les animaux, conscients ou non du cataclysme qui s'abattra prochainement. Je n'ai pas la prétention de comprendre votre colère. Mais je vous en prie. Si vous déchainez votre colère, nombreuses races dont la mienne seront impactés par un combat dont elle n'ont aucune mesure, ni même pouvoir d'influence. Grand Tigre... Je vous en prie.
La jeune médecin resta un bon moment, à offrir son aide aux premiers réfugiés en leur apportant eau ou nourriture, et en couvrant les fiévreux. Elle s'éclipsa après quelques minutes.
Son ancienne vie était peut-être derrière elle, mais cela ne l'empêchait pas de vouloir leur bonne santé dans le conflit qui arrivait. L'arrogance des hommes était de penser que seuls eux étaient suffisamment intelligents pour subir le courroux des Dieux.
Manaë remplaca la chandelle fondue que sa fille avait placée et l'aluma religieusement.
Elle se recueillit pendant une longue minute, les mains en prière tandis qu'elle fermait les yeux, sans rien dire, sans bouger. Concentrant juste sa volonté.
Puis s'asseyant sur un des bancs du temple, elle referma sa main gauche sur sa droite, plaçant son front contre ses poings fermés et murmura à la fois pour ne pas troubler le lieu comme pour ne pas être entendue :
>Ô Grand Tigre. Je ne viens pas pour la Silnà ou pour l'Entre-Monde. Je viens pour mes Sœurs. Je ne suis pas humaine, je suis une Latroda, vous le savez. Et je crains pour mon peuple. Vous êtes le Dieu du froid, et de cela je crains. J'ai découvert mon humanité dans les affres de l'hiver. Les hommes peuvent se targuer de pouvoir lutter contre votre élément, mais mes Sœurs n'ont pas ce pouvoir. Je prie pour elles, je prie pour les animaux, conscients ou non du cataclysme qui s'abattra prochainement. Je n'ai pas la prétention de comprendre votre colère. Mais je vous en prie. Si vous déchainez votre colère, nombreuses races dont la mienne seront impactés par un combat dont elle n'ont aucune mesure, ni même pouvoir d'influence. Grand Tigre... Je vous en prie.
La jeune médecin resta un bon moment, à offrir son aide aux premiers réfugiés en leur apportant eau ou nourriture, et en couvrant les fiévreux. Elle s'éclipsa après quelques minutes.
Son ancienne vie était peut-être derrière elle, mais cela ne l'empêchait pas de vouloir leur bonne santé dans le conflit qui arrivait. L'arrogance des hommes était de penser que seuls eux étaient suffisamment intelligents pour subir le courroux des Dieux.
Re: Digne requête
Mar 5 Mai - 10:46
Pour quelle raison l'ancien dieu aurait voulu prier ? Son expérience lui avait appris à se méfier du divin, à se méfier de leurs absous. Les dieux et leurs machineries mesquines pouvaient tout obtenir. La foi est, avec la peur, les sentiments les plus dévastateurs qu'il avait croisé.
Ces dieux qui voulaient leur faire la guerre, étaient-ils dignes de recevoir tant de ferveur ? Karan n'en était pas convaincu.
A vrai dire, sa présence aujourd'hui n'était pas celle d'un simple priant. Les Huit, ou plus exactement, les dieux qui étaient venus vers eux se comportaient bien plus comme des alliés ou des ennemis. Des princes avec lesquels il fallait concevoir une stratégie de survie.
Le soldat s'approcha de l'autel et l'effleura de la main. Assuré d'être assez proche, il déposa sur l'autel un ouvrage venus de son monde. C'était un bien plus ou moins précieux selon l'idée qu'on veut se faire de l'histoire divine d'un autre monde. Il n'avait rien d'autre à proposer de toute façon. La connaissance était son seul bien de valeur qui pouvait intéresser une entité comme G'einmyra.
-G'einmyra, je souhaite que ce modeste présente t'aide à choisir de nous aider. Nous manquons cruellement d'alliés, ton aide pourrait décider de notre survie ou de notre extinction.
Le prêtre s'éloigna alors de l'autel, cédant la place au suivant. Au vu de l'agitation, il n'était pas le dernier à venir demander l'aide du dieu.
