L'oeil du loup
Jeu 19 Juil - 12:36
Bien qu'il soit encore tôt, la place principale, au pied de l’imposante Bibliothèque grouillait déjà de monde et la fraicheur de la nuit semblait être bien loin dans cette moiteur estivale.
Les étals couverts de fourrures , de vêtements chauds ou de portions de vin chaud étaient remballés depuis longtemps pour faire place aux cagettes de fruits frais et juteux gorgés de soleil, de chapeau aussi grand que des crêpes pour s'y cacher du soleil, ou bien encore d'éventails pour ces mesdames qui voulaient s'éventer d'un air suffoqué et courroucé de voir leur maquillage dégouliner le long de leur joue.
J'essayais de passer, donnant des coudes pour atteindre la pierre blanche du vieux bâtiment majestueux et souffla en essuyant ma tempe moite avant de relever le regard vers ces colonnes blanches et solennelles
Je ne me lassais pas d'observer la façade du bâtiment mais aujourd'hui il faisait trop chaud pour s'y attarder. Je pris seulement le temps de défaire ma queue de cheval trop lâche et la refis en serrant plus fort l'élastique afin que mes cheveux ne tombent pas sur ma nuque.
Je franchis enfin les portes et monta l’escalier. J'avais rendez-vous avec William Smith pour une mission. La dernière fois que nous nous étions croisés, en dehors de la sortie à la mer, William m'avait dit vouloir être mon ami et faire une mission avec moi. C'était le moment de renforcer notre amitié et de voir ce qu'il valait au combat.
Une fois à l'étage des missions, je parvins à éteindre le panneau. Je jeta un rapide coup d'oeil aux affiches mais préféra attendre Will pour choisir celle que nous ferons ensemble.
Les étals couverts de fourrures , de vêtements chauds ou de portions de vin chaud étaient remballés depuis longtemps pour faire place aux cagettes de fruits frais et juteux gorgés de soleil, de chapeau aussi grand que des crêpes pour s'y cacher du soleil, ou bien encore d'éventails pour ces mesdames qui voulaient s'éventer d'un air suffoqué et courroucé de voir leur maquillage dégouliner le long de leur joue.
J'essayais de passer, donnant des coudes pour atteindre la pierre blanche du vieux bâtiment majestueux et souffla en essuyant ma tempe moite avant de relever le regard vers ces colonnes blanches et solennelles
Je ne me lassais pas d'observer la façade du bâtiment mais aujourd'hui il faisait trop chaud pour s'y attarder. Je pris seulement le temps de défaire ma queue de cheval trop lâche et la refis en serrant plus fort l'élastique afin que mes cheveux ne tombent pas sur ma nuque.
Je franchis enfin les portes et monta l’escalier. J'avais rendez-vous avec William Smith pour une mission. La dernière fois que nous nous étions croisés, en dehors de la sortie à la mer, William m'avait dit vouloir être mon ami et faire une mission avec moi. C'était le moment de renforcer notre amitié et de voir ce qu'il valait au combat.
Une fois à l'étage des missions, je parvins à éteindre le panneau. Je jeta un rapide coup d'oeil aux affiches mais préféra attendre Will pour choisir celle que nous ferons ensemble.
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Re: L'oeil du loup
Jeu 19 Juil - 17:55
Le soleil sournois regardait les êtres qui peuplaient le monde et les enveloppait de sa chaleur, mais une personne en particulier attirait ses multiples regards dans la foule grouillante de Cerclon ce jour-ci, une ombre.
Ces êtres allaient et venaient, évitaient la lumière et ses méfaits, vivaient la nuit, mais cette ombre elle vivait le jour sans pourtant y appartenir. Pour cela elle se recouvrait d'une nuit sans astre de la tête au pieds et sortait projeter sa présence au monde.
William par ce temps radieux avait dû se protéger beaucoup plus qu'il n'en avait l'habitude, la chaleur était forte, mais c'était surtout les rayons solaires qu'il craignait. Ainsi il avait fait apparaître un tagelmust comme à la plage et une cape avec de nombreuses bandes de tissus qui flottaient avec ses pas.
