[Forêt d'Ing] - Le nid du Dragon
Lun 23 Aoû - 17:37
L’Aiedail
Situation géographique :
Situé près du fleuve nommé L’Acros, dans la Zone du Dehors à environ 10 kilomètres tout au plus de Namusu, une clairière un peu enfoncée dans la Forêt d’Ing.
Ouvert à tous !
La découverte de la maison, lecture à votre bon vouloir.
- Spoiler:
- Il y a de cela quelques mois, je survolais la Forêt d’Ing histoire de prendre un peu l’air et de sortir d’Entre-Monde. Pendant cette balade dans les airs, j’aperçu non loin de la ville Namusu une espèce de grande maison, abandonné vu l’état, dans une petite clairière. Intrigué de voir cette bâtisse dans un lieu comme celui-là, je me posai dans la dite clairière, proche de la maison. J’entrepris d’en faire le tour pour avoir une idée des lieux. La construction, à deux étages, était originale, assez plaisante et en même temps classique. Classique dans le sens ou la maison était rectangulaire, et originale car quatre piliers de pierre formaient les coins de cette maison alors que les murs étaient faits de bois. Elle devait avoir un certain charme quand elle était en bon état, mais là…
Il n’y avait presque plus aucune vitre aux fenêtres, du lierre avait pris d’assaut la maison, faisant pourrir le bois. Les piliers de pierre attiraient mon intention. De loin ils paraissaient d’un gris assez foncé, mais je remarquais des dessins comme gravés dessus. Je me rapprochais pour mieux observer, et je m’aperçu que ces dessins s’étalaient sur tout le long du pilier, mais je ne connaissais pas cette matière. Dessins fort agréables, un peu dans l’esprit elfique, mais moins chargés.
Après avoir admiré les piliers, je me dirigeais vers la porte, en bois également. Lorsque je voulu l’ouvrir, la poignée ronde me resta dans les mains avec un morceau de la porte.
"Bon… Ca commence bien... Mais depuis combien de temps est-elle abandonnée ? J’irais me renseigner au village, en espérant que les habitants savent quelque chose."
Je poussais alors la porte, grincent sur ses gonds mal huilés. Une odeur de moisissure et de poussière me montait au nez et deux secondes plus tard, mon écharpe le couvrait. Heureusement que des vitres manquaient ou étaient brisées, ça aérait la maison. Sinon l’odeur aurait été encore moins supportable. Je faisais assez vite le tour du rez-de-chaussée, regardant ici et là. Puis je montais au premier, en voyant la tête que tirait l’escalier, j’avais sauté directement en haut, merci la lévitation. La première chose qui me sauta aux yeux était le toit. Le toit, en bois pour ne pas changer, ne montrait pas une forme olympique. Par endroit il s’était effondré, sinon c’en n’était pas loin, et dans d’autres il tenait encore le coup à condition de ne pas le bousculer. Je posais mes pieds là où je pouvais, évitant les débris qui jonchaient le sol et visitais vite-fait cet étage avant de redescendre.
Cette maison me plaisait bien, cela nécessiterait beaucoup de temps et de travail pour la remettre en état, mais j’étais bien décidé à le faire. Je sorti de la maison, m’éloigna un peu pour prendre ma forme de dragon. Je m’envolais alors en direction du village, afin de trouver quelques renseignements sur cette maison des forêts.
J’avais décidé de m’arrêter un peu avant d’arriver au village, histoire de ne pas y entrer en dragon pour ne pas effrayer les habitants. Personne n’avait du remarquer mon arrivée, car aucun passant ne me dévisageait. Toujours affublé de mes lunettes, je demandais alors à un homme, de quarante ans environ, s’il possédait quelques informations sur la maison. Il m’avouait qu’il l’avait certes toujours connu, mais qu’il ne savait rien à son sujet. Il m’indiqua une personne, âgée d’après ce qu’il disait, qui pourrait surement me dire ce que je voulais. D’après ces dires, cette femme devrait être sur la place du marché, au centre du village. Après m’avoir indiqué le chemin pour m’y rendre, je lui souhaitais une bonne journée et prenais la direction du marché.
