[Jour des dieux - Scénario] Fondations

Je sortis mes flammes pour me sécher en attendant que mes acolytes ne me rejoignent. Je vis enfin Nij sortir de l'eau les habits dégoulinants, dévoilant son corps bien sculpté.
C'était pas le moment de penser à ca surtout qu'Azarion se posa maladroitement a côté de nous en demandant ce qu'était cette chose au fond de l'eau

- Aucune idée, lui répondis-je, mais en tout çà c'est énorme

Nij conseilla de ne pas traîner ici et m'intima de prendre la tête du groupe. Ce n'était pas idiot, après tout j'étais une vrai torche ambulante, mais d'un autre côté je serai également le premier à me faire attaquer.

Je commençais à marcher vers l'entrée de la galerie, l'idée de rester une seconde de plus à proximité de cette créature sous marine ne me tentait pas plus que ça.

Mes flammes toujours sorti je les concentrais sur ma main droite que je tenais devant moi comme une torche. Elle éclairait bien me permettant de voir ou je devais poser mes pieds afin d'éviter de glisser sur la roche.

Le chemin semblait descendre en pente [edit MJ] douce raide. On entendait encore au loin un vague bruit d'eau venant du lac que nous avions traversé.

La galerie semblait sans fin, j'avais l'impression que nous marchions depuis des heures à force de faire attention à chaque pas.
Les cristaux qui recouvraient la zone du lac devenaient de plus en plus rare. J'aurai bien voulu en récupérer mais n'avait pas d'outils pour en casser un bout, et puis Nij voulait que nous restions discret, il était nerveux depuis que nous étions entré dans ce boyaux.

Je commençais à fatiguer à force de garder mes flammes sortie en permanence, heureusement nous arrivions à un croisement dans une partie du couloir qui était plus large. L'un des chemin semblait continuer de descendre de manière abrupte tandis que l'autre semblait rester plat mais en y regardant bien les paroi semblait avoir était creuser.

- Il faut que je m'arrête je fatigue à cause de mes flammes

Je trouvais une petite alcôve dans un des murs pour m'y poser et souffler un peu en éteignant mes flammes faisant drastique ment baisser la luminosité ambiante.

Tandis que les aventuriers prenaient un repos bien mérité après, tout juste, une demi-heure passée dans les souterrains, les galeries commencèrent à trembler.
C'était léger et à peine perceptible mais une onde avait traversé la roche et s'était éteinte aussitôt.

Ils burent un peu d'eau, pour ceux qui avaient prévu d'apporter une gourde et continuèrent d'avancer dans le boyau. La galerie s'élargissait progressivement jusqu'à ouvrir sur une nouvelle salle. L'endroit subsistait dans la pénombre procurée par quelques cristaux luminescents. On n'y voyait pas à deux mètres mais la première chose de visible devant eux était des champignons de taille considérable.

Qui dit champignon, dit matière organique. Des débris et copeaux de peaux en d’épaisses couches recouvraient le sol. Si bien qu'après quelques pas dans la salle, les aventuriers auraient pu se croire de nuit en plein désert tant le sol était meuble.
Cette nouvelle découverte était de taille considérable et les aventuriers ne devraient pas être au bout de leurs surprises.

J'étais visiblement beaucoup plus curieux que les autres, moi, j'aurais bien voulue voir c'était quoi, avant de prendre mes jambes à mon cou en hurlant...
Quoi qu'il en soit nous avions pris une pause, j'avais de nouveau mes ailes bien, encore un tout petit peu de fatigue, mais trois fois rien vraiment.
La lumière de Kray me gêne plus qu'autre chose, mes lunettes enlevant toutes les ombres, les flammes servent plus a m’éblouir, mais quand Kray s'est reposé, je pouvais enfin voire le bout de ce couloir, de loin le sol était étrange, d'une couleur différente d'avant. Je le signale à mes camarades à voix plutôt basse comme là demandé l'autre machin vert, qui j'en suis sûr ne m'aime pas, et c'est réciproque pour le moment.

Mais d'un coup, je relève la tête et mes ailes suivent un peu le mouvement, mes pieds ont vibré où c'est moi ?
Oui, sûrement, je regarde là d'où nous venions, les reflets de l'eau sur la petite partie du plafond que je pouvais voir montraient des ondulations, il y a donc un truc qui a fait bouger cette eau.
M'enfin, au pire, c'était rien, tant que ce n'est pas plus fort, moi ça me va, des souterrains qui s'effondrent par contre ça sera compliqué là... Bref.