Il entra à la bibliothèque et son regard se remit un peu à briller sous l'ombre.
Il trouva Lya, la jeune femme à la lueur dorée, le jeune homme aimait sa resplendissance mais elle était une chose qu'il ne pouvait que regarder de loin ou prendre le risque de se brûler. Il avouait bien volontiers qu'il avaient quelques traces de brûlures déjà mais qui allait dans les deux sens, ses stigmates symbolisaient les tâches qu'il laissait sur les lueurs qu'il admirait.
En un seul mouvement, comme un courant noir, il passa derrière la jeune femme jusqu'à devant elle, courbant sa cape et agitant un peu la lumière ambiante tout en répandant son odeur de renfermé toujours plus vivace.
Il ouvrit d'un doigt sa bouche cachée par le turban pour montré un sourire et remit en place son foulard.
-Comment allez-vous ? Je suis content de vous voir comme convenu, j'espère que vous ne m'avez pas trop attendu ?
Il se tourna vers les missions affichées, il y en avait une en particulier qu'il aurait bien aimé faire.
-Je pensais que nous pourrions nous attaquer à une mission d'escorte, il nous faudrait escorte un loup jusqu'à son habitat naturel.
Se faisant il indiqua la quête du doigt.
-Qu'est-ce que vous en pensez ?
Il attendit la réponse de Lya, ses yeux souriants et examinant la jeune femme.
-Je trouve que les cheveux attachés ainsi vous vont très bien et c'est plus agréable ainsi par cette chaleur.
Ces êtres allaient et venaient, évitaient la lumière et ses méfaits, vivaient la nuit, mais cette ombre elle vivait le jour sans pourtant y appartenir. Pour cela elle se recouvrait d'une nuit sans astre de la tête au pieds et sortait projeter sa présence au monde.
William par ce temps radieux avait dû se protéger beaucoup plus qu'il n'en avait l'habitude, la chaleur était forte, mais c'était surtout les rayons solaires qu'il craignait. Ainsi il avait fait apparaître un tagelmust comme à la plage et une cape avec de nombreuses bandes de tissus qui flottaient avec ses pas.
Il entra à la bibliothèque et son regard se remit un peu à briller sous l'ombre.
Il trouva Lya, la jeune femme à la lueur dorée, le jeune homme aimait sa resplendissance mais elle était une chose qu'il ne pouvait que regarder de loin ou prendre le risque de se brûler. Il avouait bien volontiers qu'il avaient quelques traces de brûlures déjà mais qui allait dans les deux sens, ses stigmates symbolisaient les tâches qu'il laissait sur les lueurs qu'il admirait.
En un seul mouvement, comme un courant noir, il passa derrière la jeune femme jusqu'à devant elle, courbant sa cape et agitant un peu la lumière ambiante tout en répandant son odeur de renfermé toujours plus vivace.
Il ouvrit d'un doigt sa bouche cachée par le turban pour montré un sourire et remit en place son foulard.
-Comment allez-vous ? Je suis content de vous voir comme convenu, j'espère que vous ne m'avez pas trop attendu ?
Il se tourna vers les missions affichées, il y en avait une en particulier qu'il aurait bien aimé faire.
-Je pensais que nous pourrions nous attaquer à une mission d'escorte, il nous faudrait escorte un loup jusqu'à son habitat naturel.
Se faisant il indiqua la quête du doigt.
-Qu'est-ce que vous en pensez ?
Il attendit la réponse de Lya, ses yeux souriants et examinant la jeune femme.
-Je trouve que les cheveux attachés ainsi vous vont très bien et c'est plus agréable ainsi par cette chaleur.