Je n’étais encore jamais venu dans ce village, alors j’en profitais un peu pour le regarder et l’observer. Il me paraissait fort sympathique, et les villageois, au premier abord plutôt accueillant. J’atteignais la place du marché et cherchais la vieille dame que m’avait décrit l’homme de toute à l’heure. Je devais trouver une dame d’un certain âge, avec les cheveux blanc comme la neige lui arrivant au bas des épaules, des yeux d’un bleu glacial, avec un visage assez fin. Cela ne devait pas être trop compliqué. Je scrutais la foule de mes yeux perçant, à la recherche de cette dame. J’aperçu tout à coup, une chevelure d’un blanc immaculé se déplacer vers un étalage de poteries. Tandis je la rejoignais, il me semblait qu’elle discutait avec le marchand, sans doute pour acheter une de ses poteries. Quand cela fut fait, elle s’éloigna. Je pressais le pas pour l’intercepter, arriver à sa hauteur je l’interpellais.
"Excusez-moi Madame, pourrais-je vous poser quelques questions ?"
Elle se retourna, les mains portant des sacs qui, le tout, devait peser son poids et paraissait étonné. Son visage n’était pas autant marqué par les rides que je m’y attendais, ce qui la rajeunissait. Mais ses yeux trahissaient ses années de vie et d’expériences.
"Bonjour jeune homme. Et bien, si je peux y répondre ce sera avec grand plaisir, mais d’abord…"
Elle me donna les sacs qu’elle portait, me les jetant presque. Je les pris dans mes bras, surpris de ce geste.
"Vous seriez bien aimable de m’aider à porter ça jusque chez moi, je ne suis plus toute jeune."
Et elle reparti à marcher. Naturellement, je la suivi. Après quelques minutes, elle s’arrêta devant une petite maison, décorée de fleures de tous les cotés. Elle ouvrit la porte et m’invita à entrer.
"Poser les sacs dans la cuisine s’il vous plait, ensuite rejoigniez-moi dehors, dans le jardin."
Pendant que je déposais les paquets, elle s’asseyait à une table dans le jardin. Je pris une chaise en face d’elle et la conversation commença.
"Alors, que voulez savoir…? Sanctuari. "
Je commençais alors à poser mes questions. J’appris que c’était elle la propriétaire de la maison, Madame Alicia Solem et qu’elle avait acheté une autre maison, plus petite car l’autre était trop grande pour elle et elle ne pouvait plus s’en occuper. La distance du village à la maison lui posait aussi de plus en plus de problème. Après mes questions, je prenais conscience que je n’avais surement pas l’argent pour acheter la maison, malgré son état, et le terrain. Je lui fis part de ce fait et elle me répondit que ce n’était pas un problème, si j’acceptais une condition.
Je devais venir la voir de temps en temps et venir la chercher pour l’amener à la maison, quand celle-ci serait remise à neuf. Condition évidemment accordée et je la remerciais, peut-être de trop.
Le temps de la rénovation commence.
Dans un premier temps, il fallait nettoyer tout ce bordel accumulé pour pouvoir circuler librement dans la maison pour ensuite, la rénover convenablement. Je revêtis la tenue de combat appropriée et commença le grand, grand nettoyage. Je m’occupais d’abord du rez-de-chaussée, enlevant les débris en les jetant dehors par les fenêtres ou la porte, suivant ce qui était le plus proche. Je ne savais pas encre ce que j’allais faire de tout ça, mais je verrais quand j’y serais. Il m’arrivait de complètement casser une fenêtre mais de toute façon, je devrais les refaire entièrement et celles de toute la maison, alors… pas de quartier !
Je n’avais nul besoin de faire attention à ce que je jetais, puisque Alicia m’avait informé que tous ce qu’elle voulait garder ne se trouvaient déjà plus ici.