Nous recommençons à avancer et arrivons finalement à cette "salle" remplie de champignons partout, et pas des petits ! En plus, le sol était recouvert de je ne sais quoi de moue, ce n'était pas vraiment agréable, même si je ne m'enfonce pas beaucoup moi, je le sens quand même.
Ces champignons sont vraiment Énormes ! La plus part arrive autour de ma taille, mais un grand nombres sont largement au-dessus, certains peuvent même m'égaler voire me dépasser en terme de taille ! Ils sont aussi de formes différentes, ceux qui ont le chapeau en forme de boule ne m'inspirent vraiment pas confiance...
Je lance un regard noir sur la salle, appart des Champignons pour l’instant, je ne vois rien de suspect, j'avance donc en faisait attention a ne pas toucher ces trucs, mais je me demande s'ils sont comestible, où dangereux..

S'il y en a un qui s'y connaît en champignons, j'aimerais savoir s'ils sont dangereux...

Je n'ai rien pour protéger d'éventuelles spores... J'ai mal pensé sur ce coup, j'aurais du, nous avions aussi des champignons en Enfers, mais ils avaient une fonction... Particulière... Créer des acides surpuissants et des gaz mortels, je ne pense pas qu'ils ont les mêmes ici, mais ils peuvent être très dangereux quand même.

Le loup éclairait le chemin. Nij, le suivant de près, observait les alentours, les aspérités de la roche ainsi que les cristaux lumineux. Nerveux, très nerveux, il marchait d'un pas rapide, préférant mettre un maximum de distance entre lui et la chose au fond du lac. Et plus encore, il avait hâte de finir cette mission, peut envieux de tomber face au monstre qui semblait dormir dans ces cavernes.

Ils continuèrent dans les entrailles de la terre pendant un moment avant que le loup ne s'arrête pour se reposer. Prenant lui aussi le temps de boire quelques gorgées d'eau, qu'il propose à ses coéquipiers distraitement, il regarde les alentours. Des cailloux et des cristaux mais l'ambiance était pesante, très pesante, un danger rôdait sur ces cavernes et cela l'effrayait pas mal à vrai dire.

Le piaf fit cependant taire ces instincts primaires pour se concentrer sur la mission et garder la tête haute. Il se devait de garder une posture dominante, après tout, il était Maitre de miroir. Ca n'était pas le moment de se ridiculiser. Enfin bon, comme s'il était possible que lui, le grand Nij'Aku puisse un jour être ridicule !
L'oiseau posa une main sur la paroi, prenant appui nonchalamment. Il soupira avant de légèrement sursauter. Une onde ? Un tremblement ? Etaient-ils sur une faille sismique ? Non, trop peu perceptible pour que ça soit le cas. Il se redresse et regarde le loup, une interrogation dans le regard. Avait-il lui aussi senti la secousse légère mais présente . Inutile de demander au sanctuari, balourd et idiot comme il l'était... La seule chose qu'il devait sentir c'était le poids de sa c*nnerie sur le monde, et encore.

Ils reprirent leur marche, le loup en éclaireur. Le boyau s'élargissait progressivement pour donner sur une énorme caverne. L'endroit était sombre et la seule chose qu'on pouvait percevoir était la lueur que dégageait le loup. Nij balaya de sa lampe l'endroit, étrange, inquiétant. De grands champignons poussaient ici bas, défiant toutes les lois logiques de son propre monde. Le sol était recouvert de copeaux, si bien qu'il avait l'impression de marcher dans du sable. Mais qui disait champignons disait également toxines et il s'arrêta pour sortir le masque de son sac. Il l'enfila et regarda l'un des champignons géants. Peut-être serait-il intéressant de récolter des échantillons ?

Le Maitre regarda ses comparses avant de lancer, d'une voix étouffée par le masque:

Surtout, ne tentez rien contre ces champignons géants, on ne sait pas s'ils sont toxiques ou non. D'ailleurs, si quelqu'un a de quoi prélever doucement un échantillon, je pense que ça pourrait intéresser certains rats de laboratoires au dessus.