- William Smith
- Avatar © : Ilya Glazunov
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Titre : Artisan, Voyageur, Acolyte, Lin, Sarkina, Verdad
Race : Humain
Statut : Barman à l'Idlewild
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Re: L'oeil du loup
Mar 24 Juil - 10:17
En attendant William, j'observais tout ce petit monde s'entasser autour du panneau d'affichage, et notamment, apercevoir un groupe d'homme se battre sur une mission. Sûrement une mission à plus de 60 pims vu comment chacun tirait sur l'annonce avec fureur, l'arrachant presque.
L'ambiance pouvait être vraiment électrique ici, Chacun cherchant la meilleure mission à faire, les aventuriers se regardant en chien de faïence.Ce genre d'ambiance me faisait rire car à l'inverse, je pouvais en calmer plus d'un avec mon hormone ... enfin ... avant je le pouvais.
Mais un mouvement du coin de l'oeil me fit tourner la tête vers la droite pour voir un homme tout de noir vêtu juste à coté de moi, se plaçant ensuite face à moi.
Je le reconnus avant même qu'il ne se présente. Son odeur de renfermé et de poussière mais surtout l'espèce d'aura qu'il dégageait. Je n'avais rencontré que William pour provoquer toujours un léger frisson le long de ma colonne vertébrale ... comme si une ombre noire m'enveloppait et me tâchait toujours un peu plus.
Mais , l'homme ombreux face à moi me sourit en se défaisant du tissu couvrant sa bouche.
J'y répondis volontiers. Bien qu'il soit une ombre opposé à ce que j'étais, j'appreciais cet homme étrange tout comme il m'effrayait. Ses ténèbres me repoussaient mais je me rendais compte que elles m'attiraient aussi et j'avais beaucoup repensé à notre dernière rencontre et au jeu auquel j'avais joué. Un malaise persistait quand l'image de l'homme nommé Clarence avait été emmené dehors à la fin de la partie, ayant été désigné comme perdant alors que j'étais la gagnante.
J'avais la désagréable impression d'avoir ... fait quelque chose de mal, en plus d'user de mon pouvoir sur la victime ... je n'avais pas eu envie de perdre mais ... quelles avaient été les retombées sur les participants au juste ? Cela avait été flou et je n'avais jamais revu ni Clarence, ni la victime des tortures ... je ne connaissais même pas son nom.
-Comment allez-vous ? Je suis content de vous voir comme convenu, j'espère que vous ne m'avez pas trop attendu ?
Je reposa mon regard sur William, secouant la tête pour me sortir de toutes ces questions et lui sourit.
- Je vais bien merci, et vous ? Ne vous en fait pas, je viens seulement d'arriver ! Et vous comment allez vous ?
Après nos salutations, je lui demandais donc quelle mission il souhaitait faire et il me désigna celle qui consistait à escorter un loup. A l'évocation de cet ennemi millénaire , je me crispais légèrement, sentant un grognement venir du fond de ma gorge. Je respira un grand coup, calmant mes réactions primaires.
-Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Oui, ça devrait être une mission assez simple...
Il allait donc falloir que je réfléchisse sérieusement sur l'utilisation ou non de ma forme Kitsune. Je ne savais pas si le loup réagirait bien ou non en me voyant sous ma forme animal mais s'il y avait du danger, je ne pourrais pas faire grand chose en humaine ...
-Je trouve que les cheveux attachés ainsi vous vont très bien et c'est plus agréable ainsi par cette chaleur.
Je rougis en passant une main dans mes cheveux.
- Ha merci William , c'est ... gentil ! Et oui avec cette chaleur, je commençais à avoir trop chaud ... D'ailleurs je m'étonne de vous voir toujours aussi emmitouflé ... ne souffrez vous donc pas de la chaleur ?
Je l'observe en essayant d'imaginer marcher dans la rue avec tant de vêtements mais j'ai bien trop chaud pour cela.
Nous prenons donc la mission et nous dirigeons vers le bureau d'accueil pour informer Eva ou le petit robot de notre choix.
L'ambiance pouvait être vraiment électrique ici, Chacun cherchant la meilleure mission à faire, les aventuriers se regardant en chien de faïence.Ce genre d'ambiance me faisait rire car à l'inverse, je pouvais en calmer plus d'un avec mon hormone ... enfin ... avant je le pouvais.