Ces dieux qui voulaient leur faire la guerre, étaient-ils dignes de recevoir tant de ferveur ? Karan n'en était pas convaincu.
A vrai dire, sa présence aujourd'hui n'était pas celle d'un simple priant. Les Huit, ou plus exactement, les dieux qui étaient venus vers eux se comportaient bien plus comme des alliés ou des ennemis. Des princes avec lesquels il fallait concevoir une stratégie de survie.
Le soldat s'approcha de l'autel et l'effleura de la main. Assuré d'être assez proche, il déposa sur l'autel un ouvrage venus de son monde. C'était un bien plus ou moins précieux selon l'idée qu'on veut se faire de l'histoire divine d'un autre monde. Il n'avait rien d'autre à proposer de toute façon. La connaissance était son seul bien de valeur qui pouvait intéresser une entité comme G'einmyra.
-G'einmyra, je souhaite que ce modeste présente t'aide à choisir de nous aider. Nous manquons cruellement d'alliés, ton aide pourrait décider de notre survie ou de notre extinction.
Le prêtre s'éloigna alors de l'autel, cédant la place au suivant. Au vu de l'agitation, il n'était pas le dernier à venir demander l'aide du dieu.
- Karan
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Re: Digne requête
Mar 5 Mai - 12:59
Quand Siothrún apprit la nouvelle, il fut plus qu'étonné. Mais son étonnement était teinté de joie : un Dieu n'était pas contre d'apporter son aide à l'Entre-monde ! Il avait été tellement attristé de la demande des dieux, celle d'un génocide ignoble. Il ne connaissait pas les griefs qu'ils portaient contre La Silnà, mais il s'agissait d'un peuple comme un autre. Bien sûr qu'il n'était pas parfait, aucun n'était parfait. Alors que G'einmyra revoit son jugement était une heureuse nouvelle.
Qui plus est, cela lui offrait la possibilité de voyager ! Sortir de la ville était un immense plaisir pour lui. Sa voisine du dessous lui avait préparé un encas si énorme qu'il en avait à peine grignoté la moitié. Il n'était pas seul, mais le silence était étonnant dans la caravane. Les autres personnes semblaient si sérieuses. Il s'en voulait presque de sourire face aux paysages, puis face à la beauté du temple. L'artiste trouvait le monde si beau. L'idée que celui-ci soit noyée dans le sang et ravagée par le feu l'attrista. Oui, il fallait éviter cette guerre inutile. Il devait trouver les bons mots pour G'einmyra.
Mais, une fois dans le temple, Siothrún ne sut plus quoi faire. Les autres personnes offraient des bougies, des fleurs, des offrandes, et lui se trouvait les mains vides. Il avait essayé de peindre un tableau digne du Dieu-Tigre, mais il s'était mis à l'évidence : il ne pouvait faire quelque chose d'aussi beau qu'un Dieu, n'est-ce pas ? Ils baissaient la tête, s'agenouillaient, se prosternaient, et lui, lui n'avait jamais prié, n'avait jamais appris à prié. Il se sentit si humble à cet instant : même si son intention était bonne, jamais il ne pourrait réellement rendre hommage à un Dieu, n'est-ce pas ? Il était si petit et insignifiant, sans aucun charisme ni éloquence. Que faire ?
Tout à son anxiété, Siothrún n'osait pas plus entrer dans le temple. Quand il le fit, néanmoins, il eut soudainement l'envie de peindre les lieux. Il avait la chance d'être ici, et si le bâtiment était beau, il trouva plus beau encore la compassion du Dieu.
Siothrún se tint légèrement à l'écart des autres personnes qui murmuraient, ou dictaient plus fort des prières apprises par cœur. Comment allait-il faire, lui qui n'en connaissait pas, et n'avait pas d'offrande ? Debout, il porta son regard sur le devant du temple, fixant la représentation du Dieu.
« Pardonnez-moi, je n'ai rien à vous offrir qui fut à votre hauteur. Bien que j'ai essayé de peindre quelque chose, n'importe quoi, pour vous... Un simple peintre tel que moi ne peut certainement pas faire une œuvre digne de vous. » lui avoua-t-il avec humilité. « Je... Je ne suis même pas doué avec les mots, je ne saurais pas comment dire... enfin, exprimer... »
Siothrún soupira.