Il avait insisté sur le doucement, trop peureux pour prendre de réels risques. Ils ne savaient pas sur quoi ils étaient tombés ni même sur quoi ils allaient tomber et le Maitre espérait tout de même rentrer en un seul morceau sur sa Res Publica. Il avait encore des choses à faire et il était trop jeune pour mourir.

Sanctuari, je crois me souvenir que tu maitrises la gravité ? Peut-être pourrais-tu partir en éclaireur dans la salle ? Le sol est si meuble que j'ai peur qu'il ne dissimule une crevasse, dit-il en lui tendant sa lampe. Fais attention et ne touche à rien. Et ne t'éloigne pas trop non plus, ce serait fâcheux de perdre quelqu'un comme toi, finit-il avec une pointe de cynisme dans la voix.

Il se tourna vers le dieu-loup-torche-bizarre : Quant à nous, tentons de comprendre ça, annonce-t-il en désignant d'un geste ample le reste de la salle.

J'avais à peine pris le temps de me reposer qu'il fallait déjà repartir. Cependant un étrange tremblement se fit ressentir dans toute la caverne. Elle n'était pas spécialement forte mais cela n'envisageait rien de bon. Mes deux coéquipiers l'avaient bien compris, Azarion regardait de la où nous venions et Nij me fixait, interrogateur, le regard encore plus stressé qu'avant.

Nous reprenions alors notre marche, essayant de mettre toujours plus de distance entre nous et le lac. Nous arrivions dans une grande salle au sol meuble, cela contrasté vraiment avec la dureté de la pierre rencontré jusqu'à présent.

Le plus étrange était ces immenses champignons. Comment pouvaient ils pousser à cette profondeur ? Et atteindre des tailles vraiment gigantesques, ils nous dépassaient tous d'au moins une tête.

Nij mit un masque, il n'avait pas tort nous ne savions pas encore s'ils dégageaient des spores dangereux pour nous. N'ayant pas de masque je fis avec les moyen du bord et concentra mes flammes sur ma bouche et mon museau, espérant brûler les spores éventuels.

Le Maitre de Mirroir pris son rôle de leader et organisa notre petit groupe. Azarion pouvait "voler" et pourrait donc partir en éclaireur. En attendant lui et moi nous occupions de découvrir ce qu'était ces choses.

J'avais de quoi récolter des échantillons mais pas de quoi les prélever. Je vis que Nij lui avait un sabre, ce n'était pas l'idéal mais on avait que ça.

- Sans échantillon nous n'arriverons pas à découvrir ce que sont ces champignons troglodytes, mais je n'ai rien pour couper contrairement à toi. Peut être que si je chauffe ta lame à blanc tu pourrais en récolter sans qu'aucun spore ne s'échappe pendant l'opération.

Je sortais un peu mes flammes au niveau de mes mains au cas où il accepterait, en attendant j'observais d'un peu plus près ce sol sur lequel nous marchions. Il était beaucoup trop meuble à mon goût.

Au premier abord il s'agissait de copeaux d'une matière organique quelconque, mais ces copeaux avaient un motif particulier sur eux. Un motif d'écaille.

Mes yeux écarquillèrent d'un seul coup, c'était une sorte de mue de reptile, et à en voir par la quantité sous nos pieds, soit il s'agissait d'un seul individu de grande taille, soit d'une immence meute. J'averti tout de suite Nij de mes découvertes.

L'autre truc vert voulait que je parte en éclaireur, et me lança un sourire et une phrase qui me déplaisait beaucoup, et cela se voyait sur mon visage.

J'avais un grand futur dans mon ancien royaume, et j'ai tout perdu en arrivant dans ce monde contre mon grès, alors peut m'importe de perdre le peut qu'il me reste. Et non merci, je suis déjà beaucoup mieux équipé

J'étais prince des enfers après tout, et à cause de ce monde, je ne suis plus rien.

Je fais sourire en saisissant mes lunettes à deux doits, et commence à partir en prenant l'arc en main, enfin, je vais plus le voir... Il y a des mandales qui se perdent... C'est bien pour ce genre de mec que je n'aime pas les "dieux", encore un qui pète plus haut qu'sont c*l, tous les même.

J'avance rapidement, zigzagant entre les champignons, en regardant derrière moi, je ne vois plus les autres, mais, je m'arrête, face à un champignon très haut, mais ce qui est troublant, c'est qu'il est penché vers l'avant... Ce qui veut donc dire que le sol descend, je regarde aux alentours, il semble que sur une zone relativement grande il n'y a pas de champignons...