Mais un mouvement du coin de l'oeil me fit tourner la tête vers la droite pour voir un homme tout de noir vêtu juste à coté de moi, se plaçant ensuite face à moi.
Je le reconnus avant même qu'il ne se présente. Son odeur de renfermé et de poussière mais surtout l'espèce d'aura qu'il dégageait. Je n'avais rencontré que William pour provoquer toujours un léger frisson le long de ma colonne vertébrale ... comme si une ombre noire m'enveloppait et me tâchait toujours un peu plus.
Mais , l'homme ombreux face à moi me sourit en se défaisant du tissu couvrant sa bouche.
J'y répondis volontiers. Bien qu'il soit une ombre opposé à ce que j'étais, j'appreciais cet homme étrange tout comme il m'effrayait. Ses ténèbres me repoussaient mais je me rendais compte que elles m'attiraient aussi et j'avais beaucoup repensé à notre dernière rencontre et au jeu auquel j'avais joué. Un malaise persistait quand l'image de l'homme nommé Clarence avait été emmené dehors à la fin de la partie, ayant été désigné comme perdant alors que j'étais la gagnante.
J'avais la désagréable impression d'avoir ... fait quelque chose de mal, en plus d'user de mon pouvoir sur la victime ... je n'avais pas eu envie de perdre mais ... quelles avaient été les retombées sur les participants au juste ? Cela avait été flou et je n'avais jamais revu ni Clarence, ni la victime des tortures ... je ne connaissais même pas son nom.
-Comment allez-vous ? Je suis content de vous voir comme convenu, j'espère que vous ne m'avez pas trop attendu ?
Je reposa mon regard sur William, secouant la tête pour me sortir de toutes ces questions et lui sourit.
- Je vais bien merci, et vous ? Ne vous en fait pas, je viens seulement d'arriver ! Et vous comment allez vous ?
Après nos salutations, je lui demandais donc quelle mission il souhaitait faire et il me désigna celle qui consistait à escorter un loup. A l'évocation de cet ennemi millénaire , je me crispais légèrement, sentant un grognement venir du fond de ma gorge. Je respira un grand coup, calmant mes réactions primaires.
-Qu'est-ce que vous en pensez ?
- Oui, ça devrait être une mission assez simple...
Il allait donc falloir que je réfléchisse sérieusement sur l'utilisation ou non de ma forme Kitsune. Je ne savais pas si le loup réagirait bien ou non en me voyant sous ma forme animal mais s'il y avait du danger, je ne pourrais pas faire grand chose en humaine ...
-Je trouve que les cheveux attachés ainsi vous vont très bien et c'est plus agréable ainsi par cette chaleur.
Je rougis en passant une main dans mes cheveux.
- Ha merci William , c'est ... gentil ! Et oui avec cette chaleur, je commençais à avoir trop chaud ... D'ailleurs je m'étonne de vous voir toujours aussi emmitouflé ... ne souffrez vous donc pas de la chaleur ?
Je l'observe en essayant d'imaginer marcher dans la rue avec tant de vêtements mais j'ai bien trop chaud pour cela.
Nous prenons donc la mission et nous dirigeons vers le bureau d'accueil pour informer Eva ou le petit robot de notre choix.
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Re: L'oeil du loup
Ven 27 Juil - 23:21
-Ha merci William , c'est ... gentil ! Et oui avec cette chaleur, je commençais à avoir trop chaud ... D'ailleurs je m'étonne de vous voir toujours aussi emmitouflé ... ne souffrez vous donc pas de la chaleur ?
-Non, pas vraiment. Le sommeil n'attend qu'une chose par contre, me cuire. Je préfère garder ces vêtements sur moi sous ces conditions.
Le jeune homme regarda au comptoir, c'était un homme qui s'occupait de ses validations depuis quelques temps, peut-être serait-ce le cas encore ?
-Puis-je vous demander maintenant que vous avez eu le temps de vous reposer ce que vous avez pensé du jeu que j'ai organisé ?