Il ferma les yeux, et joignit ses mains, les laissant pendre le long de son corps. Un Dieu était bien capable d'entendre les pensées dirigées vers lui. Enfin, de son point de vue.
Alors il repensa à la beauté du monde, à ce qu'il y avait à sauver : pas seulement les paysages, mais aussi ces autres personnes, pleines d'espoir et de vie. Malgré leur colère contre La Silnà, il y avait tant de choses belles à préserver. Une guerre les ravagerait, et il ne le souhaitait pas. Rien que l'idée que tout cela disparaisse, le rendait si triste. Une tristesse profonde et vraie, vieille comme le monde, une tristesse de la destruction inéluctable. Siothrún n'avait aucun pouvoir de protéger cela, mais G'einmyra, dans sa toute puissance, le pouvait. Une demande humble de protéger ce monde des horreurs à venir. D'accueillir en son sein tous ceux qui demandaient paix et amour. Et épargner les enfants, par pitié.
Sans qu'il ne s'en rende compte, quelques larmes vinrent couler sur ses joues. Il y avait tant à perdre, tellement peu à gagner.
- Siothrún Nolan
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Re: Digne requête
Mer 6 Mai - 11:11
Augure a écrit:Je joue Krezzit Maleforge
Krezzit entra dans le temple. Le gobelin difforme traînait un paquet derrière lui. Alors qu'il se prosterne devant l'autel, son joli chapeau de laine tombe au sol. Le petit être rouge grommelle avant de replacer son précieux couvre-chef.
- G'einmyra, Krezzit est venu pour vous donner un présent. AH NON CE GOBELIN NE DONNE PAS ! Il voulait dire qu'en échange de votre soutien, Krezzit est prêt à se séparer de sa merveille.
Le gobelin sortit de la caisse un appareil tout aussi difforme et étrange que lui-même. Il hésita un instant avant de déposer son offrande et l'espace d'un instant il aurait préféré reprendre son don et plier bagage, mais il se fit violence.
- Ô grand Dieu, ce gobelin te demande humblement de ne pas nous laisser tomber. Krezzit est très sérieux sur ce point. Krezzit viendra reprendre sa marchandise si le contrat est rompu. KREZZIT LE FERA ! Euh, ce gobelin promet de prier plus souvent.
L'ingénieur fou repartit comme il était venu... en traînant sa caisse.
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Re: Digne requête
Jeu 7 Mai - 13:45
Lay'leva a écrit:Je joue Anté Ishtar
Anté Ishtar traversa le temple d'un pas décidé, faisant tout de même attention de ne bousculer personne.
Les réfugiés se faisaient de plus en plus nombreux au fur et à mesure que s'effectuaient les évacuations des zones sensibles.
Elle ne leur prêta que peu d'attention, concentrée sur la tache en cours.
Elle s'arrêta au pied de l'autel et y déposa une brassée de fleurs blanches comme la glace, à côté d'un coussin aux proportions grotesques. Puis elle s'agenouilla.
-G'Einmyra, je viens de te demander de nous accorder l'aide que tu nous a proposé. Je ne suis qu'une simple citoyenne, commerçante à mes heures perdues et à ce titre je n'ai, à l'instar de mes semblables, rien à voir avec toutes ces histoires qui mènent tes frères à vouloir nous faire la guerre. Beaucoup de petites gens comme moi vont souffrir inutilement et ton aide nous serait précieuse. Si tu n'éprouves pas de sympathie pour notre peuple, pourrais-tu au moins en avoir pitié?
Elle s’interrompit là, à court de mots, et se retourna pour aller aider les réfugiés un peu perdus à s'organiser.
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Re: Digne requête
Sam 9 Mai - 4:08
Lay'leva a écrit:Je joue Hüter Felsen
La gargouille parcourut l'étendue plane et gelée de la salle du temple. Sous sa forme de chair, il sentait la morsure du froid sous ses pieds.
Il déposa religieusement un paquet rectangulaire au pied de l'autel et l'ouvrit, dévoilant un livre à priori très ancien et à la couverture recouverte de runes. C'était pour lui la chose la plus précieuse qu'il puisse offrir au dieu.