Je m’accroupis au "bord" de là où semble commencer le trou que je ne peux pas voire, et là, je vois le sol de près, aussitôt, je remarque les motifs dessus, des écailles, et pas n’importe quoi, des mues.
Cela me glace le sang, deux solutions, soit un reptile géant qui a grandi ici depuis toujours soit énormément de reptiles ce cache pas loin... j'allais percer le sol avant de voire ça, mais... Je ne sais pas où est/sont le ou les reptiles, et si ça se trouve, ils sont là-dedans ! Ce serait une très mauvaise idée... Quoi que.. L'ombre ?! Si c'est le cas, nous sommes pris au piège !
Si l'ombre est bien le reptile, alors c'est un gros truc, je pense, qui est capable de nager, serpents, iguanes, alligator ? ... Je n'aime pas ça... Je n'aime pas ça du tout...

Je me relève, mais c'est champignons son quoi au juste ? La décomposition ? J'en sais rien, mais c'est peut probable... Autre chose de peu probable, la ou les créatures sont peut-être mortes...
Il y a trop de questions sans réponse ici...
Je vais tenter de trouver la sortie de cette pièce.. Je fais alors le tour de l'endroit qui semble avoir un trou, et continue ma route, l'arc bien en main, je regarde partout autour de moi, mais je ne vois rien de vivant ici pour l’instant, en chemins, je remarque au moins deux autres trous potentiels.

Je trouve enfin une sortie, ce n'est pas tout droit, face à là où nous somme rentré, mais c'est plus à droite, je m'y approche, les mues, ne semblent pas continuer en bas, mais je remarque que sur quelques murs et le sol, on peut voir le passage de quelque chose, un truc lourd à était traîné ou rampait ici, les traces sont souvent anciennes et je ne peux pas dire dans quel sens elles vont, et je ne peux pas répondre à la question : un gros où, pleins de petits ?

....

Je ne suis pas rassuré, je mets mon pouvoir et réduis mon poids, Je prend de l’élan en courent et je m'envole et vois les deux autres toujours au début, ils n'ont pas beaucoup bougé, je me dirige vers eux, je dois faire vite, une attaque de cette chose pourrait être fatale, elle a l'avantage du terrain, nous nous ne connaissons rien de cet endroit. Je vole donc très vite grasse à l'élan, en restant beaucoup sur mes gardes, je regarde toujours tout autour de moi, mes deux mains sont sur mon arc, et je suis près à tirer s'il le faut.

Je me laisse tomber à atterrie a coté d'eux.

Je ne sais pas si vous avez vue, mais le sol est clairement des mues de reptiles, donc je propose d'avancer très vite à la suite, on a donc trois choix, soit y a pleins de trucs qui se baladent, et peux être même dans les trous que j'ai remarqué, soit un a un gros truc qui se balade, et de trois, c'est eut être même "l'ombre dans l'eau", tout ce que je peux vous dire de plus c'est que cette chose est passée il y a longtemps par la sortie de cette pièce. Allé go !


C'est maintenant que je le remarque, mais il y a peu prés les même traces au sol qu'a la sortie, et elles semble avoir le même âge...
Je commence à me mettre en route.

J'ai donc trouvé trois gros trous recouverts de ces mues, je ne sais pas s'ils sont profonds, je n'ai pas voulu regarder dedans en voyant le sol, si c'est plein de reptiles qui sont ici soit ils sont dedans, soit leurs œufs, dans tous les cas, ce n'est pas une bonne nouvelle si on ouvre ça. Si c'est un gros machin qui se promène, c'est peut-être des galeries, et ça risque d'êtres labyrinthique cette histoire, alors mieux vaut rester dans cette caverne.

Le Maitre resta interdit devant l’affront que venait de lui infliger le sanctuari. Il fronça les sourcils mais resta silencieux, contenant toute sa colère et sa rage intérieure. Muet, mais son regard en disait long sur ces mots qu’il n’approuvait pas, il ramasse sa lampe. Puis il se retourne, faisant désormais face au dieu du feu. Il laisse un soupire s’échapper avant de balayer toute cette histoire d’une main. Il le savait que le sanctuari n’avait pas de cerveau au point d’en venir à insulter un Maitre.