Deux jours entiers me fût nécessaire pour retirer tous les débris se trouvant au rez-de-chaussée et ceux du premier étage. Mais au premier, ils restaient les morceaux de toit et je me demandais bien comment j’allais m’en débarrasser. Problème résolu avec une arrivée au matin du troisième jour.
"Salut fiston, alors ça avance ? Un petit coup de main peut-être ?"
Mes parents étaient venus voir comment se passait les travaux. Après la conversation avec Alicia, j’étais retourné chez mes parents pour les parler de cette maison que je possédais maintenant, de la rencontre d’Alicia… Et ils ne pouvaient pas mieux tomber.
"On peut dire que ça avance, mais je ne dirais pas non à un peu d’aide."
Et c’était parti. Mon père et moi nous occupions de premier, avec les morceaux de toit et aussi le toit entier qu’il faut enlever, vu son état. Pendant que ma mère réglait son compte au rez-de-chaussée. Notre forme de dragon fût très utile pour le toit, mon père arrachait doucement le toit, en même temps que moi j’envoyais télékinétiquement les débris hors de la maison. Il faisait doucement, histoire de ne pas faire de débris trop gros que je ne pourrais pas soulever comme ça.
Fin du cinquième jour, le rez-de-chaussée était nickel. Enfin, il ne restait plus qu’à refaire les murs qui tenaient encore bien le coup, juste peut-être revoir le circuit électrique, mais sinon… Ma mère ayant finis en bas, elle vint nous aider en haut et donc le premier était également nickel à la fin de cette journée.
Nettoyage terminé. Début du chantier de bâtiment.
Un mois entier était passé, et tout avait été revérifié, retravaillé, reconstruit. Non sans difficultés car il avait fallut faire quelque changement dans le circuit électrique pour que ça colle avec ce que je voulais faire. Les canalisations étaient nickel et le resteraient un bon moment. Le toit était complètement refait en pierre noire de Northrives qui était particulière car elle emmagasinait la chaleur du Soleil et la restituait quand l’écart de température entre la pierre et la maison était trop important. Les murs extérieurs avaient été recouverts d’une matière que je ne connaissais pas, mais parfaite pour une maison en forêt, d’après mon père. Cela donnait une surface lisse d’une couleur beige assez clair, et nous nous étions amusés à reproduire d’un blanc ivoire les desseins qui se trouvaient sur les piliers, sur le mur de façade, en plus léger. Je ne pouvais pas les faire de la même matière que celle des dessins sur les piliers, car personne n’avait pu me dire ce que c’était. Alors tant pis…
Oh, mais je ne vous ais pas dit pour ces dessins d’ailleurs. Ce en quoi ils sont faits est très intéressant, une fois la nuit levée. Car ces dessins se mettent alors à briller, tels des lucioles, illuminant les alentours de la maison, sur une vingtaine de mètres. La lumière s’estompait au fur et à mesure qu’on se rapproche des vingt mètres.
Bâtiment terminé. Début de l’aménagement intérieur.
Voilà où j’en suis rendu à ce jour. Ces deniers temps j’ai eu moins le temps de m’occuper de la maison, alors elle est restée un comme elle est. Aucun mur n’est fait, ni les sols, il y a quelques lumières quand même. J’ai amené le strict minimum, une table, des chaises un fauteuil. Le nécessaire dans la cuisine, la salle de bain est opérationnelle. Dans le jardin d’hiver, comme on l’appel, formant la moitié d’un octogone donnant sur l’extérieur et se trouvant dans une seule et même pièce que le salon. J’y ai mis le fauteuil et mon synthé, je devais absolument le prendre.
Les fenêtres et la porte d’entrée sont finies, c’était capital après tout. J’ai remis une porte en bois, pas trop foncée et avec des sortes de vitraux. Je m’explique, c’est une double porte, et sur cette double porte, se trouve des vitres d’aspect trouble. Et tout autour de ces vitres, se trouve des rectangles de verres de différentes couleurs. Rouge, vert, jaune et bleu de teinte claire. Et c’est pareil pour mes fenêtres, sauf que là les vitres troubles font placent à des vitres transparentes.
Le reste de la décoration viendra.
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