Il prit la posture qu'il adoptait sous sa forme de pierre et s'adressa de sa voix douce au dieu tigre.
-G'Einmyra, je tiens autant que les autres habitants de ce monde qui m'a accueilli il y a si longtemps à le protéger coûte que coûte. Mais pour ce faire, ton aide nous serait précieuse; c'est pourquoi je suis venu humblement te prier de nous l'accorder.
Sans ajouter un mot, il se releva et repartit d'où il était venu.
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Re: Digne requête
Dim 10 Mai - 12:52
Il fallut plusieurs semaines à Xénon pour trouver le temps de faire le voyage jusqu'au temple du dieu tigre. Ce n'était pas faute d'avoir tenté de se libérer plus tôt, mais les préparatifs de la guerre battaient leur plein à Cerclon. Comme il l'avait prédit dès qu'il avait entendu l'avertissement des Dieux, ses responsabilités de prêtre et de Maître de Miroir entraient d'ores et déjà en conflit.
Il avait garé sa moto à quelque distance du temple et fait le reste du chemin à pied. Le palais de glace de G'einmyra était magnifique et il prit le temps de l'admirer alors qu'il se rendait à la salle de culte. Le froid lui était indifférent, trop faible pour gripper ses mécanismes.
Il s'approcha de l'autel et s'y inclina. Il savait les Dieux capables de percevoir les prières qui leur étaient adressées, même par la pensée, mais il n'était pas tout à fait sûr que cela fonctionne aussi pour les flots de données binaires qui tenaient lieu de conscience aux robots. Dans le doute, il priait généralement à voix haute.
"Ô G'einmyra, merci pour l'asile que tu as accepté d'accorder à tes pélerins. L'Entre-Monde t'est reconnaissant de ta générosité. J'ignore ce qui t'oppose, toi et tes frères, à la Silnà, mais je suis heureux de savoir que tu ne souhaites pas exterminer les peuples des Miroirs dans la poursuite de votre conflit. Nous ne sommes que d'humbles itinérants du multivers à la recherche d'un nouveau foyer. Pour autant, nous ne souhaitons pas perdre notre identité. J'espère que nous saurons un jour trouver une solution pour vivre tous en paix."
Il posa une sculpture parmi la multitude d'offrandes qui s'accumulaient déjà auprès de l'autel. Le petit tigre de quartz rose serait probablement bientôt déplacé par les volontaires du temple pour faire de la place pour les visiteurs suivants.
Il s'éloigna pour aller visiter le reste du temple et mémoriser sa disposition, non sans songer avec inquiétude qu'il ne savait toujours pas ce que Ho'una pensait de la guerre qui se préparait.
Il avait garé sa moto à quelque distance du temple et fait le reste du chemin à pied. Le palais de glace de G'einmyra était magnifique et il prit le temps de l'admirer alors qu'il se rendait à la salle de culte. Le froid lui était indifférent, trop faible pour gripper ses mécanismes.
Il s'approcha de l'autel et s'y inclina. Il savait les Dieux capables de percevoir les prières qui leur étaient adressées, même par la pensée, mais il n'était pas tout à fait sûr que cela fonctionne aussi pour les flots de données binaires qui tenaient lieu de conscience aux robots. Dans le doute, il priait généralement à voix haute.
"Ô G'einmyra, merci pour l'asile que tu as accepté d'accorder à tes pélerins. L'Entre-Monde t'est reconnaissant de ta générosité. J'ignore ce qui t'oppose, toi et tes frères, à la Silnà, mais je suis heureux de savoir que tu ne souhaites pas exterminer les peuples des Miroirs dans la poursuite de votre conflit. Nous ne sommes que d'humbles itinérants du multivers à la recherche d'un nouveau foyer. Pour autant, nous ne souhaitons pas perdre notre identité. J'espère que nous saurons un jour trouver une solution pour vivre tous en paix."
Il posa une sculpture parmi la multitude d'offrandes qui s'accumulaient déjà auprès de l'autel. Le petit tigre de quartz rose serait probablement bientôt déplacé par les volontaires du temple pour faire de la place pour les visiteurs suivants.