C’était puéril de s’emporter ainsi face à une remarque légèrement cynique. Un gamin, vraiment. Cela le rendait d’autant plus furieux qu’ils recrutaient ce genre de personne chez les sanctuaris. Des personnes incapables de se comporter en adulte… navrant. Mais Nij refoule sa colère pour se concentrer sur les dires de Kray. Il avait beau faire partie de l’espèce qu’il haïssait le plus au monde, il n’en demeurait pas moins une personne correcte et intelligente. L’oiseau ne pouvait nier le fait qu’il l’appréciait tout de même un peu, enfin, surtout si l’on avait l’autre abr*ti pour comparaison. Le jeune homme hoche la tête et sort de son sac le sabre qu’il remet à sa taille.

Si tu me garantis que tu ne l’abimeras pas, dit-il en sortant l’arme de son fourreau et en laissant le lou-loup chauffer la lame à blanc.

Le piaf vert se dirige ensuite vers le champignon le plus proche et s’attèle à en prélever un petit échantillon. Une fois fait, il retourne auprès du loup qui semble avoir fait une grande découverte. Et ô combien grande en fait. Des mues de serpent. Cela ne lui plaisait pas du tout. L’autre démon raté revint confirmer les dires du dieu. Le sanctuari les pressa pour avancer vers une possible sortie, mais le Maitre l’arrêta tout de suite. Réfléchissons un peu, s’il s’agissait de serpents, ils pouvaient sentir les vibrations du sol et marcher sur leur territoire était tout sauf une bonne idée. D’autant plus qu’ils sentaient la chaleur d’un corps. Et bien qu’il puisse modifier sa masse corporelle, le démon avait sûrement dû marcher à un endroit plus sensible qu’un autre et alerter les monstres qui vivaient ici. De toute façon, quoi qu’ils fassent, ils risquaient d’alerter les reptiles…

Non, la meilleure solution n’est pas de foncer dans le tas au risque de prévenir tous les habitants de cette caverne que nous sommes là. Le plus intelligent est de se servir de ces champignons comme d’une tour et de cartographier le terrain d’au dessus. Si avec un peu de chance ces reptiles s’avèrent être nombreux mais de petite taille, être en hauteur nous donnera un peu de répit.

Mettant en geste ses dires, le piaf sort de son sac l’A-griffe et se met à grimper sur le champignon géant le plus proche. Râlant de ne pas avoir pensé à une corde, il espère que les deux autres aient prévu de quoi grimper sans trop de difficulté.
Une fois au sommet, il regarde les environs sans pouvoir distinguer quoi que ce soit. L’obscurité rendait les opérations bien plus compliquées. Entre ça et le monstre géant qui dormait sous le temple… Le Maitre commençait sérieusement à craindre pour sa vie.

Le sanctuari était venu confirmer mes soupçons sur les mues de reptiles et le tremblement de tout à l'heure me rassurait de moins en moins. Nij avais eu une bonne idée, prendre de la hauteur le plus possible et essayer de cartographier cette forêt de champignon.

Je sortais à mon tour mes A-griffes et escalader un gros champignon. Arriver en haut je distinguer à peine les chapeaux des champignons. La faible lueur des cristaux aidait mais sans plus. Mais je me souvenais que j'avais pris de l'huile de Parme. J'en sorti et en étala un peu sur mes yeux.

Quelque instant suffire à ce que je distingue plus distinctement les environs. Je voyais la sortie au loin. Impossible de redescendre pour y aller à pied nous risquerions de nous faire attaquer à chaque croisement, il valait mieux rester en hauteur.
Soudain un tremblement se fit ressentir, plus fort que celui que nous avions senti précédemment. La cause de ce tremblement se rapprochait. Il fallait partir et vite.

Mais pour éviter tout combat inutile il valait mieux veiller nos arrières. Je rejoignis les autres et leur dit de foncer vers la porte et que je les rejoindrai.

Une fois ceci fait je formais une boule entre mes mains pour y créer des flammes bleues, peu visible mais extrêmement chaude. Je visais un champignon le plus éloigner de notre position et de la sortie et lançait ma boule de feu le plus fort possible, espérant qu'elle atteindrait son but et pas le mur d'à coté. Puis je pris mes jambes à mon cou, sautant de champignon en champignon pour rejoindre mes camarades.