-Non, pas vraiment. Le sommeil n'attend qu'une chose par contre, me cuire. Je préfère garder ces vêtements sur moi sous ces conditions.
Le jeune homme regarda au comptoir, c'était un homme qui s'occupait de ses validations depuis quelques temps, peut-être serait-ce le cas encore ?
-Puis-je vous demander maintenant que vous avez eu le temps de vous reposer ce que vous avez pensé du jeu que j'ai organisé ?
- William Smith
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Re: L'oeil du loup
Dim 29 Juil - 11:37
« L’œil du loup »
Avec le soleil qu'il faisait dehors, Seigfried était bien mieux à l'intérieur lui aussi. Sa condition d'Albinos supportait très mal le soleil et il le fuyait comme la peste. L'intérieur de la Bibliothèque était le refuge parfait pour lui et de toute façon, il avait encore de la paperasse à trier pour soulager Eva d'une partie de son travail. Grâce à ça, elle pouvait passer un peu de temps en dehors de ses murs et ce n'était pas plus mal. Il n'avait jamais demandé de détails sur sa patronne, étant trop détaché de tout et de tout le monde pour ça, mais parfois il se disait qu'au moins il était utile à quelqu'un.
Alors qu'il était en train de trier des rapports, il vit deux personnes s'approcher. Une jeune femme qu'il n'avait pas encore vu ici depuis qu'il avait pris son service et l'autre qu'il commençait à bien connaitre de vue... Visiblement l'homme supportait mal le soleil lui aussi au vu de la quantité de vêtements qu'il avait sur lui. Il n'était pas sans rappeler à Siegfried les nomades du désert. Replaçant ses lunettes sur son nez, il observa la mission qui avait été choisie par le duo et leur tendit, comme toujours, les papiers correspondant pour qu'ils s'inscrivent officiellement. Une fois remplis, il regarda que tout était en règle et les archiva dans un énième dossier qui allait se rajouter à la pile qu'il était déjà en train de traiter informatiquement. Il regarda alors le duo, espérant qu'ils avaient une bonne idée.
«Faites attention, dans les montagnes ce n'est pas du tout le même temps qu'ici. Je vous suggère de vous couvrir un peu plus et de faire attention aux animaux sauvages qui n'hibernent pas. Essayez de revenir en un seul morceau.»
Il les regarda partir. Drôle de duo ces deux-là. On dirait que tout les oppose et pourtant... M'enfin, songea Siegfried. Ça ne le regardait pas après tout. Il s'étonna lui-même cependant. Il avait l'impression de devenir un peu plus commère qu'avant...
Alors qu'il était en train de trier des rapports, il vit deux personnes s'approcher. Une jeune femme qu'il n'avait pas encore vu ici depuis qu'il avait pris son service et l'autre qu'il commençait à bien connaitre de vue... Visiblement l'homme supportait mal le soleil lui aussi au vu de la quantité de vêtements qu'il avait sur lui. Il n'était pas sans rappeler à Siegfried les nomades du désert. Replaçant ses lunettes sur son nez, il observa la mission qui avait été choisie par le duo et leur tendit, comme toujours, les papiers correspondant pour qu'ils s'inscrivent officiellement. Une fois remplis, il regarda que tout était en règle et les archiva dans un énième dossier qui allait se rajouter à la pile qu'il était déjà en train de traiter informatiquement. Il regarda alors le duo, espérant qu'ils avaient une bonne idée.
«Faites attention, dans les montagnes ce n'est pas du tout le même temps qu'ici. Je vous suggère de vous couvrir un peu plus et de faire attention aux animaux sauvages qui n'hibernent pas. Essayez de revenir en un seul morceau.»
Il les regarda partir. Drôle de duo ces deux-là. On dirait que tout les oppose et pourtant... M'enfin, songea Siegfried. Ça ne le regardait pas après tout. Il s'étonna lui-même cependant. Il avait l'impression de devenir un peu plus commère qu'avant...
- Siegfried H. Abelford
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