Il s'éloigna pour aller visiter le reste du temple et mémoriser sa disposition, non sans songer avec inquiétude qu'il ne savait toujours pas ce que Ho'una pensait de la guerre qui se préparait.
- Xénon
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Notes : HK-50 : partenaire de Xénon et droïde psychopathe
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Re: Digne requête
Dim 10 Mai - 13:16
Toutes ces offrandes, ça commençait à donner le tournis. C'est qu'il y avait des trucs vraiment rares et chers, là-dedans ! Uriel s'arracha à sa contemplation fascinée et quelque peu avide de l'autel. Quel gâchis d'offrir tout ça à un D... Non non non, il n'avait pas pensé ça du tout, non, son esprit n'était qu'arcs-en-ciel, petits chatons et foi divine.
"Me revoilà. J'étais de passage dans le coin, vous savez, pour une livraison, alors je me suis dit que j'allais venir faire un saut chez vous."
Il aperçut dans le tas un truc qui reflétait une lumière plus colorée que la glace alentour. C'était du quartz ? Il réalisa qu'il avait commencé à se pencher en avant et se redressa vivement, des fois que le Dieu tigre soit du genre possessif. Le quartz, c'était sa pierre, en plus. Mieux valait reluquer l'or et les diamants.
"Maintenant que j'y pense, j'espère que ça ne vous met pas trop dans la m... la mouise de nous filer un coup de main. Enfin, il paraît que vous n'êtes pas le seul Dieu là-haut qui n'a pas trop envie de nous rayer de la carte. Mais quand même, les réunions de famille ne doivent pas être joyeuses chez vous en ce moment."
Il dut s'interrompre un instant pour ravaler une blague inappropriée sur la fourrure et les plumes qui devaient voler pendant les disputes divines. Évidemment, G'einmyra l'entendit sans aucun doute dans sa tête, mais bon. Il avait fait un effort pour se retenir, ça comptait, non ?
"J'espère que les visites vous permettent de ne pas vous sentir trop seul. Enfin, qu'est-ce que je raconte ? Vous avez une tonne de fidèles en-dehors de l'Entre-Monde, de toute façon."
Dans le doute avec les Dieux : recourir à la flatterie.
Il baissa la tête devant l'autel et tourna les talons, les ailes frissonnantes de froid.
"Me revoilà. J'étais de passage dans le coin, vous savez, pour une livraison, alors je me suis dit que j'allais venir faire un saut chez vous."
Il aperçut dans le tas un truc qui reflétait une lumière plus colorée que la glace alentour. C'était du quartz ? Il réalisa qu'il avait commencé à se pencher en avant et se redressa vivement, des fois que le Dieu tigre soit du genre possessif. Le quartz, c'était sa pierre, en plus. Mieux valait reluquer l'or et les diamants.
"Maintenant que j'y pense, j'espère que ça ne vous met pas trop dans la m... la mouise de nous filer un coup de main. Enfin, il paraît que vous n'êtes pas le seul Dieu là-haut qui n'a pas trop envie de nous rayer de la carte. Mais quand même, les réunions de famille ne doivent pas être joyeuses chez vous en ce moment."
Il dut s'interrompre un instant pour ravaler une blague inappropriée sur la fourrure et les plumes qui devaient voler pendant les disputes divines. Évidemment, G'einmyra l'entendit sans aucun doute dans sa tête, mais bon. Il avait fait un effort pour se retenir, ça comptait, non ?
"J'espère que les visites vous permettent de ne pas vous sentir trop seul. Enfin, qu'est-ce que je raconte ? Vous avez une tonne de fidèles en-dehors de l'Entre-Monde, de toute façon."
Dans le doute avec les Dieux : recourir à la flatterie.
Il baissa la tête devant l'autel et tourna les talons, les ailes frissonnantes de froid.
- Uriel
- Prêtre de K'ränessa
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Titre : Voyageur, Lux, Scarabée, Perçant, Oxygène, Hôtel, Luki, Tchi, Sarkina, Zelva, Salva, Chance, Rockstar, Daya, Hermes, Altera, Eol, Cie
Race : Ange déchu
Statut : Messager/Livreur
Notes : Compagnon :
Foudre, un Daken (sorte de dragon, très fier)
Messages : 1913
Titre débile : Le poulet =D
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