La boule de feu explosa sur un champignon, l'enflammant instantanément. L'eau qu'il contenait s'évaporait à force de grésillement et de sifflement strident. Le chapeau de belle taille s'effondra sur un autre, s'écrasant à son tour sur ses voisins, générant un effet domino dans toute la caverne.
La chute des plus hauts champignons bloqua l'accès à la galerie menant à l'extérieur de la montagne. Le feu léchant les murs et enflammant les spores dans l'air se chargea de la rendre inaccessible.

L'incendie se propageait à une vitesse alarmante. Profitant des quantités de matières au sol et dans l'air pour avancer inexorablement. Les fumées de combustion ne pouvant s'évacuer, l'air, très rapidement, devint irrespirable. Nij'aku avait eu une excellente idée en apportant un masque. Il fut le seul à atteindre le couloir suivant sans être ni essoufflé, ni légèrement intoxiqué.

Le feu et l'effondrement de leurs abris libéra des milliers de minuscules lézards albinos. Les créatures, telle une marée montante, fuyait vers l'unique sortie que le feu et les champignons n'obstruaient pas. Des milliers puis des centaines de milliers, ils se déversèrent dans le couloir où s'étaient retrouvés les trois aventuriers. Comme une vague dévastatrice, ils les emportèrent avec eux. L'avalanche parcourue plusieurs galeries et chaque virage était une occasion pour les aventuriers se heurter aux parois aiguisées des couloirs.

Sonnés, contusionnés, un peu calcinés mais surtout trop secoués pour le remarquer tout de suite, les aventuriers se relevèrent à une nouvelle étape de leur périple. Les lézards étaient allés dans une autre caverne, plus vaste que toutes celles la précédant. C'était le seul endroit sûr que ces animaux troglodytes connaissaient.Ils s'éparpillèrent dans les replis de la roches et disparurent en un clin d'oeil comme du sable s'enfuit d'une cruche percée.

L'endroit était une caverne si haute que le plafond était invisible dans les restes de fumées qui naviguaient au plafond. Le sol était inégale, rugueux et le dénivelé parfois important. Plus encore, il n'y avait aucune lumière en ces lieux et aucun des explorateurs ne pouvaient voir les colonnes de pierres et de sédiments soutenant la voûte. De ce ciel sombre, un ruissellement naturel gouttait du plafond, des veines dans le sol recueillaient la précieuse eau et l'emportait goutte par goutte vers d'autres gorges minuscules et des fleuves plus fins qu'un doigt. Tout cela formait une petite musique délicate, une fontaine qui résonnait d'un bout à l'autre du monde, dissimulant à l'ouïe ce que cette caverne, non, ce cratère tentait de cacher.

Je commence à partir en volant, comme le disait Kray, mais je ne le voyais pas partir avec nous, quand je me retourne, je vois un champignon exploser avec une flamme de combustion complète...
Ce champignon entraîne en tombant un effet domino, des champignons tombent de partout, c'est un bordel monstrueux, il y en a un qui frappe mon épaule et me déstabilise au point de me faire tomber. Heureusement que je ne suis vraiment pas lourd, surtout que ma chute est encore plus amortie par un champignon et le sol mou, mais quand je viens pour me relever, une armée, non un tsunami de lézard sortant de partout déferle dans tout la pièce et se ruent vers la suite de la grotte ! Ils m'emportent avec eux, le temps de rester dans la salle tout vas plutôt bien, mais c'est après que ça se corse... Le sol de pierre et les murs limitent tranchant !

J'eu un reflex, celui de m'entourer avec mes ailes les plus possibles, c'est vraiment une bonne idée au fond, mais cela protégera au moins une grande partie de mon corps...

Une fois la vague passé nous somme dans une autre "salle" je me relève difficilement, mes ailes me font vraiment mal... Je ne pense pas pouvoir les réutiliser pour aujourd'hui, je les laisse pendre, forcer pour les garder dans mon dos me fait mal, donc elle traîne sur le sol. La première chose que je fais est de m’avancer vers Kray, très clairement en colère !
Je lui donne un grand coup dans l'épaule droite !

Sombre idiot ! On t'a jamais dit de ne pas jouer avec le feu ?! Comment tu as pu penser qu'un feu dans une grotte était une bonne idée ? Sérieusement ? Et tu as de la chance que ces reptiles ne soit pas dangereux ! ....

Je soupire un grand coup.

Bon. Heureusement pour toi, le feu ne vas pas persister. Et heureusement que je suis là parce que sinon nous n'aurions plus de moyen de sortir...